La gauche et la revendication bretonne : causerie à Nantes avec Georges Cadiou

Agenda publié le 25/10/15 17:49 dans Politique par Didier Lefebvre pour Didier Lefebvre
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Annonce de la causerie de G. Cadiou à Nantes : la gauche et la revendication bretonne

Sensibilisé à la question sociale-coloniale aux Antilles, Georges Cadiou a été membre du Parti Communiste, journaliste de la presse sportive, secrétaire général d'une annexe, l'Union des Sociétés Bretonnes de l'Île de France. Puis il s'en est détaché.

C'est en homme libre qu'il parle

Il a alors rejoint Radio Bretagne Ouest, a adhéré à l'Union Démocratique Bretonne, et été élu dans l'équipe municipale à direction socialiste de Quimper, jusqu'en 2014. C'est désormais en homme libre qu'il dresse, d'une plume alerte et précise, un tableau des perspectives que différentes formations politiques ont laissé espérer aux revendications des Bretons, sans réalisations bien solides pour autant.

Un bon outil, pour les Bretons soucieux de l'avenir de leur territoire, pour s'orienter dans l'histoire du paysage politique français ; riche en citations, c'est une mine d'arguments à opposer à leurs détracteurs.

Bretagne Plus organise une causerie avec l'auteur,

samedi 14 novembre à 14h30

Maison des Syndicats

Bd de la Prairie aux Ducs, place Gare de l'État

Entrée libre

La gauche et la revendication bretonne, (Yoran Embanner 2015, 210 p. 10 ¤) par Georges Cadiou


Vos commentaires :
konan Lasceau
Vendredi 15 novembre 2024
Il n'y a rien à attendre des parties dites de la gauche en Bretagne, elle est et se revendique FRANCAISE.

il n'y a qu'a voir un des livres de Mr Cadiou avec comme couverture le drapeau breton mélée a une croix nazie et vous aurez tout compris.

IL confond les quelques centaines de militants indépendantistes de l'époque, qui avaient choisis le mauvais camp, avec les dizaines de milliers de collaborateurs qui eux étaient bien français et dont l'un d'entre eux, François Mitterand petit fonctionnaire collaborateur sous Pétain, qui reçu la décoration Francisque, et ami de Papon devint Président après avoir sollicité les voix des bretons par des promesses non tenues.

L' UDB et la gauche bretonne sont noyautées par des partisans de la france jacobine, c'est ce qui fait que rien n'a avancé depuis les années 1970.


Lucien Le Mahre
Vendredi 15 novembre 2024
Sans vouloir préjuger des conclusions de l'orateur dont on nous dit «qu'il parle en homme libre», souhaitons du moins que là comme ailleurs, on ne nous monte pas une fois de plus en épingle le clivage «gauche/droite» à la française comme seul sésame de la cause bretonne, alors que le seul adapté au problème posé, c'est de toute évidence le clivage «jacobin/girondin».

Sinon cela finit par ressembler à l'automobiliste qui allume les phares au lieu d'appuyer sur le frein, alors qu'il fonce dans le mur.

Ce qui n'empêche nullement de se partager en gauche/droite ensuite si l'on veut, mais alors, entre girondins, ce qui change tout.

Pourtant le formatage traditionnel qui sert les appareils politiques jacobins, hégémoniques en Bretagne comme ailleurs, reprend du service avant chaque élection, ressassant les vieilles formules qui ont fonctionné pour maintenir les situations nourricières acquises par tous les moyens utilisables.

Les résultats du système ne sont pourtant pas époustouflants, c'est le moins qu'on puisse dire : barrage à la Réunification par nos élus eux-mêmes, 3% d'élèves apprennent le breton (autrement dit 97% ne l'apprennent pas), Histoire de la Bretagne discriminée pour ne pas dire inexistante. Après cela on peut aller fièrement soutenir des Ecossais, des Basques ou des Catalans qui ont trois TGV d'avance sur nous !

Coeur du problème : Conseil Régional à compétences restreintes avec un budget de 1,4 Milliards (B4) alors que la Pays de Galles de même population gère 24 M... C'est qu'en République Jacobine, on se méfie de la «Province» et du citoyen, à moins que ce dernier ne soit hors-sol comme une machine à lait dans une ferme des mille vaches.

Pourtant pour cacher sa misère, sur ce budget humiliant il arrive qu'on trouve encore le moyen de parader à «Versailles» en une «Breizh Touch» triomphale et coûteuse, comme ces familles pauvres s'endettent à mort dans certaines cultures pour offrir à leurs enfants un mariage princier.

Et toutes les listes ont l'air néanmoins de «s'accommoder du statu quo» en prenant sagement leur place immédiate dans ce système de régionalisation en trompe-l'oeil, condamné à terme en raison de son impuissance et de son inefficacité.


aime jan
Vendredi 15 novembre 2024
....Non monsieur Le Mahre : la liste « Notre chance : l'Indépendance » est très claire.
D'abord l'INDEPENDANCE ensuite, la Bretagne règle, elle-même ses problèmes !
C'est pas compliqué à saisir !

Autrement dit : d'abord l'UNION politique
ensuite OBTENTION , par les urnes de
l'Indépendance
Et alors, nous gérons, nous mêmes la Bretagne !!!


Lucien Le Mahre
Vendredi 15 novembre 2024
Reçu 5/5.

C'est vrai que vous constituez une exception à la règle, mais vous apparaissez seulement sur une scène politique bretonne traditionnelle.

Je corrige donc sans problème ma dernière phrase et remplace «toutes les listes» par «la plupart des listes».


Didier Lefebvre
Vendredi 15 novembre 2024
Il s'agit bien de samedi 14 novembre.
A celui qui a relevé l'erreur, sans insulte, ce serait plus sympa.

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