L'Institut Culturel de Bretagne remettait hier soir les colliers de l'Hermine en argent à 4 personnalités ayant travaillé au service de la Bretagne, Philippe Argouarc'h, Patrick Mareschal, Eugène Riguidel et Yvon Palamour.
En clôture de Celti'vannes, avant le concert de Dan Ar Braz et Clarisse Lavanant.
En introduction, devant Lena Louarn, présidente de l'Ofis ar brezhoneg, les députés Paul Molac et Marc le Fur, le maire de Vannes David Robo a rendu hommage aux militants et a également rappelé l'émotion de Yann Queffélec lors du dernier Salon du livre de Vannes lorsque le collier de l'hermine de son père, Henri, écrivain comme lui, lui avait été transmis en sa présence.
Mais il a également annoncé devant le gotha des militants de la défense et de l'illustration de la langue bretonne une petite bombe.
En effet, afin de désengorger le lycée Diwan de Carhaix, il a «ouvert en grand» sa porte aux discussions pour le démarrage d'un deuxième lycée Diwan, à Vannes.
En vidéo son discours inaugural de la cérémonie de l'Hermine.
■Donc à suivre.
Et la réunification!
Car avant les élections, c'est maintenant qu'il faut obtenir des signatures!
On sait que Diwan est historiquement basée sur des sympathisants de gauche, pour ne pas dire UDBiste voir Socialiste (ce qui étonne toujours), or David ROBO est de droite.
Comme la tendance de cette génération est «la gauche avant la Bretagne», même si on peut mettre à leur crédit de belles réussites comme Diwan (il faut le reconnaître, il y a eu beaucoup de travail pour parvenir à ce résultat), il serait intéressant de savoir si aujourd'hui l'idéologie prime devant les enfants comme cela est le cas avec Oui la Bretagne.
Car Diwan, c'est certes une réussite avec 4000 enfants scolarisés, mais c'est surtout une goute d'eau pour un peuple de 4,5 millions d'habitants dont environ 1 million sont en âge d'être scolarisé.
Diwan doit grandir, Diwan doit conserver intact l'ambition des débuts, Diwan doit avoir un deuxième lycée, puis un 3ème, puis réfléchir à créer une université!
Comme évoqué, il y a 1 millions d'enfants et de jeunes bretons scolarisés qui méritent mieux que le système scolaire français.
Diwan est un modèle de ce que peut être un système d'enseignement breton, il faut le rendre géographiquement accessible au plus grand nombre.