Le club Erispoë, qui rassemble des étudiants et jeunes professionnels bretons, organisait hier après-midi à l'Institut de Locarn, un débat sur les élections régionales qui se tiendront en décembre prochain.
Gaëlle Nicolas (Union de la droite et du centre), une avocate Conseillère régionale, Loïg Chesnais-Girard (PS), quinzième vice-président chargé de l'économie et de l'innovation à la région Bretagne, Daniel Cueff (Oui la Bretagne !) et aussi Conseiller régional, Délégué à l'écologie urbaine et au foncier ont débattu devant une soixantaine de jeunes Bretons de 18 à 28 ans sur les thématiques de l'économie, la crise de agriculture et de l'agro-business, la régionalisation, l'entrepreneuriat, la langue bretonne et d'autres sujets... Plus d'une heure trente de débats. On déplorera l'absence du Front national. Il semblerait que le FN, comme les trois autres partis invités, va très certainement dépasser les 10% nécessaires pour être présent au second tour.
Les trois candidats se sont tous dits «régionalistes», le mot semble être à la mode en période électorale, mais seule la liste Oui la Bretagne !, menée par Christian Troadec, et représentée hier soir par la tête de liste en Ille-et-Vilaine Daniel Cueff, est une liste régionaliste. Une liste régionaliste est sans attache à un grand parti dont le siège est à Paris. Loïg Chesnais-Girard et Gaëlle Nicolas se sont habilement défilés dès que les choix politiques de leurs partis respectifs étaient remis en cause. De son côté Daniel Cueff n'a pas mâché ses mots : «Nous revendiquons le droit à une différenciation au sein de la République, et si nous ne l'obtenons pas, nous demanderons l'indépendance».
Les problèmes actuels, en particulier les problèmes de l'agriculture en Bretagne, étant en grande partie causés par l'absence de réformes structurelles au niveau «national» , les candidats de ces partis ne pouvaient qu'esquiver les questions. Le Parti socialiste au pouvoir ne veut pas faire de réformes structurelles. Surtout ne pas toucher au modèle français... mais un modèle pour qui ? Le gouvernement Fillon sous la présidence Sarkozy, ne les a pas faites non plus --sauf quelques miettes comme la suppression de la taxe professionnelle. Essayant de minimiser la crise du monde agricole, Loïg Chesnais-Girard a même déclaré que certains éleveurs de porcs s'arrangeaient très bien du prix déterminé à Plérin (1,40 euro le kg de porc vendu par le producteur).
Une autre façon d'esquiver les questions consista à raconter des histoires vécues. Gaëlle Nicolas raconta son histoire perso au sujet de la langue bretonne... mais évitant soigneusement de redéclarer ce quelle avait dit dans Ouest-France le 10 mars 2013 «Le breton n'est pas notre cheval de bataille» (voir le site) ; l'autre accusant tous les députés lors du vote du droit d'option à l'Assemblée nationale (pour le changement de région d'un département) alors que le rapporteur du gouvernement, le député socialiste Carlos Da Silva, s'est battu bec et ongles contre ce droit (il aurait depuis déclaré que ce droit pourrait exister après 2016). Loïg Chesnais-Girard a toutefois été applaudi quand il a raconté comment il a pu, contre vents et marées, faire ouvrir une classe de breton dans la ville dont il est le maire : Liffré.
A l'applaudimètre, c'est Daniel Cueff qui l'a remporté, en particulier quand il a démonté la mascarade du Pacte d'Avenir que Jean-Marc Ayrault, alors premier ministre, était venu présenter à Rennes afin de calmer les Bonnets Rouges.
■Parler d'agriculture traditionnelle pour ce qui est l'agropétrochimie aujourd'hui doit faire faire la toupie à nos ancêtres dans leur tombe. Quelque chose de traditionnel traverse le temps et les époques, l'agriculture d'aujourd'hui a vu le jour au sortir de la deuxième guerre mondiale, elle ne verra pas la seconde moitié du XXIeme siècle. Un claquement de doigt dans l'histoire de l'agriculture.
J'ai beaucoup rit également avec l'histoire de l'importance voire primordiale d'être connecté. Hors sol mais connectés. Ces gens qui n'ont connu que des préocupations de style de vie pendant une génération ou plus seront très surpris de se retrouver à s'inquiéter de l'essentiel.
Mais, n'est-pas le temple breton de l' «Ultra-libéralisme», selon le terme utilisé par l'UDB, ce parti qui refuse toute discussion (contact) avec les Bretons qui ne sont pas de gauche (gôôchiste, pour être précis).
Ne se moque-t-on pas du monde?
Daniel Cueff évoque la possibilité de l'indépendance tout en étant d'accord avec «la République une et indivisible» (or, ce slogan est une négation affirmée de la Démocratie)...!!!
Peut-il expliquer cela?
On se fiche une fois de plus des Bretons!
Seule la manière change!
Quel beau moment de Démocratie pour un peuple de 4,5 millions d'habitants.
Imagine-t-on un débat aussi léger en Irlande ou au Danemark?
Imagine-t-on un débat aussi léger lors des élections dans les Landers allemands?
