Relocaliser l'énergie en Bretagne : des centaines de millions d'économie et des milliers d

Communiqué de presse publié le 11/11/15 9:40 dans Politique par comité de rédaction pour comité de rédaction
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energie

Il souffle un vent d'optimisme sur le dossier 16 de construirelabretagne.bzh consacré à la maîtrise énergétique sur notre territoire. Si la Bretagne ne produit encore que 11% de son énergie, pour l'essentiel une énergie durable et propre, le potentiel de développement est considérable et des porteurs de projets l'ont déjà démontré dans les faits. Les marées, la houle, le vent, le soleil, le bois… nos alliés naturels ne manquent pas, d'armor en argoat ! Les réalisations pionnières du Mené, de Béganne ou de l'île d'Ouessant montrent la voie. Nous sommes tellement formatés par une vision énergétique française hyper-centralisée que nous avons parfois du mal à y croire. Et si c'était par le bas, par un foisonnement de projets décentralisés portés par les populations locales que l'autonomie énergétique de la Bretagne se dessinait ? La Bretagne a tout à y gagner : économies, emplois, qualité environnementale, image, solidarité…

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Vos commentaires :
Erwan Lescop
Vendredi 15 novembre 2024
11 % ? J'en déduis que quand vous dites Bretagne, vous pensez à la Région Croupion !

Paul Chérel
Vendredi 15 novembre 2024
Y a-t-il un physicien/électricien pour construire VOTRE Bretagne. On a du mal à le croire en lisant votre communiqué anonyme. Paul Chérel

Gwenael Kaodan
Vendredi 15 novembre 2024
L'énergie est un sujet délicat à aborder, d'une part parce que très peu en connaisse les lois et il est difficile de sortir de l'image dominante qu'en a la plupart, de l'autre pour une raison particulière à la France on confond énergie et électricité comme dans votre article où vous mélangez les 12% d'électricité produite (B4) et énergie.

La dure réalité des lois de la thermodynamique, de la physique et de la compétition économique

La tansition on entend remplacer une source d'énergie par une autre. Ce qui sera inédit dans l'histoire puisqu'aucune n'a jamais supplanté une autre, elles se sont toujours superposées et la grande majorité est d'origine fossile.

Notre économie pour croître a besoin toujours plus de ressources, faire des économies dans un système de flux et de volumes disponibles n'a pas de résultat, toute ressource économisée dans un secteur est utilisée pour en développer un autre.

Ce n'est pas tout. L'EROEI* ou TRE** est le rapport de l'énergie utilisable sur l'énergie investie. Bien qu'il ne permet de comprendre ce qui en train de se passer de façon globale, il constitue une bonne porte d'entrée.

EROEI du pétrole

en 1900 EROEI=100,
en 1990 EROEI=35,
aujourd'hui EROEI estimé entre 10 et 20.


EROEI Sables Bitumineux entre 2 et 4

EROEI Eolien 3.8

EROEI Solaire 1.6 à 2.5

EROEI Charbon 50

EROEI Gaz «naturel» environ 10

EROEI Nucléaire 10 (réservé aux pays déjà riches)

EROEI Agrocarburants entre 1 et 1.6

EROEI Pétrole de Schiste 5

Selon une étude — EROI of Global Energy Resources, College of Envirennemental, Science and Forestry, 2012 , l'EROEI permettant la pérennité des sociétés bénéficiant du plus grand confort (nous) est estimé entre 12 et 14. Il est donc illusoire de compter sur le nucléaire ou sur les renouvelables pour maintenir la stabilité de notre mode de vie.

Le charbon a un EROEI élevé mais on ne fait pas avec du charbon ce que l'on fait avec du pétrole qui est indéniablement le mur porteur de l'économie mondiale.

En 2006-2008 la production de pétrole conventionnel a atteint son maximum, avec les pétroles de schiste et les sables bitumineux le maximum tout pétrole est estimé en 2015-2020.

Je remets en lien une animation de 30 min, chaque sécance est importante : Voir le site

*Energy Return On Energy Invested

** Taux de Retour Energétique


Damien Kern
Vendredi 15 novembre 2024
Si votre démarche est purement politique et consiste à piquer des voix aux PS et associés écologistes politiques ou autres FdG. J'applaudis et je vais dormir.

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Maintenant si on parle technique et fondamentaux. Comme Paul Cherel, Gwenael Kadoan. Voici quelques remarques :

Consommation énergétique en KWh ne vaut pas consommation en valeur ¤. Le KWh d'un litre de pétrole disponible n'importe où et n'importe quand ne vaudra jamais le KWh solaire intermittent.

Ainsi l'EROEI ( ration KWh/kWh ) serait encore plus défavorable pour l'intermittent en ratio valeur $ facturable.

«Nous sommes tellement formatés par une vision énergétique française hyper-centralisée que nous avons parfois du mal à y croire.»

Je n'aime pas la centralisation et pourtant je suis obligé de faire avec la réalité de 2 points :

- les améliorations technologiques du transport électrique.
Voir le site
High voltage signifie moins de perte en ligne ( RI^2, 1 ou 2 % ) et des plus longues distances.

- Plus une machine à vapeur est grosse et meilleur est le rendement. 20% de gain comparé aux 1 ou 2% de perte en ligne.

Une bonne stratégie serait de connecter la Bretagne avec un pays étranger producteur de gaz (ex Irelande - intéressant la ligne entre les 2 catalognes ). L'un des moyens de combattre la centralisation française est de multiplier les fournisseurs étrangers et d'avoir soi même une grosse machine. En sus les connexions sont un moyen statistique de favoriser l'intermittent.

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Maintenant je vois que votre association se mobilise pour l'abandon de la centrale à gaz de Landivisiau. Une source indispensable pour l'éolien. Vous êtes tout simplement en train de rendre la Bretagne toujours plus dépendante. Pourquoi ne pas laisser la France dépenser son argent ?

Vos foisonnement de projets, il va falloir les connecter. La «houle marine» ne se connecte pas à un village isolé.

Je suis bien conscient du peak oil. Le documentaire rappelle aussi que le pétrole économisé, les meilleures machines, vous fait gagner de l'argent mais hélas n'empêche pas les autres de le consommer.


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