L'Union démocratique bretonne cherche une nouvelle voie loin du PS et d'Europe Écologie - Les Vert

Dépêche publié le 11/05/15 18:40 dans Politique par Christian Rogel pour Christian Rogel

L'Union démocratique bretonne (UDB) a tenu une « convention démocratique », à Trégueux, le 8 mai, pour traiter de la question des alliances électorales pour les élections régionales de décembre 2015, mais, une élection plus lointaine, la présidentielle de mai 2017, flottait derrière les débats.

Il a été confirmé qu'il ne serait pas possible de s'allier avec le Parti socialiste, comme cela avait eu lieu au second tour des régionales en 2004 (et non pas au premier comme indiqué avant. NdA) et postérieurement à l'élection de 2010 (Jean-Yves Le Drian avait refusé avec fracas la fusion entre les tours en 2010).

Le Parti socialiste chercherait des alliés à gauche (Front de gauche et écologistes), mais on connaît bien la manière particulière : des strapontins, mais peu de concessions pour co-gérer. Même un poste d'adjoint au maire ne donne pas de position en vue, tant la communication municipale est verrouillée.

Pour des raisons différentes (abandon du soutien au régionalisme et luttes internes aux Verts), il n'est pas non plus recherché une quelconque alliance avec Europe Écologie - Les Verts comme dans les années 2000.

Le communiqué publié à la suite de la convention indique donc, comme prévu (voir notre article), que « la stratégie de la gauche autonomiste et écologiste que nous représentons doit évoluer… L'État central reste sourd aux demandes d'autonomie et de reconnaissance des peuples et des régions de l'Hexagone, que ce soit en Bretagne, en Corse, en Alsace, au Pays basque… Quel contraste avec la Grande-Bretagne voisine, où le pays de Galles a obtenu un statut d'autonomie et où les Écossais ont eu le droit de se prononcer par référendum sur la question de l'indépendance ! ».

Logiquement, l'UDB présentera ses propres listes, en Bretagne administrative et en Pays-de-la-Loire, en coordination avec les formations réunies dans la fédération Régions et Peuples solidaires et annonce mettre en place son programme et sa campagne.

Dans un article récent (voir notre article), il était souligné que la méthode avancée par un communiqué officiel (24 avril) pour déterminer à quelles conditions, la formation bretonne pourrait se positionner lors de la présidentielle, était fort curieuse.

Il était indiqué : « La fédération Régions et Peuples solidaires réfléchit depuis quelques mois à une candidature à l'élection présidentielle. Membre de la fédération, l'Union démocratique bretonne propose que le candidat soit désigné à l'issue d'une « primaire des régionalistes ».

Il va de soi que confier la primaire des régionalistes à une fédération, dont on est le seul membre possible en Bretagne équivalait à une opération de fermeture à toute autre initiative, même si un minuscule membre de phrase semblait ne pas l'interdire.

Le communiqué du 11 mai a le mérite d'une plus grande clarté, puisqu'il nomme, sans préciser les types d'élection, celui qui agite le petit monde régionaliste et indépendantiste, y compris dans les rangs de l'UDB. Il est vrai que Troadec avait surpris en lançant sa candidature , dès le mois de mars, mais, il en a parlé au Figaro, en novembre 2013 (voir notre article).

« L'UDB est prête à échanger avec Christian Troadec comme avec tous les groupes et partis progressistes qui pourraient être, avec nous, moteurs d'une force de gauche bretonne. »

Le texte d'orientation voté par la convention, annonce : « la constitution d'une alliance qui rassemblera d'autres groupes ou personnalités du mouvement breton, des écologistes de terrain, des forces politiques progressistes et des citoyens engagés qui se retrouveront dans une aspiration à dépasser le centralisme pour faire vivre la démocratie en Bretagne. »

Il est nécessaire de rappeler que Christian Troadec est régulièrement allié du Parti Breton (et aussi de Breizh-Europa) qui ne semble pas correspondre à l'appellation « force de gauche bretonne ».

Christian Rogel

Licence pour reproduction intégrale, sous condition de mention de l'auteur et de l'Agence Bretagne Presse


Vos commentaires :
Christian Guyonvarc'h
Vendredi 27 décembre 2024
Ecrivez des vérités, SVP. L'UDB ne s'est JAMAIS présentée à des élections régionales avec le PS au premier tour. En 2004 elle avait formé une liste avec les Verts, des groupes locaux de gauche comme Brest Nouvelle Citoyenneté et des personnalités locales comme Christian Troadec, d'ailleurs élu conseiller régional. Cette liste s'appelait Bretagne Verte, Unie et. Solidaire. Je la conduisais dans le Morbihan. Ce n'est qu'au second tour que la fusion s'était faite avec la liste conduite par le PS. De la même façon, en 2010 l'UDB avait présenté une liste autonome avec les Verts et des citoyens engagés dans le cadre d'Europe Écologie Bretagne, qui était alors une fédération et pas encore le parti EELV. Cette fois-la le PS avait refusé la fusion entre les deux tours et la liste Europe Écologie Bretagne s'était maintenue.

Christian Rogel
Vendredi 27 décembre 2024
@Christian Guyonvarc'h
Effectivement, c'était au deuxième tour. Merci d'avoir réagi si vite Je rectifie tout de suite.

Paul Kerguelen
Vendredi 27 décembre 2024
Peut-être du nouveau à l'ouest finalement!!!

Après l'éclaircie emmener par C.Troadec, l'UDB comprend enfin qu'être un sous parti du PS français ne lui amène absolument rien sinon que se tirer une balle dans le pied et se discréditer dans le milieu Breton!

Si elle ne s'est donc JAMAIS présenter avec le PS en premier tour, il n'en reste pas moins qu'elle le faisait au second. Mais a vouloir faire passer une idéologie en lieu et place de la Bretagne, L'UDB ne servait qu'à faire passer le PS qui pour remerciement ne lui donnait que des miettes et maintenait la LA hors de Bretagne...

Encore un effort de la part de tous les partis, et peux être que finalement, nous l'aurons notre «SNP» breton...

Les régionales avancent à grand pas! Plus que jamais il est temps de s'organiser et ne plus se mettre des bâtons dans les roues! seule doit primer la Bretagne et son intérêt, la Bretagne et son avenir...


Philippe Guilloux
Vendredi 27 décembre 2024
Moi je ne comprends toujours pas la position de l'UDB. Elle s'allie avec le PS lorsqu'il est fort et déclare ne pas vouloir envisager d'alliance quand il est faible. Les rats quittent le navire ? Pourtant, ce navire en Bretagne risque d'arriver à bon port mais avec des avaries. C'est justement au moment où elle peut négocier de véritables contre partie en cas d'alliance que l'UDB donne ce signal de fin de non recevoir au PS. J'avoue que j'ai de plus en plus de mal à comprendre les objectifs et la stratégie. Finalement, l'UDB est vraiment séparatiste et autonomiste mais pour elle-même ;-)

Momo
Vendredi 27 décembre 2024
L'UDB va disparaître, c'est à dire ne plus compter, à la faveur des prochaines régionales. L'arrogance de ce groupuscule est sans limite, au point même de vouloir négocier d'égal à égal avec Troadec, qui a 100 fois plus de poids, de visibilité, que lui.

Soyons sérieux : que ceux des gens de l'UDB qui veulent rejoindre Nous Te Ferons Bretagne, plateforme électorale, le fassent. L'UDB a vécu, son socialisme archaïque n'intéresse personne. Pour l'écologisme groupusculaire, les Verts sont là pour cela et s'affrontent joyeusement sur la question.

C. Troadec, avec ses appuis de Breizh Europa et du Parti Breton, a commencé à créer une synergie autour d'un centrisme autonomiste. Plus que les étiquettes pour fétichistes, il discute avec tout le monde pour des propositions très concrètes, en dehors des schémas gauche/droite dont tout le monde se fiche royalement. Quel plan de développement territorial ? Quels pouvoirs pour la Bretagne ? Quelle politique culturelle ? Voilà les sujets qui intéressent. Pas l'égocentrisme des obscurs alliés au PS depuis toujours.

