ABP a déjà dénoncé les navets anti-bretons subventionnés par vos impôts y compris par la Région Bretagne comme Crawl (voir le site) , mais avec Un Français, qui sort mercredi prochain, on tombe dans la propagande grossière du même niveau que le cinéma nazi ou de La Pravda.
Le film porte sur le cheminement d'un jeune Français du genre skinhead. Dans la bande-annonce, on le voit dans un de ces bars, repaires de jeunes d'extrême droite. Comme chacun sait, le drapeau de ces gens est le drapeau tricolore, c'est celui dont ils se réclament, mais le drapeau affiché au mur par le réalisateur Patrick Asté, est le drapeau des nations celtiques ! Avec bien en évidence un gwenn ha du que tout le monde distinguera, subliminalement ou pas.
Le tour est joué : le gwenn ha du n'est plus le drapeau de tous les Bretons mais le drapeau des extrémistes fachos de tout poil, surtout les très courts. Pire, si vous décidez de ne pas voir le film, vous le verrez quand même. La séquence où l'on voit le drapeau des nations celtiques fait partie de la bande-annonce. Bien sûr, ce n'est pas un hasard : la bande-annonce est diffusée par tous les journaux télévisés comme ce midi sur TF1 et le JT touche des millions de citoyens. Elle est aussi diffusée sur les versions numériques de magazines comme l'Express.
Le producteur, Philippe Lioret, s'était déjà fait remarquer avec L'Équipier, qui, dans la version originale avait cette phrase raciste «Breton, ça rime avec con». Dans le film L'Équipier, le gardien de phare est un plouc et le héros est un jeune Tourangeau (Parisien aurait été trop typé), pacifiste (il s'est révolté contre la torture en Algérie), beau et intelligent. Le Tourangeau “baisera” la femme du plouc, le tout dans un décor majestueux face à la mer d'Iroise.
L'hebdomadaire Le Nouvel Observateur a peur que les salles où le film Un Français sera projeté soient saccagées par des extrémistes de droite. Elles risquent aussi d'être saccagées par des Bretons pas contents que leur drapeau soit associé aux skinheads. La presse parisienne mettra tout le monde dans le même sac. D'une pierre deux coups. Seuls Pathé-Gaumont à Rennes et le cinéma Arvor aussi à Rennes, semblent l'avoir programmé pour le moment en Bretagne. Le film sortirait le 10 dans 75 salles en France.
Nous rappelons ici encore une fois que Marine Le Pen est championne du centralisme républicain. Elle veut même le renforcer. Elle est contre le bilinguisme en Bretagne et veut garder les départements, voire supprimer les régions. Elle s'est opposée à la fusion des deux départements alsaciens lors du référendum de 2013. Pour Marine Le Pen, il n'y a qu'une seule identité, l'identité française, qu'une seule nation : la nation française, qu'une seule religion : la République, et qu'un seul drapeau : le drapeau tricolore.
Les skins, les identitaires français et le Front National ne se sont jamais réclamés du drapeau celtique et encore moins du gwenn ha du. L'appropriation de la croix celtique par certains de ces groupes, depuis le mouvement Ordre Nouveau dans les années soixante, qui en avait même fait son emblème, jusqu'aux néo-fascistes italiens, est dénoncée régulièrement par le mouvement breton.
Le drapeau des nations celtiques a été dessiné par Polig Monjarret et Jacques-Yves Le Touze et dans une version légèrement différente par la Ligue celtique. Le représentant de la Ligue celtique en Bretagne, Guy Kerveillant, plus connu sous le pseudonyme de Gi Keltik n'a pas voulu répondre à ABP. Contactée directement, la Ligue a déclaré préparer un courrier destiné au ministre de la Culture.
■Mais vos articles posent, en filigrane, une vraie question : pourquoi n'y a-t-il pas un cinéma fait par les bretons ? Où sont ceux qui pourraient écrire des histoires en Bretagne ? Les produire, les réaliser. Quelques exceptions existent mais elles sont trop rares. Là est, me semble-t-il le véritable soucis.
Le mouvement Breton, l'Emsav est un rampart contre le fachisme. La Bretagne dans son ensemble resiste plutot bien contre cette rhinocerisation a la Ionesco que connait la France en ce moment. On ne vous dira d'ailleurs jamais que tous ces Francais qui votent le Pen sont des fachistes mais des gens mecontants dont le vote est seulement protestataire, comme si l'electeur n'etait pas responsable de ses actes...
