Résultats des votations DIBAB de dimanche
Ce dimanche 7 juin, sept communes sur les cinq départements bretons ont voté dans le cadre de consultations citoyennes organisées par l'association Dibab.
Question 1 : Êtes-vous pour la création d'une nouvelle région Bretagne intégrant la Loire-Atlantique et les quatre autres départements bretons ?
Question 2 : Êtes-vous pour la fusion des conseils départementaux et du conseil régional au sein d'une Assemblée de Bretagne ?
A l'issue du scrutin, voici les résultats du vote (cliquez sur l'image pour agrandir) :
Le positionnement des votants est sans appel et montre, comme pour les trois précédentes votations, que les deux questions recueillent une large approbation des citoyens qui se sont déplacés. Pour autant les votations ne mobilisent pas que des convaincus et nous nous en satisfaisons. Au-delà des résultats, elles contribuent aussi à créer un débat démocratique, à donner la parole aux citoyens et à sensibiliser sur la question de la réunification et de l'Assemblée de Bretagne. Ce sont trois objectifs qui primordiaux pour Dibab.
Dibab est une association aux moyens limités qui consulte les habitants sur des questions peu courantes dans le cadre de votations qui n'auront pas de conséquence politiques immédiates. Il est donc évident que les taux de participation ne peuvent être comparés à des scrutins officiels. Bien que la mobilisation soit en baisse, nous observons qu'une partie de la population se mobilise pour s'exprimer, même symboliquement, sur ces questions. Cette auto-organisation montre une véritable soif de démocratie sur ces questions qui ne serait que décuplée dans le cadre d'un référendum officiel. Les pressions préfectorales qu'ont subit certaines municipalités ayant accueilli une votation nous encouragent par ailleurs dans l'idée que ces consultations sont observées avec attention par l'État.
Poursuivre le mouvement est donc une nécessité pour obtenir un véritable référendum. C'est pourquoi l'association Dibab travaillera à la poursuite de ce mouvement et annonce déjà d'autres événements :
Samedi 13 Juin : Réunion publique « Où organiserons-nous une prochaine votation dans la métropole nantaise » 14h30 Centre Socio-Culturel du Bourg Saint-Herblain.
Dimanche 14 Juin : votation citoyenne Petit-Auverné (44), salle municipale, bureau de vote ouvert de 8h à 18h.
■Un rennais ne se sent pas breton, c'est tout juste s'il n'est pas vexé lorsque vous le qualifiez ainsi.
Plus encore que pour un nantais, pour un rennais, la Bretagne ce sont les ploucs de Basse-Bretagne.
Il est vrai que pour nous, bretons de l'ouest, Rennes c'était avec Quimper, St Malo une «ville de Bourges».
Rennes, j'y ai demeuré 10 ans de 68 à 78, et pour un gars habitué à l'agitation festive des brestois et autochtones des ports bretons, Rennes était une «ville morte» y compris le week-end.
Certes, on déplore de nos jours les désordres «des jeudis de la soif», du coté des Lices, «Prison St Michel», place Ste Thérèse, vieille Rue St Malo et un petit peu d'activité du coté des bars de la Place de la Mairie (Ex «Le Glacier», Café Poncel et 2 ou 3 autres...mais guère plus qu'il y a 40 ans.
Il n'y a pas plus d'identifiant breton revendicatif sur les véhicules qu'il y a 50 ans et on peu sans doute remercier Le Drian d'avoir pu gagner le G ha D sur les plaques d'immatriculation en B4.
J'ai participé à plusieurs manifs à Rennes, souvent très colorées et bruyantes (bagad), jamais je n'y ai vu un public aussi clairsemé et ...ahuri, pas un mot, aucune réaction même lorsqu'on leur collait des tracts ou slogan sous le nez, ces «zombies» vaquaient à leurs courses, les consommateurs aux terrasses ne levaient même pas le nez...ils étaient cliniquement morts.
Même lors de la Réforme Dati des tribunaux qui menaçait les emplois du personnel de la magistrature de Rennes, ils ne s'étaient pas déplacés pour accompagner les bretons de l'Ouest et de Loire Atlantique (St Nazaire en particulier) qui manifestaient pour «Leurs» emplois.
Ils étaient où ? En masse place des Lices et Ste Thérèse attablés aux terrasses de cafés, surtout des jeunes indifférents aux stands d'Amnistie international et ses montagnes de chaussures, place Hoche et à la manif devant le «parlement» de Rennes, évènements qui pourtant ne se trouvaient qu'à 300 m de leur lieu de libations.
Je ne peut pas me tromper, me doutant de ce scénario, j'avais patrouillé dans la ville.
Allez, on fait un troc, le 35 en PdL et le 44 en BZH !