Le directeur de campagne de Le Drian ne sait pas combien il y a de chômeurs en région Bretagne

Dépêche publié le 24/11/15 20:18 dans Politique par Philippe Argouarch pour ABP
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Interrogé aujourd'hui par Ronan Le Flécher, l'animateur du réseau @breizhwecan, lors d'un live via l'application Périscope -- une application qui permet des émissions en direct sur twitter via son téléphone portable -- Loig Chesnais-Girard, le numéro un de la liste Le Drian pour l'Ille-et-Vilaine, a commis la gaffe de la semaine. Il a montré qu'il ne connaissait pas le nombre de chômeurs de la région qu'il prétend représenter au Conseil régional. Étonnant pour une tête de liste pressentie pour être Président de région par intérim en remplacement du ministre de la Défense, bien trop occupé à Paris à faire la guerre.

Loig Chesnais-Girard annonce indécis : "environ 100 000". Le chiffre officiel (voir le site) donne au 21 novembre 2015 le chiffre de 199 454 demandeurs d'emploi inscrits à Pôle Emploi en région administrative. Soit deux fois plus que ce qu'avance le directeur de campagne pour la liste Le Drian (PS). Loig Chesnais-Girard est par ailleurs maire de Liffré mais aussi vice-président à l'Économie et l'Innovation au Conseil régional, et, représentant de la Région aux conseils de surveillance de Bretagne Commerce International. Pour certains, les chômeurs ne font plus partie de l'équation. On les a balayés sous le tapis... D'ailleurs ils ne sont représentés par aucun syndicat et, trop précaires, ils vont rarement voter. C 'est sans doute le dernier des soucis de Mr Loig Chesnais-Girard qui sera le premier à s'étonner que les chômeurs qui se déplaceront ne voteront pas pour sa liste PS.


Vos commentaires :
Dimanche 5 mai 2024
«Accessoirement ça fait bien longtemps que le monde du travail n'est plus un segment porteur pour le PS. Le segment du logement social est plus rentable.»

Bonne réflexion de Damien !
En effet, il ne fait aucun doute que le chômage continuera à progresser, des pans entiers du secteur productif, voire même de services sont partis vers les pays à bas coûts.
Et pourtant, l'immigration boostée par le regroupement familial perdure, sinon comment expliquer que la métropole ait «gagnée» 8 M hab. alors que le nombre d'enfant par femme en France est inférieur à 2 depuis 40 ans, l'augmentation de l'espérance de vie n'en représentant qu'une partie.
Dès lors, pour les élus politiques, l'équation (électorale) est simple: Comment loger tout ce surplus de population condamnée pour beaucoup au désoeuvrement.
C'est ce qu'a bien compris la gauche qui «règne» sur l'agglo de Nantes depuis des décennies et qui à coup de dizaines de millions d'¤ a réalisé un énorme programme de rénovation des 5 ou 6 quartiers «sensibles» qui, reconnaissants, ont voté massivement pour elle aux dernières départementales (en fait tous les cantons, savamment redécoupés pour l'occasion) dont certain avec des scores à la soviétique tel le canton de Nantes Nord-Est où le député Michel Ménard (celui qui avec une vingtaine d'autres voulait rajouter un amendement liberticide pour les médias à la loi sur l'état d'urgence), l'a emporté au deuxième tour avec 76%.
D'ailleurs, un énorme projet de 1800 logements entre la gare-Sud de Nantes et Malakoff (quartier assez «chaud») est lancé.
L'avenir des carrières politiques se construit dans la surenchère sociale dont dépend une part grandissante de la population.

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