Rassemblement contre la violence d'Etat à Calais à Lorient aujourd'hui

Communiqué de presse publié le 3/03/16 7:57 dans Justice et injustices par Fanny Chauffin pour Fanny Chauffin
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rassemblement lorient 03032016

Toutes les associations qui se retrouvent au sein du collectif “Urgence! un Toit pour tous” ( CCFD, La Cimade, cercle de silence, crisla, Dal 56, EELV, Hunda, mouvement de la paix, MRAP,, PCF56, RESF, Solidaires 56...) appellent à se réunir ce jeudi 3 mars, place Aristide Briand (devant la FNAC) à Lorient à 18 H, pour dénoncer les violences commises lors du démantèlement de la “jungle” de Calais.

 

Pour le respect de la dignité et des droits de l’homme

 

Pour saluer le travail respectueux des associations qui sont sur place

 

Contre les violences faites aux Migrants, à Calais et ailleurs

 

Contre le mauvais accueil des Migrants en Europe et plus particulièrement chez nous en France,

 

Rassemblons-nous demain : sur place , nous déciderons d’une prise de parole, d’une distribution de tracts, et d’un cercle de plus courte durée qu’à l’habitude. 

 


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erwann le bras
Jeudi 21 novembre 2024
Crise des migrants. Serons nous victimes des victimes ? Par Hervé Juvin
Le Breton Hervé Juvin est essayiste et économiste et l’auteur d’ouvrages fondamentaux comme Produire le Monde, Le Renversement du Monde ou encore plus récemment La Grande Séparation, pour une écologie des civilisations et Le Mur de l’Ouest n’est pas tombé . Il nous adresse cette tribune, en exclusivité, consacrée à la crise des migrants et intitulée : « serons-nous victimes des victimes ? ».

Serons-nous victimes des victimes ?

Le statut de victime éblouit tous ceux qui lui sont confrontés. Et il abolit toute intelligence politique. Qui sont-ils, d’où viennent-ils, pourquoi viennent-ils, que viennent-ils chercher ? Le statut libéralement attribué de victime interdit de poser ces questions, il interdit même d’y penser. Devant la « jungle » de Calais, devant la vague inédite de migration qui de part en part, touche toute l’Europe, sous le couvert de la victimisation des arrivants et de la culpabilisation symétrique des indigènes, une étrange sidération règne, qui interdit les questions gênantes et qui prépare les pires heures à une Europe incapable de se définir, de se choisir, et de se défendre.

Aucun doute ; un grand nombre des migrants sont des victimes. Nos victimes. Victimes de l’aventurisme américain aux Proche et Moyen Orient. Victimes de l’entreprise de destruction du droit international et de la négation de la souveraineté des États que l’unilatéralisme occidental a engagée, de Bagdad à Damas et Benghazi à Kaboul. Ils ne le sont pas tous. Nos alliés russes n’ont pas tort de nous alerter sur le nombre de candidats au jihad européen qui se glissent dans les cargaisons de migrants. Les policiers, quand ils peuvent parler, n’ont pas tort de rappeler l’énormité des profits amassés par le crime organisé, en particulier par la mafia turque, qui contrôle les embarquements et fait payer des prix exorbitants aux candidats au passage. Le trafic d’êtres humains est devenu une industrie, les idiots utiles qui aident les migrants et en attirent sans cesse davantage y pensent-ils ? Et ceux qui soulignent que les réfugiés économiques, seulement en quête d’accès aux systèmes sociaux les plus aveugles du monde, et aussi les plus généreux, sont plus nombreux que les réfugiés politiques, n’ont pas tort de dénoncer les associations d’aide qui prospèrent sur la misère des migrants, et sont les complices involontaires du crime organisé, en augmentant les chances de survie des migrants – là où les chances de survivre sont nulles, il n’y a pas de migrants, et pas de trafiquants.

