Ratification de la Charte européenne des langues minorisées : François Hollande confond le biling

Communiqué de presse publié le 4/06/15 16:28 dans Politique par Christian Troadec pour Christian Troadec
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Christian Troadec.

Le Président Hollande vient d'indiquer qu'il souhaitait la ratification de la Charte européenne des langues minorisées par un vote des deux assemblées réunies en Congrès.

Ce projet de ratification ressort comme par hasard et comme d'habitude en période électorale, une sorte d'écran de fumée pour tenter de faire oublier les reniements et les promesses non tenues du PS en matière de décentralisation, de réunification de la Bretagne, de statut pour les langues minorisées, de télévision régionalisée…

En pensant duper une nouvelle fois les Bretons en leur annonçant une ratification quasi-impossible au Congrès, (il y a hélas autant de jacobins chez les Socialistes que chez les Républicains…), le PS ne fait que raviver et souligner ses manquements vis-à-vis de la Bretagne alors qu'il n'y a jamais eu autant de responsables bretons au sein des instances du pouvoir à Paris.

Les prochaines élections régionales permettront aux habitants des cinq départements bretons d'exprimer leur volonté de vivre, travailler et décider au Pays, loin des propos fumeux de notables tentant de sauver leur siège.

Trist eo ! François Hollande confond sans aucun doute le bilinguisme et la langue de bois…

Christian TROADEC

Maire de Carhaix

Conseiller départemental du Finistère


Vos commentaires :
Yann Vari
Vendredi 22 novembre 2024
Aotroù Troadec,

Daoust hag e lakfec'h Rannvro Breizh da sinañ karta europa ar yezhoù ma vefec'h dilennet er rannvro?

Est-ce que vous ferez signer la charte européenne des langues par le conseil régional si vous êtes élu à la région?


Cédric
Vendredi 22 novembre 2024
Y a urgence à réformer la France ! De gros espoirs naitront d'un parti fédéral actif, virulent et d'une nouvelle constitution cassant le monopole de Paris.

Personne ne parle de scission, mais Paris n'est pas apte à gouverner dans tous les domaines, particulièrement ceux concernant l'entretien et le développement des uses et coutumes régionales. On voit ce que donne la vision de Paris, y a de moins en moins de locuteurs dans les langues régionales, on va tous finir comme les Flandres françaises, y aura que le nom et le drapeau d'historique.

Les régions HISTORIQUES font la France, sans elle la France n'est qu'une banlieue parisienne, et ça absolument personne ici n'en veut. C'est bien pour ça qu'on voit des indépendantistes naîtres en lieu et place de régionaliste aujourd'hui !


Peri Loussouarn
Vendredi 22 novembre 2024
Si c'est pour saloper la charte comme il l'a fait avec la réforme territoriale, un lundi soir, sur un coin de table, il vaut mieux qu'il s'abstienne....
Ce qu'on lui demande, à François, c'est d'expédier les affaires courantes jusqu'en 2017 :
à l'Elysée, payer les factures d'eau et d'électricité, sortir les poubelles, aller se promener en scooter, ....
bref, qu'il ne touche plus à rien, même à la politique de l'emploi (cela aura peut-être un effet bénéfique), et qu'il se prépare à la passation de pouvoir...

Konan Lasceau
Vendredi 22 novembre 2024
françois Hollande, une parole de normand :
«p'tète ben que OUI ou p'tète ben que NON »
-
La Bretagne a tout les atouts pour s'en sortir si ses élus pouvaient arrêter de regarder du côté de Paris.
Paris sera toujours Paris, qui n'en a rien à faire des Provinces (Pays Vaincus et annexés !)
Prenons nos affaires en main avec ou sans les élus Bretons, les élus ne sont que nos représentants : RIEN DE PLUS !
en prenant nos affaires en main nous pourrons décider en Bretagne pour nos langues, nous avons des atouts maritimes, l'agriculture les industries ...etc
Nous ne seront pas obligés d'attendre le bon vouloir de Paris pour ce qui concerne la vente de bateaux militaires à la Russie, quelle publicité pour les travailleurs et chantiers de St Nazaire.
Nous ne serons pas soumis à l'embargo Français sur notre production agricole... etc
LA LISTE est trop longue !
Mais il est vrai que les BRETONS ne sont pas encore entrés dans la grande Histoire de la même manière que les africains, ils sont restés des PLOUCS !

