La dramatique situation du jeune patron pêcheur Cédric Lucas interdit de pêche !

Communiqué de presse publié le 30/06/15 20:23 dans Société par Fañch Dupuis pour Fañch Dupuis
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Cédric Lucas entouré de quelques membres de l'ABBR, devant les Affaires Maritimes de Concarneau.

Lettre ouverte de l'ABBR à Ségolène Royal, Ministre du développement durable et Alain Vidalies, Secrétaire d'Etat des Transports, de la Mer et de la Pêche.

Madame Ségolène Royal,

Monsieur Alain Vidalies,

Permettez nous de vous informer d'une situation dramatique vécue par le jeune patron pêcheur Cédric Lucas, en espérant que vous accepterez de débloquer cette affaire regrettable.

Lors de notre manifestation pacifique à Concarneau le samedi 27 juin, ( (voir le site) ),sur les circuits courts et la consommation locale, nous avons rencontré quelques acteurs de la pêche pour discuter de leurs problèmes quotidiens dans un secteur en lente perdition en Bretagne : rappelons que Concarneau a été il y a trente ans le troisième port de pêche de France en poissons frais débarqués… Parmi eux nous avons rencontré le tout jeune patron pêcheur Cédric Lucas, dont l'affaire nous a touché, et nous la portons à votre connaissance :

Cédric Lucas, 28 ans, jeune matelot pêcheur depuis six ans, est doublement soutien de famille avec un fils de deux ans et demi à charge et sa compagne lourdement handicapée en fauteuil roulant. Dynamique et volontaire, après six mois de formation, il a passé avec succès le 18 juin 2015 l'examen pour devenir patron de pêche salarié, seul à bord d'un petit ligneur dont il voudrait acquérir des parts à suivre. Tout va bien jusqu'au moment où les Affaires Maritimes de Concarneau lui signifient l'interdiction de sortir pêcher en mer en tant que patron pêcheur, au vu d'un nouveau décret récent du 2 juin 2015, qui stipule que dorénavant pour pouvoir exercer les fonctions de capitaine, il ne faut avoir eu aucune condamnation mentionnée au casier judiciaire n°2. Malheureusement c'est le cas de Cédric Lucas qui a commis une erreur de jeunesse il y a 7 ans, mais qui a payé et s'est racheté une conduite depuis, sérieux, sobre, serviable et travailleur, de l'avis de tous, même des forces de l'ordre locales…

Voilà donc un jeune breton qui est la preuve que l'on peut changer après un mauvais départ dans la vie, et s'insérer dans la vie sociale et professionnelle par la volonté de s'en sortir et l'ambition de progresser, et qui est fauché en plein essor par un décret qui ne tient pas compte des cas particuliers. Aujourd'hui il est désespéré, avec un bateau à quai inutile et aucune rentrée d'argent pour subvenir aux besoins de sa famille.

J'espère que le cas de Cédric Lucas va vous toucher comme nous, et que vous allez contacter les Affaires Maritimes de Concarneau pour débloquer cette situation malheureuse. Vous seuls pouvez le faire.

D'avance nous vous remercions, Madame le Ministre, et Monsieur le Secrétaire d'état.

Jean-Loup Le Cuff

pour l'Assemblée de Bretagne des Bonnets Rouges le 30/6/2015.


Vos commentaires :
LHERITIER Jakez
Jeudi 14 novembre 2024
Mon soutien à cette démarche qui dénonce,une fois de plus, l'incohérence,de beaucoup de lois,décrets,49/3 ..etc

Combien de «hautes» personnalités du public et du privé,condamnées,continuent d'exercer de hautes fonctions,bien rémunérées, et qui pérorent dans les médias.

Avez vous contacté aussi Mme Taubira,qui devrait aussi
avoir un rôle à jouer,et connaissant ses antécédents politiques,il serait intéressant de connaître son positionnement sur ce cas et bien d'autres.


konan Lasceau
Jeudi 14 novembre 2024
Pour rappel :
Aucune lois françaises, ni administrations, ne sont légales en Bretagne (par leur illégitimité), voir la déclaration de René-jean de Botherel du Plessis dans sa protestation du 13 février 1790.
tapez dans google :
rené-jean de Botherel du Plessis - Protestation
Cela peut se plaider devant un tribunal français, par l'illégitimité du Tribunal et du juge.

