NDDL : referendum “piège” uniquement consultatif

Communiqué de presse publié le 29/06/16 12:00 dans Elections par Angèle Jacq pour Angèle Jacq

Après plus de 40 ans de tergiversations qui ont pourri la situation, - gouvernance de droite ou de gauche, même combat – et ne faire voter que les seuls habitants de Loire-Atlantique était un très bon calcul pour nos gouvernants, partisans du transfert Nantes-Atlantique à Notre-Dame des Landes. Car il était évident que ceux qui se trouvent actuellement dans les zones d'aéroport de Nantes (là où est concentrée la population) allaient voter “oui” pour que les avions ne fassent plus de bruit chez eux mais à quelques kilomètres de là.

Voir ci-dessous :

(voir le site)

Et ne pas faire voter les autres Bretons de la Région administrative Bretagne doublait le piège de ce vote calculé d'avance.

Et pourtant ceux-ci devront le payer, le parti socialiste en a décidé et c'est déjà voté ! Un vote mais pour des chiffres qui aujourd'hui seront bien plus forts qu'annoncés et qui n'englobent pas les infrastructures manquantes (rail, routes, le maintien de Nantes-Atlantique incontournable… etc.).

Engluée dans ces chantiers gigantesques cette région administrative bénéficiera-t-elle d'une amélioration de son réseau ferré ? Brest-Quimper par exemple ? Que deviendra la voie express centrale 164 annoncée en 1968 ? Commencée dans les années 80 ? Jamais finie mais ré-inscrite dans l'urgence par Ayrault dans le “plan d'avenir”, lors de la révolte des “bonnets rouges” : fourre-tout tricoté de programmes déjà prévus, financements compris… Il fallait faire vite, pour calmer la révolte. Mais qu'est-il devenu ce plan d'avenir ?

Et ce n'est pas tout, les Bretons de Bretagne administrative devront aussi cracher au bassinet parisien pour un chantier pharaonique dont ils ne bénéficieront pas : 37 milliards d'€, telle est la “taxe” d'investissement qui leur est imposée pour le Grand Paris, chantier déjà en cours sans oublier l'aménagement de l'île Seguin passant de la friche industrielle de Renault dans le domaine culturel !

Tout était planifié depuis longtemps par les “pro” de la politique ! Malgré la dette abyssale qui continue de se creuser, ils n'auront bientôt plus que le “Grand Ouest” à la bouche. Car ce référendum NDDL était un piège dans lequel la Bretagne historique est pieds et poings liés par décision parisienne : où investir notre argent sur ce territoire ainsi qu'à Paris, - c'est eux qui le décident - avec référendum bien calculé à l'appui.

Nous allons vers les présidentielles. N'oublions jamais que la Bretagne historique a besoin de tous ses habitants pour aller de l'avant.

Les vieux partis sont moribonds. Bretons réveillez-vous ! La Bretagne est vivante !


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