MANSKER
Vendredi 22 novembre 2024
Ce qui manque à la Bretagne ce sont des hommes d'honneur, et donc de parole. Il est vrai que ce n'est jamais cher payé, mis à part un souvenir dans un livre d'histoire. Alors s'il surgit de ce centre Bretagne, un homme capable de mener un combat loyal pour, ne serait-ce que, au moins, donner de l'espoir aux Bretons et aux Français dans l'acceptation d'un autre modèle de gouvernance, il est de notre devoir de le suivre et de laisser nos querelles tribales au placard. Restons éloignés du pathétique spectacle parisien, et montrons-nous dignes de prendre nos responsabilités.

Quand à la langue bretonne, millénaire, elle retrouvera elle-même son chemin face au franglais en voie de décomposition.

Ceci étant, la dévolution est un phénomène européen, pas une lubie bretonne comme certains détracteurs le clament haut et fort. Il va donc falloir se moderniser... de gré ou... de gré...

Quand aux irresponsables bretons en poste au perchoir, le miroir aux alouettes a encore frappé. L'option moderniste de la France n'est point encore ancré dans leurs mentalités. Trist eo ! il est vrai.

Bonne chance Mr. Troadec ! Faites honneur à notre Bretagne !


PIERRE CAMARET
Vendredi 22 novembre 2024
Ein Man , Ein Wort
Un homme , une Parole , je le dis en Allemand , car cela n'a aucun sens en francais.
Comment peut t-on le dire en Breton ?

Bonne Chance Aotrou TROADEC .


Lucien Le Mahre
Vendredi 22 novembre 2024
Chat échaudé craint l'eau froide. Ne pas vendre le a peau de l'ours avant de l'avoir tué. Un «tiens» vaut mieux que deux «tu l'auras». Les promesses n'engagent que ceux qui y croient...

Les déclarations d'intention ne suffisent plus, car la confiance en a pris un sacré coup dans l'aile dans nos cantons, ces derniers temps.
Ouais, eh ben, c'est pas trop tôt ! diront certains, non sans raison.

Quand on pense, c'est vrai, qu'au lieu de la compétence des «Premiers Ouvriers de France» idéalement attendus aux fourneaux, c'est la même équipe de gâte-sauce qui se présente la bouche en coeur après avoir brûlé le rôti de la réforme territoriale, on est en effet en droit de se replier d'instinct vers l'extincteur et la porte de sortie...

Le référendum, je suis d'accord, imposé à toute la France et par conséquent aux Régions qui ne sont nullement concernées par les langues régionales, surtout vu la popularité record du pouvoir en place, ce serait une impasse. Quelle que soit la question posée, on voterait contre le pouvoir discrédité et affaibli.

Le Congrès, c'est un gros machin qui, mine de rien, coûte de l'argent pour «une simple ratification de langues régionales ne concernant qu'une minorité de citoyens». Je l'ai déjà lu ce matin dans un commentaire de la presse hexagonale. On va donc «normalement» être tenté d'y ajouter quelques éléments supplémentaires qui rendront l'affaire plus conséquente, même si cela doit transformer la probabilité déjà incertaine du vote majoritaire en véritable coup de poker menteur...

Tout ceci se passe sous nos yeux de spectateurs, pas d'acteurs.

Ah oui, bien sûr : nous sommes démocratiquement représentés ! C'est ballot, on allait l'oublier ! Nous saurons donc à nouveau distinguer les élus respectueux de leur mission de Représentants du Peuple et les autres, qui ne sont que des créatures de leur appareil politique.