Et puis voila que nous incarnons ici «Un Francais», le mauvais Francais, ce que pourtant nous execrons de toutes nos tripes. Mais c'est cela la magie du cinema francais. Souvenez-vous du film «Elisa» je croie que ca s'appelait, ou Vanessa Paradi dans un bal muzette sur l'ile de Sein je croie se faisait draguer par un jeune garcon. Elle lui demande comment il s'appelle, il repond Erwan et voila qu'elle lui tourne le dos en lancant quelque chose comme 'laisse tomber'.
Mais alors on nous dira que ce drapeau est bien present dans certains cercles nauseabonds comme chez les Identitaires de Bretagne, sans doute et c'est regrettable. Mais le choix d'un décor au cinema est un travail bien reflechit. L'apparition de notre drapeau n'est pas anodin, un tri liw ou un drapeau fleurdelyse aurait d'ailleurs ete plus pertinent a Paris.
Les Francais que notre identite agace veulent bien nous reconnaitre comme etant differents mais de facon negative, c'est ce que j'appelle (modestemment) la reconnaissance negative. L'une des premiere fois ou la langue bretonne a ete acceptee dans le domaine public ce le fut sur les monuments au morts, comme si un bon Breton etait un Breton mort...
A nous aussi d'être plus rigoureux dans nos propos afin que le Gwenn ha Du ne devienne pas ce qu'est devenu la croix celtique.
Les tirades anti républicaines, les dénonciations, si ce n'est délation incitée, promptement intitulées anti-jacobines, et autres postures soient disant guerrières doivent être examinées scrupuleusement.
Malheureusement une certaine frange du mouvement breton, notamment un bon nombre de bien-pensants, ne supporte pas que l'on s'écarte du courant principal, à mon avis bien orchestré.
C'est souvent le propre des milieux militants malheureusement. Pour être convaincant, il faut être convaincu, le nombre fait la force, la voix épaisse et forte se fait mieux entendre, l'instinct communautaire donne l'illusion de l'impunité.
Aller affirmé que la fusion et la création d'une région administrative Bretagne-Loire serait, à défaut de réunification, l'opportunité d'une identité bretonne mieux négociée et la création d'une assemblée de Bretagne, vous serez vilipendé.
Même d'éminents Druides s'en sont pris publiquement à Jean Marc Ayrault, erreur funeste, sacré l'ennemi de la Bretagne. Des prix de l'infamie, des doigts dressés accusateurs, une Bretagne menacée et des torses bombés.
Bon, on a tout de même bien compris depuis un certain bloody 22 février, au moins à Nantes, qu'il était contre productif de mêler le Gwenn ha Du à toute les sauces, surtout les plus épicées. Certains ont cru bon s'exalter après le relatif succès contestataire des bonnets rouges, mais il a bien fallu être plus prudents.
Les conséquences d'ailleurs de tout cela restent encore discutables.
Manifestations de taxis mécontents à Roissy, des Gwenn ha Du. Hollande se fait sifflé sur les champs Elysée, le Gwenn ha du. Un aéroport délocalisé, des milliers d'euros de dégâts, des Gwenn ha du.
Notre drapeau porté par n'importe qui, voilà le résultat.
Luttons, que dis-je, oeuvrons ensemble, quelques soient nos sensibilités politiques, culturelles, pour une Bretagne digne et respectée.
Qu'on ferme ce site ignoble b....atao.com, que l'on respecte notre diversité même si elle s'incarne par une femme de Rostronen, qui ne mérite en rien ce lynchage, même si elle discute la légitimité du drapeau breton.
Qu'on arrête de stigmatiser les divergences et d'attiser la haine anti-française. Qui ici n'ont pas de conjoint ou conjointe outre Couesnon ou outre Sèvre?
Je pense qu'il faut être vigilant et je soutiens de tout coeur votre légitime protestation. Mais il faudra aussi que cet vigilance, nous l'appliquions à nous-même, et ce, en tout premier lieu.
Merci.
Vive la République, Vive la Bretagne.
KIAL
En france les moyens financiers sont concentrés et/ou contrôlés par paris / l'Etat, même les financements de la région Bretagne ou d'un département comme le Finistère, qui sont généralement des financements partiels de complément avec ceux du CNC sont soumis directement ou indirectement à l'idéologie française.
René Vautier est connu pour être le cinéaste le plus censuré par l'Etat français.
Le manque d'argent et l'idéologie régnant en france rendent difficile voir impossible l'émergence d'un cinéma breton digne de ce nom.
