Lors de la 4e Grande Tablée Bretonne le dimanche 24 mai 2015, à Nantes (1) et (2), le nouveau drapeau du Vignoble Nantais sera présenté au grand public.
Après celui du Pays de Retz (2000), celui du Pays de Saint-Nazaire (2010) (3) et celui de Pays d'Ancenis (2014), c'est au tour du Collectif pour la Promotion du Pays du Vignoble Nantais de lancer le drapeau pour ce pays, et de faire appel à Raphaël Vinet, spécialiste des emblèmes de Bretagne en Pays Nantais.
Raphaël Vinet (4) nous explique le cheminement de l'idée : « Nous avons visionné plusieurs dessins et notre choix s'est rapidement orienté vers une Kroaz-Du cantonnée d'Hermine (comme celui de la Ville de Nantes) ». La ville d'importance historique étant Clisson il semblait logique de reprendre ses armoiries dans le 1er canton (fond rouge au Lion d'argent) et pour le 4e canton de rappeler le vignoble par la grappe de raisin.
Pour le 1er canton, les réflexions ont abouti rapidement vers l'idée que seule la tête du lion suffirait. Puis, début avril, vint le débat
sur la grappe de raisin : avec une ou deux feuilles ? Il a semblé pertinent de dessiner deux feuilles, l'idée car « comme cela, la grappe de raisin occupe mieux l'espace rectangulaire rouge ». Raphaël Vinet est un esthète ! L'écusson, lui, en forme d'écu, est plus équilibré avec une seule feuille.
En format PDF téléchargeable en bas de l'article, se trouve les fiches vexillologiques du drapeau et de l'écusson du Vignoble Nantais. Celle du drapeau est reproduite ci-dessous.
Territoire : Pays du Vignoble Nantais
Bro gwiniegi Naoned (en langue bretonne)
Situé au sud-est de la Loire-Atlantique ou du Pays nantais, il s'étend entre rive sud de la Loire, Vendée et Mauges, du Pays de Retz à l'Anjou. La ville de Clisson, Klison en breton, est la « capitale » de ce pays frontalier avec l'Anjou et le Poitou et possède le château seigneurial principal des Marches sud de Bretagne. Au Moyen-Âge ce pays s'appelait le Clissonnais.
Croix noire cantonnée :
Au 1er canton : rouge à la tête de lion blanc, crocs, langue et couronne d'or.
Au 2 et 3 : blanc à 5 mouchetures d'hermines posées 3 et 2
Au 4e : rouge à la grappe de raisin à 2 feuilles d'or.
Ce drapeau symbolise le Pays du Vignoble Nantais : il rappelle l'attachement à la Bretagne par sa croix noire (Kroaz du) cantonnée d'hermines inspirée du pavillon de la ville de Nantes, cité des ducs de Bretagne. La moucheture d'hermine est aussi présente sur les armoiries municipales de 22 communes sur les 34 du pays du Vignoble Nantais.
Sur le 1er fond rouge, la tête de lion rappelle le blason de la ville de Clisson.
Sur le 2e fond rouge, la grappe de raisin feuillée évoque l'activité traditionnelle qui donne son nom à ce pays et que l'on retrouve sur la plupart des écussons locaux. Les feuilles doivent avoir la forme de celles du cépage Melon breton, cépage unique du Muscadet, le vin emblématique du Vignoble Nantais.
Les Drapeau, écusson et autocollant seront disponibles à la vente sur le site de la Petite Hollande pour la Grande Tablée Bretonne ce dimanche 24 mai, puis en contactant le Comité des Vins Bretons (6) qui fera suivre, ou sur le site de KreaBreizh (4).
Cette année, la 4e Grande Tablée Bretonne s'inscrit dans le cadre d'une des nombreuses manifestations de Loire-Atlantique de la Fête de la Bretagne (1). Avec un temps ni trop chaud, comme en 2014, ni sous un temps pluvieux (2013), cet opus s'annonce réussi, avec une myriade d'artistes, et des exposants plus nombreux. Une place aux jeux traditionnels bretons, gérée par l'Agence culturelle bretonne (5). Et, evel just, rires, chants danses, fest-noz, gastronomie et vins bretons (à boire avec modération) seront de la partie jusque 23h00. L'invité d'honneur sera cette année limousin : le groupe Escola dau mont-Gargan (7).
