Ouest-France s'autocensure, dès qu'il s'agit de Muscadet, vin breton
Communiqe publié le 21/07/15 10:46 dans Media et Internet par Didier Lefebvre pour Didier Lefebvre
page une de couverture du livre Sauvons le Muscadet d'une mort programmée, de Alan Coraud aux éditions Yoran embanner
Le journal Ouest-France est pris une fois de plus les doigts dans le moût en publiant un article de notre excellent confrère Marc le Duc, journaliste de la rédaction nantaise dudit journal. Cet article concerne le livre d'Alain Coraud « sauvons le Muscadet d'une mort programmée » (voir notre article) et voir la copie PDF.
Cet article est publié dans les pages régionales Bretagne (comprendre en B4, comprenant les Côtes d'Armor, le Finistère, l'Ille-etVilaine et le Morbihan), mais n'est pas publié, ni dans les pages départementales Loire-Atlantique, ni dans les pages régionales PDL, non plus dans la version locale du Vignoble.
Cherchez l'erreur !
Réponses ici : (voir notre article) et là : (voir notre article) et voir photos
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Vos commentaires :
TY JEAN
Vendredi 22 novembre 2024
Depuis des générations de bretons, dans ma famille, voisins ,etc le muscadet est breton instinctivement.
on a voulu lui donner par exemple l'appellation val de Loire ce qui est devenu un désastre commercial pour la promotion de ce vin et son terroir.Je n'achète donc pas ces bouteilles ainsi estampillées.Pour indication on trouve du muscadet heureusement portant étiquette «Bretagne » et même avec le gwen ha du.ceci est l'une des conséquences tragiques entretenues volontairement par les gourous des PDL.
Daniel Grimaud
Vendredi 22 novembre 2024
Cet article est paru le mardi 21juillet sur la page Loire-Atlantique de Ouest-France, en bas de page tout de même.
Jean Heymer
Paul Chérel
Vendredi 22 novembre 2024
Ce n'est même pas de l'autocensure, c'est de l'imbécillité à l'état pur. Les Bretons seront enfin libres de pensée et d'expression lorsqu'ils auront abandonné ENFIN la lecture de ce canard dénommé Ouest-FRAnCE et son petit saucissonnage d'éditions. Comme son nom l'indique d'ailleurs Ouest-France n'a RIEN de breton. Paul Chérel
Bernard Petit
Vendredi 22 novembre 2024
à Daniel Grimaud : merci de l'information ; article écrit le 20 juillet vers 20h00, vérification faite sur le site OF alors, il n'y était pas !
BP
Moreau
Vendredi 22 novembre 2024
Nous avons des amis de la région parisienne et du Nord de la France qui viennent régulièrement à Nantes, ils apprécient le muscadet qui est pour eux un vin de la région nantaise, des bords de Loire mais pas un vin breton. Eux en Bretagne, ils boivent du cidre.
Bernard Petit
Vendredi 22 novembre 2024
À Moreau : vous soulevez le bon problème, pour eux, ce n'est pas du vin breton, car on s'évertue à le débretonniser. Faisons passer l'idée que le Maroilles est un fromage normand, dans 30 ans, seuls les Ch'tis et les Picards se battront car ils sauront que c'est faux.
BP
Ar Vran
Vendredi 22 novembre 2024
Un jour il serait intéressant de faire l'inventaire des opportunités économiques bretonnes manquées par la Bretagne en raison de son attachement polico-servile à la France...
Par exemple outre le muscadet, qui avait la potentialité de devenir
«le vin celte», on peut rajouter les
«Pubs bretons» (cf. l'exemple des pubs irlandais), des armateurs bretons, des ports bretons riches (directement concurrents par rapport à Rotterdam ou à Barcelone...), d'une compagnie bretonne utilisant l'énergie renouvelable (venant de l'éolien, ou de la mer...), d'avoir eu au moins un aéroport international (1 en Haute Bretagne et un autre en Basse Bretagne) permettant à la Bretagne de rayonner sur le monde sans passer par Paris, d'avoir des liaisons routières Nord-Sud, de vivre de la mer (algues, tourisme, sports), d'avoir des sportifs renommés mondialement, d'avoir bâti des spectacles de légendes et de poésie basés sur sa culture reconnus mondialement, etc...
Mais cela est incompréhensible pour des esprits bretons formatés réduits à l'état de laquais, qui prefèrent être comme le «bon noir» du temps des colonies françaises qui disait à son maître «Me'ci Missie, toi y en être gentil avec moi, pov' ga'çon' »...
Damien Kern
Vendredi 22 novembre 2024
Ar Vran.
Vous avez parfaitement raison. Le potentiel est énorme. L'image internationale est énorme.
J'en parlais récemment avec des expatriés entrepreneurs. La France se réformera le jour où les dettes atteindront 200% PIB. Là, il faudra être prêt et avec des capitaux hors de France.
Si la Bretagne se détachait de la France et adoptait une administration légère adaptée aux pays excentrés comme l'Irlande, je vous garanti que les capitaux reviendraient et les emplois bien payés aussi. Et ainsi on arrêterait l'exode de diplomes.
Une compagnie comme Perenco (London) pourrait venir pour assurer l'indépendance pétrolière. En 2015 ce serait un suicide.
Il faut être conscient que le champion n°1 de la mondialisation : La Suisse, subventionne massivement son agriculture haut de gamme. Le Japon aussi. Modèle valable pour des pays excentrés.
Mais pour cela, il faut avoir confiance en soi et sortir de la logique de mendicité.
Il faut aussi accepter de vivre égoistement comme les armateurs autrefois, l'histoire a toujours été rapport de force. De toute façon d'autres le feront.
Je me permets une provocation. TAFTA est problablement très mauvais pour la France, mais pour la Bretagne, peut-être une fissure dans le modèle. Les Suisses savent très bien laisser la production de masse à faible valeur ajoutée se battre entre elle.
Enfin je prêche dans le vide.
Loïc
Vendredi 22 novembre 2024
La France et les pdl essaient de se créer une identité en volant la culture bretons. Nous ne laisseront plus faire ce que la France tente depuis si longtemps. Une remarque: la Loire atlantique est ligérienne : comme son nom l'indique, elle est bretonne de loire, puisque liger signifie Loire en breton...
Bernard Petit
Vendredi 22 novembre 2024
à Loïc : Attention aux arguments, le breton Liger, vient du latin... Liger
BP