Victoire historique des nationalistes en Corse
Dépêche publié le 13/12/15 23:32 dans Politique par Philippe Argouarch pour Philippe Argouarch
Avec 36.9 % des voix, la liste nationaliste Pe a Corsica emmenée par Gilles Simeoni a gagné ce second tour des élections régionales. Le candidat de gauche, Paul Giacobbi (Prima a Corsica) a obtenu 27,8%, celui de droite, José Rossi (Le Rassemblement) est juste derrière avec 26,5% des suffrages. Le Front National, avec Christophe Canioni, termine quatrième et dernier, avec 8,8% des voix.
Par contre, malgré la prime majoritaire de 9 sièges , Pe a Corsica n’aura pas la majorité absolue et devra donc chercher des alliés.
Au premier tour, Gilles Simeoni, un avocat élu maire de Bastia en 2014, avait obtenu seulement 17,6% des voix. Pour le second tour, les nationalistes modérés de Simeoni se sont alliés aux nationalistes radicaux de Jean-Guy Talamoni qui prônent l’indépendance de la Corse et qui avaient obtenu 7,72% des voix au premier tour. De toute évidence, d'autres voix se sont reportées sur cette liste pour la faire monter à 37% suite à la dynamique enclenchée au premier tour. A noter une très forte participation en Corse avec 67% de votants (à comparer avec seulement 56,88% en région Bretagne).
Pour la première fois en France, un nationaliste issu d'une minorité nationale non reconnue, accède à la présidence d'une région. Par contre, cette mandature ne durera que deux ans. Une nouvelle élection aura lieu à l'occasion de la création d'une collectivité unique (sans Conseils départementaux) le 1er janvier 2018.
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Vos commentaires :
PIERRE CAMARET
Vendredi 15 novembre 2024
Vive la CORSE , Messieurs . et dans 2 ans , leur Conseil Unique .
Les Grands cocus de ces elections : Les Bretons et les Alsaciens .
Léon-Paul Creton
Vendredi 15 novembre 2024
I am haaapppyy!
Lheritier Jakez
Vendredi 15 novembre 2024
Les résultats en Guadeloupe,Guyane,Martinique,etc sont aussi à étudier.
Les % obtenus devront servir pour les prochaines échéances électorales.
Union et coordination Bretonne avec les autres peuples frères.
Padrig MONTAUZIER
Vendredi 15 novembre 2024
Les nationalistes corses sont nationalistes..... et le peuple corse n'a pas un parti comme l'udb ! qui depuis sa création condamne, au nom du marxisme, le nationalisme breton.
Juhel richard
Vendredi 15 novembre 2024
Bravo aux Corses !
Les médias français n'ont pas parlé de cet exploit avant 22h, le présentateur d'itélé a pouffé de rire en mentionnant « A noter qu'en Corse, c'est un candidat nationaliste qui est en tête ».
sur Bfm les présentateurs vers 22h35 « les nationalistes s'imposent en Corse, mais c'est différent. C'est une élection Territoriale».
tous ont indiqués une liste régionaliste sur leur images de l'Hexagone ! ils ne doivent pas trop connaître la signification autonomiste ou indépendantiste.
Les Bretons comme d'habitude ont les élus qu'ils méritent, car largement indemnisés ils vont tous à la soupe.
«EVVIVA A LOTTA DI LIBERAZIONE SUCIALE E NAZIONALE, pè a Corsica»
Juhel richard
Vendredi 15 novembre 2024
CORSE
Plus d'infos que l'on ne trouve pas dans les médias dits
«nationaux» pour la liberté d'expression et d'information
élection 13 nov 2015
Voir le site
Emilie Le Berre
Vendredi 15 novembre 2024
Vive la Corse.
Les bretons sont des paillassons
Juhel richard
Vendredi 15 novembre 2024
Jeaan-Guy talamoni dans Corse matin
«C'est l'aboutissement de quarante années de lutte. Les électeurs ont dit clairement que la Corse n'était pas une circonscription administrative française, mais une nation.» Voir le site
A noter aussi qu'en Martinique c'est la liste indépendantiste « GRAN SANBLE POU BA PEYI A AN CHANS » d' alfred Marie Jeanne (mouv indép de puis 1978) qui gagne les éléction territoriale du 13 décembre 2015 en Martinique avec 54,14 % face à serge Letchimy 45,86 % div gauche.
Voir le site [martinique.la1ere.fr]
Pêrig an Drev
Vendredi 15 novembre 2024
Les Corses, eux, utilisent un nom corse pour leur liste, parlent corse et ne font pas dans la déclinaison bien franchouillarde avec des
«Notre chance, l'indépendance» ou
«Oui la Bretagne». Ils ont un programme nationalitaire, appellent aux intérêts du peuple corse, parlent de sujets qui fâchent comme l'officialisation de la langue et son usage dans les documents administratifs, la priorité corse à l'emploi ou au logement, l'immigration ou l'indépendance. De fait, ils sont bien identifiés et ne nagent pas dans un flou incapacitant et mollasson qui n'attire pas l'électeur qui, lui, veut des hommes courageux et qui savent ce qu'ils veulent.