«Ubi non sit lex, ibi nec peona, nec delictum inveniri.» -- Là où il n'existe pas de loi, on ne peut déceler ni peine ni délit.
« Ubi societas, ibi jus. » -- Là où il y a une société, là il y a un corps de droit. Le droit coutumier Breton (Breton Common Law)
Selon le droit coutumier Breton, aucun tribunal étranger ne peut juger, ni un Breton, ni en Bretagne (voir les 13 Clauses du traité de janvier 1499, jamais dénoncé, et seul lien établissant les relations entre les 2 nations)


Bertrand Finel
Jeudi 14 novembre 2024
Dans le même temps, en France, des politiciens déjà condamnés ou d'autres en instance de l'être depuis des lustres pour des délits graves, continuent leurs activités bien rémunérées d'élus, à l'exemple de feu Charles Pasqua, «en cavale» au Sénat pendant des années !
La France sous ce gouvernement se veut de plus en plus vertueuse... surtout à l'égard du petit peuple, car on commence par le plus grand nombre (contrôles renforcés CAF, CPAM, etc à l'encontre des plus démunis) mais conserve ses petites habitudes de république bananière en casant ou recasant ses «élites».
Pour exemple, après scandale, d'un poste de Pdg d'entreprise publique vers un poste créé spécialement et sur mesure dans un quelconque ministère.
Mais après tout, pourquoi voulez vous que cela change et pourquoi se gêner ?

... les veaux iront toujours aux urnes !


Gael Squiban
Jeudi 14 novembre 2024
Je suis d'accord, il faut qu'on fasse quelques choses, marre des incohérences du système et surtout des gens non compétant qui nous gouvernent. Ils ne maîtrisent pas leur sujet et ils nous donnent des leçons.

J'ai un autre sujet pour Madame Royal... Comment se fait'il qu'aujourd'hui quand un breton invente un désherbant qui tient compte de l'environnement et qui d'après tous les tests, y compris gouvernementaux, apparaît comme efficace, il n'arrive pas à avoir une autorisation de vente (sans qu'on lui donne accord ou refus) et ce depuis 3 ans.

Y aurait'il des enjeux financiers entre les membres de l'Etat et les pollueurs habituels ?

A ce demander !

france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/cotes-d-armor/osmobio-le-desherbant-breton-attend-toujours-l-autorisation-d-etre-commercialise-759281.html


JEAN PAUL HELLEQUIN
Jeudi 14 novembre 2024
COMMUNIQUE DE L'ASSOCIATION MOR GLAZ


Landerneau le 1 juillet 2015

Un zèle administratif de la part des Affaires Maritimes de Concarneau qui pourrait remettre en cause la vie familiale, sociale et professionnelle d'un marin pêcheur qui a décidé de tourner la page.
Le jeune patron pêcheur Cédric LUCAS du quartier de Concarneau vit depuis quelques jours une situation ubuesque, provoquée une fois encore par un excès de zèle administratif, par une application rigoureuse d'une loi qui contredit le discours politique sur la réinsertion. Tout mettre en ½uvre pour réinsérer ceux qui auraient pu fauter ou dériver durant quelques temps, oui mais les millefeuilles administratifs se contredisent, et interdisent toute insertion et progression sociale dans les activités maritimes.
Une loi qui empêchera à certains jeunes de devenir des marins, puis des capitaines. Une loi sanction signée par Madame Christiane TAUBIRA, Ségolène ROYAL et du Premier Ministre, ubuesque, dans un pays qui prône la réinsertion, dans un pays qui manque et cherche des marins pêcheurs.
L'association MOR GLAZ s'insurge une fois encore contre la décision des Affaires Maritimes de Concarneau et condamne cette décision qui empêche un jeune marin pêcheur (même si celui-ci a pu commettre par le passé des erreurs l'amenant devant les tribunaux) de pouvoir exercer un métier qu'il aime et nécessaire pour reprendre un nouveau cap, nécessaire aussi pour faire vivre sa famille.
Cédric LUCAS, 28 ans, jeune matelot pêcheur depuis six ans a envi de refaire sa vie, de tourner la page de la délinquance, d'oublier son passé en choisissant ce métier difficile et dangereux. Cédric LUCAS qui a commis une erreur de jeunesse il y a 7 ans, condamné, il a payé et s'est racheté une conduite depuis, sérieux, sobre, serviable et travailleur, de l'avis de tous. Ce jeune marin pêcheur devenu Capitaine aurait du faire la une des médias pour démontrer que la réinsertion est possible, devenir Capitaine 200 n'est pas donné à tous, il faut travailler et il n'a pas fait le choix le plus facile, la pêche.
D'après nos renseignements, Cédric LUCAS est dynamique et volontaire, après six mois de formation au Centre de Formation Européen de Formation Continue Maritime de Concarneau, il est reçu avec succès le 18 juin 2015 au brevet de capitaine 200. Cette formation l'autorisait et lui permettait de devenir patron de pêche salarié sauf que l'administration des affaires maritimes en a décidé autrement au vu d'un nouveau décret récent du 2 juin 2015 « lui interdisant de sortir pêcher en mer en tant que patron pêcheur » parce qu'il a été condamné. Si les lois étaient aussi sévèrement appliquées envers les armateurs voyous, que la vie serait douce pour les marins du monde.
Un mauvais départ dans la vie doit-il vous pénaliser à jamais, pour l'association MOR GLAZ, Cédric LUCAS doit retrouver sa dignité et le droit de commander. Les autorités maritimes sont parfois bien moins regardantes pour délivrer des dérogations à tout va qui autorisent l'appareillage de navires douteux « socialement et techniquement » dangereux pour les marins et l'environnement, trop souvent en sous effectif sur tout type de navire et de navigation.
L'association MOR GLAZ demande à ceux qui ont pris cette mauvaise décision contre Cédric LUCAS de rectifier le cap afin qu'il puisse prendre rapidement la mer, cette décision serait saluée par plusieurs, y compris par l'association MOR GLAZ qui défend la mer, les marins et les activités maritimes.

