Soirée émouvante ce mardi à Plozevet à la salle Avel Dro qui recevait des artistes tibétains en exil à Paris. Commencée par un hommage au Dalaï Lama, la soirée s'est poursuivie avec des chants et danses traditionnelles, mêlés à des chants d'opéra tibétain (1), le tout accompagné du Sarangi, la guitare tibétaine à quatre cordes.
En visite à la pointe du Raz hier, le groupe d'exilés a voulu partager ses émotions, ce sentiment de liberté que l'on éprouve devant le grand large. Ils ont composé une chanson en français dénonçant l'occupation chinoise de leur pays et célébrant leur liberté retrouvée... en France : «La liberté qu'on n'a pas eue là-bas, nous l'avons trouvée ici avec vous...» Tel en est le refrain. Cette chanson fut un moment fort de la soirée.
Le spectacle s'est terminé par une interprétation de l'hymne national tibétain, puis les cinq musiciens et musiciennes tibétains ont invité les spectateurs à monter sur scène pour danser avec eux une danse populaire tibétaine, pas si différente que ça de la gavotte.
Les bénéfices de la soirée iront aux enfants des tibétains exilés afin qu'ils puissent intégrer des écoles tibétaines, en particulier au Népal où de nombreuses écoles tibétaines devront être reconstruites suite aux tremblements de terre du mois de mai dernier. Pour parrainer un exilé tibétain, vous pouvez aller sur le site de l'aide à l'enfance tibétaine (voir le site)