Sensibilisé à la question sociale-coloniale aux Antilles, Georges Cadiou a été membre du Parti Communiste, journaliste de la presse sportive, secrétaire général d'une annexe, l'Union des Sociétés Bretonnes de l'Île de France. Puis il s'en est détaché.
Il a alors rejoint Radio Bretagne Ouest, a adhéré à l'Union Démocratique Bretonne, et été élu dans l'équipe municipale à direction socialiste de Quimper, jusqu'en 2014. C'est désormais en homme libre qu'il dresse, d'une plume alerte et précise, un tableau des perspectives que différentes formations politiques ont laissé espérer aux revendications des Bretons, sans réalisations bien solides pour autant.
Un bon outil, pour les Bretons soucieux de l'avenir de leur territoire, pour s'orienter dans l'histoire du paysage politique français ; riche en citations, c'est une mine d'arguments à opposer à leurs détracteurs.
Bretagne Plus organise une causerie avec l'auteur,
samedi 14 novembre à 14h30
Maison des Syndicats
Bd de la Prairie aux Ducs, place Gare de l'État
Entrée libre
La gauche et la revendication bretonne, (Yoran Embanner 2015, 210 p. 10 ¤) par Georges Cadiou
■il n'y a qu'a voir un des livres de Mr Cadiou avec comme couverture le drapeau breton mélée a une croix nazie et vous aurez tout compris.
IL confond les quelques centaines de militants indépendantistes de l'époque, qui avaient choisis le mauvais camp, avec les dizaines de milliers de collaborateurs qui eux étaient bien français et dont l'un d'entre eux, François Mitterand petit fonctionnaire collaborateur sous Pétain, qui reçu la décoration Francisque, et ami de Papon devint Président après avoir sollicité les voix des bretons par des promesses non tenues.
L' UDB et la gauche bretonne sont noyautées par des partisans de la france jacobine, c'est ce qui fait que rien n'a avancé depuis les années 1970.
Sinon cela finit par ressembler à l'automobiliste qui allume les phares au lieu d'appuyer sur le frein, alors qu'il fonce dans le mur.
Ce qui n'empêche nullement de se partager en gauche/droite ensuite si l'on veut, mais alors, entre girondins, ce qui change tout.
Pourtant le formatage traditionnel qui sert les appareils politiques jacobins, hégémoniques en Bretagne comme ailleurs, reprend du service avant chaque élection, ressassant les vieilles formules qui ont fonctionné pour maintenir les situations nourricières acquises par tous les moyens utilisables.
Les résultats du système ne sont pourtant pas époustouflants, c'est le moins qu'on puisse dire : barrage à la Réunification par nos élus eux-mêmes, 3% d'élèves apprennent le breton (autrement dit 97% ne l'apprennent pas), Histoire de la Bretagne discriminée pour ne pas dire inexistante. Après cela on peut aller fièrement soutenir des Ecossais, des Basques ou des Catalans qui ont trois TGV d'avance sur nous !
Coeur du problème : Conseil Régional à compétences restreintes avec un budget de 1,4 Milliards (B4) alors que la Pays de Galles de même population gère 24 M... C'est qu'en République Jacobine, on se méfie de la «Province» et du citoyen, à moins que ce dernier ne soit hors-sol comme une machine à lait dans une ferme des mille vaches.
Pourtant pour cacher sa misère, sur ce budget humiliant il arrive qu'on trouve encore le moyen de parader à «Versailles» en une «Breizh Touch» triomphale et coûteuse, comme ces familles pauvres s'endettent à mort dans certaines cultures pour offrir à leurs enfants un mariage princier.
Et toutes les listes ont l'air néanmoins de «s'accommoder du statu quo» en prenant sagement leur place immédiate dans ce système de régionalisation en trompe-l'oeil, condamné à terme en raison de son impuissance et de son inefficacité.
Autrement dit : d'abord l'UNION politique
ensuite OBTENTION , par les urnes de
l'Indépendance
Et alors, nous gérons, nous mêmes la Bretagne !!!
C'est vrai que vous constituez une exception à la règle, mais vous apparaissez seulement sur une scène politique bretonne traditionnelle.
Je corrige donc sans problème ma dernière phrase et remplace «toutes les listes» par «la plupart des listes».