La liste Oui la Bretagne visait les 10 %. Nous obtenons 6,71 % à l’issue du premier tour et cela nous positionne à la 4ème place des différentes forces politiques en Bretagne. Il faut prendre ce résultat comme un encouragement aux idées régionalistes. Jamais une liste de cette sensibilité n'avait obtenu un tel score sous ses propres couleurs aux régionales. Il faut désormais préparer l’avenir.
Nous constatons avec regret le taux élevé des abstentionnistes et avec beaucoup d’inquiétude la montée inquiétante du FN. Une fois de plus il nous faut dire à nos concitoyens que cette voie extrémiste de droite est sans issue et qu’elle est dangereuse pour la Bretagne, économiquement, socialement et qu’elle ne garantira ni la sécurité ni les libertés fondamentales.
Les attentats de Paris n’ont pas permis de mener sereinement une campagne électorale digne de notre pays. L’instrumentalisation des peurs légitimes et de la douleur par le pouvoir en place - . Il y a fort à parier que les Sarkozystes, s’ils avaient été au pouvoir, auraient eu la même attitude ! - la stratégie d’évitement du « candidat-ministre » Jean-Yves Le Drian, son refus de débattre, ont privé les électrices et les électeurs de la confrontation d’idées nécessaire pour véritablement bâtir un projet collectif breton et faire face aux défis qui attendent la Bretagne. Le PS, renouant avec ses vieux démons mollétistes, en porte l’entière responsabilité. Il contribue par ces méthodes déplorables à grossir le camp des abstentionnistes ou des extrémistes de droite. L’histoire retiendra que Jean-Yves Le Drian, ministre de la Guerre aura été élu président de la Région Bretagne durant un état d’urgence et d’exception où il aurait été honnête de retarder une élection. Ce n’est évidemment pas la dictature mais ce n’est plus tout à fait la démocratie.
La liste Oui la Bretagne n’étant pas en mesure de se maintenir au second tour, ne pouvant raisonnablement pas fusionner avec une des deux listes « civilisées » restant en course, se retire purement et simplement et ne donne aucune consigne de vote.
Dès demain, nous serons néanmoins au travail pour préparer les prochaines échéances électorales, dont la présidentielle et les législatives, pour conforter et renforcer la voie politique bretonne autour de la plateforme progressiste Oui la Bretagne, pour combattre quotidiennement le centralisme et le jacobinisme ambiant et la montée inquiétante du FN. Face à ces deux fléaux, nous serons la voie incontournable de la résistance et une vraie source de proposition en Bretagne. Ce score encourageant du premier tour des élections régionales en Bretagne nous invite à créer une force régionaliste en Bretagne à vocation majoritaire et donc à exercer le pouvoir.
Christian Troadec
Maire de Carhaix
Conseiller départemental du Finistère
Tête de liste oui la Bretagne
■B4:3 listes .Il faut une plate forme de coordination avec l'Entente Bretonne de Loire Atlantique-B5.
Assemblée Populaire Bretonne en 2016!Objectifs,moyens financiers indispensables.
Présenter un Plan Breton:Economique,Administration,social,sportif,Culturel ...et actions internationales(ONU,Bruxelles,etc.)
Préparer les élections municipales 2020.1 er étage de l'implantation nécessaire et incontournable,
dans les communes bretonnes.
L'absence de Statut pour les élus provenant du secteur privé ,empêche de nombreux militants et
sympathisants bretons de s'investir dans les élections.
Un mandat dure de 5 à 6 ans selon les élections,exemple :un maire venant du Privé ne retrouve pas son travail.
Alors comment faire.Actuellement il suffit de voir les professions des candidats pour dénoncer cette situation
confortable pour les partis Parisiens.
Votre liste a tout de suite été identifiée comme étant uniquement de gauche, fermée aux Bretons qui ne se reconnaissent pas dans ces notions d'extrême gauche portée par l'UDB et de gauche que vous portez monsieur Troadec.
Même si les scores cumulés sont peu fameux, le spectacle désastreux de la désunion a poussé bon nombre de Bretons à voter pour les candidats du PS, des Républicains, et pour certains du FN.