Tout l'intérêt de Troadec, c'est justement de délaisser la rhétorique de gauche pour celle du pragmatisme, prendre les compétences là où elles sont et non pas là où l'on voudrait qu'elles soient. Que M. Guyonvarc'h en prenne acte. Nous avons changé de siècle. Et s'il refuse de le faire, peu importe, le train continue sa route.

L'UDB n'aura aucune dynamique pour les régionales. Il y aura les écologistes contestataires et ceux pro-socialistes, le PS, le Front de Gauche. La thématique autonomiste/régionaliste sera solidement monopolisée par C. Troadec, dont le poids médiatique est désormais incontournable. Sa campagne présidentielle va contribuer à renforcer cet effet.

Isolée l'UDB est finie. Ce groupuscule était zombifié depuis longtemps de toute façon. Pour les quelques réalistes qui se trouvent encore là dedans, la seule option, c'est le ralliement à NTFB.


Karl POINSON
Vendredi 27 décembre 2024
La Voie est au Centre pour l'UDB, humaniste, ni Gauche, ni Droite, rassembleur quoi, c'est simple bon dieu ! ouvrez les yeux. Le combat pour la Bretagne n'est ni de droite, ni de gauche et encore moins celui des extrêmes. Nous avons besoin d'unité et surtout d'éviter le schéma de la jacobine.

An Floc'h
Vendredi 27 décembre 2024
@Momo
C'est sans doute parce que ce groupuscule ne pèse rien qu'il énerve tant de monde (dans le mouvement breton, hein) ?
Si Troadec a, certainement, 100 fois plus de poids, je n'imagine pas en ce qui concerne le PB ou BE.
Cette haine dans le mouvement breton envers l'UDB, très souvent du PB, est pathétique. Et pas mieux qu'un certain sectarisme justement dénoncé.
Bien joli de critiquer le gauchisme et le socialisme (et maintenant l'écologisme) de l'UDB qui hypothéquerait tout avenir politique breton.
Sauf que l'UDB n'a jamais empêché d'autres formations politiques. Si elle donnait l'impression de phagocyter le mouvement politique breton, c'est qu'elle avait une efficacité certaine. Ou que les autres étaient particulièrement médiocre ? Difficile de ne pas pencher pour la 2e, vu qu'il aura fallu la jonction d'un conflit social et d'un franc tireur avec de la bouteille pour donner de l'espoir. Et une crise du système jacobin (surtout ?).
La Bretagne a plus qu'urgemment besoin d'unir ses forces derrière Troadec (a qui le «gauchisme» a bien servi jusqu'à récemment).
Que l'UDB soit réticente, ce n'est pas une surprise. Pour pas mal de raisons parfois peu valable. Mais la critique de l'UDB, on l'a connait. Elle la mérite largement mais à un moment, c'est bon. Ce n'est pas en la ramenant sans arrêt qu'elle va être dans de meilleures dispositions.
Que certains se demandent si c'est dans l'intérêt de la Bretagne de continuer à trouver de l'énergie dans les rancoeurs et leur propre sectarisme.
D'autant que le réalisme montre que ce n'est pas le mouvement politique breton seul qui pourra donner un gros coup de pied dans la fourmilière jacobine.
Dans l'optique de la présidentielle, l'UDB a beaucoup à apporter.
Il ne faut pas que ça capote à cause de vizirettes cherchant à être au plus près du calife de Carhaix.

«Pour les quelques réalistes qui se trouvent encore là dedans, la seule option, c'est le ralliement à NTFB.»
Le problème, ce sont ceux qui veulent en option que les quelques réalistes renient l'UDB. C'est de la politique de parti, ça.
L'UDB a un effort certain pour ne plus faire de son écologie socialiste l'alpha et l'omega dans ses alliances. Elle a du mal mais elle prouve au moins qu'elle y réfléchie et que son relatif sectarisme est remis en cause en son sein.
Mais ce n'est certainement pas en lui demandant de se renier qu'elle va être convaincue.
C'est contreproductif.
Qu'on se réjouisse plutôt que l'idée politique de la Bretagne offre tant de richesses d'opinions et de projets. Ca la crédibilise.


reun.koupa@wanadoo.fr
Vendredi 27 décembre 2024
IL est temps que l'UDB disparaisse avec ses 2% et que l'UNION pour l'autonomie se mette en place

Yann LeBleiz
Vendredi 27 décembre 2024
@ Christian Guyonvarc'h

L'UDB cherche des alliances sauf avec les Bretons!

Ce qui est douteusement agréable pour la population bretonne!

Mais la vérité, c'est que même les jacobins ne veulent plus ce cette ombre de la collaboration!

Car l'UDB, c'est une idéologie avant la défense d'un peuple!

Pour l'UDB, le peuple breton n'existe que si socialiste, où plus vulgairement de gôôche!

Alors même que Cuba commence tourner la page de son fanatisme, l'UDB NETRA!

On le dit, on le répète, que les Bretons sont des modérés!

So What?

Il faut faire le constat, il manque cruellement un Parti Social Démocrate en Bretagne!

Mais pour l'UDB les Sociaux Démocrates c'est du fascisme comme tout ce qui est à sa droite et même si cela reste à gauche...

Car la Sociale Démocratie à le tord majeur d'être économiquement responsable!

Justement, le SNP est ouvertement un parti Social Démocrate!

Si le SNP était breton, l'UDB ne lui adresserait pas la parole!

Comme disait un communiqué récent de l'UDB : L'économie et l'emploi, ce n'est pas le cheval de bataille de l'UDB!

«L'UDB, c'est l'anti-thèse du SNP!»

Pour preuve élémentaire :

Le SNP à mis le LABOUR hors d'Ecosse!

Alors que l'UDB a joué le rôle de rabatteur pour le Parti Socialiste français!

Quel écart!

Il n'y a rien a attendre d'un parti qui à collaboré avec le jacobinisme depuis 60 ans!

Le PNB avait collaboré avec l'Allemagne nazi, l'UDB est son miroir en collaborant avec la France Jacobine!

Et cette attitude à dégradée gravement la crédibilité des partis politiques bretons auprès de la population!

Il suffirait de faire un sondage pour s'en apercevoir!

Dans la population : UDB = Vieux breizhou en pull irlandais, copains comme cochon exclusivement avec les Socialistes Jacobins français!

On ne fait pas du neuf avec un vieux n'ayant pas fonctionné, il faut un nouveau parti!

Il faut un nouveau parti qui permette aux Bretons de voter pour un parti Sociale Démocrate Breton qui ait pour ambition à l'image du SNP en Ecosse, de raccompagner à la porte le Parti Socialiste Français!

Les Bretons ne peuvent pas continuer à être privé de la possibilité de voter pour un parti modéré responsable et moderne!

Les Bretons ont le doit de disposer d'un SNP à eux!


LHERITIER Jakez
Vendredi 27 décembre 2024
l'UNION pour les «régionales» sur la Loire Atlantique (en PD L) ?

L'UDB annonce aujourd'hui 12 Mai (O F) «qu'elle aura bien une liste...en PD L...»

TRISTE STRATÉGIE SUICIDAIRE, alors que les "ACTIFS BRETONS de toutes tendances,sur le terrain,travaillent en L A dans l'UNION pour des objectifs communs.

REUNIFICATION ENSEMBLE.Regroupons tous les moyens,Humains et financiers.


Momo
Vendredi 27 décembre 2024
L'UDB n'a rien à apporter, car elle ne pèse rien. Pour ceux qui en doutent, RDV en 2015 où ce groupuscule va se fracasser joyeusement sur les récifs de ses illusions.

Comme je l'ai déjà dit, les réalistes qui sont encore à l'UDB peuvent rejoindre NTFB et d'ailleurs, le feront. Ce sera quelques individus. Les autres iront vers le PS ou les Verts, c'est l'évidence, à titre individuel.

La mutation se fait naturellement. Certes, il y aura toujours un groupuscule de quelques dizaines de personnes nommé «UDB», mais Troadec aura entretemps tissé son embryon de réseau d'élus. Sur la durée (10 ans), on verra le changement s'opérer tranquillement et aboutir à une sorte de structure politique fédérative. C'est plus ou moins ce qui se met en place.

