En Bretagne, le moment est venu de changer de dimension et d'initier de nouveaux rassemblements. L'opposition radicale des Bretons à la réforme territoriale menée par les députés socialistes doit se traduire dans les urnes.
Le moment est venu de faire bouger le «centre de gravité du régionalisme».
Dépasser les clivages, rassembler, innover, donner envie de Bretagne avec des outils politiques nouveaux, voilà le challenge !
Le citoyen veut un nouveau paysage politique, et n'accorde plus de valeur au clivage droite/gauche, sclérosant et archaïque.
La gauche régionaliste bretonne est en difficulté, l'UDB (Union démocratique bretonne) est incapable de sortir des vieux schémas «gauchistes». Le paysage politique breton est éclaté, C. Troadec ne parvient pas à rassembler en raison d'un positionnement radicalement de gauche.
Une alliance «contre nature» se profile entre une UDB «trop socialiste» et un Parti Breton frustré et snobé qui se résigne à faire de la figuration. Perturbant et insatisfaisant !
La Bretagne est sociologiquement centriste, le rassemblement des modérés «pour que la Bretagne ne compte pas pour du beurre» est le credo initié en 2011 par En-Avant-Bretagne/En-Awen-Breizh.
Ce rassemblement des modérés concerne une majorité de Bretons du centre droit et du centre gauche, qui refusent les extrêmes de gauche comme de droite.
Le 22 juillet 2015, quatre mouvements ont acté leur alliance en vue d'une démarche commune : «Breizh Europa» (BE), «l'Alliance Fédéraliste Bretonne»/ Emglev Kevredel Breizh (AFB/EKB), le «Parti Fédéraliste Européen-section Bretagne» (PFE-BZH) et «En-Avant-Bretagne» (EAB).
En septembre, une nouvelle initiative sera lancée, «fédéraliste» et «bretonne» pour les élections régionales de décembre 2015.
Un vrai rassemblement et une vraie nouveauté en Bretagne !
Les Bretons qui veulent une politique sans idéologie et débarrassée de la «pensée politique unique» pourront nous rejoindre.
Changeons !
■Troadec avait l'opportunité historique d'imposer une véritable Union autour de sa personnalité médiatique.
Il a choisit de céder à la gauche sectaire qu'est l'UDB, pour que la liste d'union ne soit plus qu'une liste de gauche flirtant avec les thèses les plus fantasques et sulfureuses de l'extrême gauche.
Les élus Oui La Bretagne seront UDB (et ex-PS), ils siégeront avec le PS, et continueront de desservir la Bretagne à leur profit personnel.
Ce faisant, les petites formations politiques bretonnes n'ont pas à s'offrir gratuitement à Troadec et à l'UDB sous prétexte qu'il est une valeur sûre.
L'expression «diviser des voix» implique que ces vois seraient «acquise» à cette liste gauchiste UDB/Troadec, ce qui n'est pas du tout le cas. Les Bretons militants qui ne se reconnaissent pas dans le sectarisme de l'UDB sont nombreux, et ils ne voteront pas (moi le premier) pour cette liste gauchiste qui se revendique bretonne.
Alors je fais quoi ? Je vais voter Le Fur, sauf si une autre opportunité m'est proposée.
Je n'apprécie pas trop Jean-Jacques Page, mais s'il monte une liste fédéraliste/régionaliste qui n'est pas de gauche, alors je voterai probablement pour eux.
Ou peut-être même que le Parti Breton se réveillera et montera sa propre liste au lieu de se soumettre à l'UDB en jouant les figurants niais et fiers de l'être.
Conclusion, on ne peut diviser ce qui est unit, Troadec n'a pas souhaité unir les Bretons, il est donc logique que d'autres listes apparaissent.