Tout est contrôlé en france, et la servitude volontaire bretonne ne cherchant pas à se défaire de ce côntrole, ou trop pusilanimement, un véritable cinéma breton autre que provincial n'est pas prêt de naître !
Et comment et par quoi définir « un cinéma breton ?
Quelle analyse pouvez-vous nous donner qui apporte des indications spécifiquement liées à l'histoire, à l'identité, au combat et à la prise de conscience bretonne, faites-vous sur des films particuliers, ou les ½uvres collectives de réalisateurs, metteurs en scènes comme des Vautier, le couple Le Garrec, Bourbeillon ou Marie Hélia ? Etc…
Et si leurs films peuvent être considérés comme étant de cette identité spécifique, et pouvant se réclamer comme tel ?
Au fond, leurs productions ne sont-elles pas des prolongements, des extensions régionales qui ne sont pas si différents des « ½uvres » sociales, contestataires et existentialistes du cinéma militant des gauches hexagonales ?
Des productions qui au bout du compte pourraient tout à fait et très bien, ne pas être considérées comme de cinéma breton ?
Le cinéma existe-t-il ? Et a-t-il jamais existé ?
Si oui serait-il peut-être l'½uvre d'un non breton, documentaire et dramatique… Jean Epstein ?
Mais vos articles posent, en filigrane, une vraie question : pourquoi n'y a-t-il pas un cinéma fait par les bretons ?
Simple : parce que le cinéma français est subventionné et que la Bretagne ne fait pas partie de la France donc son cinéma ne reçoit rien de l'Etat même si dans le budget de cet Etat il y a de l'argent breton!
Vous savez l'argent n'a pas d'odeur!
@ KIAL
«Vive la République, Vive la Bretagne.»
La République est dans son principe premier (la nationalité provient de l'Etat et non du peuple) en opposition de la Bretagne, car elle est sa négation!
Etant donné que vous évoquez bien la République et non la république!
Donc dire «Vive la République, Vive la Bretagne» est un non sens!
Mais bon dans la nature tout est possible, il y a bien un mouvement politique Russe assez puissant qui crie son admiration pour Adolf Hitler!
Alors oui, pourquoi des Bretons Républicains...!
Le fait est beaucoup plus simple et je dirai presque malheureusement : comme le reste cinéma français est centralisé. Les professionnels du cinéma vivent à Paris majoritairement et raconte donc des histoires qui correspondent à ce qu'ils connaissent. A de rares exceptions près, les personnages du cinéma français vivent dans un milieu socio-culturel qui est toujours un peu le même : métier type avocat, médecin juge... ils ont des belles voitures, des appartements somptueux... Combien pouvons nous citer de films où le personnage est un ouvrier ? un professeur, qu'il soit breton où pas. Et quand cela arrive, il est bien souvent en délicatesse avec le justice et la police. Nous sommes bien loin du cinéma de Ken Loach, des frères Dardenne, de Stephen Frears.
Si nous voulons qu'un jour, un cinéma qui parlent de la Bretagne et de ses habitants correctement, et bien, il faudra faire ce que fit en son temps dans la musique Alan Stivell : ce prendre par la main et le faire. Ca ne sera pas facile. Nous avons des paysages superbes, des histoires magnifiques. Il manque essentiellement le financement. Des choses se font dans le nord finistère, des sites de financement participatifs bretons sont en train de se mettre en place. Il faut continuer dans cette voie.
Alors allons y.
Le cinéma est politique, la Bretagne est régionale et provinciale, le cinéma ne peut y être que régional et provincial. A moins de trouver des mécènes étrangers.
Les revendications bretonnes de ne pas ternir leur image, de préserver leur culture et leurs spécificités est légitime !!. Et c'est exactement pour les mêmes raisons : préserver la culture, les valeurs, la nature et les religions de la France, en un mot, préserver tout ce qui a bercé mon enfance que je suis partisan FN aujourd'hui.
M. Guilloux a raison quand il dit que les cinéastes sont essentiellement parisiens... Par contre, je m'étonne quand il évoque un financement participatif comme solution.
Je crois que c'est M.Ollivro qui expliquait que les parent qui mettaient leurs enfants à Diwan payaient 2 fois : avec leur impôts et par l'aide au fonctionnement de l'école!
Les Bretons, qui vivent comme les Français, dans le système le plus imposer au monde devraient donc payer une deuxième fois pour tout ce qui concerne leur culture, l'école, le cinéma,... (enfin tous ce qui concerne leur culture d'untermensh!)
