Après guerre, il a fallu nourrir une France en reconstruction. La Bretagne dite excentrée, en vérité exclue des marchés et flux économiques par Paris, a trouvé une aubaine pour subvenir à ses besoins et juguler en partie l'exil. Ce qui n'empêcha pas pour autant l'hémorragie humaine qu'elle connaît jusqu'à nos jours. De là, nous n'avons eu de choix que de pratiquer la politique de la terre brûlée : au nom de la transformation et de la modernisation de l'agriculture et de l'élevage, nous avons modifié en profondeur les paysages, détruit talus et bassins versants, appliqué l'élevage intensif… Des coopératives ont vu le jour et la Bretagne a su rationnaliser sa production en regroupant par le même biais les énergies et les moyens. Le mutualisme, sorte de compromis entre une économie socialiste et capitaliste, est née à la même époque. La Bretagne aurait pu développer un concept intéressant mais c'était sans compter la France et l'Europe franco-allemande. Toutefois, une véritable révolution technique, agronomique, structurelle va transformer en moins d'une génération la Bretagne. D'une terre acide et pauvre, la péninsule armoricaine deviendra la première région européenne de production agricole et d'industrie agro-alimentaire entrant ainsi directement dans les marchés européens et internationaux. A cette époque, la solidarité des campagnes disparaît, on apprend à « manger » son voisin, des exploitations familiales transmises de génération en génération sont réduites à néant, les repères socioculturels sont parallèlement brisés. Le fameux « miracle agricole breton » fut le poison nécessaire à notre survie, nous en payons plus que jamais les effets secondaires.
Désormais, les paysans bretons sont à bout de souffle, pieds et mains liés à un système qui arrive à son terme. Il faut produire sans cesse, se soumettre à des normes, à des clauses imposées par l'Europe, celle des Etats éloignés de nos intérêts, aux diktats des distributeurs (les grandes surfaces) et des groupes industriels qui « pensent produits et profits » plutôt que de parler d'hommes et d'emplois. Or, la qualité des produits bretons reste élevée, en dépit de l'économie de marché privilégiant le rendement. Nous ne pouvons cependant faire valoir cette plus-value qualitative pour nous en sortir. Comment répondre à la concurrence lorsqu'ailleurs une main d'½uvre exploitée sert à casser le marché ? Car, c'est le cas, en Allemagne la transformation du porc est faite par des ouvriers immigrés sous payés. La réponse la plus mauvaise est imposée par un système économique que nous ne contrôlons pas : la Bretagne aussi emploie de plus en plus de main d'½uvre étrangère, entraînant la casse des acquis sociaux, la dégradation des conditions de travail, le chômage puis la mort de nos territoires. En regard, le suicide de nos paysans est le signe d'une grande détresse et le basculement de l'ensemble de la société bretonne.
Cette agonie est catastrophique pour la Bretagne lorsque plusieurs milliers d'emplois reposent sur l'agro-alimentaire dans tous les secteurs de travail. Nous ne pouvons continuer à laisser la France gérer, ou non, nos affaires. Seul un gouvernement breton peut porter notre voix à l'Europe, défendre nos emplois, faciliter d'autres productions et d'autres marchés que ceux imposer par l'Europe franco-allemande. Une Bretagne indépendante, levant sa propre fiscalité est la clef de notre réussite. Elle serait l'interlocuteur privilégiée de nos paysans et défendrait les valeurs bretonnes anciennes de la terre. Cette Bretagne répondrait également à ses propres exigences en aménagement du territoire : la priorité ne serait plus de financer les lignes ferroviaires du sud de la France (ligne LGV Provence-Alpes-Côte d'Azur ainsi que la ligne méditerranée rapprochant Marseille, Lyon à Paris), le réseau de transports parisiens ou encore la ligne LGV entre Paris et les villes bretonnes souhaitée par nos élus UMPS-EELV, financée en grande partie par la Bretagne à l'extérieur de son territoire, qui se solde par l'accélération de l'exil de nos forces vives pour, en remplacement, installer ici les retraités franciliens. Nous ouvrirons enfin l' « axe Triskell » et nous envisagerons des liaisons maritimes et des voies de communications Nord-Sud avec nos partenaires européens en voie de libération nationale (La Flandre, la Catalogne et plus directement les nations de l'Arc Atlantique comme l'Ecosse et le Pays Basque).
