Le PARTI BRETON avec la liste NOTRE CHANCE L'INDEPENDANCE

Droit de reponse publié le 14/09/15 18:49 dans Politique par Yves Pelle pour Yves Pelle

Le Parti Breton, réuni en conseil national le 12 septembre à Guémené sur Scorff, a décidé de soutenir et de participer à la liste « Notre chance l'indépendance» de Bertrand Deléon en Bretagne administrative. Cette participation engagera tous les moyens dont dispose le Parti Breton.

La liste « Notre chance l'indépendance », avec sa vision nationale de la Bretagne, portera un projet global et novateur pour la Bretagne en rupture avec un système républicain jacobin français incapable de se réformer. Elle est ouverte à tous ceux qui se situent dans la perspective nouvelle qui avait été initiée par le projet « Nous te ferons Bretagne » lors des élections régionales de 2010. De même, le Parti Breton participera et apportera son soutien total à la liste d'union qui se constitue en Loire Atlantique. La liste « Notre chance l'indépendance » offre aux Bretons la véritable alternative dont ils ont besoin. Dans ce sens, le Parti Breton regrette que Christian Troadec n'ait pu saisir la chance historique qui lui était offerte de réaliser l'union de l'ensemble des forces bretonnes et se soit enfermé dans un projet régionaliste de gauche après un accord étriqué avec la faction la plus rétrograde de l'UDB et quelques élus proches du Parti socialiste.

Gérard Guillemot

Secrétaire Général du Parti Breton


Vos commentaires :
Yves
Vendredi 22 novembre 2024
très bonne nouvelle

Lucien Le Mahre
Vendredi 22 novembre 2024
Apparemment, vue l'absence de commentaires, la prudence est de mise. Eh bien, quelle que soit notre position, parlons-en quand même : c'est plus sain !

L'Histoire retiendra sans doute que ce soutien du Parti Breton à une liste indépendantiste (sentant légèrement le soufre dans l'ambiance actuelle) fut la conséquence directe du refus de «Oui la Bretagne» de le faire monter sur un pavois décidément trop exigu pour le tout-venant - fût-il démocratique et ardemment breton en même temps que régionaliste, autonomiste ou fédéraliste - mettant ainsi en mode automatique les traditionnels démons de l'émiettement à chapeau rond.

Mais attention, à force de ne vouloir conserver qu'une étroite sélection d'élus «chimiquement purs» sur le pavois en question, acquis à deux en une co-propriété jalouse, réfractaire à la «diversité» pourtant médiatiquement prônée pour tous par ailleurs, on risque fort à terme les désagréments bien connus de la consanguinité ...

D'autant que d'après un certain nombre de sondages chez les jeunes générations bretonnes, l'offre pour l'indépendance, électrochoc chez nous, peut éventuellement séduire, en concurrence avec d'autres appels radicaux hexagonaux, surtout en cette période de translations accompagnant la déconsidération des deux grandes formations dites «de gouvernement».

Maintenant : indépendance, indépendance, c'est vite dit !

L'opinion bretonne générale en est encore loin. Mais on peut en dire presque autant de la conscience politique régionaliste ou fédéraliste !

C'est plutôt le changement d'attitude qu'une telle proposition peut susciter qui peut être intéressante, dans des esprits habitués à considérer leur Région non pas avec la légitimité incontestable et les capacités politiques et budgétaires d'un Land allemand, mais comme un bon gros canton administratif sous la coupe d'un tuteur éloigné.

Où ? A Versailles !... Comment ? Euh, non, mille excuses. Vraiment , où ai-je la tête ? A Paris !

Et puis, la Polynésie entretient depuis longtemps un parti indépendantiste d'où sort régulièrement un Président de Région et qui, si mes informations sont bonnes, est soutenu par la gauche et en particulier le PS... De même le Québec et l'Ecosse, qui ne sont toujours pas indépendants, mais qui ont gagné une autonomie qu'à la vitesse actuelle, il nous faudra bien au moins 300 ans pour s'en rapprocher !


Anti-spam : Combien font 5 multiplié par 7 ?