Par contre, je m'étonne de la question sur «le héro breton»... Je pense que sur 2500 ans d'histoire, qui inclus les légendes les plus connues d'Europe, cela ne devrait pas être trop difficile!
Pour exemple :
Un jour j'évoquais avec un membre du CR B4 (je préfère taire son nom), la possibilité de faire un film breton équivalent à «Braveheard» pour l'Ecosse.
L'idée de cette personne était de réunir un financement de 2 millions d'Euro, puis de le produire aux USA, idéalement avec Ridley Scott comme metteur en scène et le héro serait le Duc Jean IV (An Alac'h, celui que l'on voit sur la célèbre gravure de tournoi affrontant la France)!
Le raisonnement était le suivant :
2 millions, pour faire un film de qualité!
Aux USA, pour éviter la censure française et bénéficier du réseau de distribution!
Ridley Scoot, pour sa célébrité et parce qu'il ne trouvera à rien à dire pour faire un film de qualité ou la France en prend plein la figure!
Jean IV (An Alac'h), car c'est lui qui a mis les Bretons d'accord pour virer comme des malpropres les armées françaises hors du pays et ouvrir une nouvelle ère de prospérité économique, et ce personnage devrait plaire autant aux Américains, qu'aux Européens et aux Bretons!
Selon mon interlocuteur du CR B4, un tel film devrait avoir un retentissement mondial, qui devrait permettre aux Bretons de redresser la tête... Car si le SNP a fait beaucoup en Ecosse, Hollywood a également largement apporter sa contribution!
Il y aurait 2 scènes mythiques : Le retour en Bretagne, et la victoire finale, avec le message sur l'ère de prospérité qui suivra...!
Pour mémoire, le Duc JeanIV reprendra possession du Domaine de l'Honneur de Richmond (le plus riche d'Angleterre), l'ensemble faisant du Duché de Bretagne l'un des pays les plus riches d'Europe!
Vous dites qu'elle n'a pas trouvé de réalisateur : cela montre bien que les freins ne sont pas ceux de l'état centralisateur.
Le financement participatif : on ne financera pas un film avec ce type de financement, mais on peut peut-être financer l'étape très importante qui est l'écriture et qui cruciale dans un projet. Or, cette phase n'est pas bcp financée en région. Sans écriture, difficile de convaincre un réalisateur, des acteurs un producteur. Avant même de penser a aller chercher les aides. Le Groupe Ouest fait ce boulot. Il faut espérer que des gens qui veulent raconter des histoires d'ici investissent ce lieu et ce dispositif.
Oui, il y a des techniciens en Bretagne qui ont un savoir faire. Ca n'a pas toujours été la cas. Oui, il y a des sociétés de productions en Bretagne, dont certaines commencent à s'intéresser à la fiction.
Ce que je voudrais dire c'est qu'il faut arrêter de regarder le verre en ce disant qu'il est a moitié vide. Il faut regarder le verre à moitié plein. Robert Coudray par exemple, qui fait 40 000 spectateurs payants en Bretagne avec un film auto produit «Je ne demande pas la lune, juste quelques étoiles» montre qu'on peut trouver du public et le public, c'est aussi du financement.
Oui, dans un monde idéal, un Breton ne devrait pas avoir à payer deux fois pour avoir des programmes. Il le fait déjà vu que bon nombre de ce qui est produit en Bretagne est financé en partie par la région, donc par l'impôt. Est ce là faut de l'Etat ? Oui est non. C'est la faute des chaines de télévisions, notamment celles du service public, qui ne financent pas les programmes produits en région au même niveau que ceux produits au national. On est dans des proportions de 5 à 10 fois inférieur mini. Je parle là de l'audiovisuel hors cinéma. Hors si l'Etat à son mot à dire dans les chaines, c'est pas lui qui décide ce qu'on y finance et comment on le finance. Ce sont les dirigeants qui continuent à mépriser la production en région.
Pour moi deux solutions : on continue à dire que rien n'est possible, que l'Etat nous empêche de faire quoi que ce soit ou on se prend par la main et on fait des choses. Pour faire des choses, il faut de l'énergie, il faut sentir qu'on a le soutien. Parler des films qu'on n'aime pas. Oui, mais on ne fera rien bouger. Parler de ce qui se fait, ca permettrait de montrer que ca bouge malgré tout. Il est dommage de voir que nous débattons en partant d'un film qui nous dérange, pas d'une expérience positive.