Dans un résumé d'étude, l'INSEE précise que « La région est nettement moins dépendante de l'étranger que les autres régions françaises, et cette forte autonomie résulte d'une densité importante de groupes bretons. Les groupes privés ou coopératifs locaux contrôlent près d'un emploi sur cinq en Bretagne et un nombre important de salariés dans les autres régions. Ils placent la Bretagne parmi les régions françaises à fort rayonnement économique. » ( (voir le site)
Nous devons travailler dans le sens de cette indépendance, c'est-à-dire notre souveraineté dans l'Europe des peuples, une autre Europe pour une autre économie, à visage humain. L'échéance électorale des Régionales 2015 doit nous donner la possibilité d'avancer dans ce sens.
Notre Chance, l'Indépendance.
■Au point, d'en oublier de proposer la création d'un «Ministère Breton de l'Agriculture» (qui mettrait les Bretons à égalité d'information et de soutien avec les autres européens).
Mais une remarque néanmoins, l'Indépendance, c'est aussi l'Independence d'esprit : ne pas reprendre la propagande française, je pense au chapitre sur les travailleurs étrangers (Européens) et l'Allemagne.
Excuse à 2 balles pour masquer une autre réalité plus inquiétante:
Ce n'est pas un secret, l'agriculture bretonne à 10 ans de retard sur les pays avancées de l'EU.
Les abattoirs bretons restent cantonnés dans des types de produits qui se vendent moins bien de nos jours, ils n'ont pas su évoluer dans leur offre à la différence notamment des Espagnols.
Le Ministère Français de l'Agriculture a eu une gestion catastrophique des quotas laitiers!
(n'accompagnant pas ou si peu la filière à l'évolution, alors que le marché est une opportunité et que les prix doivent se renforcer dans le proche avenir. Mais ce marché porteur risque d'échapper à la Bretagne du fait du manque de préparation)!
Nous en sommes là aujourd'hui, car «toute la filière défends ses privilèges plutôt que de préparer l'avenir» : Ministère Français de l'Agriculture, Syndicats, Gros Industriels, coopératives et transformateurs mais aussi les agriculteurs.
Vous avez noté le beau système centralisé : en haut le Ministère Français en bas les Agriculteurs... (Le pilote, les pilotés)
Personne ou si peu critique le Ministère et le système centralisé, M. Le FOLL dort bien (merci pour lui!), mais les Agriculteurs en bas de l'échelle souffrent (du moins pour ceux qui ont trop attendu du système, car il existe des écarts importants chez ces derniers qui mériterait une analyse).
Je vous invite à lire cet article écrit par un spécialiste Français de l'agriculture:
Quand un Français vous dégomme la nuit du 4 août 1789 (dramatique pour la Bretagne) en attaquant sans complaisance l'héritage du système, cela mérite au moins une lecture!
Si nous voulons une agriculture mais aussi une économie dynamique, nous devons d'abord nous libérer des idées propagées par la propagande officielle et ceux qui en vivent.
J'espère que vous nous ferez encore d'autres articles comme celui là!
En tout cas j'ai un voisin qui arrête cette année ses autres activités pour investir pleinement dans le lait. Tous les paysans ne s'adressent pas aux syndicats pour s'informer ni n'attendent les directives du Ministère français pour gérer leur exploitation. Et c'est heureux!
Mais tant que les Bretons s'informerons chez ces Messieurs de Paris qui on de l'instruction, on restera des imbeciles justes bons a casser les centres LECLERC qui justement vendent du lait breton: Eleveurs de Bretagne.
