Les agriculteurs en colère
Bison Futé, une agence gérée par le Ministère de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie publie une carte de la situation routière indiquant les barrages filtrants en Bretagne et dans l'ouest de la France (voir le site)
Ce midi, le gouvernement, par l'intermédiaire de son ministre de l'agriculture et porte-parole Stéphane Le Foll, a annoncé 24 mesures pour essayer de sortir de la crise que connaissent les agriculteurs en particulier dans les filières du lait, du porc et du boeuf. Laurent Pinatel, porte-parole de la Confédération Paysanne, a répondu que ce "replâtrage" ne suffira pas, indiquant "qu'on avait remis de l'essence dans la voiture, mais que la voiture continuait à aller droit dans le mur". La FNSEA a, quant à elle, appelé à lever les barrages.
■Quand à la politique de la rustine, elle vaut pour tous les secteurs d'activités. Le système pyramidal donne la mesure, des bons points pour les uns, et que dal pour les autres, ou des miettes, au choix !
A quand une étiquette digne de ce nom, avec certification de produit en Bretagne. Un choux-fleur ou un artichaud breton (deux exemples parmi tant d'autres), serait-il égal à d'autres légumes de provenance européenne ou extra européenne.
Un mouton élevé au Mont Saint-Michel serait-il au même prix qu'un mouton néo-zélandais ?
Certains arguerons que les porte-feuilles sont vides, ok, entièrement d'accord, mais évitez d'acheter moins cher, de très bons plats sans viandes existent, ou achetez local.
Quand aux super-market arrêtez de refuser de la marchandise sous prétexte de futilités. Tout le monde sait (enfin presque),que quand les ventes de tel ou de tel autre produit baisse (tomates, endives, etc), vous refusez les marchandises pour un oui ou pour un non ! On comprend mieux que les paysans vous en veulent !!