Pour l'association MOR GLAZ
Le Président Jean-Paul HELLEQUIN
WWW.MORGLAZ.ORG


C/c : Monsieur le Premier Ministre, Direction des Affaires Maritimes, Madame Ségolène ROYAL, Préfet du Finistère


MANSKER
Jeudi 14 novembre 2024
Les politiques condamnés ont bien le droit de faire de la politique eux ! Encore une loi napoléonienne il y a fort à parier. Courage à ce jeune matelot !

LHERITIER Jakez
Jeudi 14 novembre 2024
En soutien avec Cédric Lucas et les organisations bretonnes.

Il faudrait aussi connaître la réaction de Mme Taubira.

D'autres «hauts responsables politiques ou financiers comdamnés» continuent d'exercer des fonctions publiques où dans le privé et se permettent même d'être encore en poste d'élus ou de Pdt de Stés.

Faut mieux être un puissant qu'un petit.

Faudrait il lancer une pétition -BR,REZORE,..?


Jean Loup Le Cuff
Jeudi 14 novembre 2024
Oui Jakez, bonne idée... je vois cela!

Cedric lucas
Jeudi 14 novembre 2024
Merci à vous pour votre soutien. C'est quand même triste d'être obligé d'attendre pour pouvoir exercer le métier que j'aime et dont je suis diplômé.. Après on dit qu'il y a du chômage et que l'État fait tout pour la réinsertion j'attends de voir...En attendant j'ai un bateau, un examen, une famille à nourrir, des facture à payer mais toujours pas de réponse sur mon bloquage par une loi effective à partir du 1 juillet 2015

64D2X
Jeudi 14 novembre 2024
Demain l'association MOR GLAZ demandera au membre du Cabinet de Monsieur Manuel VALLS de trouver une solution, de toute manière comme d'habitude nous ne lâcherons pas le marin pêcheur.....Le réinsertion n'est pas qu'un mot, elle doit être appliquée et surtout pour Cédric qui a réalisé tous les efforts pour se refaire une vie....JPH...

Jean Loup Le Cuff
Jeudi 14 novembre 2024
Soutenez cette famille en grande difficulté!
Merci pour eux, et symboliquement pour la pêche en Bretagne!

Le site de la pétition:

Voir le site


JEAN-PAUL HELLEQUIN
Jeudi 14 novembre 2024
ASSOCIATION MOR GLAZ
85, rue Jean-Philippe Rameau
29800 Landerneau
J p.hellequin [at] wanadoo.fr
06.84.62.44.52


Landerneau le 1 août 2015
Lettre ouverte

A

Monsieur Thierry LESCOUARC'H
Procureur de la République
48, quai de l'Odet
29000 Quimper