Les casseurs n'ont pas besoins de Ministère Bretons de l'agriculture, juste un syndicat piloté de Paris!
Pas grave avec ou sans les Bretons, il y aura toujours du lait dans les magasins!
Je me méfie toujours de la présentation d'un rapport INSEE. C'est un institut politique. Ainsi l'INSEE fait un lien entre siège social et contrôle de l'emploi. Or le CAC 40 est majoritairement sous contrôle étranger. Yves Rocher est classé comme francilien.
Autre remarque : les emplois marchands, sont les emplois du cash flow et de l'indépendence. C'est avec cela qu'on paie tout le reste.
Ceci dit ce lien INSEE peu politique est très intéressant.
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On se focalise sur les matières premières. Or les marges se font sur les produits finis, les marques (voir produits en Bretagne) ... Ces produits finis voyagent de mieux en mieux. Dans les supermarchés, on dépense plus pour les plat préparés, les yaourts, les fromages ... que dans les briques de lait. C'est justement la force de la Bretagne : les produits finis. C'est beaucoup plus facile pour un fromage de marque de payer quelques centimes de plus par litre de lait que pour un fabricant de briques anonymes.
Les produits finis et avec les plus fortes valeurs ajoutées sont les vrais alliés des agriculteurs qui ont la chance d'être à proximité. La Bretagne a cette chance, attention à ce que ces produits finis ne déménagent pas ! Et à mon avis le problème n'est pas le prix du lait le problème, ni la main d'oeuvre bretonne avec des salaires trop faibles.
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Un excellent lien sur l'industrie les robots de traite.
Voir le site
L'article mentionne Pleugueneuc, sans surprise une des zones le plus productives du monde. Quid du design de ces robots. Qui va être capable d'investir 1.7 millions ¤ dans de telles installations ? Les allemands, les danois, les flamands, sans aucun doute. Les produits finis suivront.
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Vous posez le problème de l'indépendence. Avez-vous une idée des impôts à appliquer TVA, IS(impôt sur les sociétés), IR(impôt sur le revenu), charges sociales ... ? De nouveau quand on estime un investissement, un IS à 35% (taux constaté) pèsent infiniment plus que le prix du litre de lait.
Effectivement, au lieu de discuter avec le Foll, il vaudrait mieux discuter en expert à Bercy. Il serait plus cohérent d'aller voir les industriels. Le deal étant moins de taxe pour eux ( il y a eu des promesses lors de l'écotaxe ? ), une production en hausse et des meilleurs conditions pour les agriculteurs. Et en plus ça passe au niveau EU. La commission européenne n'impose pas des impots uniformes en France, elle autorise un IS à 12.5% en Irelande.
Manifester en 2015 pour prix du lait fixe minimum : un maillon du problème, absurde, c'est l'assurance d'avoir une sucette et disparaitre à moyen terme.
Un leader fabricant de matériel.
Voir le site
New Zealand. Des néerlandophones.
22 millions $ d'investissement - 1500 vaches.
On doit aussi réaliser que les animaux sont nourris au soja importé par bateau du Brésil par exemple. Ce qui veut dire que la production nécessite peu de terrain.
J'avoue que le scenario fait peur même aux entrepreneurs autour de moi.
J'ai lu qu'un groupe de manifestants a renvoyé un camion allemand qui transportait ... des fromages Babibel. Les échanges mondiaux peuvent prendre toutes les formes.
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Les achats de la commission EU sur la poudre de lait. Ridicule. Comment vont-il répartir la facture ? Ca tente de résoudre le problème à court terme et comme toujours ça produira un problème encore pire à terme. Ils réagissent comme il y a 40 ans en stockant du beurre.
Les politiques aiment le mot crise. Crisis/crise signifie un problème temporaire et retour comme avant.