Et pi aussi, il faut dire les choses : ne chargeons pas trop la mule. Lorsque Lann Vraz est sorti, j'ai entendu pleins de critiques sur le breton parlé, sur le mauvais accent des acteurs.C'est tout ce qu'on retire de ce film ? Il n'y arien de positif ? Lorsque j'ai tourné des séquences de reconstitution pour mno film sur Ravallec, tout de suite, on m'a demandé : quel breton vont parler vos acteurs ? de quelle région ? de quelle époque. Personne ne m 'a pose ces questions que les séquences en français. J'aura fait des dialogues en français de 1732, personne n'aurait rien compris. Mais pas de critique Par contre pour ne pas utilise le bon idiome breton, là, avant même que je tourne, j'avais déjà des questions. Finalement, j'ai tout fait muet et
Encore et encore le problème des subventions et impots centralisés avec des micros comités nommés politiquement. Subvention = addiction. On vient de découvrir la gestion du CSA par Mr Gallet, continuons la centralisation.
Même logique que l'écotaxe. Sans oublier la 3ème facture : le message publicitaire financé par cet ecotaxe.
Après un tel film, la logique serait de retirer en Bretagne les taxes qui participent à ce financement. A moins que les bretons soient masochistes. Il y a 15 ans, il y a eu des rudes négociations entre EU et la France pour l'exception culturelle française. Au niveau de l'OMC aussi.
C'est ce genre de film qu'il faut remonter à Bruxelles, par exemple au comité des régions EU.
www.cor.europa.eu . Avec la mention : masterpiece financé par l'exception culturelle française.
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Pas simple pour un petit pays d'avoir une activité cinématographique. Mais est-il préférable d'avoir des navets en français financés par les bretons ou des navets américains sans subventions ?
Dans les petits pays, on sous-titre, en Belgique même avec 2 langues. En Suède, même pas de sous-titre. Le navet en langue étrangère dès le jeune age permet de devenir multilingue bien plus efficacement que l'éducation nationale française. Et la prise de tête du message français en moins.
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Quant à une production en Bretagne, il faut l'imaginer internationale. La fiscalité française est un repoussoir.
L'histoire de la Bretagne intéresse les anglo saxons. A la BBC, j'ai vu des documentaires sur Merlin l'Enchanteur, Brocéliande... Bien plus proche de la Bretagne que Arte la chaine Franco Allemande. Il y a aussi la Normandie.
Il y a bien longtemps, les américains ont tourné en Bretagne - Viking - Fort Lalatte.
Plus récemment, il y a eu «Un long dimanche de Fiancailles» - trop favorable à la Bretagne :-)
Sanction :
«Le Conseil d'État a finalement décidé que le film était bel et bien américain, et qu'il n'aurait pas de double nationalité, ceci malgré le fait que la réalisation soit française, et le casting à plus de 98 % français décision du Conseil d'État 2007/283319 du 06 juillet 2007). Le producteur délégué du film étant largement contrôlé par la firme Warner, le film n'a donc pu être éligible à une subvention de 8 millions d'euros du CNC3.»
Il n'y a pas que l'histoire.
Le petit pays voisin, L'Irelande, pourquoi ça marche ? Thriller : un monde sans subvention.
Voir le site
Le principe en France est simple et le dispositif fonctionne plutôt bien. Le principe est que toute oeuvre diffusée sur le territoire est soumise au prélèvement de taxes sur les différentes diffusions : un billet de cinéma, les recettes publicitaires des chaines privées, la vente de DVD... Cette taxe aliment ce qu'on appelle le fond de soutien. Ce fond de soutien est géré par le CNC. Le producteur d'une oeuvre française peu, en déposant des dossiers auprès des commissions concernées, demander à être soutenu. Il na s'agit donc pas de subventions mais d'argent généré par le film. Seules les oeuvres françaises peuvent bénéficier de ces aides. C'est un système bien foutu (pour une fois que la France invente un truc intelligent, on ne va pas pleurer). Les US ont tenté plusieurs fois de faire dégager ce mécanisme de soutien ce qui n'a pas été accepté et qu'on a appelé l'exception culturelle.
Pour un dimanche de fiançaille, le réal est français, le livre d'origine aussi, les acteurs... mais la production était américaine. D'ou le fait que les tribunaux aient du tranché. Ca n'est donc pas une censure, une décision lié au film, à son contenu, au fait qu'il soit tourné en Bretagne, favorable à la Bretagne ou pas.