Monsieur le Procureur de la République,

Depuis le 2 juillet 2015 Monsieur Cédric LUCAS a sollicité auprès de vous, l'effacement des condamnations inscrites au bulletin n° 2 de son casier judiciaire. L'association MOR GLAZ qui a pour objet de défendre la mer, les marins et les activités maritimes, défend la cause de ce marin pêcheur Concarnois qui souhaite se réinsérer. Monsieur le Procureur de la République, Cédric LUCAS pourrait perdre définitivement son activité et tout espoir d'une vie meilleure, s'il n'obtenait pas rapidement la requête qu'il a formulée auprès de vous. L'association MOR GLAZ se permet de vous adresse cette lettre ouverte, afin de soutenir (et d'activer) la demande de Monsieur Cédric LUCAS. Nous vous adressons sous pli ce jour les courriers que nous avons adressé à Madame TAUBIRA, ainsi qu'à Monsieur le Premier Ministre dont le Conseiller mer Monsieur Patrick AUGIER nous a reçu le 10 juillet 2015.
Monsieur le Procureur de la République, Monsieur LUCAS du quartier maritime de Concarneau vit une situation ubuesque provoquée, par un excès de zèle administratif des Affaires Maritimes, qui contredit le discours politique sur la réinsertion. Tout mettre en ½uvre pour réinsérer ceux qui auraient pu fauter ou dériver durant une période de leur vie, oui mais les millefeuilles administratifs se contredisent, et interdisent toute insertion et progression sociale dans toutes les activités maritimes.
Monsieur le Procureur de la République, l'association MOR GLAZ compte sur votre promptitude pour mettre fin à cette situation ubuesque dans un pays qui prône la réinsertion. Dans un pays qui manque et cherche des marins pêcheurs car trop pénible comme métier.
L'association MOR GLAZ s'interroge sur la décision de la Direction Interrégionale de la Mer Nord Atlantique-Manche Ouest, qui confirme le refus donné par la Délégation de la Mer et du Littoral du Finistère de valider le brevet de Monsieur Cédric LUCAS. Ces deux courriers le condamnent, mais cette fois il est innocent, ces courriers qui empêchent « interdisent » à un jeune marin pêcheur de pouvoir exercer un métier qu'il aime et nécessaire pour reprendre un nouveau cap celui de sa nouvelle vie, nécessaire aussi pour faire vivre sa famille.
Monsieur le Procureur de la République, Cédric LUCAS, 28 ans, jeune marin pêcheur devenu Capitaine aurait du faire la une des médias pour démontrer que la réinsertion est possible. Devenir Capitaine 200 n'est pas donné à tous, il a travaillé et il n'a pas effectué le choix le plus facile, celui de la pêche. Après six mois de formation au Centre de Formation Européen de Formation Continue Maritime de Concarneau, Monsieur LUCAS est reçu avec succès le 18 juin 2015 au brevet de capitaine 200. Cette formation l'autorise et lui permet de devenir patron de pêche sauf que l'administration des affaires maritimes et un décret en ont décidé autrement « lui interdisant de sortir pêcher en mer en tant que patron pêcheur » parce qu'il a été condamné. Si les lois étaient aussi sévèrement appliquées envers les armateurs voyous, affréteurs et autres, que la vie serait douce pour les marins du monde.
Monsieur le Procureur de la République, en l'attente, acceptez nos sincères et respectueuses salutations.
Pour l'association MOR GLAZ
Le Président Jean-Paul HELLEQUIN
C/c : Préfet du Finistère, Direction des Affaires Maritimes, Conseiller mer du Premier Ministre, Fédération Nationale des Syndicats Maritimes CGT.


JEAN-PAUL HELLEQUIN
Jeudi 14 novembre 2024
ASSOCIATION MOR GLAZ
85, rue Jean-Philippe Rameau
29800 Landerneau
J p.hellequin [at] wanadoo.fr
06.84.62.44.52


Landerneau le 1 août 2015
Lettre ouverte

A

Monsieur Thierry LESCOUARC'H
Procureur de la République
48, quai de l'Odet
29000 Quimper