C'est triste, et j'ai bon espoir que vous ne refassiez pas la même erreur la prochaine fois, de grâce ne cédez plus aux injonctions de cette extrême gauche sectaire.
Les élus ou figures médiatiques de l'UDB (Paul Molac, Mona Bras...) ont rejoint le PS avant le 1er tour
D'autres cadres de l'UDB (Yann Syz, Chevrel...) appellent à voter Le Drian au second tour
L'UDB communique pour dire qu'elle fait confiance aux électeur pour voter au second tour pour le PS car le FN et Le Fur c'est pas la gauche...
Quelle piteuse image, Oui La Bretagne aurait dû se faire sans l'UDB...
Une fois C.Troadec dynamité, «aidé» peut-être pour s'écarter et s'éliminer lui-même du débat du 2ème tour ( et peut-être pour l'avenir?), le corps expéditionnaire UDB anti-Troadec se réinstalle sur ses vieilles fortifications où les attendent Mollac-Bras «sur des positions préparées à l'avance»! Comme diraient les militaires.
Le moment venu,Mona sur Fr3 sonne le moment du rappel auprès de Le Drian... excitant, stimulant le réflexe pavlovien du retour, en leur rappelant qu'ils sont «de gauche». Un peu comme l'hypnotiseur claque des doigts pour ramener «son/ses sujets» à la réalité...
« Oui à la Bretagne », malheureusement créée sur la division, ne pouvait aller qu’à l’échec et la responsabilité de cet échec incombe en tout premier lieu à Monsieur Troadec et à l’UDB.
La chance historique qu’ils viennent lamentablement de gâcher ne se présentera pas deux fois à eux.
Néanmoins je suis convaincu que votre stratégie long terme est la bonne. Les circonstances ont été exceptionnellement défavorables avec un événement imprévisible.
Pas évident de gérer l'allié UDB, ils n'ont aucune discipline. Enfin les vieux barbus vieillissent. Mona Bras est figurante Halloween.
Je dois reconnaitre que Le Drian est très fort. Il a 68 ans. Derrière lui, je n'ai vu personne pour le remplacer. Sûr de sa force, il semble aussi prendre des libertés avec le PS. Le logo du PS n'apparait pas. Les électeurs ont beaucoup d'espoir dans l'homme providentiel.
J'ai 3 critiques :
- Vous stigmatisez trop le FN. A la fin ça devient lassant. Le mouvement des bonnets rouges est trop parti vers le FN. Il faudra un jour que la gauche revienne aux fondamentaux du salaire net.
- Il y a un gros manque de notoriété en Ille et Vilaine. Pas évident avec la métropole Rennes. Une faille : je trouve Appéré complètement nulle. Rennes écrase économiquement B4, en fait je suis très pessimiste sur les fondamentaux économiques de cette métropole dont j'ai beaucoup de relais. Une économie très dépendante de l'immobilier. A surveiller.
- Au niveau EU, EELV est dans le groupe des régionalistes en Europe, ex SNP écossais. L'écologie, c'était le job de UDB, il y a un gros raté politique. +5-6% qui permettait d'être au 2dn tour. EELV vient en plus de se ridiculiser pour la 2ème fois avec Le Drian.
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Il y a un vide régionaliste à droite mais ça n'était pas votre cible électorale. Enfin si vous avez des idées en catimini pour booster l'autre flan.
6,70 % + 6,71% = 13,41 %
Si je ne me trompe pas une fusion de Troadec et Louail permettait un maintient. Non ?
Je ne saisi pas que C. Troadec se soit précipité pour jeter l’éponge et pour dire qu’il ne donnait aucune consigne de vote…Laissant le champ libre à ses partenaires udébistes !...
Louail (écolo breton ?) a tenté de jouer sa partition à la trompette solo, les antécédents Le Drian auraient dû les rendre méfiants ! Avec Le Drian qu’attendait-il ainsi ? Ils se sont fait humilier inutilement les écolos (bretons ?) ! Et au chômage…
Un peu de patience de Troadec, et même en « s’agenouillant » devant Le Drian, les écolos (bretons ?) auraient dû « exiger » une réponse rapide de Le Drian (à qui en passant je ne ferai pas l’honneur d’appeler Duc ou Connétable de Bretagne !).
