Nantes, capitale de la Bretagne pour plus d'économie

Communiqué de presse publié le 26/06/15 10:49 dans La réunification par comité de rédaction pour Construire la Bretagne
t:0

L'anomalie de la région dite des « Pays de la Loire » devient un problème pour la Loire-Atlantique et surtout pour Nantes. Dans ce département, 71 % des habitants se disent Bretons. Si Nantes a développé avec succès une image culturelle (les Folles journées, les éléphants et machines articulées de l'île…), elle peine aujourd'hui à avoir une image économique claire. Comme on l'a exprimé récemment, cette ville tour à tour « ligérienne », des Pays-de-la-Loire, de « l'Ouest » ou du « grand » Ouest peine désormais à avoir une image. Elle a oublié la Bretagne, créé des liens vers Angers ou Le Mans plutôt que de renforcer et d'animer la péninsule bretonne (par exemple les investissements pour les T.E.R). Nantes a oublié sa génétique et les leviers passés de sa prospérité. Ces derniers résidaient dans l'ouverture internationale et le fait que la ville était la tête de pont des échanges bretons. Elle perd aujourd'hui dans ces échanges terriens puisque Rennes et Bordeaux ont bien négocié « leurs » TGV. A Nantes, le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes reste à l'inverse en jachère. La ville devient illisible, abat une carte culturelle certes utile mais qui dénie sa vocation commerçante. Elle commence à souffrir de cette indétermination (les planchers de négociations concernant l'immobilier des entreprises).

Or, il y a pour Nantes et ses milieux d'affaires une véritable place à prendre. Rennes est davantage une « ville d'Etat » (F. Damette) et pour son équipe municipale actuelle la Bretagne ne compte pas. Ils sont même disposés à la liquider en la fusionnant dans un « Grand Ouest » métropolitain et sans avenir. Rennes délaisse de plus en plus sa réalité. Nantes peut à l'inverse planter le drapeau. Cette ville de tradition commerçante et industrielle peut aujourd'hui abattre la carte bretonne pour renouer avec ce qui, par le passé a toujours assuré sa prospérité : elle était la tête du quai breton, elle regardait vers l'Atlantique et non vers Paris. Elle était tout simplement bretonne car c'est ainsi. Nantes : capitale économique de la Bretagne ! Le pouvoir cela se prend avec de fait de multiples structures et entreprises capables d'incrémenter le dispositif en marche, de rejoindre alors Nantes, de mettre en place une réelle stratégie à l'instar de Barcelone qui n'avance évidemment pas sans la Catalogne. Le président de Produit en Bretagne, lors de l'Assemblée Générale à La Baule, constatait déjà que 40 entreprises de Loire-Atlantique souscrivaient à ce réseau breton regroupant plus de 100 000 emplois. Les professionnels du tourisme ont aussi décidé de communiquer sur la Bretagne et non sur « l'indéfinissable » Pays de Loire ou de la Loire ( (voir le site)

Aujourd'hui, c'est à Nantes de prendre le pouvoir.

Le Comité de Rédaction de construirelabretagne.org

Nous construisons la Bretagne, et vous ?

Faites-nous part de vos initiatives : contact@construirelabretagne.org


Vos commentaires :
Samedi 4 mai 2024
«Le choix impératif entre Nantes et Rennes est contre-productif»

Ce n'est pas un choix impératif, je pars juste de la réalité actuelle (et historique). Avez-vous suivi la dernière «réforme territoriale» ?? Même les élus locaux n'ont pas été consultés...décidé au coin du feu par François et sa Cour.

Et puis l'Ecosse, le Portugal etc ont toujours eu des rivalités entre villes, ce n'est pas pour cela que leur capitale a fini dans une ville moyenne sans envergure. Certes vous pouvez me citer le cas basque (Vitoria), mais le Pays Basque n'existe politiquement que depuis peu, et ce choix s'est fait à défaut de Pampelune (Navarre).

Vannes comme capitale de la Région Bretagne, cela n'existera pas. Il y a déjà deux capitales régionales, il n'en resterait plus qu'une (puis qu'objectivement il y a toujours une seule capitale politique) en cas de réunification avec peut-être des compensations en terme d'emplois administratifs pour l'autre (et d'autres villes comme Brest éventuellement)

Par ailleurs imaginons un processus démocratique (fort rare en République)...combien de villes seraient candidates ??? 20, 30, 50 ?? Pourquoi proposer Vannes et pas Quimper, St Brieuc, Brest, Lorient, Pontivy, Redon ?? Qui voterait pour Vannes parmi les élus ou les populations rennaises ou nantaises (beaucoup plus nombreuses)?? Pensez-vous que Vannes comme choix cela atténuerait les frustrations ailleurs ?? J'en doute fortement.

J'avoue ne pas bien comprendre au passage pourquoi Rennes pose un problème...dans le cas de Rennes, vaut mieux être nantais que brestois ou quimpérois. Que je sache y a jamais eu de guerre civile renno-nantaise...

Rennes a une certaine centralité géographique par ailleurs, naturelle. Déjà elle n'avantage réellement aucune côte par rapport à une autre (par voie naturelle, la Vilaine va vers le Sud, mais Rennes n'est également pas très loin de la Côte Nord). Cette position non-maritime n'est peut-être pas plus mal...

De plus, dans le territoires périphériques, la capitale est souvent une porte vers le «continent»...c'est le cas de Londres en Grande-Bretagne, de Dublin en Irlande, d'Oslo en Norvège de Copenhague au Danemark...Rennes est un peu une porte pour une grande partie de la Bretagne (sauf le 44).

Concrètement je ne vois pas ce que ce que mettre la capitale à Vannes apporterait à la Bretagne...des coûts et un risque de rejet à l'Est...et puis qui dit capitale dit administrations, on va importer tout ce joli monde à Vannes, génial...remarquez il y a plein de fonctionnaires prêts de la retraite qui rêvent du Golfe du Morbihan !!

0

Écrire un commentaire :

Cette fonctionnalité est indisponible en ce moment, mais existe sur votre ordinateur.

Combien font 3 multiplié par 6 ?
Note : Ce lieu est un lieu de débat. Les attaques personnelles ne sont pas autorisées. Le trolling est interdit. Les lois contre le racisme, le sexisme, et la diffamation doivent être respectées. LES COMMENTAIRES ÉCRITS DANS UNE LANGUE AUTRE QUE CELLE DE L'ARTICLE NE SERONT PAS MIS EN LIGNE.