Aucun doute non plus ; les populations d’origine, les indigènes, sont les victimes des victimes. D’abord, par la culpabilisation qui leur est assénée ; être ce qu’ils sont, venir d’où ils viennent et vouloir demeurer, serait déjà un crime. Dans le conflit millénaire entre nomades et sédentaires, les prédateurs modernes ont choisi leur camp, et la presse, les associations, les élus aussi, hélas, leur emboîtent le pas ; seuls, les nomades ont droit de cité, il ne reste au « petit blanc » de son sol, de chez lui et des siens, qu’à applaudir à sa propre disparition. Sinon, gare, la police veille sur les criminels qui prétendraient défendre leur frontière, leur identité, et leur famille ! Pillés, menacés, agressés, volés, chez eux, il faut encore qu’ils soient contents ! Il faut qu’ils applaudissent aux mensonges historiques qui affirment que la France, comme la Bretagne, ont toujours été terres de migrations, qui criminalisent la notion d’enracinement, comme si quelques siècles de présence sur un territoire ne faisaient pas des indigènes, avec quelques droits de se maintenir et de se défendre ! Comme si le sang versé, sur les champs de bataille, dans la mine ou les champs, ne faisait pas d’Italiens, de Polonais, de bien d’autres, les Français que les papiers ne font pas !

Aussi, par l’étau économique et social qui se resserre. On a déjà entendu une banque européenne suggérer l’idée brillante et surtout humaniste, que, pour faciliter l’accueil des migrants, mieux vaudrait supprimer pour eux le salaire minimum ! On entend la petite musique des assureurs qui suggèrent que, pour faire face à la ruine future de systèmes de solidarité fondés sur un haut degré de mutualisation, donc de citoyenneté, il faut hâter la privatisation des systèmes sociaux ! Et le piège devient clair ; détruire l’unité interne des Nations européennes, les exposer à un flux de migrants incontrôlé et voulu incontrôlable, c’est assurer très vite l’explosion des cadres sociaux et du droit du travail, c’est engager bientôt l’Europe sur la voie de la privatisation complète de la santé, de l’assurance, de la retraite – bref ; il y en a pour qui l’afflux de migrants est une bonne affaire en perspective, le pire est qu’ils trouvent des collaborateurs honnêtes, généreux et naïfs pour les aider dans cette voie !

Ensuite, par l’incapacité de l’Europe à se définir. La trahison de Mme Merkel, qui renouvelle en l’inversant la rhétorique nazie – les nazis inventaient une identité allemande idéalisée en diabolisant l’Autre, Mme Merkel diabolise l’identité allemande en inventant un Autre idéalisé – n’est pas un fait isolé, et il faut rendre hommage à Manuel Valls pour l’avoir dit haut et fort dans son discours de Munich, en évoquant la naïveté européenne et la trahison allemande ; si l’Union européenne nie la singularité européenne, elle n’est que l’outil de destruction de l’Europe. Et l’Allemagne, pour la troisième fois, aura joué le rôle déterminant dans le suicide européen en cours ; 1914, 1933, faut-il ajouter 2015 ? Le problème est que cette négation fait de l’Europe une entité inconsistante. Qui ne sait se définir ne peut se préférer, ni se défendre. Nous, Français, comme tant d’autres Européens, de la Pologne à la Hongrie et du Danemark à l’Italie, sommes victimes d’une entreprise de désarmement mental et politique qui, en effet, nous promet à toutes les invasions, à toutes les contaminations, comme tout organisme vivant qui ne sait prendre de l’extérieur ce qui le nourrit, rejeter à l’extérieur ce qui le menace.

Le problème est enfin que les élites, ou ceux qui se prétendent tels, sont désarmées devant une situation que rien ne les prépare à affronter. D’un côté, un droit-de-l’hommisme qui produit déjà les pires catastrophes politiques et humanitaires, mais continue de saturer les esprits ; de l’autre, un économisme partout présent, qui rêve sans le dire des marchés d’esclaves de jadis – il y a des hommes au sud, il y a du travail au nord et pas d’enfants, pourquoi ne pas importer les premiers au nord ? Le mépris pour les cultures, les religions, les origines, les identités, qui insulte la personne humaine, ne frappe personne ; l’homme moderne se réduit à sa fiche de salaire et sa carte de crédit, vous ne le saviez pas ? Le tout, enrobé dans une préférence pieuse pour les migrants et habillé d’une obsession anti-raciste qui est à peu près tout ce qui reste à une gauche « socialiste » qui a tout trahi, tout renié, tout abandonné, et d’abord le peuple français, pour croire qu’elle existe encore. Comment nos dirigeants pourraient-ils agir, puisqu’ils ne peuvent même pas nommer ce qui se passe ? Comment pourraient-ils défendre et protéger, puisqu’ils nous interdisent et s’interdisent eux-mêmes de désigner ce qui se passe, et d’interroger des mots comme invasion, comme agression, comme submersion, comme colonisation inversée ? Quand il est impossible de nommer, il est impossible de penser. Nous y sommes. Ils sont pris à leur propre piège. Et nous y sommes pour longtemps, tant l’Union européenne est prête à la soumission, tant ses petits commis agents américains ou ses grands apôtres, de Jurgen Habermas qui croit qu’on fait un peuple avec une Constitution, au général américain Wesley Clark répétant que son job est « d’en finir avec l’unité des Nations européennes », jusqu’au pape François qui, au mépris de cette écologie humaine à laquelle se référait si bien l’encyclique « Laudate si », considère que l’Europe est un continent fini, que l’avenir de l’Eglise est en Afrique, en Amérique latine et en Asie, et qui en tire les conséquences en encourageant la colonisation de l’Europe, sont les promoteurs du désarmement identitaire, politique et moral des peuples européens.