Sur la télé, ca n'est pas la fiscalité qui est un repoussoir. C'est que la production est concentrer à Paris tout comme la diffusion. En dehors d'Arte (et encore) tous les grands médias audiovisuels sont installés à Paris. Sur ce plan là, il faudrait militer pour une décentralisation type ce qui se fait en Allemagne. Actuellement, plusieurs corporation demande cette décentralisation qui passe pas une déconcentration de la redevance avec une part régionale. Ca c'est une revendication qui mériterait d'être étayée, argumentée, préparée pour faire du lobbying auprès des élus. L'idée traine mais on ne lit pas une proposition concrète : quel pourcentage de répartition, en cas de répartition, qui gère la part régionale ? avec quelles missions ? quel cahier des charges ???
Même le drian chasse les Gwenn ha Du de toutes les commémorations et, après les Bonnets Rouges , il faut bien casser les symboles Bretons de la révolte.
Il est sur qu'on trouvera toujours des «fauxrévoltés cultureuxbobos» pour dénoncer les méchants Bretons qui osent ne pas faire tout ce qu'on leur commande,surtout s'il s'agit de toucher quelques subventions au passage (C'est là que s'arrête leur révolte et commence leur sens pratique du devoir)...
Il y a 30ans quand on se disait Breton, on nous faisait savoir que le pen était Breton, jusqu'à ce que l'on réponde qu'il n'avait jamais été élu en Bretagne...Rien ne change des insultes , toujours des insultes de la part de ces gens qui se croient supérieurs...A boycotter...ou pire...
Bevet Breizh
C'est un système bien foutu pour les ... français, mais pas pour les Bretons.
Comme pour la redevance, tout remonte à paris et une faible partie revient en Bretagne, avec les filtres parisiens.
La région Bretagne et un département comme le Finistère donnent également des aides, mais qui elles ne sont pas issue de l'argent récolté par le CNC (à ce que je sache) On paie deux fois !
Quelle somme est récupérée en Bretagne par le CNC et combien de films pourrait-on faire avec cette argent?
Combiens de longs métrages sont réalisés en Bretagne chaque année ?
L'exception culturelle française est surtout une exception culturelle parisienne.
N.B. J'avais répondu sur la question du «héros breton» mais mon texte n'a pas été publié (pour l'instant ?!)
Je partage vos derniers commentaire. Oui on parle beaucoup trop pour dénoncer et pas assez pour évoquer les possibles.
Je connais l exemple dans des petits pays d Europe ou de beaux films historiques ont été réalisés avec des petits budgets sans que cela soit trop pénalisant.
Oui un article sur les réalisations bretonnes et les possibles serait intéressant, plus que ce film minable qui exprime surtout la perte de repères des Français. Il faudrait une personne ayant cette connaissance pour l écrire.
Pourquoi pas vous? Après tout on est toujours mieux servit par soi-même et vous semblez avoir des idées intéressantes qu il convient de partager.
Le cinéma français est un «milieu», les gens se connaissent , se fréquentent, et les relations sont fondamentales dans ce milieu.
Un chiffre qu'on lit ici ou là : 95% des emplois liés à l'audiovisuel sont à paris.
Il y a quelques producteurs de films en Bretagne, mais bon ...
Sachez aussi qu'il y a des conventions entre le CNC et la région et le CNC et les départements. Ces conventions qui existent dans pratiquement toutes les régions sont surnommées les 1 + 1; Le principe est simple : pour 1 euros mis sur la table par la région, le C N C met un euro. Vous connaissez beaucoup de dispositifs fonctionnant ainsi ? Moi non. Donc il faut être plus subtil dans la critique.
On peut toujours trouver des gens qui vont dire ceci ou cela. Il y a des c.... partout.
Mais encore une fois, c'est pas les autres qui vont faire les choses à notre place.
Alors allez y : écrivez des scénarios, proposez des histoires... Mais attention, c'est du boulot ;-)
Pour Yann le Bleiz : je ne peux pas être juge et parti pour des articles.
Ne sommes nous pas un peu trop susceptible (cependant à juste titre) quand un chansonnier fait de «l'humour» ou pour des symboles mal utilisés dans un film?
Aussitôt il y a une levée de bouclier et le bruit qu'elle engendre se fait plus entendre que lorsque LeDrian interdit les symbole bretons lors de manifestations commémoratives, ou lorsque les impôts viennent frapper à nos portes chaque années dans l'illégalité la plus totale?