Les religieux archaïques nostalgiques de la lutte des classes auront le Front de Gauche comme ultime recours.

Troadec fait globalement l'unanimité aujourd'hui. Fort en gueule, connu des médiats hexagonaux, roublard, il sait manier le froid et le chaud avec les socialistes français. Gros point positif : ce n'est pas un illuminé nostalgique de l'URSS ou de l'autogestion. Il défend l'entreprise, la société civile, et ça compte énormément.


Christian Rogel
Vendredi 27 décembre 2024
@Momo
Vous parlez d'un éventuel ralliement à «Nous te ferons, Bretagne», mais ce n'est pas une formation politique, mais un label électoral. Le Mouvement Bretagne Progrès, dont CT se présente comme porte-parole, n'est, pour l'iinstant, qu'ne formation sans troupes.

Yannig BICHON
Vendredi 27 décembre 2024
Karl a raison.
Il faut descendre de son piédestal.
La Bretagne a besoin de ses Bretons, pas d'un parti unique qui se prétend meilleur que les autres alors qu'il n'en est rien...

An Floc'h
Vendredi 27 décembre 2024
@Christian Rogel
Peu importe finalement. Puisque l'UDB n'est rien, mais doit tout de même disparaître au plus vite, et avec lui les oripeaux du gauchisme stalinien, forcément traitre à la Bretagne, pour entrer dans une époque nouvelle.
Alors que ce soit au profit d'un parti, d'un label, d'une alliance, n'est pas l'important. Peu importe aussi les élections. La Bretagne non plus d'ailleurs. L'important est que l'UDB subisse une disparition humiliante.
On ne peut pas imposer à l'UDB de boire leur rouge jusqu'à la lie, si en face personne n'est pas prêt à avaler des couleuvres.
C'est bien beau de sa cacher derrière les larges épaules de Troadec mais si c'est pour monter dessus, c'est lourd.
L'UDB n'a pas vraiment le choix et semble le comprendre. Il faut une main tendue sans être prêt à jeter une pierre avec la deuxième. L'UDB doit être convaincue, pas vaincue, ça ferait plus de mal que de bien.

Christian Rogel
Vendredi 27 décembre 2024
@Momo & An Floc'h
L'UDB ne mérite pas d'être caricaturée, ni pour sa supposée servilité vis-à-vis du PS (s'allier aux élections au 2e tour ne veut pas dire être d'accord, sauf à tomber dans le manichéisme : complices de génocide, traîtres, collabos, et autres manière de se dispenser de réfléchir), ni pour son supposé sectarisme.
L'accuser de gauchisme stalinien, c'est carrément se tromper de lunettes et d'époque. L'UDB a été influencée par les pratiques staliniennes pendant une courte période pour lutter contre l'influence gauchiste, mais, des non-marxistes faisaient partie du bureau politique.
Une forme de radicalité anti-système attire une petite fraction de ses membres, mais, la majorité est modérée et les propositions officielles sont centre-gauche dans une rhétorique de gauche anti-capitaliste. Cette similitude avec le PS n'en fait nullement un appendice de celui-ci, ni un lieu de radicalité.

Yann LeBleiz
Vendredi 27 décembre 2024
@ Christian Rogel,

Je vous cites :

«la majorité est modérée et les propositions officielles sont centre-gauche dans une rhétorique de gauche anti-capitaliste.»

Vous vous rendez compte de ce que vous êtes en train d'écrire?

Qu'être «modéré» quand on est de gauche cela peu se faire en déroulant une rhétorique anticapitaliste!

Mais j'ai peut-être mal compris le sens de votre phrase! Faut dire que cela peu surprendre!

Néanmoins, je me dis que la Bretagne est décidément bien loin d'un SNP Social-Démocrate... bien loin de la pensée des citoyens européens!

Le SNP n'a pas gagné le c½ur des Ecossais en mangeant dans la gamelle du LABOUR, le SNP n'a pas gagné le c½ur des Ecossais en traitant la moitié de la population de fasciste et en refusant de leur adresser la parole, les SNP n'a pas gagné le c½ur des Ecossais en se déclarant régionaliste!

Il ne me fait aucun doute que si le SNP était en Bretagne, il serait considéré par nombre de militants de gôôche comme un parti à combattre!

On l'aime, car en Ecosse, mais ici, il serait crucifié!

En tout cas, le SNP nous démontre que ce n'est pas avec de la rhétorique anticapitaliste que l'on parvient au pouvoir en Ecosse ni que l'on obtient 56 sièges sur 59 sièges écossais disponibles au niveau Britannique!

Et c'est bien heureux!

Nombre de membre de l'UDB, sincères envers la Bretagne, payent aujourd'hui leur romantisme naïf envers ce parti dont les dérives n'ont pas d'excuses...


PS :

Ce qui me rend triste, c'est que j'avais déjà fait ce constat il y a plus de 20 ans.

Pour la première fois j'avais entendu lors d'un débat télévisé à la BBC, des membres du SNP qui ne portaient pas de pulls irlandais mais qui en maitrisant professionnellement leurs dossiers ECONOMIQUES, poliment et gentiment, DEMOLISSAIENT, point par point, l'argumentaire anti-dévolution d'un membre du LABOUR!

Je ne connaissais pas le SNP avant ce débat, mais ce jour-là, je me suis dit : «C'est ça qu'il faut en Bretagne!»


An Floc'h
Vendredi 27 décembre 2024
@Christian Rogel
Ma tentative de seconde degré a lamentablement échoué.
Désolé.

An Floc'h
Vendredi 27 décembre 2024
@Christian Rogel
Et je partage votre mise au point bienvenue sur l'UDB.

Christian Rogel
Vendredi 27 décembre 2024
@Yann Le Bleiz
Oui, il est clair qu'il ne faut pas confondre une certaine rhétorique et la réalité des propositions. Ce décalage, qui serait jugé insupportable et hypocrite ailleurs, est toléré en France, du fait de la tradtion qui fait des partis du mouvement (PS-PC-PdeG) des révolutionnaires-zombies. S'y ajoute, en Bretagne, l'impression énivrante d'être anti-jacobin face à un Etat fourrier du capitalisme (plutôt étatisé).
Le SNP ne fait que proposer un peu plus de redistribution en se situant à gauche d'un Labour qui évoque une UDI un peu sociale. Aucun des deux ne veut attenter à la liberté d'entreprise.
Ici, si on ne donne pas l'impression de vouloir régenter la société civile, on est vite à la droite du FN.

SPERED DIEUB
Vendredi 27 décembre 2024
FM et compagnie s'opposait à la dévolution sous prétexte que c'était moyen pour le capitalisme sauvage de compresser encore davantage les petites gens
Mais les évènements leur donnent tort ,car actuellement la ligne politique du gouvernement social démocrate français (Macron ) est bien celle du libéralisme sauvage et de la confiscation du peu de pouvoir et de moyens qu'avaient les régions ,le processus d'une métropolisation et d'un retour inavoué d'un centralisme qui est engagé
Le snp régionaliste non, cependant il a été étapiste et s'est basé sur les réalités écossaises du moment plutôt que sur une légitimité historique pourtant moins ancienne que celle de la Bretagne Il ne veut pas imposer une indépendance sans l'avis des écossais ,contrairement à certaines éminences bretonnes moralisatrices et bien assises au chaud dans les beaux quartiers de Paris

Yann LeBleiz
Vendredi 27 décembre 2024
@ Christian Rogel,

On ne fait pas un pays avec des «zombies», au mieux une République avec un R majuscule!

Le SNP parle avec honnêteté à ses électeurs et à l'ensemble des Ecossais.

Je pense que même si on n'est pas positionné politiquement sur la ligne Social-Démocrate du SNP, on peut facilement voter pour eux du fait de leur honnêteté et de leur capacité à raccompagner à la frontière tous les partis politiques de Londres.

L'attitude de l'UDB rend une telle possibilité extrêmement difficile, car la sincérité de ce parti ne transpire pas au travers de leur discours... révolutionnaire.