Monsieur le Procureur de la République,

Depuis le 2 juillet 2015 Monsieur Cédric LUCAS a sollicité auprès de vous, l'effacement des condamnations inscrites au bulletin n° 2 de son casier judiciaire. L'association MOR GLAZ qui a pour objet de défendre la mer, les marins et les activités maritimes, défend la cause de ce marin pêcheur Concarnois qui souhaite se réinsérer. Monsieur le Procureur de la République, Cédric LUCAS pourrait perdre définitivement son activité et tout espoir d'une vie meilleure, s'il n'obtenait pas rapidement la requête qu'il a formulée auprès de vous. L'association MOR GLAZ se permet de vous adresse cette lettre ouverte, afin de soutenir (et d'activer) la demande de Monsieur Cédric LUCAS. Nous vous adressons sous pli ce jour les courriers que nous avons adressé à Madame TAUBIRA, ainsi qu'à Monsieur le Premier Ministre dont le Conseiller mer Monsieur Patrick AUGIER nous a reçu le 10 juillet 2015.
Monsieur le Procureur de la République, Monsieur LUCAS du quartier maritime de Concarneau vit une situation ubuesque provoquée, par un excès de zèle administratif des Affaires Maritimes, qui contredit le discours politique sur la réinsertion. Tout mettre en ½uvre pour réinsérer ceux qui auraient pu fauter ou dériver durant une période de leur vie, oui mais les millefeuilles administratifs se contredisent, et interdisent toute insertion et progression sociale dans toutes les activités maritimes.
Monsieur le Procureur de la République, l'association MOR GLAZ compte sur votre promptitude pour mettre fin à cette situation ubuesque dans un pays qui prône la réinsertion. Dans un pays qui manque et cherche des marins pêcheurs car trop pénible comme métier.
L'association MOR GLAZ s'interroge sur la décision de la Direction Interrégionale de la Mer Nord Atlantique-Manche Ouest, qui confirme le refus donné par la Délégation de la Mer et du Littoral du Finistère de valider le brevet de Monsieur Cédric LUCAS. Ces deux courriers le condamnent, mais cette fois il est innocent, ces courriers qui empêchent « interdisent » à un jeune marin pêcheur de pouvoir exercer un métier qu'il aime et nécessaire pour reprendre un nouveau cap celui de sa nouvelle vie, nécessaire aussi pour faire vivre sa famille.
Monsieur le Procureur de la République, Cédric LUCAS, 28 ans, jeune marin pêcheur devenu Capitaine aurait du faire la une des médias pour démontrer que la réinsertion est possible. Devenir Capitaine 200 n'est pas donné à tous, il a travaillé et il n'a pas effectué le choix le plus facile, celui de la pêche. Après six mois de formation au Centre de Formation Européen de Formation Continue Maritime de Concarneau, Monsieur LUCAS est reçu avec succès le 18 juin 2015 au brevet de capitaine 200. Cette formation l'autorise et lui permet de devenir patron de pêche sauf que l'administration des affaires maritimes et un décret en ont décidé autrement « lui interdisant de sortir pêcher en mer en tant que patron pêcheur » parce qu'il a été condamné. Si les lois étaient aussi sévèrement appliquées envers les armateurs voyous, affréteurs et autres, que la vie serait douce pour les marins du monde.
Monsieur le Procureur de la République, en l'attente, acceptez nos sincères et respectueuses salutations.
Pour l'association MOR GLAZ
Le Président Jean-Paul HELLEQUIN
C/c : Préfet du Finistère, Direction des Affaires Maritimes, Conseiller mer du Premier Ministre, Fédération Nationale des Syndicats Maritimes CGT.


95F5F
Jeudi 14 novembre 2024
ASSOCIATION MOR GLAZ
85, rue Jean-Philippe Rameau
29800 Landerneau
J p.hellequin [at] wanadoo.fr
06.84.62.44.52


Landerneau le 18 août 2015
Lettre ouverte

A
Monsieur le Premier Ministre
Manuel VALLS

Monsieur le Premier Ministre,

Depuis le 2 juillet 2015 (45 jours) Monsieur Cédric LUCAS a sollicité auprès de Monsieur Thierry LESCOUARC'H Procureur de la République à Quimper l'effacement des condamnations inscrites au bulletin n° 2 de son casier judiciaire. L'association MOR GLAZ qui a pour objet de défendre la mer, les marins et les activités maritimes, défend la cause de ce marin pêcheur Concarnois qui souhaite se réinsérer. Monsieur le Premier Ministre parce-que Cédric LUCAS a dû embaucher un Capitaine porteur pour faire naviguer son navire « Le KENVAD », la petite société va sombrer. Le Zèle des Affaires Maritimes, puis la lenteur administrative pour obtenir l'effacement de son bulletin n°2 vont lui être fatals, il va perdre définitivement son activité et tout espoir d'une vie meilleure, s'il n'obtient pas rapidement la requête qu'il formule depuis 45 jours. L'association MOR GLAZ se permet de vous adresse cette lettre ouverte, afin de soutenir (et de faire activer) la demande de Monsieur Cédric LUCAS. Le Conseiller mer de votre Cabinet Monsieur Patrick AUGIER nous a reçu le 10 juillet 2015 à Ouessant en qui nous avons confiance fait ce qu'il peut, mais visiblement d'autres seraient moins enthousiastes, pour redonner tout espoir à Cédric LUCAS. Monsieur le Premier Ministre, Monsieur LUCAS du quartier maritime de Concarneau vit une situation ubuesque provoquée, par un excès de zèle des Affaires Maritimes, qui contredit le discours politique sur la réinsertion. Tout mettre en ½uvre pour réinsérer ceux qui auraient pu fauter ou dériver durant une période de leur vie, oui mais les millefeuilles administratifs (et les lenteurs administratives) contredisent ce beau discours, et interdisent à ce jour toute insertion et progression sociale dans toutes les activités maritimes pour Cédric LUCAS.