@ Philippe Guilloux
Je profite du second débat né du premier (le financement des films) pour vous posez une questions:
Quand est il des documentaires historiques? Certains sont en effet très bien fait et sont de véritable films, certain «poussant le vice» à reprendre la langue d'origine, fût-ce t-elle morte comme le latin ou le grec ancien.
Comment sont-ils financés? car je suppose qu'il n'ont pas le soutien du CNC n'étant pas des films non?
Le genre d'assertion qui nuit tout autant à notre identité que la projection d'un tel navet!
Et puis bon, la révolte, le coup gueule, la critique, les effets de muscles, la voix de baryton, on s'en lasse. ça va un moment….
Si vous ne voulez pas de la république que proposez vous?
Allez jusqu'au bout, annoncez la couleur!
De nos jours, tout le monde peut dire tout et n'importe quoi. Internet liberté! On se permet d'insulter, de vilipender d'embrocher, d'HARCELER.
Un breton condamné à la prison… Le pauvre… un délit d'opinion?!!!
Et puis quoi encore. Après on s'étonne….
A l'époque de Cambrone certaines insultes se règlaient au chant du coq. Aristide Briand, un breton de Loire encore, a aussi du se lever à l'aube pour les mêmes raisons.
Aristide Briand, Nantais, Breton, Républicain, Prix Nobel de la Paix ( Le prix nobel de Bretagne faut il le rappeler) et je rajouterais de 'l'honneur".
Faisons le ménage d'abord chez nous, en Bretagne!!!
Un documentaire est un film comme un autre. Comme une fiction il peut sortir salle de cinéma. Maintenant, il est vrai que la majorité des docs sont plutot sur le secteur «audiovisuel». Le CNC dont le nom complet est Centre National de la Cinématographie et de l'image animée ne gère pas que le cinéma. Il intervient aussi sur des oeuvres audiovisuelles destinées à d'autres écrans. Un documentaire qui passe uniquement en télévision peut dont bénéficier du soutien du CNC mais les parcours et les commissions ne sont pas les mêmes.
Concernant le financement, un petit détail : bcp de docu fictions que vous voyez sur les écrans sont des productions anglo-saxonne. En effet les anglo-saxon on est avantage : celui de la langue, qui leur permet d'exporter dans de très nombreux pays. Du coup, le financement se pratique sur de l'international.
«Si vous ne voulez pas de la république que proposez vous?»
Tiens le R majuscule à disparu? Mélange du genre ou amalgame volontaire???!!
Pour répondre à votre question : La Démocratie!
Pas le souvenir que la Tour D'Auvergne souhaitait la disparition du peuple breton et de son identité et de sa langue au nom de l'Indivisible...
Je dirais même que c'est le contraire!
Je doute qu'il aurait approuvé Conlie, les morts supplémentaires de la 1GM, il aurait peut être été chez De Gaulle mais n'aurait probablement pas accepté la partition d'une Bretagne trainée dans la boue à laquelle pourtant la France doit son honneur (fait qu'il faut faire oublier!).
Plus d'un militaire breton a servi la République avec succès avant de comprendre qu'il faisait erreur, une prise de conscience qui touche autant le simple soldat que le Général!
Idem pour Laennec, qui ne se privait pas de parler Breton!
Un petit rappel des définitions :
La République (avec R majuscule) est une idéologie quasi religieuse ou l'Etat prime sur le peuple! Mussolini, Hitler et Pol Pot était de grand admirateur de la Révolution française et ne se privaient pas pour le dire!
La république (sans r majuscule) est le nom de tout système politique en l'absence de Monarchie (ce mot ne signifie rien de plus),
La Démocratie c'est le peuple qui prime devant l'Etat (une monarchie comme une république peuvent être des Démocraties)!
Et je parie mon chapeau que les historiens du futur feront largement le parallèle entre la République et l'Etat Islamique tant par sa violence au peuple et dans sa prétendu vocation universelle, deux points qu'ils ont en commun et qu'il sera difficile de masquer! Il ne fait aucun doute que dans 200 ans, l'IE sera aussi respectable de la République, mais aura les mêmes difficultés vis à vis du droit des peuples!
Alors la République, qui en plus serait bretonne : Faut oser!
Bonjours le révisionnisme!
Si c'était vrai (on peut l'imaginer), la République n'aurait aucune difficulté à l'enseignement de l'histoire de Bretagne dans les écoles, n'aurait aucune difficulté vis à vis d'une Bretagne libre de ses choix démocratiques!
C'est votre révisionnisme qui est une honte à notre histoire!