Cela fait, dans les temps et avec de l’intelligence « pragmatique », nos deux compères Troadec et Louail fusionnaient, déposaient la liste commune, et imposaient au 2ème tour une présence bretonne …de combat.
Mais non ! Tout « s’est barrer en quenouille » et nos deux chefs de guerre se retrouvent le bec dans l'eau, et nous avec !
Qu’est-ce qui n’est pas bon dans mon scénario, svp ??? Bien sûr que vous aurez quelques Si, par ci, par là…
__Á vaincre sans péril l'on triomphe sans gloire__
Si vous attendez que tous ceux qui nous/vous en imposent soient tous morts pour ériger les faibles planqués et conditionnés, en héros, je crains beaucoup que le peuple Breton ne leur accorde que peu de crédit et de respect! La trajectoire de la gauche udébiste en témoigne !
Spered Dieub
« La liste Oui la Bretagne n’étant pas en mesure de se maintenir au second tour, ne pouvant raisonnablement pas fusionner avec une des deux listes « civilisées » restant en course, se retire purement et simplement et ne donne aucune consigne de vote. »
Á moins qu’une loi électorale jacobine et restreignante encore, indique, impose que l’une des liste doive faire les 10 % !
Cette phrase du communiqué laisse penser que cela pouvait être fait, donc légal. Que les EELV n’aient « éventuellement » pas voulu fusionner, après avoir fricoter quelques années avec UDB et PS, aurait purement et simplement relever du « foutoir » habituel. Pire, de l’incapacité d’exister autrement que sur le dos d’un PS ! Ce qui est en fait la réalité car comme l’UDB, « les puces changent de chiens » suivant les circonstances…
En tout cas, dans le monde souvent cynique de la politique, il n'est nullement incongru d'envisager cette éventualité parmi d'autres, car même si elle demeure théorique en l'absence de preuves tangibles, elle reste néanmoins dans l'ordre du possible. Si du moins, comme dans une enquête policière à la Colombo, on relie entre eux les indices apparents, en y ajoutant timidement les deux doigts de psychologie de comptoir à la disposition du détective amateur.
Car en effet, remarque liminaire : toute possibilité d'évolution de carrière à gauche semblant décidément aléatoire en B4 sans l'aval du «Notable Provincial Jacobin Number One», inexpugnable après des décennies de présence politique ininterrompue (plus 6 années supplémentaires à confirmer dimanche sans problème), si on est chatouillé de façon récurrente par le syndrome bien connu de «la petite bête qui monte», accompagné d'ambitions parlementaires, sénatoriales ou autres, il peut être éventuellement : habile, roué, madré ou encore matois, de faire quelques concessions immédiates dans la perspective d'un futur personnel plus rayonnant.
Car on a bien réfléchi que le choix naturel pour un «régionaliste» réputé convaincu devait normalement s'orienter vers une «plateforme ouverte», forcément peu ou prou transversale - ben oui ! - susceptible donc de coaliser la gauche régionaliste modérée de MPB avec le PB (son allié aux dernières européennes) et les petits partis fédéralistes, tout en se montrant bien entendu accueillante aux Bonnets Rouges et consorts - dont au passage «on» participait à la gestion du mouvement - l'UDB venant éventuellement s'adjoindre à cette force modérément et gentiment émancipatrice.
Un score de 10% et plus pouvait être alors attendu sans optimisme démesuré, autorisant une présence salutaire au Conseil Régional, quelles que soient par ailleurs les réserves portées sur l'humiliante faiblesse de cette assemblée territoriale capitale pour nous, dans les domaines liés des compétences et du budget...
Or qu'a-t-on vu ?