Et cela fait 60 ans que cela dure! 60 ans, c'est beaucoup!

L'UDB n'est utile en rien à la Bretagne, au mieux à la République en empêchant une vraie offre politique de se développer!

L'UDB n'est pas, et ne peut pas être un SNP!

Pour être un SNP, il ne suffit pas d'avoir à la bouche en permanence le mot : «gauche», ou pour être précis, le mot : «gôôche!».

Les Bretons ne donnerons JAMAIS leur confiance à un tel parti, ce qui malheureusement déteint sur les autres partis politiques bretons!

C'est bien ce que l'on constate depuis 60 ans!

L'UDB étant le parti politique breton historique, post 2GM, ce qui n'est pas rien!

Il y a 20 ans, l'UDB constatant l'avancé du SNP aurait pu changer de méthode, mais elle ne l'a pas fait!

Du fait, les Bretons restent orphelins face à l'offre française qui ne leur convient pas, au moins autant que cette offre convient de moins en moins aux français eux-mêmes!

TROADEC a probablement une carte à jouer, pour faire oublier l'UDB aux Bretons en leur proposant un projet plus en relation avec leurs valeurs!

Je ne suis pas loin de penser qu'il a compris cela!

Si TROADEC réussi à revaloriser le vote breton au travers d'une offre Sociale Démocrate, alors la porte pourrait s'ouvrir pour un parti Social-Libéral et un parti Chrétien-Démocrate breton...

En gros, pour une offre politique conforme à ce qui existe en Europe aujourd'hui!

Et à ne pas en douter, les Bretons préfèreront à terme voter pour LEURS partis que pour ceux de Paris!


Léon-Paul Creton
Vendredi 27 décembre 2024
Du communiqué de L'UDB je retiens ces deux paragraphes. Tout le reste fait partie des conclusions tirées depuis des années par la majorité des Bretons intervenant sur ABP et ailleurs.

« Pour obtenir les avancées démocratiques bloquées par le jeu des partis hexagonaux, l'UDB s'attellera à la construction d'une force politique bretonne, susceptible à terme de rassembler assez de suffrages pour devenir un acteur incontournable des rendez-vous électoraux. **Nous mènerons ce travail de long terme en lien permanent avec nos partenaires de la fédération Régions et Peuples solidaires**. »

« L'UDB est prête à échanger avec Christian Troadec comme avec tous les groupes et partis **progressistes** qui pourraient être, **avec nous, moteurs d'une *force de gauche* bretonne**. »


Si pour Christian Rogel, C.Troadec « …ne semble pas correspondre à l'appellation * force de gauche Bretonne* », il n'en demeure pas moins que par ses prises de positions à gauche et ses références à gauche, et ses appels à voter pour les forces de gauche et socialistes lors d'élections diverses, il ne serait pas étonnant que l'UDB et C.Troadec puissent établir un « deal » leur permettant de se retrouver « associés », dans une ou plusieurs campagnes électorales, qu'elles soient « régionales » ou « hexagonales ».

L'UDB par sa formulation exclut dans son communiqué tout autre alliance qui ne se réclamerait nettement et clairement de « la gauche », mais laquelle ? Déjà un véto ?

Un accord entre ces deux formations aurait comme résultat, comme déjà dit par d'autres, de refuser l'intégration d'une grande partie des Bretons dans un combat unitaire, dans un projet pour la Bretagne.
Nous en serions donc au même point ? Dorénavant ce serait comme d'habitude. Pourquoi alors ces communiqués s'il n'y a aucune volonté de faire évoluer le logiciel ???

Si accord il y avait entre une ou plusieurs formations qui « dans les faits » ont par le passé apporté leur soutient, leur engagement à des partis hexagonaux, qu'est-ce qui les empêcherait de reproduire ce qui a déjà été fait depuis des années ?

Sur quelle parole, éthique, morale devrions-nous accorder notre confiance et nos voix ? Qui, sain d'esprit peut donner là, à la fin de l'année, sa confiance après des décennies de pratiques qui n'ont apporté aucune évolution positive à notre pays, et qui ont contribué proportionnellement à son déclin continu…

Je crois qu'il faudrait de sérieuses garanties pour le faire ! Il m'en faut à moi.
Nous ne pouvons pas accepter que la moitié des Bretons, sinon davantage soit exclue d'un projet ambitieux pour la Bretagne !
Nous ne devons pas accepter de se laisser embarquer par un accord qui ne soit pas clair, connu et lui-même ambitieux…

Auquel même, nous ne serions pas associés !Messieurs et Mesdamesde l'UDB et de NTFB.... et tous les autres, il ne vous reste donc pas beaucoup de temps d'ici Décembre… Faites craquer vos corsets et proposez-nous quelque chose d'un peu enthousiasmant!


Christian Guyonvarc'h
Vendredi 27 décembre 2024
Christian Guyonvarc'´h, militant politique breton membre de l'UDB, ancien porte-parole de l'UDB (1994-2004), conseiller régional de Bretagne depuis 2004 (élu sur la même liste que Christian Troadec, soit dit en passant). Depuis 2012, en tant que rapporteur général du budget de la Région Bretagne, j'ai introduit une politique d'emprunt par obligation qui permettra à la Région de réduire de 20 millions ¤ le coût de ses intérêts financiers, soit le coût d'un lycée neuf ou de nouveaux étages TER à deux étages. Par ailleurs, je connais personnellement le SNP depuis près de 30 ans, j'ai été administrateur du groupe parlementaire de l'ancienne présidente du SNP, Winnie Ewing, au Parlement européen entre 1989 et 1994. Le SNP et l'UDB siègent dans la même organisation européenne, l'Alliance Libre Européenne, depuis 1985. En outre, dans ma commune, Guipavas (14.000 habitants) j'ai participé en 2014 à la constitution d'une liste divers gauche, face à des listes UMP et UDI et à la liste de la municipalité PS sortante qui avait laissé une commune très endettée. Une liste divers gauche qui l'a emporté. Depuis un an, en tant qu'adjoint au maire aux finances, j'ai fait passer le rythme d'évolution des dépenses de fonctionnement de ma commune de + 9% par an entre 2008 et 2013 à - 0,5%. Par ailleurs, j'ai créé et dirigé une entreprise privée entre 1996 et 2003. Ces quelques éléments biographiques et politiques pour répondre à certains préjugés.

Christian Rogel
Vendredi 27 décembre 2024
@Spered Dieub
En disant que Macron veut établir du «libéralisme sauvage», vous donnez un exemple parfait de la rhétorique que je mentionne.
Macron veut faire «craquer» un peu le corset du dirigisme, abandonner quelques lois obsolètes sans toucher à l'essentiel, la chape de plomb jacobine sur l'économie.
Tant que les cris d'orfraie seront poussés, dès qu'on touche à des éléments secondaires, l'Etat gardera les mains libres pour améliooooorer la soupe de ses obligès.

Yann LeBleiz
Vendredi 27 décembre 2024
@ Christian Guyonvarc'h

C'est un peu tard pour se réveiller!

Que vous le voulez ou pas, quand je vous regarde sur TEBEO, je ne vois pas en vous les 2 militants du SNP qui m'avaient tant impressionné en 1994.

Ces 2 militants, qui m'avait fait comprendre que OUI, c'était possible.

Sortez dans la rue, posez la question aux Bretons sur leur perception de l'UDB, vous aurez vos réponses!

«Les préjugés, au bout de 60 ans, c'est l'excuse pour ceux qui n'ont plus d'autres arguments!»

Vous pouvez même poser la question au sein de l'UDB, il y a beaucoup de jeunes dynamiques qui désespèrent...!

J'espère que TROADEC saura créer le Parti Social Démocrate que la Bretagne à tant besoin!

Vous auriez pu le faire, vous aviez le temps pour cela, vous ne l'avez pas fait!

C'est ainsi!
On ne réécrit pas l'histoire... vous devez le savoir!

Après les pleins pouvoir de la gauche, la Bretagne se réveille séparée par un vote qualifié de démocratique par vos amis français.

On passe donc du décret à un vote, belle évolution!