Oui, la Bretagne n'est pas assez entrée dans l'Histoire. Elle a pourtant tout ce qu'il faut pour cela, plus que de nombreux pays européens de sa taille. Tout, sauf un pouvoir politique pour la représenter, la défendre et la structurer, comme par exemple pourrait l'être celui qui est en germe avec NTFB...


Philippe Guilloux
Vendredi 22 novembre 2024
Je vous signale que les journaux nationaux ont commencé à lancer des sondages, notamment sur l'apprentissage des langues régionales. Même si ca me fait mal d'aller sur le site du figaro par exemple pour voter, je l'ai fait car de tels sondages, même s'ils ont peu de valeur, sont toujours utilisés pour faire pression.
Voir le site

Inondons ce vote de oui, on verra bien si c'est sérieux


François Léon
Vendredi 22 novembre 2024
Je viens de lire un communiqué d'Ai'ta sur 7 Seizh qui semble croire à cette millionième promesse de l'Etat Français dirigé depuis quelques années par le PS. La lucidité de groupes ou d'associations militant pour la langue bretonne est inquiétante mais explique aussi le bourbier dans lequel le militantisme culturel se trouve aujourd'hui.

Yvon Bordiec
Vendredi 22 novembre 2024
Ce vote du Figaro n'est qu'un outil de pression comme vous le dîtes car le vote est déjà stoppé parle Figaro. Ils se sont rendus compte que le Oui (pour l'enseignement des langues régionales) remontait vite alors ils ont préféré stopper. Les premiers qui ont voté sont les lecteurs du Figaro qui on le sait très bien sont des réactionnaires anti tout ce qui n'est pas la France profonde; ils ont donc voté Non. Le résultat final est de 38% Oui et 62% Non. C'est ce qu'ils voulaient démontrer.

Spered Gouez
Vendredi 22 novembre 2024
Oui, comme par hasard et comme d'habitude, comme le dit Christian Troadec, on nous enfume à la veille des élections. Mais cette fois, ça ne prendra plus, il faut bien se le dire ( cf Le Drian, Le Boulanger et les autres, entendez-vous ? ), c'est fini ! L'illusion est terminée.

M.Prigent
Vendredi 22 novembre 2024
Encore une tentative d'enfumage, couramment utilisée par les partis parisiens pris d'une soudaine affection pour les provinces en vue des régionales.
La grosse ficelle, usée jusqu'à la corde (!) ne prend plus.
L'oligarchie politique nous prend vraiment pour des C...

Lucien Le Mahre
Vendredi 22 novembre 2024
Je suis allé sur le site indiqué par Philippe Guilloux, mais malheureusement trop tard, le sondage était clos. C'est vrai que ce type de consultations a peu de valeur, mais je suis bien de son avis : y apporter notre marque vaut mieux que de ne rien faire du tout...

La critique principale que je vois à celui-ci, c'est de faire voter la France entière sur un sujet qui ne concerne qu'un nombre limité de départements : à vue de nez, un quart ou un tiers peut-être de la centaine de départements français ?

Est-ce normal docteur ?

Sauf exception, qu'est-ce qu'on en a à faire en Touraine ou en Seine ST Denis, du breton, de l'alsacien ou de l'occitan ? Qu'est-ce qu'on connait même aux réalités historiques, culturelles et humaines du problème ? La plupart du temps quelques clichés, quelques rumeurs, à partir desquelles on va se faire péremptoire.
Il n'y a qu'à se promener sur les sites hexagonaux dès que le sujet est évoqué pour se rendre compte de l'ampleur de la méconnaissance et du simplisme consternant des arguments, éternellement les mêmes...

Mieux vaut apprendre l'anglais ! - Comme si l'un était exclusif de l'autre...
C'est avec le breton qu'on va aller à l'international ? - Non. Mais pas souvent avec le français non plus. Alors méfiez-vous de l'argument d'utilité...
C'est pas avec le breton qu'on va diminuer le chômage ! - Essayons alors sans, peut-être que le chômage va diminuer, sait-on jamais...
Retourner au Moyen-Age ? Très peu pour moi ! - D'accord, cessons aussi d'entretenir nos cathédrales...
En revenir aux «patois» en pleine mondialisation ? - Ben, justement, les ancrages deviennent vitaux...