Notons que les Martiniquais ont aussi voté majoritairement «régionaliste» : ça fait 2 régions sur 17 contrôlées par les «régionalistes» (entendre «nationalistes, autonomistes et indépendantistes» dans le jargon officiel), 7 pour la gauche jacobine et 8 pour la droite jacobine. Là où le FN en a 0 pointé. Ça n'est pas négligeable.
Damien Kern
Vendredi 15 novembre 2024
Bravo aux corses. Oui, les bretons sont dans leur très grande majorité des paillassons.
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A posteriori, pour l'analyse stratégique.
Ils ont d'abord conquis Bastia. En Flandres, la NVA a conquis Antwerpen.
«Le socialisme c'est les villes - pas du tout la campagne». source :
Voir le site
J'en arrive à la conclusion que la clef en B4 est la ville de Rennes. Pour ceux qui ont les moyens, il suffit d'orienter le chef lemming de Rennes, ensuite suivent Ouest Torchon, FR3 Ouest ...
Juhel richard
Vendredi 15 novembre 2024
Le Conseil représentatif des Français d'Outre-Mer saisit le CSA.
car les médias dits nationaux «zappent» les Outre-mer.
la Fraance nous fait de grands discours pour affirmer qu'elle a la zone maritime la plus importante mais l'Outre-mer compte pour du beurre ?
Voir le site
Yann Menez Are
Vendredi 15 novembre 2024
Bravo aux Corses, il y a certainement des leçons à tirer, mais la Corse n'est pas la Bretagne, et l'on doit se garder de faire des comparaisons hatives.
Paul Kerguelen
Vendredi 15 novembre 2024
La différence entre les Corses qui ont gagné ces élections, c'est que nous, Bretons pensons encore qu'en proposant non pas l'autonomie et l'indépendance mais des idéologie politique, nous arriverons à l'autonomie.
S'ils ont réussi ce score, c'est qu'autonomiste, indépendantiste, et nationalistes Corses se sont uni avec un seul et même but: la Corse.
Nous en Bretagne, nous croyons encore que nous ferons rejoindre la population bretonne non pas sur la base de la Bretagne, mais sur une idéologie de droite ou de gauche!
Et ce, malgré les échecs successifs depuis plus de 50 ans...
Mais surtout, surtout, pas de remise en questions! il faut que la Bretagne soit absolument de gauche avant que d'être autonome ou indépendante!
ÉCŒURANT!
spered dieub
Vendredi 15 novembre 2024
Mais surtout, surtout, pas de remise en questions! il faut que la Bretagne soit absolument de gauche avant que d'être autonome ou indépendante!
ÉCŒURANT
Du début des années 1970 aux années 2000, ce que vous dites était vrai ,seulement depuis l'inverse l'est aussi ,mais c'est bien plus subtil et habilement masqué
Par ailleurs la Corse est la Corse ,tout comme l'Ecosse est l 'Ecosse et on peut continuer La Bretagne est la Bretagne avec une histoire différente ,l'imprégnation jacobine entre autres ,ce qui explique le comportement électoral des Bretons Je ferai m^me une comparaison avec la Russie malgré toutes les souffrances endurées sous le communisme ce parti représente environ 20% du corps électoral ,avec beaucoup de nostalgiques de la période soviétique Même à notre niveau à la fin de l'indépendance le pouvoir ducal était centralisé et faisait politiquement la part belle à l'est Breton .C'est une erreur fatale que de vouloir copier systématiquement ailleurs ,il faut d'abord bien analyser la situation ici et prendre les Bretons et assimilés tels qu'ils le sont et non pas tel que l'on voudrait qu'ils le soient. Je pense aussi que la manifestation et ses débordements plus ou moins instrumentalisés, du 14 novembre à Pondi, n'a rien arrangé mais pas du tout ,quand aux résultats électoraux de la liste indépendantiste voir même de celle de Troadec ,comme si c'était voulu ... J'ai eu une réflexion hier à ce sujet la personne lambda en toute bonne foi croyait que notre chance l'indépendance était organisateur de cette manifestation ,bien entendu j'ai aussitôt démenti
Damien Kern
Vendredi 15 novembre 2024
Tugdual Radiguet,
Le problème est encore plus général. Il y a un problème d'affirmation de soi. Osez dire les choses. Problème que je ne rencontre pas parmi les bretons expatriés. Ces départs accentuent encore le problème.
La religion est marginalisée. Maintenant les politiques parlent comme des curés et en premier lieu les socialistes. Ce sont les prêtres qui parlaient de la charité et de l'accueil. Un discours de Fr. Hollande, c'est une messe. Autrefois il y avait séparation. A l'ancienne, un type comme Bolloré continue d'être très pratiquant tout en séparant religion et la dureté du business.
