Christian Troadec, maire de Carhaix, Conseiller départemental du Finistère, tête de liste «Oui la Bretagne» aux prochaines élections régionales, a été reçu officiellement ce matin, lundi 21 septembre, au Senedd, le Parlement du pays de Galles à Cardiff. Il été accueilli par le député du Plaid Cymru, le parti du pays de Galles, Dafydd Elis Thomas qui a également été le président du Plaid Cymru de 1984 à 1991. Elis Thomas devint ensuite le premier Président de l'Assemblée nationale galloise en 1999 après le référendum sur la dévolution et l'autonomie en 1997.
Cette visite avait pour but de montrer clairement l'importance que les Bretons doivent placer en un besoin de régionalisation renforcée. Avec 3,2 millions d'habitants, le Pays de Galles, soit sensiblement la même population que la Bretagne administrative, dispose en effet d'un budget de 25 milliards d'euros, contre un peu plus de 1 milliard pour la Bretagne ! 25 fois plus élevé pour la même population ! Le parlement gallois dispose d'un pouvoir réglementaire qui lui permet de voter ses propres lois dans ses domaines de compétence que sont les transports, l'économie, la culture, la langue galloise, la santé... La Bretagne, elle aussi, a un grand besoin de plus de pouvoir de décision et de moyens pour répondre aux enjeux d'aujourd'hui.
■mais à quand un match de rugby Cymru/Breizh,même si on n'a pas le même niveau?
Ch Troadec et son équipe pourraient nous aider dans ce projet incluant les 2 meilleurs clubs de Bretagne:
Vannes et St Nazer plus les joueurs bretons dans le Top 14 et en pro D2,plus les clubs Bretons de Rennes,Nantes(jumelé avec Cardiff),Trignac,...
Chiche!
En effet les 24 Milliards du budget gallois (imaginez ce qu'on peut faire avec !) sont gérés par une «Assemblée Nationale Galloise» de 60 conseillers.
Mais il ne nous faut pas moins de 83 conseillers pour gérer le petit Milliard et demi géré par notre «Conseil Régional».
Si, comme d'hab on s'en tient aux apparences, notre Conseil Régional fait forte impression et ses frais de fonctionnement dépassent sans doute ceux de son homologue d'outre Manche.
Par contre si on regarde le fond : notre Conseil gère des clopinettes par rapport à son voisin ainsi qu'à la moyenne européenne et de plus, revient extrêmement cher !
Simple calcul arithmétique : si on adoptait en région Bretagne le ratio gallois de nombre de conseillers nécessaires pour un budget 25 fois plus élevé, ce n'est plus 83 conseillers qu'il nous faudrait, mais 1500 !!!
On hallucine ! La peau des fesses ! Bravo le rapport qualité-prix !
Et on ne parle pas des bâtiments en sous-emploi et du personnel affecté, il faudrait là encore faire la comparaison.
Rien que dans cet exemple, pas étonnant que la Régionalisation, acceptée partout ailleurs (et jusqu'à la reine de GB !), en tant qu'avancée démocratique, boosteur de PIB et économiseur de gwennegs, soit souvent considérée avec effroi chez nous comme un véritable repoussoir subalterne et budgétivore !
Alors après cela, Paris et «la» Province, décentralisation/autonomie, la gauche /la droite etc... etc... restent d'aimables sujets de conversation et de dispute mais rien de plus. Et ce n'est évidemment pas du côté des heureux bénéficiaires de cette gestion publique inique et pénalisante pour nos finances et nos libertés que la fronde risque beaucoup de surgir. C'est humain...
Nous allons pourtant les ré-élire dans quelques semaines sur les bases folles de ce statu quo...
Le costume de K. Troadec est bien taillé. Il y a des créateurs bretons qui pourraient participer et se faire connaitre. Pour les autres candidats aussi, Cueff, etc ...
Idée. K. Troadec pourrait mettre une discrète pochette BZH ... Un peu d'imagination.
La France étant la lumière des lumière soit, le phare Universel que nulle autre Etat n'atteindra jamais.
