Catalogne aujourd'hui, Écosse hier. Malgré toutes les pressions, les peuples clament
clairement qu'ils ne veulent plus d'États incapables de poursuivre la construction
européenne. Arc-boutés sur leur pouvoir périmé, incapables de définir une politique
commune, qu'il s'agisse de l'agriculture ou de l'accueil des migrants, de la cohésion
sociale ou même budgétaire, ils ne peuvent admettre que demain il leur faudra jouer un
second rôle avant de disparaitre. L'honneur d'un État digne du titre de “démocratie”
serait de s'effacer au profit des peuples qu'il dirige, de leur faciliter l'accès à la plus large
autonomie. La crispation du pouvoir espagnol face à la revendication catalane est grave.
Elle reste peu de chose face à l'attitude du pouvoir français qui a décidé une bonne fois
pour toutes que les Minorités n'existaient pas en France, que les opprimés étaient
uniquement dans les pays avec lesquels elle ne commerce pas et qu'elle était
évidemment “la patrie des droits de l'Homme”. L'un des droits fondamentaux est de faire
vivre nos cultures ; nous le dirons à la manifestation de Carhaix le samedi 24 octobre.
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