Monsieur le Premier Ministre, l'association MOR GLAZ compte sur votre promptitude, votre dynamisme pour mettre fin à cette situation ubuesque dans un pays qui prône la réinsertion. Dans un pays qui manque et cherche des marins pêcheurs car trop pénible comme métier.
L'association MOR GLAZ s'interroge aussi sur la décision de la Direction Interrégionale de la Mer Nord Atlantique-Manche Ouest, qui confirme le refus donné par la Délégation de la Mer et du Littoral du Finistère de valider le brevet de Monsieur Cédric LUCAS. Ces deux courriers le condamnent, mais cette fois il est innocent, ces courriers qui empêchent « interdisent » à un jeune marin pêcheur de pouvoir exercer un métier qu'il aime et nécessaire pour reprendre un nouveau cap celui de sa nouvelle vie, nécessaire aussi pour faire vivre sa famille.
Monsieur le Premier Ministre, Cédric LUCAS, 28 ans, jeune marin pêcheur devenu Capitaine devrait faire la une des médias pour démontrer que la réinsertion est difficile mais possible. Devenir Capitaine 200 n'est pas donné à tous, il a travaillé et il n'a pas effectué le choix le plus facile, celui de la pêche. Après six mois de formation au Centre de Formation Européen de Formation Continue Maritime de Concarneau, Monsieur LUCAS est reçu avec succès le 18 juin 2015 au brevet de capitaine 200, lui permet de prendre des parts sur un navire et de le commander. Cette formation l'autorise et lui permet de devenir patron de pêche sauf que l'administration des affaires maritimes et un décret en ont décidé autrement « lui interdisant de sortir pêcher en mer en tant que patron pêcheur » parce qu'il a été condamné. Si les lois étaient aussi sévèrement appliquées par les mêmes administrations envers les armateurs voyous, affréteurs et autres, que la vie serait douce pour les marins du monde.
Monsieur le Premier Ministre, en l'attente, acceptez nos sincères et respectueuses salutations.
Pour l'association MOR GLAZ
Le Président Jean-Paul HELLEQUIN
C/c : Préfet du Finistère, Direction des Affaires Maritimes, Conseiller mer du Premier Ministre, Fédération Nationale des Syndicats Maritimes CGT, CGT des Marins du Grand Ouest.


Anonyme
Jeudi 14 novembre 2024
marin pêcheur moi même, j'ai eu des soucis dans mon passé (3 mois de prisons, en 2007), aujourd'hui je suis en formation mécanique marine afin d'évoluer dans le domaine maritime (pêche, commerce). J'ai eu de la chance d'être accepté en formation, on m'a bien fait comprendre que des personnes dans mon cas se voient privées de formation. Aujourd'hui en France des gens jugés et qui se sont acquittés de leur peine, deviennent des parias; Liberté egalité Fatalité
Je suis monsieur extrémement remonté contre l'Etat Français . J ai planté enfant «l'arbre de la liberté»; à l'époque d'un certain bicentenaire. Monsieur, l'arbre est mort . Je souhaiterai évoquer de nombreuses injustices présentes au sein de ma profession (contrôle systématique des marins pécheurs aux consommations de drogues, d'accord mais les autres professions?...)
Moi pour ma part je suis pour un contrôle biniou à l'entrée de l'assemblée nationale.

Jean-Loup Le Cuff
Jeudi 14 novembre 2024
Une bonne nouvelle: Cedric Lucas, le jeune patron pêcheur interdit de pêche pour erreur de jeunesse, vient de sortir du tribunal aujourd'hui, avec une décision favorable, à savoir que son casier est effacé! Il va donc pouvoir reprendre la mer et faire son métier de pêcheur normalement!!! Il remercie tous ses soutiens... La presse sera demain à son départ pour la pêche, enfin libéré de cet enfer administratif français ubuesque, qui l'empêchait de travailler, et donc de se réinsérer!!!

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