1 - annonce de la Grande Tablée Bretonne 2015, dans le cadre de la Fête de la Bretagne – Fest-Yves Gouel Breizh – 2015
2 - précédentes versions de la Grande Tablée Bretonne : 2014 (voir notre article) 2013 (voir notre article) 2012 (voir notre article)
3 - lancement du drapeau de Saint-Nazaire : (voir notre article)
4 - Raphaël Vinet est gérant de KreaBreizh (voir le site)
5 - Agence Culturelle Bretonne de Loire-Atlantique (voir le site)
6 – Comité des Vins bretons (voir le site)
7 - escola dau mont-Gargan (voir le site)
■ très beau drapeau qui ne laisse aucune ambiguïté sur les frontières de notre pays breton....
D'ailleurs, il serait temps qu'on officialise une fois pour toute nos frontières, qu'on prenne nos cliques et nos claques et qu'on laisse nos voisins continuer leur magouilles jacobines entre eux, comme le recasement lamentable et honteux de Agnès Saal au ministère de la culture, dans un poste créé «ad hoc», et dont on attend toujours l'explication du ministre Fleur Pellerin, plus occupée ces temps-ci il est vrai à monter les marches rouges....
Les magouilles françaises, On en a marre !!!!!!!
«Et pitié pour »Klison«, de quelle droit une poignée d'intellectuels hors-sol se permet-elle ce vandalisme orthographique.»
J'avoue avoir du mal à vous suivre ...récemment vous nous expliquiez que les francisations orthographiques de noms bretons étaient tout à fait normales, limites savoureuses...qu'on était pas obligé de dire London pour Londres ou Milano pour Milan etc etc que ça existait pour toutes les langues. Pourquoi donc en breton devrait on dire et orthographier «Clisson» qui est une pure graphie française récente ?? En plus sur ce coup là, vous ne pouvez pas parler de mutation barbare délirante de savants fous néo-bretons, puisque la traduction bretonne respecte l'origine romane du nom !!
Pour ma part je trouve tout à fait normal d'orthographier «Klison» en breton, au vu des normes graphiques du breton enseigné ultra-majoritairement. C'est court et simple à écrire et tout le monde comprend...beaucoup moins tarabiscoté que la graphie littéraire française.
«D'abord, on nie que toute la culture de ces pays est poitevine, ensuite on met en place une sinistre parodie de la culture basse-bretonne, pour faire du marketing. Faire vendre, c'est le sens de la saturation d'hermines qui avaient déjà été infligée au malheureux Pays des Retz et qui touche maintenant le Vignoble. Nombre de petits pays bas-bretons n'ont pas ces hermines sur leur armoiries»
Vous vous contredisez complétement de votre première phrase dans votre seconde phrase !! Vous parlez de «parodie basse-bretonne» et puis ensuite vous nous expliquez qu'en Basse-Bretagne on a pas pour tradition de mettre plein d'hermines (!??).
Le Pays de Clisson se situe en Loire-Atlantique, et en Loire-Atlantique les blasons des communes ont beaucoup plus d'hermines que dans le Finsitère...c'est justement une tradition...ce blason/drapeau est in fine parfaitement dans la tradition nantaise justement. L'hermine est le symbole du pouvoir ducla historiquement, et Nantes, le 44 et plus largement la Haute-Bretagne orientale sont au coeur du pouvoir ducal, alors que le Léon ou la Cornouaille en sont plus éloignés. Il n'y a donc là rien d'incongru justement.
Par ailleurs je me demande bien pourquoi il faudrait passer sous silence la situation actuelle du 44 ??
Enfin,pour précision, le sud-loire, les Mauges et le Nord Vendée sont issus du territoire des ambiliatres. Le dialecte local est la langue romane d'Oil, comme dans toute la Haute-Bretagne. Je préfère m'épargner des débats abscons pour savoir si Pornic parle un roman d'oil plus proche de celui de Noirmoutiers que de celui de Pordic....
Sauf erreur de ma part, la graphie Clisson doit être très ancienne et est naturelle au français. Ensuite, je ne fustige pas l'usage de «Klison» en breton, je l'écrirais comme ça aussi (ou peut-être «Klisoñ»). Ce qui est ridicule, c'est de proclamer que «Klison» est le nom breton de cette ville et de laisser entendre que c'est la forme d'origine quand il s'agit bêtement de l'adaptation du nom français. Il n'y a pas longtemps, je parlais de Cancale avec un voisin, en breton. Naturellement, nous prononcions «Kañkal». Je ne vais pas pour autant aller claironner partout que Cancale s'appelle en réalité Kañkal.
