Les agriculteurs en colère
Dépêche publié le 22/07/15 11:38 dans Agriculture par Philippe Argouarch pour Philippe Argouarch
http://www.bison-fute.gouv.fr/index.html
Bison Futé, une agence gérée par le Ministère de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie publie une carte de la situation routière indiquant les barrages filtrants en Bretagne et dans l'ouest de la France (voir le site)
Ce midi, le gouvernement, par l'intermédiaire de son ministre de l'agriculture et porte-parole Stéphane Le Foll, a annoncé 24 mesures pour essayer de sortir de la crise que connaissent les agriculteurs en particulier dans les filières du lait, du porc et du boeuf. Laurent Pinatel, porte-parole de la Confédération Paysanne, a répondu que ce «replâtrage» ne suffira pas, indiquant «qu'on avait remis de l'essence dans la voiture, mais que la voiture continuait à aller droit dans le mur». La FNSEA a, quant à elle, appelé à lever les barrages.
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Vos commentaires :
Emilie Le Berre
Mercredi 25 décembre 2024
De toute façon ce systeme est déjà mort avec bien d'autres. La réponse de la Confédération paysanne donne une bonne image de la situation
MANSKER
Mercredi 25 décembre 2024
On parle le plus souvent de lisibilité de la provenance de la viande ou de tout produit transformé. Il est vrai que la provenance est mal définie, ce que les agriculteurs dénoncent actuellement en sillonnant les rayons de super-market (viande de nulle part). Deux choses, l'une est que quand une filière est en danger il faut que le peuple fasse bloc et achète local pour soutenir le tissu industriel qui fait travailler les parents, les amis, etc.. L'autre est que l'étiquetage en question ne soit pas faussé, une viande émanant d'un pays de la communauté européenne serait-elle estampillée made in France si transformée dans ce pays ? Bref, un grand flou, un marché commun, qui avait très certainement ses avantages, il fut un temps...
Quand à la politique de la rustine, elle vaut pour tous les secteurs d'activités. Le système pyramidal donne la mesure, des bons points pour les uns, et que dal pour les autres, ou des miettes, au choix !
A quand une étiquette digne de ce nom, avec certification de produit en Bretagne. Un choux-fleur ou un artichaud breton (deux exemples parmi tant d'autres), serait-il égal à d'autres légumes de provenance européenne ou extra européenne.
Un mouton élevé au Mont Saint-Michel serait-il au même prix qu'un mouton néo-zélandais ?
Certains arguerons que les porte-feuilles sont vides, ok, entièrement d'accord, mais évitez d'acheter moins cher, de très bons plats sans viandes existent, ou achetez local.
Quand aux super-market arrêtez de refuser de la marchandise sous prétexte de futilités. Tout le monde sait (enfin presque),que quand les ventes de tel ou de tel autre produit baisse (tomates, endives, etc), vous refusez les marchandises pour un oui ou pour un non ! On comprend mieux que les paysans vous en veulent !!