Je vous l'ai déjà dit ce n'est pas grave!
Nos jacobins sont formidables, ils ont fait ce qu'il fallait, la preuve les autres aussi souffrent...
Mais quand la crise actuelle prendra fin on verra si la Bretagne sera toujours une région productrice de lait à la pointe du savoir faire.
Du lait on en aura toujours dans nos magasins! C'est donc que quelqu'un le produira et je doute que vous arrêtez d'acheter des produits laitiers....
@ Damien kern
Cet exemple est extrême car avant ce type de fermes hautement médiatiques, il y existe une autre réalité. Mais au moins cela devrait logiquement donner à réfléchir avec nos exploitations bretonnes de 40 à 60 bêtes, quand ce n'est pas moins....
Mais cette autre réalité on peut choisir de la masquer et de continuer à dire simplement que les autres sont des méchants. On casse les magasins et les camions... (sur la viande de porc j'ai appris que la Bretagne importait d'Espagne... Car leurs abattoirs seraient plus modernes que les nôtres... Ce qui est loin du discours officiel.)
Après tout le Ministère Français n'a t-il pas fait ce qu'il fallait dans la gestion des quotas laitiers? Pas besoin d' un Ministère Breton!
Ce qu'on oublie de dire c'est que le prix du lait fut très bon ces dernières années. Des territoires producteurs ont profité pour moderniser et s'adapter et renforcer leur trésorerie, d'autres sont rester dans l'immobilisme du système (n'avons nous pas le meilleur système...).
Bien sûr chaque ferme est un cas particulier, chez les autres aussi tout n'est pas rose mais il faut voir l'effort de manière générale.
Dans 1 an, si cela repart comme envisagé par certains économistes , il y aura de vrais écarts entre producteurs.
Mais comme je le disais il y aura toujours du lait dans les magasins et des bretons pour l'acheter!
«Tandis qu'ici certains jeunes préfèrent faire joujou avec des gros tracteurs et se débarrasser de leurs vaches en installant un robot ! vous devinez les conséquences ....Par contre quelques uns en ont une utilisation intelligent et parvienne à combiner le pâturage et l'automatisation »
C'est pas faux!
Une réflexion que j'entends régulièrement : «Ils auraient fait mieux de consolider leur trésorerie quand l'argent était là, plutôt que de s'acheter des jouets!»
Maintenant, faut rentrer dans le détail pour différencier le joujou de l'investissement!
Sur la Trésorerie :
Ce qu'on oublie de dire, c'est qu'il y a d'énormes variations dans les revenus des laitiers, et oui, ce n'est pas nécessairement corrélé à la taille de l'exploitation!
Nos journalistes devraient informer un peu plus sur le pourquoi de ces variations!
Dans l'exemple de votre article, il est clairement indiqué que l'objectif des Allemands est le marché export!
Or, c'est ce marché qui fait défaut cette année!
Néanmoins, les Allemands s'y préparent, c'est donc qu'ils y croient!
Et sauf erreur, le prix du lait en Allemagne est inférieur au prix en Bretagne! Probablement du fait qu'ils sont plus exposés au prix de l'export!
De plus, il est bien indiqué qu'ils ont certes de grandes exploitations, mais également des petites exploitations familiales...! (petites mais certainement plus grandes que celle que nous connaissons! La taille moyenne serait bonne à connaitre!) Or, ce n'est pas ce que l'on entend généralement dans les médias ni chez les syndicats!
Donc, «ah, les méchants allemands», n'est visiblement pas la bonne réponse pour la Bretagne!
Comme, «ah, les méchants espagnols», pour le cochon!
Une vache restant une vache, la différence doit bien venir de quelque part!
C'est une question à laquelle se doit de répondre le Ministère Breton de l'Agriculture!
C'est vrai, il n'existe pas, on n'en a pas besoin!