Et je pense que vous le savez que parfaitement!
Mais vous aimez provoquer!
Je me doute que vous ne critiquerez (en bien ou en mal) votre propre article!
Mais, un article, c'est un travail sur lequel on se donne le temps de la réflexion... Cela pourrait être intéressant! Surtout, que le sujet présente un vrai intérêt!
Mais bien entendu, c'est à vous de voir!
@ KIAL
«Qu'avons nous à proposer à la Bretagne, au Peuple Breton?»
Vous devriez savoir qu'en République le Peuple Breton, comme le Peuple Alsacien, n'existe pas! «Il n'y a qu'un seul Peuple Français!»
Cela vient d'être dit clairement il n'y a pas si longtemps! Visiblement, cela devra être dit à nouveau!
Comment un Républicain convaincu comme vous peut-il déraper de la sorte?
Si on bafoue l image bretonne pour une bonne cause alors tant pis.pour la Bretagne.
Je suis Breton .
Pour moi vous êtes un radical peut-être un bonnet rouge.
Bref j irais voir le film
Mais de voir sous «Fierté Française» le drapeau de l'Écosse, de l'Irlande, de l'Ile de Mann, de la Cornouailles, et du pays de Galles, dans un film nommé «un français» et traitant du nationalisme français est ironique non?
Car tout le monde sait que les-dits pays sont en france...bien entendu!
Mais si j'en crois le nombre de vue et de commentaires, cela me confirme ce que j'ai écris précédemment sur la levée de boucliers....
Les frères Caouissin ont été pionniers en la matière, au point que Herry Caouissin a été conseiller technique de Jean Delannoy pour «Dieu a besoin des hommes», et j'en passe. Mais qui a suivi après ? Le cinéma breton ne se limite pas à des René Vautier, des Bourbeillon & Helia, etc...
Oui... il y avait un cinéma authentiquement breton. Qu'a-t-on fait de cet héritage ? Comme bien d'autres, on l'a mis sous le boisseau et on l'a oublié. Et après on se plaint que face à cela, la Bretagne se fait dégommer par des manipulateurs, comme via ce «film» ?
Et que dire d'autres films tournés en Bretagne? Sur les Bretons?
je suis un Douarneniste de 72 ans passés et ancien marin pêcheur et de marine marchande, je les connais donc un peu ces Sénans!
Ailleurs de telles pratiques ont eu cours et l'on encore et sans vergogne comme par exemple dans «Plus belle la vie» série TV se passant dans la région marseillaise dans la laquelle l'accent est totalement escamoté...et ou l'on ne se sent pas vraiment à Marseille pour ceux qui l'on un peu fréquentée.
Dans l'½uvre de Pagnol oui _noblesse oblige_ on le retrouve cet accent plus ou moins (bien) imité, mais souvent utilisé pour les rôles de simplets...
Quant à H.Caoussin... de Paris: Aurait peut-être pu beaucoup mieux faire! Passant par Paris l'on perd assez facilement ses repères...
Comme d'hab je provoque toujours un peu.
Merci pour ce retour.
Mais ce que vous ne nous dites pas, c'est : Est-ce que ce drapeau se situe dans ce bar comme composante pitoyable du nationalisme français que condamne ce film?
Toute la question du débat est là!
Car les Bretons ne s'associe nullement au Nationalisme français, et encore moins à sa composante pitoyable! C'est d'ailleurs le grand désaccord avec l'Etat depuis 1789!
Du coup, le message serait bien : Le «gentil» français est sauvé du pitoyable, car il quitte la perversion procuré par l'exemple de des «méchants».
N'oublions pas qu'AVANT la négation des peuples breton, basque, alsacien, algérien, vietnamien, la République a nié le peuple français en lui associant de force ces autres peuples à sa propre identité!
Le peuple français est encore plus victime du Jacobinisme/Républicanisme, que les Bretons, Basques ou autres peuples annexés!
Et on constate aujourd'hui, par l'incapacité évidente des Français à s'intégrer dans l'Europe et dans le paysage international!
N'est pas cela le message de ce film :
NON, au nationalisme sous la forme d'identité d'un peuple (définition internationale mais que la République rejette sous cette forme en l'associant opportunément depuis 1945 à l'extrême droite).
OUI au nationalisme français sous sa forme Républicaine/Jacobine car elle se veut humaniste en niant les peuples, donc en prévenant de l'extrême droite...!
La République est ses auteurs subventionnés semblent se raccrocher aux branches comme ils peuvent!