Personne ne vous avait demandé de vous compromettre avec les jacobins, personne ne vous avait demandé de refuser le dialogue avec les autres partis politiques de Bretagne.

Le Président du LABOUR a eu lui la délicatesse de démissionner en reconnaissant son échec!

Visiblement à l'UDB, on préfère le reflexe français du : j'y suis, j'y reste!

D'où peut-être cette attirance pour le régionalisme!

Si TROADEC réussi à créer un SNP Breton (un parti Social Démocratique Breton), j'espère que dans la foulée, d'autres personnes créerons un Parti Social-Libéral Breton et un parti Chrétien Démocrate Breton!

Chacun ayant pour objectif commun de raccompagner poliment mais fermement, au-delà d'Ancenis et de Vitré, les partis politiques qui auraient du y rester!

Ce qui n'est rien d'autres que la démarche première du SNP!

Et ainsi, l'histoire reprendra peut-être enfin sa marche!


jorj tg
Vendredi 27 décembre 2024
Pas d'alliance au premier tour ok mais au deuxième appelleront t ils à voter pour les jacos?

Ils cherchent à manier le chou et la carotte, dire ce que le Peuple Breton veut entendre (plus d'alliance jaco) mais en continuant de laisser la porte entrouverte aux jacos au 2eme tour (bouée de sauvetage?).

J'ai vraiment l'impression d'être pris pour un paourkaezh den.

Question pour Mr Guyonvarc'h:
L'udb appellera t elle à voter jaco (ps etc) aux prochaines élections (deuxième tour)?
Si oui cela veut donc dire tout ce tralala pour ne rien changer.

Trugarez deoc'h


Christian Rogel
Vendredi 27 décembre 2024
@jorj tg
Manifestement, comme beaucoup, vous n'avez pas suivi le cheminement de l'UDB qui a pris ses distances avec le PS en plusieurs occasions et, dans beaucoup de cas, n'a pas appelé à voter pour lui au second tour.
L'ABP l'a mentionné plusieurs fois, par exemple en 2014 : «lienvoir» href=«article.php?id=33713»>(voir ABP 33713) (dernier paragraphe).
Le communiqué du 11 mai est donc tout, sauf une surprise.

le Denmat
Vendredi 27 décembre 2024
L'UDB pourrait-elle me dire ce qu'est selon elle une formation progressiste; ça permettrait de voir quel est son champ des possibles en terme d'alliance.
Personnellement je pense que leurs alliances bretonnes se limitent à elle-même et Troadec s'il accepte de se soumettre.
Peut-être pourra-t'on y rajouter le PCF (allié régulier de l'UDB) surtout si un de ses représentant condescendait a nous dire que la réunification ne le choque pas (non je plaisante)

Les objectifs de «plus de justice sociale et d'économie soutenable» sont tout à fait louables et pour tout dire un peu tarte à la crème.
Plus important est le chemin pour y parvenir et les priorités....mais la c'est a l'étude dans le «cadre d'une réflexion programmatique de fond, collaborative etc...»

Désolé mais je trouve que tout ça sent le formol


Momo
Vendredi 27 décembre 2024
L'UDB n'existe virtuellement plus depuis longtemps, seule maintenue à bout de bras par l'aide d'un PS ayant besoin d'un supplément d'âme couleur locale. Maintenant que Troadec et sa plateforme électorale s'inscrit dans un effort durable (présence à toutes les élections), voici que l'UDB commence à paniquer, consciente au vu des récents suffrages, qu'elle va formellement disparaître du paysage.

La seule solution pour ce groupuscule c'est bien sûr de rempiler avec le PS, moyennant quelques miettes. Mais hélas le PS n'en a plus envie, du moins, pas aux dernières nouvelles. Juste des pots de fleurs pour les photos.

Le mouvement populaire des Bonnets Rouges en 2013 et ensuite la conquête du Kreiz Breizh par Troadec donne, pour la première fois, une solide assise électorale à l'autonomisme/régionalisme. Troadec est incontournable et il ne manquera pas de faire venir à lui ceux des rares de l'UDB qui voient clair.

Voir l'UDB se situer dans ses communiqués d'égal à égal avec Troadec est véritablement sidérant. Autant d'arrogance pour un groupuscule qui n'existe plus politiquement.

Bref. Je suis personnellement très heureux que l'UDB veuille susciter sa liste pour 2015 dans le but d'attaquer Troadec afin de sauver ses deux apparatchiks. Cela clarifie le débat. Ils feront 0,5% et on en parlera plus. Troadec fera un score minimal bien plus intéressant et aura écrasé cette formation archaïque.

Il est heureux de voir Troadec se situer au centre ou centre-gauche en lieu et place des gauchistes de l'UDB qui en sont encore à dénoncer le capitalisme.

Allons de l'avant, avec pragmatisme. La plateforme de Troadec le permet : elle est ouverte à toutes les bonnes volontés. Il y a même des indépendantistes (Deléon) mais pas que, loin s'en faut.

L'UDB a eu sa chance et, excusez du peu, 52 ans de chance ! Le bilan ? Néant. Voiture balais du PS depuis des décennies. Maintenant que la gauche s'effondre partout, que les gens veulent sortir des sentiers battus, voilà les quelques maigres troupes de ce groupuscule qui s'inquiètent. L'histoire ne repasse pas les plats.

D'ailleurs, vivement que Troadec fasse appel aux bonnes volontés pour la campagne !


J-J PAGE
Vendredi 27 décembre 2024
«L'UDB est prête à échanger avec Christian Troadec comme avec tous les groupes et partis progressistes qui pourraient être, avec nous, moteurs d'une force de gauche bretonne». Cette phrase démontre que rien ne changera. Une «force de gauche bretonne» avec les progressistes de gauche et toutes les forces de gauche, ainsi que Troadec de gauche... Pas sûr d'avoir envie... Changeons le logiciel breton !

SPERED DIEUB
Vendredi 27 décembre 2024
Une «force de gauche bretonne» avec les progressistes de gauche
Ne serait ce pas d'une part un piège tendu à Troadec en jouant sur une corde sensible ,d'autant que ce dernier ne manque pas d' appeler au rassemblement des forces de progrès à chaque fois qu'il est présent au deuxième tour D'autre part cette rhétorique serait un virus introduit afin de semer la division entre le maire de Carhaix BE et surtout le parti breton ? Sans compter les rivalités de personnes Guyonvarc'h sans doute espérait devenir un leader du mouvement breton et il n'accepte pas d'avoir été pris de vitesse par Troadec qui de toute façon est un personnage plus charismatique que le leader de l'UDB ,mais plus populiste aussi ,ce qui est hélas une qualité par les temps qui courent pour faire face à des souverainistes français xénophobes par ailleurs

Paul Kerguelen
Vendredi 27 décembre 2024
@ SPERED DIEUB

Suite à l'article de Nil Cassouin, j'avais laiss2 un commentaire faisant la même remarque!
L'UDB est «prête à échanger avec Christian Troadec comme avec tous les groupes et partis progressistes qui pourraient être, avec nous, moteurs d'une force de gauche bretonne.»

Mais Quid du PB et BE? Qui eux font parti de NTFB dès le début, et soutiennent la candidature de Troadec et non lui mettent des bâtons dans les roues pour celle-ci???

Et deux questions se posent, et celles là, nettement plus importantes!:
-1) La voulons-nous réellement cette autonomie OUI ou NON?
-2) Et si oui, nous en donnons nous réellement les moyens?

A cette seconde question, personnellement la réponse est clairement non! Il me semble que nous préférons clairement faire passer nos «idéologies», qu'elle fussent de droite ou de gauche avant l'autonomie!
Pourquoi j'irai voter à gauche si je suis de droite et inversement?
Or, étant indépendantiste, ce n'est pas ce qui m'importe. Ce qui m'importe est que la Bretagne retrouve son autonomie!!!! Le reste est secondaire....