«Vous vous contredisez complétement de votre première phrase dans votre seconde phrase !! Vous parlez de »parodie basse-bretonne« et puis ensuite vous nous expliquez qu'en Basse-Bretagne on a pas pour tradition de mettre plein d'hermines»
Je suis un scientifique, donc je suis payé pour ne produire que des discours intellectuellement cohérents, c'est justement ce qui me rend insupportable. Il n'y a pas de contradiction dans ma pensée ; il y a seulement une contradiction entre les représentations de la Bretagne pour touristes (herminée de partout) et la réalité de la Bretagne ethnique.
«L'hermine est le symbole du pouvoir ducal historiquement, et Nantes, le 44 et plus largement la Haute-Bretagne orientale sont au c½ur du pouvoir ducal, alors que le Léon ou la Cornouaille en sont plus éloignés.»
Merci de rappeler que le vieux duché avait déjà tout de français et ne se préoccupait pas de la Bretagne ethnique. C'est un des axiomes fondamentaux de ma doctrine régionaliste.
«Le dialecte local est la langue romane d'Oil, comme dans toute la Haute-Bretagne.»
Et comme dans les deux tiers nord de la France. Comme quoi, le rattachement de la Bretagne à la France n'a rien d'illogique.
«Je préfère m'épargner des débats abscons pour savoir si Pornic parle un roman d'oil plus proche de celui de Noirmoutiers que de celui de Pordic....»
Bah non justement, c'est ce qu'il y a de plus passionant. La linguistique est la seule science humaine intéressante parce que c'est la seule qui se rapproche d'une science exacte. Il faut lire le livre d'Erik Nowak.
Les prétentions de P. A. S. à la scientificité se conjuguent mal avec son nationalisme français, qui ressort de chacun de ses messages, et dont le but avoué est de contrecarrer un nationalisme breton, voir toute forme d'émancipation, d'autonomie, ou même de «décentralisation» en faveur de la Bretagne.
Les «vrais» scientifiques ne sont pas normalement des gens arrogants et si politiquement conditionnés, mêem si il peut exister des cas.
La théorie fumeuse sur l'origine «gauloise» du breton comme le soutien inconditionné à cette autre «grande» «scientifiques» et nationaliste française qu'est Françoise Morvan ne sont pas de nature à apporter une grande crédibilité !
«ce n'est digne ni pour eux, ni pour nous. D'abord, on nie que toute la culture de ces pays est poitevine»
Vous connaissez ces pays ?
Est-ce que vous connaissez au moins le Poitou ?
En dehors des livres ?
C'est digne de conclure aussi vite que ces pays sont poitevins ?
Sud-Loire donc automatiquement poitevin ? Surtout pour parler du Vignoble ?
C'est bien le monde, la vie avec vous. C'est pas compliqué.
Cela illustre parfaitement votre méconnaissance de la Bretagne et votre incapacité à appréhender la complexité.
L'influence angevine est au moins aussi importante dans le vignoble que la poitevine, si ce n'est plus.
Et vous parlez de cohérence ?
Vous ne connaissez vraisemblablement rien à ces pays.
Cette initiative est directement soutenue par des locaux. Alors on en trouvera pour être contre. Mais discutez avec les gens là-bas, s'ils vous intéressent, j'en doute, vous semblez préférer les livres, l'identité bretonne est réelle, parce que revendiquée comme telle. C'est-à-dire non pas sur un modèle unique mais comme une particularité dans un ensemble. Cette initiative en est une illustration. Ceux se revendiquant breton dans le vignoble ou en pays de Retz sont totalement conscients, et fiers, de leurs différences avec le reste de la Bretagne et ne cherchent absolument pas à être comme les autres mais retrouvent en la Bretagne une possibilité de préserver leurs particularités, sans menacer le reste des Bretons. Il n'y a aucun complexe de leurs parts et ont plutôt tendance à mépriser les breizhou obtus comme vous.
Laissez moi vous dire (d'ailleurs l'article l'illustre bien) que le plus important sur ce drapeau pour les locaux, c'est la grappe. C'est elle qui légitime les hermines et la croix noire, pas l'inverse.
Peur de voir les pauvres petits du vignoble se faire bouffer par les Bretons ? Heureusement qu'il y a des gens pour ouvrir les yeux de ces enfants !