En Bretagne profonde, on m'a pourtant appris qu'il vaut mieux être craint et respecté.
Je l'ai constaté professionnellement. Parmi 5 acheteurs, le pièces défectueuses étaient systématiquement envoyées vers l'acheteur le plus gentil.
Pendant des années La Bretagne est en tête de la région la plus aimée des français. Les Corses étaient les avant derniers ( juste devant l'Ile de France ).
Plaque de voitures : le logo corse est le plus demandé. On le choisit pour la dissuasion.
Il ne faut pas non plus croire qu'un corse vit plus mal qu'un breton. Région non industrialisée, ils ont mieux résisté à la crise depuis 2007.
Le bretons sont éduqués pour plaire et les corses pour déplaire.
spered dieub
Vendredi 15 novembre 2024
Mais surtout, surtout, pas de remise en questions! il faut que la Bretagne soit absolument de gauche avant que d'être autonome ou indépendante!
ÉCŒURANT
Du début des années 1970 aux années 2000, ce que vous dites était vrai ,seulement depuis l'inverse l'est aussi ,mais c'est bien plus subtil et habilement masqué
Par ailleurs la Corse est la Corse ,tout comme l'Ecosse est l 'Ecosse et on peut continuer La Bretagne est la Bretagne avec une histoire différente ,l'imprégnation jacobine entre autres ,ce qui explique le comportement électoral des Bretons Je ferai même une comparaison avec la Russie malgré toutes les souffrances endurées sous le communisme le parti de ce nom représente environ 20% du corps électoral ,avec beaucoup de nostalgiques de la période soviétique Même à notre niveau à la fin de l'indépendance le pouvoir ducal était centralisé et faisait politiquement la part belle à l'est Breton .C'est une erreur fatale que de vouloir copier systématiquement ailleurs ,il faut d'abord bien analyser la situation ici et prendre les Bretons et assimilés tels qu'ils le sont et non pas tel que l'on voudrait qu'ils le soient. Je pense aussi que la manifestation et ses débordements plus ou moins instrumentalisés, du 14 novembre à Pondi, n'a rien arrangé mais pas du tout ,quand aux résultats électoraux de la liste indépendantiste voir même de celle de Troadec ,comme si c'était voulu ... J'ai eu une réflexion hier à ce sujet, la personne lambda en toute bonne foi croyait que ,notre chance l'indépendance, était organisatrice de cette manifestation ,bien entendu j'ai aussitôt démenti
Juhel richard
Vendredi 15 novembre 2024
vidéo de l'élection de jean guy talamoni à la Présidence de l'Assemblée de corse
Voir le site
Paul Kerguelen
Vendredi 15 novembre 2024
La Bretagne n'a pas de spécificités, excepté que contrairement aux autres régions qui avancent, elle a un parti qui dynamite tout effort d'unité et que tous les autres partis font passé leurs idéologies avant la Bretagne. Idéologie de gauche de préférence car un Breton de droite ne peut-être que fasciste, bien entendu!
Sinon, il y aurait belles lurettes que nous aurions un vrai parti autonomistes ne faisant pas passer une idéologie mais la Bretagne avant tout.
Pour ce qui est des idéologies nous avons le partis français. Et croire que les Bretons rallieront l'idée d'autonomie sur la base d'une idéologie et complètement aberrant! Et pourtant, c'est sur cette base que nous nous cramponnons, et ce, malgré les échecs successifs depuis plus de 40 ans!
C'est là la seule spécificité. Et dans un esprit bien français croire que ce qui marche ailleurs ne peux marcher en Bretagne ou inversement.
Et tant que nous en resterons là, nous n'avancerons pas et à chaque élections, la même mascarade.
En tant que français on veut bien faire un «front républicain» contre le FN, mais en tant que Breton, nous ne sommes même pas capable de faire un front pour la Bretagne! Dire à quel point nous voulons cette autonomie!
Arrêtons de parler de droite, de gauche, d'humanisme, de force de progrès et autre débilité qui n'intéresse plus grand monde, mais parlons de Bretagne, d'autonomie, des moyens d'y arriver, des avantages à l'être, montrons nous unis, etc, et là, les Bretons nous suivrons!
Une fois autonome ou indépendante, alors nous pourrons reprendre les clivages gauche droite. Avant, c'est mettre la charrue avant les bœufs!
spered dieub
Vendredi 15 novembre 2024
De part une certaine communauté d'esprit et les dégâts collatéraux ,l'idéologie FN infiltre insidieusement une partie du mouvement Breton.Il y a même un site internet qui met Breizh en avant spécialisé dans cette mission (pas ABP bien entendu ) Si l'udb a été par le passé un gros problème faisant passer l'idéologie avant la Bretagne c'est moins le cas aujourd'hui ,mis à part que cette organisation a eu une attitude hégémonique vis à vis des autres partis Bretons ,Mais le FN n'est pas forcément de droite non plus ,c'est plutôt un national socialisme français