Vous semblez bien connaitre le secteur. Dans un de vos posts il y a quelques mois, j'avais bien retenu votre prévision sur cette crise. Cet article est pour moi, avec l'énergie et l'électricité, le sujet le plus important.
De par ma famille, je connais le secteur agricole. Maintenant je suis hélas financier et j'ai une vision d'observateur. J'analyse aussi des comptes d'entreprises de l'agro alimentaire.
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On ne parle que du prix. Et les volumes ? Depuis avril 2015, il n'y a plus de quota. On ne peut pas envoyer plus de lait que nécessaire dans les laiteries. A moins que des laiteries refusent les petits fournisseurs, les plus éloignés ?
Ne parler que du prix est évidemment très diplomatique au sein de la profession. Alors on vise l'Allemagne. Comme si les bassins laitiers correspondaient aux états. Or ce sont des régions, même pour le petit Danemark : Jutland.
Il y a d'autres producteurs qui étudient le modèle New Zealand. Juste à côté : les Irlandais en zone ¤. Ils viennent de célébrer la fin de 31 ans de quotas en EU. Ils planifient un volume de +50%.
Voir le site
La Pologne pourrait aussi se réveiller.
Il y a quelques mois je suis passé dans la région de Dol, j'ai remarqué des montagnes de ballots de foins. Ils devaient être prets pour la fin des quotas. En dehors de Normandie/Bretagne, je prévois une disparition des petites exploitations dans le reste de la France. Le stockage du lait en poudre à prix fixe va créer des voies de garage.
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Je suis convaincu que la meilleure protection est d'avoir les laiteries et les marques près de chez soi. Le transport est un coût, encore plus s'il est réfrigéré, il y a les incertitudes logistiques. Les Suisses régulent et subventionnent massivement leur agriculture, ils s'y retrouvre largement avec leurs produits haut de gamme.
Il me semble qu'en Bretagne et en Allemagne, le taux serait supérieur, à valider.
Le lait est donc pour l'essentiel un marché de proximité.
Et là nombre de Bretons restent sur leur fin, avec une seule marque bretonne de lait, bio en plus... D'autant plus intéressant que la Bretagne importe du Bio!
Mais bon, à part ma fameuse marque LECLERC «Eleveurs de Bretagne qui défend la B5», nos paysans bretons préfèrent vendre français avec «Faire France et sa vache tricolore» et casser les centres LECLERC.
Ok, la bouteille de lait n'est pas l'essentiel du marché, mais c'est néanmoins indicatif d'un état d'esprit!
Bien entendu, c'est à l'export que les marges sont les meilleurs! C'est donc là qu'il faut gagner!
La contre partie : l'export est un marché fluctuant mais en croissance comme je l'ai déjà indiqué!
D'où l'importance de la Trésorerie, pour tenir dans les creux et être prêt à saisir l'opportunité.
M. Camaret a raison, et il ne le sait que trop bien : l'export c'est un métier!
Nous avons donc des Bretons honteux de leur production sur le marché stable de la proximité, et probablement pas suffisamment préparés à la flexibilité de l'export faute à la rigidité du système centralisé.
LOCARN a certainement raison d'avoir de l'ambition, car si les Bretons ne vont pas à l'export, ce marché sera pris par d'autres (les méchants pas Français)!
J'évoquais les Irlandais comme un succès reconnu de coopération Ministère/Eleveurs dans la préparation à la fin des quotas.
Ca fait plaisir d'avoir la confirmation par Damien Kern, mais pourquoi les médias et nos syndicats en Bretagne ne le disent pas?
Mais cousins Irlandais dans plus petit pays que nous, c'est pas des Français et le paysan Breton, il n'aime pas! Demain aux cousins, il cassera leurs camions aussi!
Malheureusement, LOCARN ce n'est pas l'équivalent breton du Ministère Irlandais!
Pour en revenir au sujet de l'article :
Indépendance...?
Oui, mais pour quoi faire quand on est heureux d'être un pion dans un système centralisé archaïque!