Néanmoins, bravo à Locarn d'avoir organisé ce débat!
Il faut un début, et visiblement le chemin reste encore long!
C'est une contre-vérité flagrante. Toutes les têtes de liste sont liées au parti socialiste. Même l'UDB siège avec le PS à la région.
D. Cueff a dit ce qu'il fallait dire, au moment où il fallait le dire, ça n'est pas tout à fait pareil !
A Momo : Nous sommes dans le cadre d'une élection aux «régionales», et, pour la première fois dans son histoire, la Bretagne pourrait avoir une liste de rassemblement ! c'est pas assez?? . .. ½uvrons déjà pour cela, et après viendra la suite . .. !
Je ne suis pas un gogo et je laisse l'UDB et le PS là où ils sont.
A Momo : Nous sommes dans le cadre d'une élection aux «régionales», et, pour la première fois dans son histoire, la Bretagne pourrait avoir une liste de rassemblement ! c'est pas assez?? . .. ½uvrons déjà pour cela, et après viendra la suite . .. !
Heu...je ne suis pas Momo, mais une chose m'interpelle..
Quand on a une liste, dont certains membres en ont exclus d'autres, pouvons nous parler d'une liste de rassemblement???
Quand un parti en exclut d'autre pour faire non pas une force régionaliste comme dit, mais une force de gauche, faisant passer l'idéologie avant la région, pouvons nous parler d'une force de rassemblement???
Une force de rassemblement régionaliste, elle aurait pu l'être, ce que beaucoup d'entre nous attendaient!
Mais il faut arrêter de nous prendre pour des becs jaune nés de la dernière pluie et continuer à faire le jeu des jacobin français sous couvert de la Bretagne!
Il est peut-être temps d'arrêter de nous prendre pour des C... et arrêter la langue de bois!!!
Un choix à été fait! et ce n'est pas celui que tout le monde attendait: une liste de rassemblement pour la Bretagne.
Le choix qui a été fait est celui de créer une force de gauche qui se ralliera au PS, car de gauche.
Point Barre. Que chacun prenne ses responsabilités au lieu de nous faire croire ce qui n'est pas!....
Video 3: «1 min 43 seconde!»
«La France est une et indivisible, c'est certain, et on est d'accord avec ça!!!»
Et ben NON, quand on est un Démocrate, on ne peut pas être d'accord avec cela!
Dans quel autre pays d'Europe entend-on des choses comme celle-là?
C'est en fait une forme Républicaine d'HOMMAGE LIGE!
Cela annule tout ce qui est dit par la suite!
Le jacobin étant informé que les mots ne sont qu'à but électorale, pas pour initier une politique!
A une nuance prêt. Mais qui a son importance.
Je ne dénonce pas un parti, une idéologie. Dans chaque parti, dans chaque idéologie il y une part de vérité, une part de justesse.
Je dénonce le fait que l'on parle d'avoir une force politique afin d'avoir plus de poids face à Paris, et que l'on fait tout pour ne pas l'avoir en excluant les autres (cf: les écrits d'annonce de la création de OLB, des divers partis (BE, PB, UDB, et les différents tweets des responsabled des-dits partis)
Je dénonce que l'on parle d'avoir une force pour avoir la possibilité de «vivre, décider et habiter au pays», mais que l'on oublie le but au profit d'une idéologie.
Je dénonce que, sous couvert de la Bretagne, l'on veuille nous faire prendre des lanternes pour des vessies...
Alors oui, on a beau nous dire que c'est une liste régionaliste, qu'elle est rassembleuse et non sectaire, qu'il faut voter pour elle car il y a Troadec dedans, que c'est une liste régionaliste, il n'empêche que ce n'est ni une liste faisant passer la Bretagne avant une idéologie, et que cette liste n'appellera pas à voter le PS, nombre de tête de liste sont du PS....
Une vraie liste régionaliste rassemblerait tous les partis (de droite comme de gauche), et non les exclurai pour avoir réellement du poids. Et une fois atteint le but, chacun reprendrai son chemin pour faire jouer le jeu démocratique.
Un choix a été fait et ce n'est pas celui du rassemblement mais celui de faire passer une idéologie avant.
Alors que l'on assume ce choix et que l'on arrête de nous prendre pour des gogos en nous faisait croire l'inverse.
Maintenant on peux prendre mes écrits juste comme une dénonciation d'un parti, ou, se dire qu'en faisant passer la Bretagne en premier, que si l'on arrêtait de faire passer une idéologie (de droite comme de gauche) pour réellement créer un contre pouvoir breton, on avancerait peut-être un peu plus...
La Bretagne a une opportunité historique de constituer une force régionale d'avenir. Une fenêtre météo inespérée. Je n'entre pas dans le détail de ce qui saute aux yeux, c'est non seulement une conviction personnelle raisonnée mais elle est partagée par pas mal d'observateurs... probablement à l'écart des motivations de la «lutte des places».
C'est donc : «Oui à une plateforme autonome » sinon transversale, du moins ouverte à un minimum de formations démocratiques oeuvrant pour une Bretagne émancipée à l'image d'un land allemand ou d'un généralité espagnole.