- Un désengagement voulu ou contraint du concurrent à l'écharpe herminée du mouvement des Bonnets Rouges (redoutés pour leur caractère imprévisible et leur danger de contagion incontrôlée par le pouvoir hexagonal, dont on a vu les relais bretons défiler l'un après l'autre dans les fiefs concernés, l'air suspicieux et la moue réprobatrice de propriétaires abusés : De quoi, de quoi, des Minahouets dans mon canot ?).
- Un rejet des Fédéralistes doublé d'une répudiation du PB.
- Un repli exclusif et donc fatalement étriqué sur une UDB certes autonomiste, mais paradoxalement dépendante d'un PS qui ne l'est pas et, pour ne rien arranger, captive d'un manichéisme rigide gauche/droite à la française l'amenant à se prémunir contre les miasmes à craindre dans toute entrée d'air frais.
- Enfin, un galop présidentiel irrévérencieux et solitaire, brusquement retiré des enchères sans la moindre explication.
Dans ces conditions, le résultat : 6,71 n'est donc pas véritablement une surprise pour tout le monde et encore moins un échec pour certains. Comme d'une part Monsieur le Comte est satisfait de la confiance inébranlable de ses braves laboureurs et que d'autre part charbonnier reste maître chez soi, dans sa baronnie, prêt à de nouvelles péripéties, il s'agit finalement d'une opération bien menée.
Sauf que, contre-partie évidente au bonheur des uns, la silhouette héroïque d'un nouveau Roi Arthur - coalisant les Bretons assoiffés de dignité contre un Centralisme infantilisant et discriminant - s'éloigne pour un bon moment pour les autres.
Mais il y a toujours des grincheux et d'ailleurs des détectives de pacotille qui imaginent des scénarios délirants. Quant aux doux rêveurs, il serait plus que temps d'arrêter de croire au Père Noël !
Je suis confiant pour l'avenir les Breton(ne)s sont lucides mais certes encore peu informés sur les vrais enjeux , ils y viennent lentement .
Les partis de gouvernements sont en déclins , mais le nationalisme français est bien vivant , nous avons un horizon : c'est lémancipation et conserver le désir de liberté !
En effet, et il y aurait très largement de quoi inspirer une comédie actuelle que l’on pourrait intituler par exemple « Le Drian hihan », en écho au « Nominoë oe » de Jakez Riou,
Il paraît qu’en 1981, lors de la victoire de Mitterrand et d’une prétendue union de la gauche, la fièvre a poussé certains apparatchiks à cette « déviation », cet infantilisme primaire qui sont de s’amuser à s’identifier aux bouchers-charcutiers de 1789, ou à se désigner entre eux. Untel se prend pour Robespierre ! Tel autre pour Danton ! Celui-là pour Sieyès ! Celui-ci pour Mirabeau !...Et, je l’imagine, se congratulant et riant comme des bossus, tous se tapaient sur le ventre et sur celui de son copain !...
Bref l’on peut se mettre la tronche dans, ou sous un entonnoir, et se prendre pour Napoléon, Charlemagne…ou Nominoé, voire De Gaulle, mais souvent les costumes sont mal taillés !
Pour Le Drian il aurait mieux valu qu’il choisisse, soit Le Chapelier, député de Rennes, ou encore, Le Guen de Kerangall, député de Lesneven plutôt. Mais cela aurait fait trop naturel ! Trop tous les jours ! Pas assez « dé gizé » !
« Les premiers des Jacobins furent le Breton Le Chapelier, co-rédacteur du Serment du jeu de Paume,… ».
« C'est le Breton de Landivisiau, Le Guen de Kerangall, qui eut une intervention déterminante dans l'abolition des privilèges particuliers et territoriaux (c'est-à-dire des provinces), lors de la séance de la nuit du 4 août 1789,… » De Lesneven par ailleurs !...
Je retiens comme vous certains éléments positifs même si l'évolution est faible depuis les élections NTFB (régionales 2010 et européennes). On assiste plus à une consolidation du fief de C. Troadec qu'à une progression d'ensemble.
Je retiens également l'incapacité à rassembler, voire la volonté de ne pas rassembler.
Je retiens également la fragilité d'un duo UDB/Troadec de dernière minute et le manque de structuration du discours et des idées