Pourquoi pas un sondage pour demander aux Français si par exemple on doit soutenir financièrement l'éventuelle survie du Chabichou (à supposer que celui-ci soit en péril comme le sont nos langues historiques) ?

Pour échapper au n'importe quoi et rejoindre son véritable domaine qui est celui des Droits Universels de l' Homme et du Citoyen, que tout Etat civilisé est censé reconnaitre et appliquer, la compétence des langues régionales doit de mon point de vue revenir aux régions concernées, aussi logiquement que la Haute Savoie doit gérer ses pistes de ski et non le métro parisien.

Sinon c'est de la démocratie de bazar, qui embrouille tout le monde dans l'intérêt de certains. A moins qu'il ne s'agisse d'une certaine forme de République ossifiée où nous ne trouvons décidément pas notre place.


Philippe Guilloux
Vendredi 22 novembre 2024
Moi je vois un avantage à la consultation proposée par Holalnde : faire tomber les masques. Oui, on verra peut-être un PS jacobin. Mais on va voir si la droite va faire mieux. Car il me semble que ceux qui font du PS bashing (et dont certains sont bien contents de trouver une oreille attentive au conseil régional pour soutenir leurs projets)) oublient un peu vite que la droite à été au pouvoir aussi et n'a jamais ratifié le charte pas plus qu'elle n'a fait la moindre démarche pour la réunification. Or, dans le cadre des prochaines élections régionales, il me semble que certaines tête de liste de droite, dont je ne remet pas en question leur implication personnelle ni leurs convictions en faveur de la Bretange, ont tendance à gommer un peu vite cet aspect. Monsieur Le Fur, par exemple, peut-il nous affirmer que, s'il prend la tête de la région et si ses amis politiques reviennent au pouvoir, il y aura une réunification ? Non, pas plus qu'avec le PS. Car les partis, dans leur grande majorité, reste accroché à un jacobinisme qui leur garantit la main mise sur les rouages du pouvoir

Peri Loussouarn
Vendredi 22 novembre 2024
@ Philippe GUILLOUX :

votre raisonnement n'est pas illogique, mais malheureusement caduque.
Aujourd'hui, il ne faut plus penser en terme d'alliance, nous avons vu que pour la Bretagne, cela n'apportait rien, ou au mieux quelques miettes sans saveurs qui n'avaient de but que d'être consolantes...
Le vote des socialistes bretons lors de la réforme territoriale l'a bien montré : en façade, dans les médias, «je suis pour », mais au moment de voter, combien de divisions ???? et ce n'est qu'un exemple....

Aujourd'hui, le projet, c'est : ni droite, ni gauche, mais breton !!

Je sais, il est difficile de couper le cordon ombilical avec le ps mais allez-y, un petit effort, et vous verrez, ensuite, c'est le soulagement et un grand sentiment de liberté !!!


SPERED DIEUB
Vendredi 22 novembre 2024
Ar PCF so ha du breman , ha kouskoude eo liammed gant Mélenchon ha neus huched evel ur bleiz dioustu neus klevet ,e oa kinniget gant Hollande dober merc'h ha du gant Karta
Voir le site

PIERRE CAMARET
Vendredi 22 novembre 2024
Hollande fera tomber les masques ..... mais pas le sien , ni celui de ses acolytes . Etre soupconneux de la Droite actuelle oui biensur ......... mais j'en ai marre des Socialos et de leur faux language .
QU'une liste bretonne se fasse elire sur : La Reunification , la devolution ( Assemblee Regionale ) avec des pouvoirs .Je vote pour, quelles que soient les composantes :
MAO TSE TUNG : Le Grand Timonier disait qu'importe que le chat ait les yeuz gris ou bleus , du moment qu'il attrape les souris : CELA DOIT ETRE ,EN CE MOMENT ,NOTRE MODELE DE PENSER .
Je pars demain pour 8 jours en PNG , retour pour mon anniversaire le 16/6.

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