Brocèlbreizh
Vendredi 27 décembre 2024
«L'UDB est prête à échanger avec Christian Troadec comme avec tous les groupes et partis progressistes qui pourraient être,avec nous, moteurs d'une force de gauche bretonne.»
Cela fait 3 ou 4 ans que l'ensemble NTFB vous demande l'union.Il faut se mettre à genoux?
Votre priorité c'est la Bretagne ou la Bretagne à gauche d'office?
Vous avez raison de vouloir faire preuve de pragmatisme ,il est temps de le mettre en application.
Libérez donc vos énergies avant d'en manquer irrémédiablement.
Regarder donc les revendications des bonnets rouges lors des États Généraux de Bretagne:
Le parti breton,breizh Europa et Bretagne et progrès les acceptent et les soutiennent.Pragmatisme politique.
L'UDB rechigne à s'allier au PB:Posture politique.
Nantes et Rennes sont dirigés par la monarchie républicaine de gauche:Le parti-socialiste adepte du capitalisme d'état et du centralisme d'état.
La grande classe.
La logique serait d'unir la Bretagne orientale autour de Le Fur si cet homme pouvait quitter l'UMP et passer en DVD.Même quand on se place en centre gauche.
Finalement,quand on écoute Madame la mairesse de Rennes et le discours de Mr Lefur à l'assemblée nationale;nous avons du centralisme d'état et un républicain fédéraliste.(idem Rousset ps d'ailleurs)
Alors si l'UDB veut se libérer du conservatisme étatique,ce n'est pas utile de jouer les jeunes mariées.
C'est tout de même pas si compliqué de s'allier aux autres.

LHERITIER Jakez
Vendredi 27 décembre 2024
Rectification au sujet Liste Bretonne en Loire Atlantique pour les régionales.*

Après la lecture sur Presse Océan,d'aujourd'hui de la communication de l'UDB pour la Loire Atlantique les possibilités d'entente bretonne vont effectivement dans notre sens:l'UNION BRETONNE -ENSEMBLE

Il faudra quand même établir un programme net simple et court pour septembre au plus tard.
Puis se positionner sur la préparation de la Présidentielle 2017 avec un candidat ou candidate breton;
Puis avoir un engagement des uns et des autres à ne pas se désister systématiquement pour les partis hexagonaux.

Il faut aussi que les flèches acerbées de certains restent dans les musettes.
Cherchons une UNION même au minimum.

On est au 21 ème siècle pas en 1980.


Yann leBleiz
Vendredi 27 décembre 2024
@ L'héritier Jakez!

Union? Mais qui veut d'une union avec l'UDB?

Il ne faut pas inverser le déroulement de l'histoire. Hier, Troadec, le Parti Breton, BE souhaitait cette union et la réponse fut des plus désagréables.

Aujourd'hui l'offre Sociale Démocrate Bretonne, c'est Troadec.


Et Troadec a en plus la capacité a rassembler les Bretons sociale-libéraux et Chrétien-démocrate.

Si les militants de droite peuvent imaginer voter pour Troadec, il serait surprenant que les militants de gauche n'y parviennent pas!

Laissons le passé là ou il est, faisons comme les Écossais et construisons l'avenir!


Jeff de Plo
Vendredi 27 décembre 2024
Alors si je comprends bien, d'après un certain nombre de commentateurs, il faudrait que l'UDB (moribond!) fasse enfin allégeance à l'homme médiatique de Carhaix car il est le seul à incarner les valeurs qui permettront à la Bretagne de retrouver sa dignité perdue... Ca ne serait pas un peu manichéen et un peu naïf comme raisonnement?
Le maire de Carhaix, ok , il est médiatique. Mais combien de divisions? pardon ,combien d'adhérents dans son parti? Ah bon , il n'en a pas?
Quel est son programme, sa stratégie de conquête? Je ne perçois pour l'instant que l'idée de renforcer son image du sauveur de la Bretagne avec le concours des tenants du productivisme.
Le romantisme et un homme médiatique ne suffiront pas à nourrir l'avenir de la Bretagne. Que choisirons nous: L'exigence démocratique ou la guerre des égos ?

LHERITIER Jakez
Vendredi 27 décembre 2024
L'union bretonne aux régionales B4/44 en PDL est le prélude à la candidature bretonne à la Présidentielle 2017 et à ce que l'on souhaitait dans les années 70/80.

Ne plus suivre systématiquement le PSF/PCF et les appels à se désister pour eux au 2ème tour.....
Faire comme en Ecosse,au Pays de Galles,etc..
Et c'est aussi pour cela qu'on a quitté l'UDB en 1984

Mais en 2015 les «cadres» actifs bretons ont changé et
il faudra bien que les «têtes bretonnes»s'entendent.
Que ce soit Troadec ou d'autres femmes et hommes avec de fortes personnalités et pugnaces.
Avec des objectifs politiques d'avenir pour la Bretagne sur plusieurs aspects et pas seulement culturels.


J-J PAGE
Vendredi 27 décembre 2024
@jeff de plo Assez d'accord avec vous. Cessons de considérer que l'UDB soit au coeur de l'avenir politique de la Bretagne, cherchons à innover, et pourquoi pas à changer radicalement notre paysage «politiquement folklorique»... Quelques idées neuves pour enfin être acteurs !

Le Denmat
Vendredi 27 décembre 2024
Ne pourrait on pas poursuivre le titre de l'article par : "pour mieux revenir dans le giron du PS et sauver quelques rentes de situation?

Car si je résume la situation :
Depuis les années 70 jusqu'au milieux des années 2000 (apparition du PB) l'UDB a reigne seule et a servi à rabattre les voix bretonnes à gauche en contre partie de quelques strapontins (je ne dis pas que dans l'ambiance des années 70, il ne fallait du cran pour faire passer l'idée autonomiste au PS et au PCF, mais depuis les années 80, l'UDB a vécu avec cette rente de situation sans trop se fatiguer)

Pour les régionales, l'UDB propose une alliance des forces de gauche bretonne a Troadec; c'est dire dans les l'UDB + Troadec

Fallait osé proposer :
-d'éliminer de toute alliance le PB, BE
-mettre le trublion Troadec sous Tutelle
- récupérer la dynamique des alliances NTFB
-s'assurer des élus UDB ; soit la liste fait 10% -ce dont je doute dans cette configuration- et elle obtient des élus, soit elle obtient 5% elle fusionnera avec la liste PS et aura des élus en remerciement d'avoir mis fin à une dynamique NTFB intéressante .

Pour oser proposer ça, soit faut vraiment être gonflé ou être en service commande.
Comme je trouve que les caciques de l'UDB sont plutôt de nature frileuse, j'opterais pour la seconde option.
Dans ces conditions on peut se demander ce que le PS pourrait mettre dans la balance pour séduire Troadec, car les enchères montent et Troadec n'a rien dit pour les Régionales

Tic tac tic tac


Comment faire pour s'assurer que la Bretagne sorte gagnante de toute ces combines qui ne font que commencer?


Paul Kerguelen
Vendredi 27 décembre 2024
@ Jeff de Plo

«Le maire de Carhaix, ok , il est médiatique. Mais combien de divisions? pardon ,combien d'adhérents dans son parti? Ah bon , il n'en a pas?»

Et aux élections? combien font les listes NTFB???
Son programme? plus ou moins celui des Bonnets Rouges...
Soit pratiquement rien en effet!

Oui il est médiatique. Et c'est aussi un avantage, qu'on le veuille ou non. Jusqu'à présent, les listes NTFB font les meilleurs scores vus depuis longtemps, et ce sans alliance des partis français...

C'est aussi à prendre en compte... alors oui, que l'UDB mute est une bonne chose... Mais après avoir refusé des alliances, mis des bâtons dans les roues de Troadec, c'est plutôt à elle de se plier aux exigences des autres que les autres se plier aux siennes... même si une alliance veux dire des concessions de part et d'autre.

Cependant, seul doit primer l'intérêt de la Bretagne. Or actuellement, les choses bougent. Il nous faut donc nous allier pour la Bretagne et non pas pour une idéologie...