L'identité du XXIe est en perpétuelle évolution mais l'Homme a toujours eu besoin de repères solides. Face aux logos institutionnels toujours marqués par leurs petites époques et leur changement régulier, où est le problème d'avoir l'ambition de trouver une bannière d'un style qui reste considéré comme en dehors des modes graphiques courantes ? Qui a l'ambition de tenir longtemps (allant alors à l'encontre de la mouvance libérale qui arrose les agences de com' avec l'argent public régulièrement, simplement pour faire tourner la machine). Où est le mal ?
On trouvera aussi des personnes pour juger qu'aujourd'hui, c'est la République qui permet de conserver ses particularismes. Ou le catholicisme qui devient identitaire et national. Ou l'Islam, étendard d'une rébellion populaire et transnationale. Etc.
Les modèles changent.
Évidemment, quand on fonctionne sur un mode de pensée digne du XIXe, on ne voit pas ces choses parce qu'on n'est pas capable de s'y intéresser.
Il faut être capable de remettre en cause ses grilles de lectures et d'analyses.
Vous en êtes encore à Breiz Atao et vous passez votre temps à provoquer ?
Vous n'êtes pas au-dessus du lot mais en décalage (il en faut des décalés sauf qu'ils n'ont pas de leçons à donner, au mieux, des exemples).
«pour faire du marketing. Faire vendre»
Et ? Ce n'est ni plus ni moins que la continuité de bien des propagandes séculaires. Il se trouve qu'aujourd'hui, c'est le capitalisme qui est derrière tout ça. Il a, directement ou non, mais activement participé à la disparition des cultures locales et est aujourd'hui utilisé pour renforcer des miettes. Il permet à certains symboles de survivre et de conserver une certaine valeur qui n'est pas que marchande.
Il ne suffit certes pas et n'empêchera pas la mort de la culture bretonne. Mais ce marketing breton, en 2015, préserve et ne détruit plus.
Certainement pas par simple amour de la Bretagne mais tant mieux, sans doute. La pureté, c'est le fanatisme.
Et la majorité des gens ne sont pas dupes sur les origines plus ou moins bretonnes d'un produit avec une hermine dessus.
Vous avez un sacré complexe de supériorité.
J'ajouterais que ce capitalisme du terroir est une option intéressante pour lutter contre l'ultralibéralisme économique. Le dénigrer automatiquement n'est pas plus malin qu'en être dupe. Même si ça fait bien dans les dîners en ville.
«Je suis un scientifique, donc je suis payé pour ne produire que des discours intellectuellement cohérents»
On remarquera alors assez facilement que vos commentaires sur l'ABP sont loisirs et détentes.
En lire une dizaine suffit pour se rendre compte que votre seule cohérence est la posture.
Vous ne valez pas mieux que ceux que vous dénoncez.
Vous vivez dans un monde qui n'existe plus.
Vous pensez que toute initiative comme celle du vignoble repose sur un ethnorégionalisme à la grand-papa. Vos critiques sont rabâchées. Elles n'ont aucun intérêt.
Nous sommes en 2015. La Bretagne ne sera plus jamais comme elle était il y a à peine 10 ans. Et elle n'était pas la même au IXe et au XVIe. Elle ne sera pas la même dans 10 ans.
Le présent fait l'Histoire. Ne vous en déplaise les Corniques, les Hébreux, les Finnois et, à leur niveau et sagement sans la même ambition, parce que ces gens sont réalistes contrairement à ceux qui fantasment des peurs, les commanditaires d'une bannière du vignoble font l'Histoire.
Vous vivez dans le passé. Tant mieux si ça vous plait. Il faut de tout pour faire un monde. Le problème, c'est que vous empêchez le présent. C'est particulièrement anxiogène et destructeur.
Toxique, comme on dit de nos jours dans les magazines.
«Sauf erreur de ma part, la graphie Clisson doit être très ancienne et est naturelle au français.»
Clizun en 1075, Clicio en 1152, Sclisson au XVIème siècle etc
Par ailleurs la graphie du S long en «SS» est récente en français...la graphie du s long ressemblait à la lettre F avant le XIXème siècle :
Voir le site
La graphie Klison n'a rien d'illogique en breton, et se rapproche complétement de la pronociation locale récente. Il y a également une autre traduction en breton que se rapproche plus de l'origine/histoire toponymique (Klizun).
Lorsque l'on ne connaît pas l'histoire et les limites de la Bretagne l'on ne s'étale pas dans les réseaux sociaux avec des tels propos d'ignorants.
@ Louis Le Bars
Il faudrait se renseigner et étudier comme moi les emblèmes de Bretagne depuis 15 ans pour savoir de quoi l'on parle.
