Festival Photo de la Gacilly 2015: communautés, cultures et biosphère en voie de disparition

Reportage publié le 5/06/15 20:25 dans Cultures par Philippe Argouarch pour Philippe Argouarch
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Kong Fuzi plus connu sous le nom latinisé de Confucius écrivait déjà en 550 av. J-C : «Une image vaut 1000 mots». C'est donc 300 000 mots qui sont affichés sur les murs de La Gacilly du 5 juin jusqu'a la fin septembre. Pour cette douzième édition, le pays invité est l'Italie et le thème est «La terre nourricière : Comment nourrir la planète au XXIe siècle». Deux thèmes partagés avec l'expo Milan 2015.

Encore une fois les plus grands photographes se sont donnés rendez vous pour ce festival photo en plein air, unique en son genre. Le festival avait rassemblé 350 000 visiteurs en 2014, faisant de ce petit village du Morbihan, une destination de renommée internationale.

Les artistes italiens invités sont Mario Giacomelli, Piergiorgio Branzi, Massimo Siragusa, Paolo Ventura, Franco Fontana, Emanuele Scorcelletti, Mirella Ricciardi, Paolo Pellegrin, Alessandro Grassani.

Sur le thème de la terre nourricière, les photographes invités sont : George Steinmetz, Robin Hammond, Matthieu Paley et Peter Menzel.

A ne pas manquer Vincent Munier qui est un des plus grands photographe animalier. Ses photos du monde arctique en blanc sur blanc et des autres 'Grands Nords' vous étonneront. Il a réellement dansé avec les loups. A voir aussi aussi parmi tant de photos exceptionnelles, les clichés extraordinaires de Mirella Ricciardi devenus de rares vestiges d'une ruralité africaine disparue. (voir le site) de sa vidéo qui raconte son histoire. Parallèlement, le musée de Bretagne de Rennes expose quelques uns de ses 400 000 photos et négatifs sur une autre ruralité disparue: celle de la Bretagne d'avant-guerre. Mirella Ricciardi a parlé hier à propos des Maasaï, de «perte de la fierté». Beaucoup de sociologues pensent que c'est aussi le cas des Bretons.

Le festival continue sa tradition de témoignages sur les cultures et les peuples en voie de disparition. À une plus grande échelle, il témoigne aussi de la disparition de notre biosphère. Une disparition qui, elle, risque de nous être fatale.


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