Pour son 21e roman, le clown comédien et agitateur en tous genres, raconte les déclarations d'un homme de 80 ans devant la police, car il est accusé du crime de trois femmes.
Obsédé par les recettes de cuisine où il faut hacher menu les ingrédients, généreusement arrosés d'alcool pour pouvoir finir les bouteilles, le héros de Kergrist justifie tous ses choix par son amour de la vie et des femmes. Recettes de cuisine et recettes amoureuses se succèdent au fil des pages, où le héros passe du coq à l'âne au fil de ses pensées, en essayant de reconstituer sa vie pleine de rebondissements.
Picaresque, rabelaisien, brouillon des fois (57 fautes d'orthographe : «je fais un concours de dépistage des fautes», lance l'auteur dans l'entretien), ce sont «les flics obtus qui font les erreurs, en tapant l'entretien qu'ils ont avec l'accusé». Alors, innocent, le lapin de garenne ?
Jean explique aussi qu'il a vingt pièces de théâtre qui n'ont pas été éditées, que tous ses clowns restent à l'état de manuscrits. Il écrit deux heures tous les jours et a deux autres romans en chantier. Le «lapin de garenne» est pour lui le plus abouti.
Il joue toujours avec Lors Jouin «le pape voyage», écrit des billets sur l'écologie, la politique... sur son site : (voir le site)
Et on ne compte pas les cinquante films des petits cailloux d'Armor Tv mis en ligne récemment, les coups de main aux copains écolos, ...
Créatif, Kergrist ? Boulimique, excessif, certes mais avec un réalisme économique implacable : il a déjà vendu 300 exemplaires de son lapin de garenne (les bagnards se sont vendus à 21 000 exemplaires, son best-seller), et tout ça à compte d'auteur. Clown, il se passait des projecteurs des salles équipées. Auteur, il se passe maintenant d'éditeur...
Vidéo réalisée par Bleveg
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