Les moyens et les solutions sont évidentes. Les bateaux, les canots pneumatiques sont rangés sur les plages ou à l’amarre. Ils peuvent être coulés. Les embarcations repérées en mer peuvent être reconduites à leur point de départ. Les réseaux qui exploitent les migrants comme le faisaient leurs ancêtres, trafiquants d’esclaves, peuvent être frappés et éliminés ; s’ils persistent, c’est qu’ils bénéficient du soutien d’États, c’est qu’ils sont les moyens de chantages géopolitiques qu’il faut tirer au clair. Car les pays qui se livrent complaisamment au trafic des migrants, l’utilisent et le mobilisent comme arme politique, peuvent et doivent être sanctionnés. La Turquie doit payer pour l’accueil en Europe des migrants qu’elle a rançonnés et pillés avant de les faire partir. Elle doit payer pour son aide aux mouvements terroristes actifs en Syrie, pour ses trafics pétroliers avec l’État islamique, et pour la guerre qu’elle conduit contre l’État kurde. Evidemment, toute perspective d’une entrée de la Turquie en Europe doit être fermée, le contrôle des visas turcs renforcés. Et que fait la Turquie, puissance terroriste et subversive utilisant le chantage aux migrants contre l’Union européenne, dans une OTAN supposée être le moyen de la sécurité européenne ? Protégez nous de ces alliés qui nous veulent tant de bien, nous nous occuperons de nos ennemis.

Hervé Juvin


Jacques
Jeudi 21 novembre 2024
«plus particulièrement chez nous en France...»

«Chez nous», ce n'est pas plutôt la Bretagne????

La liste des participants à cette manifestation fait peur : pour l'essentiel des formations d'extrêmes gauche s'autodéclarant «défenseur des droits de l'homme» et dont on n'entend jamais parler quant il s'agit de défendre les droits des Bretons à l'intégrité de leur pays, à leur démocratie propre, à l'enseignement de la langue,... un ensemble de sujet qui font au combien également parti des «droits de l'homme»!

D'ailleurs, qu'appelez-vous «migrants»????

Il semble que les définitions sont particulièrement volatiles sur le sujet et pourtant de cette précision vient les droits internationaux associés..! C'est dire si être précis est important, car on ne traite pas des êtres humains comme du bétail (bétail qui d'ailleurs commence avoir plus de droit que l'être humain...!)

Comme ce journaliste sur ARTE qui la larme à l’œil dans la même phrase nous parle de «réfugiés fuyant la guerre et que nous devons protéger» pour terminer en les qualifiant de «migrants devant être intégrés pour devenir demain des français et les allemands»...

Pas sûr que ce journaliste, au «grand coeur» a demandé leur avis à ces personnes avant de décider pour eux de ce que devait être leur «avenir»...!

Le parallèle avec la Bretagne n'est pas pas anodin!

Comme vous le dite, nous sommes «Français».... C'est à dire comme eux sont «Syrien» ou «Irakien» et vont bientôt devenir «Français» ou «Allemand»....

L'avons nous décidez et eux l'ont-ils décidé????
Dans les 2 cas, non!

L'un est un pays conquis militairement et intégré de force à la France en 1789, les 2 autres sont des territoires conquis de force qui ont été «décolonisés» en fonction des frontières des «protectorats» occidentaux et non de la volonté des peuples à disposer d'eux-même....!

D'ailleurs, le Breton n'a pas son mot à dire quand il s'agit de découper, charcuter son pays ou détruire sa langue, tout comme l'Arabe de Syrie/d'Irak et le Kurde n'a pas son mot à dire quand il s'agit de gérer l' «avenir» de ces territoires...!