Raphaël
L'autre en autre du drapeau et du blason du Vignoble.
C'est touchant de naïveté cette vision du scientifique en saint moderne. En réalité, je suis plutôt représentatif de la mentalité de mon milieu : mélange de confiance candide en ses capacités intellectuelles et de bizarrerie. J'ai un collègue qui passe son temps libre à essayer de calculer l'entropie de Shannon de l'humanité pour en déduire la date de la fin du monde. De l'avis général, mon intérêt pour la Bretagne n'est pas plus étrange. Par contre, vous ne ferez pas l'indépendance avec les savants ; ce sont des cosmopolites aveugles à la diversité interne de la France.
«La théorie fumeuse sur l'origine »gauloise« du breton»
Vous n'avez rien compris à la révolution de la pensée qu'apportait les théories linguistiques du chanoine Falc'hun. L'origine bretonne du gaulois est une vieille idée. Ce qu'il y a de neuf, c'est l'interprétation des cartes des atlas linguistiques par le croisement de faits ethniques et économiques.
«le soutien inconditionné à cette autre »grande «scientifiques» et nationaliste française qu'est Françoise Morvan«
Je suis assez éloigné de Françoise Morvan politiquement. Mes penchants ethnistes et fédéralistes lui déplairaient, je pense. Par contre,ce qu'elle écrit sur la Bretagne est toujours intéressant. Les origines du mouvement breton sont clairement établies, que les nationalistes ménagent comme ils le peuvent leurs petites consciences mais qu'ils cessent de nier les faits.
»C'est particulièrement anxiogène"
Carrément, j'arrive à vous angoisser ? Comme quoi, je me sous-estimais...
Il faudrait se renseigner et étudier comme moi les emblèmes de Bretagne depuis 15 ans pour savoir de quoi l'on parle.»
?? Pourquoi ce commentaire, il me semble avoir plutôt défendu votre drapeau du Vignoble.
Par ailleurs il me semble assez bien connaître les blasons des communes de Loire-Atlantique.
Je m'étonne par ailleurs que personne ne fasse mention d'un drapeau du Vignoble qui avait été crée il y a quelques années: Voir le site
On a gros problème d'unité et de consensus il me semble. Certes c'est lié au manque de structures officielles, mais tout de même. L
T'intéresse personne et surtout pas les bretons qui veulent connaître leur emblèmes. Ne pollue pas le ligne.
K+
Je prends bien soin de ne pas acheter des bouteilles étiquetées «Val de Loire» qui a mes yeux est une falsification comme l'a confirmé je crois par l'UNESCO.
Donc je vois d'un très bon ½il cette démarche, qui est aussi une résistance à la Paysdeloirisation forcée du patrimoine breton.
Je me permets de suggérer aux viticulteurs qui adhèrent à cette démarche d'accroître leur lisibilité sur internet.
Et pourquoi pas d'utiliser ce drapeau sur leurs bouteilles, ça me simplifierait la vie.
Bonne dégustation...
Je ne sais pas si ça existe en poitevin, mais en breton et en français, il y a un «vous» de politesse.
Enfin et surtout, la cohérence du terroir. Si les vins du vignobles nantais se marient si bien avec les fruits de mer, ce n'est pas pour rien. Ce n'est pas le seule remarquer et bien des vins de Loire accompagnent les produits de la mer. Mais pour le vignoble nantais, elle est là, la vraie cohérence. Le terroir maritime !
Alors oui, il faut faire comprendre aux producteurs qu'il y a une autre carte à jouer. Même si c'est compréhensible de pencher en premier lieu sur «l'union fait la force» et espérer (naïvement selon moi) prendre un peu de lumière d'appellations réputées plus nobles ou se greffer aux réseaux.
Mais d'un autre côté, et c'est valable pour toute la France, le secteur viticole a fait n'importe quoi depuis des années, restant dans le déni de la mondialisation et les efforts fournis sont vraiment minimes. La marque Bordeaux et la folie chinoise ne vont pas durer ad vitam. Les Italiens semblent beaucoup plus réactifs dans la mondialisation en se concentrant sur la qualité.
Des couleurs qui réveillent.
J'espère que les producteurs vont communiquer avec ce nouveau design.
La différentiation est un concept de base en Marketing. Les producteurs Nantais se créent une ouverture économique, et avec aucun autre concurrent en Bretagne.
A eux de réussir avec des produits de qualité différenciée.
Voir le site
En Suisse l'association est en 2 langues.
A chacun ses priorités.
Bravo pour ce drapeau.