Bernard Guyader
Vendredi 27 décembre 2024
«Christian Guyonvarc'h le Mardi 12 mai 2015
Christian Guyonvarc'´h, militant politique breton membre de l'UDB, ancien porte-parole de l'UDB (1994-2004), »

Christian ..Vous parlez de vous à la troisième personne !!!!. Bernard Guyader


Christian Rogel
Vendredi 27 décembre 2024
@Bernard Guyader
En se fiant à ses déclarations, il souhaite privilégier le collectif et c'est pourquoi il n'use pas systématiquement du «je».
C'est moins intéressant que le contenu de ses tweets, dans lesquels il adjurait ses camarades de mettre en place une méthode de sélection des candidatures éventuellement extérieures.

yanneutch
Vendredi 27 décembre 2024
L'UDB a toujours pesé le pour et le contre aux régionales, choisissant l'angle d'attaque selon la situation.
1986 : après avoir fait capoté la convergence bretonne initiée par Glenmor et Pêr Denez, l'UDB fait des listes avec le psu et la LCR
1992 : Peuple Breton Peuple d'Europe, UDB-FB-EMGANN-POBL ; le résultat n'est pas au rendez-vous et marquera durablement la mouvance : l'union donnera pendant longtemps des boutons aux uns et aux autres
1998 : listes autonomes, avec intégration de NHU en Finistère
2004 : l'UDB rassemble FB et d'autres (BNC-Brest, Troadec) avec les Verts ; fusion réussie avec le Drian au second tour
2010 : UDB-Verts pensent pouvoir négocier au second tour mais refus de le Drian qui avait annoncé la couleur ; 1er tour ou rien. Deux groupes séparés, puis l'UDB vote le budget et rejoint la majorité.

An Floc'h
Vendredi 27 décembre 2024
C'est incroyable cette haine envers l'UDB. Le Grand Satan. Les 7 péchés capitaux en lieu et place des statuts.
Hého ! Elle n'a pas pris de décision encore ! C'est potentiellement un membre d'une alliance politique bretonne !

Ok, ce ne sera pas encore pour les régionales. C'est dommage et ça fait même un peu pitié.
Mais bon, ça reste une élection locale dans la Ve république. C'est pas grave.

Accessoirement, même si ça pourrait être tout aussi bien de l'enfumage, l'UDB insiste sur la consultation de ses alliées R&PS.
Dans les formes, c'est tout ce qu'il y a de plus respectable et logique dans le timing.
Dans les faits, toujours en laissant le bénéfice du doute, c'est intelligent.
L'UDB se ralliant unilatéralement, la candidature Troadec peut sembler trop britto-bretonne à des alliés hexagonaux potentiels. Alors que si ce sont les autres de R&PS qui accordent un ticket à l'UDB, l'UDB et ses alliés sauvent la face.

L'UDB en amenant d'autres alliés donnera beaucoup plus de forces à la candidature Troadec. Ca lui servira certes à se renforcer face aux autres partis breton mais ça permet aussi d'éviter de trop miser sur un seul homme.
Si Troadec échouait, la gueule de bois serait moins sévère.

Et puis, ou alors je suis vraiment naïf sur l'UDB et R&PS (ou Troadec ?), cette alliance derrière Troadec ne peut que se faire.
Je ne pense pas les dirigeants des autres partis assez idiots pour exiger une pureté idéologique derrière la première candidature résolument régionaliste aux présidentielles.
Troadec a eu la politesse de dire que ce n'est pas forcément lui.
Unser Land est déjà de fait un allié.
Il reste encore 2 ans.
Suffise que Troadec, perdant alors beaucoup d'énergie, convainque encore deux, trois partis de R&PS, cette alliance ne s'en relèverait pas. Les partis, oui. Sauf l'UDB. Ca serait du suicide.
Ils ne sont pas si stupides, ils finiront pas venir. Après, qu'ils veulent donner l'impression d'adouber le chevalier Troadec et prendre la place aux allies de la première heure, ça peut en énerver certains en Bretagne, mais vraiment ? La belle affaire quoi !
On reproche assez à l'UDB de ne pas assez penser à la Bretagne. D'autres ne sont pas beaucoup plus fiables (dans leurs convictions et potentielles alliances).

L'UDB est aux abois de toute façon. Jamais elle n'a été aussi faible, tout en restant plus puissante et structurée que les autres formations (ne jamais l'oublier comme certains le font trop vite prenant leurs désirs pour des réalités).
Normal qu'une prise de décision si importante se fasse attendre. Normal qu'il y ait panique à bord dans leurs rangs. Par contre, si en face, personne ne les rassure par leur sang-froid, ça peut capoter facilement.

Malgré le ressentiment évident entre UDB et Troadec, s'il n'y avait que les deux, je ne m'inquiéterais pas sur la possibilité d'un accord. Malheureusement, certains suiveurs qui n'ont pas le sens des réalités risquent de parasiter tout ça.

Que certains comprennent qu'il vaut mieux faire avec l'UDB que sans et se disent qu'ils devront alors bosser avec elle.
Ca serait peut-être pas plus mal d'arrêter avec la critique systématique rabâchée ? Ou au moins ne pas lui donner un sale arrière-goût de haine et de ressentiment.


Eric Simon
Vendredi 27 décembre 2024
Je trouve certains trop agressifs dans leurs réactions vis-à-vis de l'UDB. Seuls les compromis permettent d'avancer. L'UDB est un parti très structuré avec des gens dévoués, convaincus, qui font de la politique avec passion. C'est vrai que l'UDB met son ancrage à gauche (trop) en avant, c'est vrai qu'elle ne pèse que très peu intrinsèquement mais elle a des cadres aguerris, compétents, ainsi qu'un appareil qu'il serait stupide de mépriser. L'engagement en politique n'est pas donné à tout le monde, je tire mon chapeau à ces hommes et femmes qui sacrifient bien des choses à cet engagement qui est souvent un sacerdoce.
Oui Troadec est le leader breton naturel aujourd'hui et il a l'avantage d'être au centre et donc de pouvoir faire cette fédération/synthèse du PB à l'UDB en passant par BE et MBP.
Il faut que ces gens se mettent au tour d'une table et trouvent à tout prix une formule qui permette à chacun de trouver sa place. L'UDB s'est construite en se voyant le SNP breton. Elle n'y est pas parvenue (objectivement) mais il faut que l'évolution se fasse en douceur : on a besoin d'une grande liste unique NTFB incluant l'UDB aux Régionales. J'espère que Troadec saura respecter et accueillir l'UDB en lui faisant une bonne place tout comme j'espère que l'UDB saura faire allégeance au leader du Kreiz Breizh et accepter la «cohabitation» avec le PB entre autres... Sacré challenge mais tout le monde doit comprendre que seule l'Union fait la force. Ces élections régionales sont une chance historique (et unique) de faire cette Union. Un échec engagerait la responsabilité de tous.
Vive la Bretagne.

Le Denmat
Vendredi 27 décembre 2024
@ yannteuch
Merci de ce rappel opportun et intéressant; ceci dit la vie politique et l'analyse des alliances ne se résume pas aux seules élections régionales...

@An Floc'h
Vous avez raison de relativiser et de mettre les choses dans une certaine perspective.
Cependant l'article concerne les régionales et non les présidentielles

Et,comme vous le dites vous-même, c'est (l'union) mort pour pour les régionales

La ou je suis en désaccord, c'est que l'élection régionale est un horizon pour un parti breton., d'une part parce qu'elle représente une part importante du territoire (B4) et d'autre part parce que c'est un scrutin de liste a base proportionnelle.
Si les présidentielles peuvent être un faire valoir personnel, elle n'apporte rien à la Bretagne sauf à croire que le système Français est réformable .. Nous en avons eu la preuve lors du dernier charcutage.
une élection présidentielle étant la rencontre entre un homme et les citoyens sous la Veme R, le schéma proposé par l'UDB est un schéma de la IVeme R .


Paul Kerguelen
Vendredi 27 décembre 2024
@ An Floc'h

Pour ma part, il n'y a aucune haine...
Mais certaines chose me gênent, et je vois que je ne suis pas le seul! et de loin!