A la conférence de «paix» sur la Syrie, les Kurdes n'ont pas été invité au titre qu'ils défendent leur territoire de leur propre volonté et contre l'avis des puissances extérieures....!

(C'est vrai, un Kurde n'existe pas, il est officiellement Irakien ou Syrien, donc arabe... ainsi en ont voulu des «décolonisateurs»...)

Est-ce que nos «généreux» extrémistes de gauche en sont émus???
A ma connaissance non!

L'homme est universel et.....interchangeable....!

C'est surprenant, car ces Kurdes de Syrie sont majoritairement membre de l' «YPG», une force paramilitaire marxiste composé à plus de 40% de soldats féminins.....! (un chiffre bien loin de celui de l'armée Républicaine...)

Doit-on en conclure, que ces «maxistes» qui défendent la «nation» Kurde (dans la définition internationale du mot), leur droit à d’auto-détermination, à transmettre leur langue et leur culture, à gérer eux-même leurs ressources naturelles (gaz et pétrole) et NON à devenir «pour leur bien» des «bons» français républicains et allemands.... n'ont pas le soutien de leur «alterégo» gauchistes civilisés?

C'est à croire, car parmi les volontaires occidentaux ayant rejoint ces unités «maxistes», il y a peu voir pas du tout de «gôchistes»... Les volontaires occidentaux étant pour l'essentiel membre du «peuple de droite»....!

A écouter nos «bonnes âmes» médiatiques, la vocation des «syriens», «Irakiens» seraient d'être des «migrants futurs européens»...!

Syrie : 22 millions d'habitants, plus de 10 millions de réfugiés dont déjà 5 millions ayant quitté le pays....

Doit-on en conclure, que ces territoires ont vocations à ne plus être habité par des êtres humains???

C'est vrai, cela faciliterait les choses pour déterminer à qui appartiennent les puis de pétrole, de gaz et d'uranium....

Car qui fait la guerre en Syrie : «Turkie, France, Europe, USA, Jordanie, Canada, Arabie, Quatar, Iran, et même Chine...» Tout le monde veut y être, c'est que le «gâteau» doit être bon....!

Du coup, on comprend mieux que la seule «aide» proposé à ces populations soit la «migration»....!
Aux peuples (Monsieur tout le monde) de ces pays «accueillants» de s'arranger de la chose sous peine de dénonciation de «racisme» ou de «xénophobie»...!

On comprendre mieux que les personnes qui défendent armes à la main leur liberté, leur droit à l'auto-détermination et à la gestion de leur ressources naturelles qui leur appartiennent soient exclut des débats internationaux!

Les Kurdes ayant été exclus des débats de la conférence de «paix», pas besoin de l'avis des habitants pour décider à leur place...!

Surprenant que les «pays généreux» qui s'estiment le droit d'intervenir chez les autres, n'aient pas eux l'idée de créer un zone «pacifiée» par les armées internationales (comme ce fut le cas au Rwanda) permettant aux populations de trouver un refuge sans quitter leur pays... Faut dire que l'exemple du Rwanda est signifiant, ce pays étant depuis devenu particulièrement démocratique avec un droit des femmes officiellement reconnu comme plus avancé qu'en France... Donc, une erreur à ne pas renouveler!

Une chose est sûr, bien qu'elle soit officiellement «maxiste», cette jeune fille qui défend son pays et son peuple en refusant de devenir «pour son bien» une «irakienne» ou mieux encore «une migrante future européenne» déculturée et payée à coup de lance pierre, me parle plus qu'une bretonne du «peuple de gauche» qui affirme que son pays c'est la «France»...!

Cette jeune fille qui indument se considère comme «Kurde» et qui protège son petit frère, sa petite sœur, sa mère, son père est pour nous une «terroriste» qui n'a rien a voir avec ce «héro» le père du «petit Ayan» qui avait pris la bouée la bouée de sauvetage plutôt que de la donner à ses enfants ou à sa femme...!

Clairement, le combat de cette jeune fille, ses valeurs, sa volonté à vouloir rester elle-même, à «vivre et à travailler au pays», quitte à devoir mourir pour cela (ce qu'elle ne souhaite absolument pas), est un exemple d'humanité dont nous bretons francisés d'occident officiellement «privilégié» et futur «grand ouestien» votant socialiste, sommes bien éloigné à l'heure d'aujourd'hui...!

Tout cela est bien triste!


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