Et la lumière allant en ligne droite de Paris à New York ne peut s'attarder à ce bout de Finis-terre, cul de sac de l'Europe, et cul de basse fosse tout juste bon à accueillir le lisier des Porcs français.
AH, Région mineure, avec sa minorité Bretonne !
Que voulez-vous faire avec cela ?
minorité (de minor) qui a donné mineur, qui n'est pas majeur et qui a besoin d'une tutelle. La France.
A quand le rendez-vous avec la Reine d'Angleterre protectrice des minorités ?
Nos amis d'Europe centrale et orientale ont donné bien des mots à la langue française. Prenez le mot cravate.
Les très élégants cavaliers croates, Slaves et catholiques, avaient formé un régiment de mercenaires dès le règne de Louis XIII pour donner leur appui au roi et au cardinal Richelieu dans ce qu'on a appelé par la suite la guerre de Trente ans.
A l'époque, on ne les appelait pas des Croates, mais des Cravates, la forme francisée du mot « Hrvat», qui signifie « Croate » en langue croate. (voir la suite)
Cependant on la trouve aussi à Rome chez les légionnaire Romains pour se protéger du froid nommée «focale» et bien avant eux chez les chinois et les troupes impériales de l'empereur Qin Shihuangdi (247av JC) .
Gros malins les gars ! Mais je reviens sur le fond de l'article et sur mon précédent calcul d'une autre manière :
60 députés gallois gèrent 240 Milliards d'¤, soit 4 Milliards par député.
Au même taux il nous suffirait donc largement d'un seul conseiller pour gérer notre malheureux Milliard et demi !
Or nous en entretenons 83 ! La Normandie c'est encore pire puisqu'en réunissant les deux ex-régions, ils conservent tous les conseillers, soit entre 105 et 110, je ne sais plus exactement. C'est Byzance !
Porteurs de cravate convenus ou audacieux cols ouverts, il faudrait donc qu'il commencent à se poser des questions-clé sur le bien-fondé du système auquel ils participent placidement. Et ceci, non en cercle fermé, mais au regard de ce qui se passe ailleurs en Europe.
Il est question ici du pays de Galles, après l'épisode du référendum écossais. Il y a aussi la Catalogne, d'actualité en ce moment pour sa pression indépendantiste alors qu'elle est déjà bénéficiaire d'un «home-rule» auquel nous ne faisons que rêver sans avancer d'un cran.
Or elle réclame aujourd'hui au moins «l'autonomie fiscale», dont bénéficie déjà l'Euzkadi.
«L'autonomie fiscale», c'est-à-dire le pouvoir pour la Région de percevoir les impôts sur son territoire, utilisés pour ses frais et son développement après en avoir reversé à l'Etat Central un pourcentage négocié à l'avance (autour de 10 %) pour le fonctionnement de celui-ci et la solidarité avec les régions plus pauvres.
Notre propre situation fait plutôt penser au fils qui vit chez ses parents et donne la totalité de sa paye à sa mère, laquelle lui octroie en retour l'argent de poche qu'elle estime nécessaire à ses faux-frais... On comprend qu'il ait envie de voler de ses propres ailes !
Pour être enfin dans le coup, nos listes régionales devraient donc toutes exiger : soit le traitement type gallois avec augmentation drastique du budget et des compétences (x 20) soit l'autonomie fiscale comme en Euzkadi.
J'ai évidemment t utilisé le conditionnel, car combien le ferons ?
Nous le verrons sous peu, ce qui nous fera bien comprendre quelle est la nature du retard politique en Bretagne;
Donc je retiens : le budget cumulé de toutes les régions françaises (65 millions d'habitants) est à peu près équivalent au seul budget gallois (3,2 millions d'h) !
Bravo !
Merci à vous de ces précisions qui accablent encore plus la fausse régionalisation jacobine que nous subissons en France, sans que notre représentation politique s'en émeuve beaucoup du moment qu'elle trouve sa place dans ce système aberrant !