C'est en conséquence : «Non à une harka en botou koad» supplétive et cosmétique qui continuera à faire illusion et à retarder le processus nécessaire en n'attaquant des problèmes que ceux autorisés par leur Parti hexagonal de tutelle, l'étiquetage «de gauche» ou «de droite» revêtant un intérêt tout-à-fait secondaire.
On a glosé jusqu'à plus soif et bien entendu sans risques sur les responsabilités diverses de nos prédécesseurs, notamment pendant la dernière guerre. Est-il encore temps pour nos politiques bretons de ne pas se préparer avec soin à leur tour le jugement pvraisemblablement sévère de nos successeurs ? J'ai comme un sérieux doute.
Il y déjà eu fin 2014 le vote calamiteux de nos députés PS refusant à un département de s'autodéterminer quant au choix de son appartenance régionale. Il ne s'agissait pourtant pas de l'autodétermination de l'Algérie pour qui le «oui» ou le «non» ne signifiaient rien de moins que l'Indépendance ou le maintien dans la République !
Sans doute ne reste-t'il plus au fond qu'à passer l'éponge sur nos vaines susceptibilités autodéterminatrices et à fignoler notre statut d'indigénat en présentant une liste aux ordres qui discutera le détail d'un budget régional humiliant d'1,5 Milliard d'¤ alors que celui du Pays de Galles de même population tourne autour de 20 M...
Qui continuera à accepter que (source ABP) la Bretagne ne reçoive que 99 ¤ par tête alors que la moyenne française est autour de 121 ¤ si ma mémoire est bonne...
Qui émettra périodiquement des voeux pieux unanimes de réunification...
Qui supportera encore que les différentes compétences économiques, politiques et culturelles nécessaires à notre développement soient à nouveau refusées par le Grand Manitou Jacobin qui a une guerre de retard (et pas seulement sur ce terrain) et se trouve en contravention avec les Droits de l'Homme universels...
Justement! il est peut-être temps de casser ce cercle vicieux dans lequel nous nous enfermons!
Il est peut-être temps aussi, à nous, la base de rappeler ce que nous voulons!
Si nous nous engageons, c'est que nous désirons à minima une autonomie.
Pas que certains en profitent pour gonfler leurs egos et fassent passer leurs intérêts avant celui de la Bretagne!.
Non?
Mais ce n'est pas donner carte blanche à des partis, quels qu'ils soient, et à applaudir béatement quand ils nous prennent pour des gogos, et à applaudir encore plus fort quant ils nous disent: «voyez, nous sommes une liste de rassemblement», quand elle a été créer sur la désunion en faisant passer une idéologie en premier, que nous y arriverons!
Comment voulez vous réellement que nous arrivons à nous imposer dans une population, si nous présentons un tel spectacle? des nouveaux partis ou nouveaux noms à chaque élections? que nous prétendons faire passer la Bretagne avant des idéologies mais que dans les faits, nous ne le faisons pas?
Il est peut-être temps d'arrêter les effets de manche pour se poser la vraie question.
La voulons nous réellement cette autonomie?
Vu comment les choses se font, on ne le dirait vraiment pas! Nous ne nous en donnons pas les moyens!
A croire qu'une fourmi à plus d'intelligence que nous! Quand elle n'arrive pas à faire quelque chose, elle change de méthode!... Nous pas!
La stratégie à du bon... mais là nous avons comme stratégie de grappiller des sièges au nom d'une idéologie, et çà,depuis plus de 70 ans... Il serait peut-être temps de laisser cette stratégie pour réfléchir à celle qui nous amènera à l'autonomie!
Alors oui je gueule, oui j'en lasse à décrier la proportion de certains à vouloir faire passer une idéologie avant la Bretagne, à ne pas vouloir applaudir d'être pris pour un gogo quand on me présente une liste soit disant de rassemblement quand elle est crée en excluant les autres, mais si toute la base des militants ayant à c½ur la Bretagne avant une idéologie faisait de même, les choses changeraient peut-être!
Le tout est questions de priorité: vouloir une idéologie (pour cela nous avons les partis français), ou l'autonomie..et là nous avons des partis jouant dessus mais qui ne font rien pour y arriver!
Mais est-ce à faire passer une idéologie avant l'autonomie que l'on y arrivera?
Le seul qui a réellement tenter de faire passer la Bretagne avant tout, c'est le PB. Mais on voit aussi le résultat: risque d'éclatement, une liste de militants, mais sans l'aval du parti, etc..
Quant à voter pour OLB, dois-je le faire par ce qu'elle se présente sous un «label breton», alors que je considère justement que part sa création, elle ne travaille pas pour le rassemblement et pour la Bretagne, comme annoncé, mais au contraire pour la division?
Dois-je voter pour une liste qui fasse passer son idéologie avant la Bretagne et ce par ce qu'elle se met un «label breton»?
Chacun son libre arbitre. Mais si une autre liste se présente, je voterai pour elle. Mais en déplorant l'acte manqué d'une vraie liste de rassemblement pour une question d'idéologie...