Que l'UDB soit de gauche n'est pas ce qui me gêne. En effet, comme le rappel aussi Eric Simon, «L'UDB est un parti très structuré avec des gens dévoués, convaincus, qui font de la politique avec passion»

Non ce qui me gêne est le fait de faire passer l'idéologie de gauche avant la Bretagne! Pour un parti autonomiste, cela la «fout mal»...
Refusé de s'allier avec le PB, parti breton, sous prétexte qu'il est de droite, mais s'allier avec le parti socialiste, parti jacobin français et maintenant la LA hors de Bretagne....et ce, parce que ce parti est de gauche, c'est faire passer une idéologie avant la Bretagne!.... Comment être pris au sérieux après ça par les autonomistes ou indépendantistes convaincus??? (car n'oublions pas que dans le mot convaincus il y a le mot «vaincu»)

Il semble dans ces conditions qu'ils préfèrent une Bretagne française de gauche qu'une Bretagne autonome de droite!!

A se demander parfois pour qui travaille réellement l'UDB! Relire le commentaire de Le Denmat pour s'en rendre compte!..point de vue que beaucoup d'entre nous partage
Enfin bref, je ne vais pas réécrire tout ce qui à été écrit ici et là!

Maintenant, il y a deux façon de voir les choses:
1) Soit une pure et simple haine
2) Soit des points à prendre en compte...point de vue permettant une remise en question pouvant être salutaire...

Alors oui, je réécris ce que j'ai écris au dessus, à savoir: que l'UDB mute est une bonne chose... Mais après avoir refusé des alliances, mis des bâtons dans les roues de Troadec, c'est plutôt à elle de se plier aux exigences des autres que les autres se plier aux siennes... même si une alliance veux dire des concessions de part et d'autre. (Et ce dernier point est tout aussi important!)

Cependant, seul doit primer l'intérêt de la Bretagne. Or actuellement, les choses bougent. Il nous faut donc nous allier pour la Bretagne et non pas pour une idéologie...

Et là, je rejoins votre dernier commentaire et celui d'Eric Simon... Mais aucune haine derrière. Juste une grande déception...


SPERED DIEUB
Vendredi 27 décembre 2024
Il y a un adage qui dit qu'il ne faut pas mettre tous ses oeufs dans le même panier
C'est donc prendre un risque que de miser quasi exclusivement sur Troadec ,vu que comme tout commun des mortels ,il peut avoir une défaillance ,un accident ... ,très actif, il peut à un moment donné être dégouté par épuisement ,sans compter qu'il peut aussi succomber à des propositions du pouvoir parisien ,qui serait prêt à payer un prix fort pour briser un élan breton prenant de l'ampleur
Ce qui veut dire qu'il faudrait une dizaine de personnalités de la stature de Troadec en Bretagne ,je n'ai pas dit des clones !!

Yann leBleiz
Vendredi 27 décembre 2024
@ Eric Simon

Excusez moi mais vous reecrivez l'histoire quand vous dites: « L UDB se voyait comme le SNP breton».

Nombre de militants du Parti Breton ont quitté l'UDB car justement l'UDB n avait rien du SNP, et sauf erreur la culture du SNP n est pas de considérer les Écossais de droite comme des fascistes ni de collaborer avec le LABOUR au nom de l internationale socialisme.

Et c est l UDB qui a refusé une union avec NTFB et non l inverse.

Et ce refus était clair et catégorique, l UDB se considérant comme unique détenteur du vote breton.

L UDB s est construite en miroir du PNB car politiquement correct, sauf au on est aujourd'hui au 21 siècle.

Le résultat, l Écosse dispose d un parti Sociale Démocrate ce qui n existe pas en Bretagne.

Même un maire Hongrois Chrétien Démocrate veut reprendre la statue de JP2. Avons nous en Bretagne un parti Chrétien Démocrate? Non? Pourqoi? Pas politiquement correct sur le plan français!

Croyez-vous que c est en singeant les partis français jacobins et en rejettant les principaux courants de pensée en Europe que nous construirons a nouveau la Bretagne?

Faisons nous un projet pour 2% de la population que nous imposerons aux 98% restant. Ou souhaitons nous offrir aux 100% des Bretons la possibilité de voter pour autre chose que des partis politiques français?

Que voulons nous réellement?


yanneutch
Vendredi 27 décembre 2024
Effectivement il n'y a pas que les élections régionales.

Il y a aussi les européennes. J'ai le souvenir de militants UDB se gargarisant que le PB aurait existé jusqu'au soir des Européennes en 2009. Total, le PB est toujours là...
Dès octobre 2013, le PB annonçait sa volonté d'une liste aux Européennes. L'UDB a toujours fait semblant de croire le contraire ou de ne pas être au courant, tout en proposant une troisième place à Troadec. En composant une liste qui, si on regarde bien, est une liste de la minorité de la majorité à la région.

Regroupement de partis :
A fait virer POBL de l'ALE, fondée par Yann Fouéré (à l'époque au nom de SAV)
A fait des pressions au sein de R&PS pour faire virer Frankiz Breizh
A refusé l'entrée du PB au sein de R&PS et plus récement de du MBP
Pour info, R&PS contient en son sein 3 partis basques (!) qui ne nouent pas systématiquement les mêmes alliances électorales.
Je ne partage pas les diatribes systématiques anti-UDB. Mais pas plus l'angélisme : si l'UDB ne veut pas de rapprochement, mais elle en veut pas et c'est pas un drame.
Mais si elle le veut, alors pourquoi les attaques et les mensonges concernant Bretagne Réunie depuis presque un an ? Pourquoi les twitts incessants de «responsables» politiques ? Pourquoi gouverner dans les majorités des 4 maires PS qui se sont collectivement opposé à l'unité de la Bretagne ?

D'al labour breman, brogarourion ! Unvanet ... pe get...
Il va y avoir deux manifs et une élection à gérer


Jean-Yves Beaudouin
Vendredi 27 décembre 2024
@ Tugdual Radiguet
Je dirais même plus:
Il semble dans ces conditions qu'ils préfèrent une Bretagne française amputée et de gauche qu'une Bretagne intégrale autonome de droite!!

Momo
Vendredi 27 décembre 2024
L'UDB, groupuscule allié aux ennemis de la Bretagne, est fini. Allons de l'avant. Troadec et sa plateforme sont le début de quelque chose.

filip richard
Vendredi 27 décembre 2024
pour un parti qui ne représente que lui-même (?) et qui est moribond ?) je trrouve que l'UDB fait couler beaucoup d'encre !!!! respectons nous tous !!

An Floc'h
Vendredi 27 décembre 2024
@Eric Simon
«Un échec engagerait la responsabilité de tous.»
Voilà. Ne pas l'oublier sinon c'est trop facile de se dédouaner par les raccourcis.

@Le Denmat
Non mais bien sûr que je regrette l'absence d'alliances même pour les régionales (quoi que, avec l'habitude... pfff...). Surtout pour le 44 (une liste commune en PdL est plus importante qu'en RB).
Et une progression bretonne à ces élections serait toujours bonne à prendre.
Mais, d'une, cette progression est très limitée depuis longtemps (certes, par et grâce aux BR, les prochaines ont un potentiel plus intéressant que les précédentes) .
De deux, l'élection présidentielle, qu'on l'aime ou pas, est la seule, dans notre pseudo-démocratie, permettant à un mouvement politique d'être relativement pris au sérieux. Et le plafond de verre des régionalistes, c'est de ne pas être pris au sérieux par la masse. C'est malheureux mais c'est comme ça.
C'est un risque aussi, la présidentielle. Troadec à 2% au total et à 8% en Bretagne, c'est le GO qui arrive le mois d'après. Mais la Bretagne n'est-elle pas déjà au pied du mur ?
A 5% et 20%, ce n'est plus la même chanson.
Surtout que ce sont les présidentielles les plus ouvertes de la Ve. La France et son système n'ont jamais été aussi faible. Il faut en être conscient.
C'est risqué, relativement, mais ça peut payer énormément plus que les régionales.

@Tugdual Radiguet
«Mais aucune haine derrière. Juste une grande déception...»
Vous avez sûrement mis le doigt sur le sentiment qui prime le plus.
Mais que les détracteurs de l'UDB laissent une chance aux jeunes membres de changer leur parti de l'intérieur.

@SPERED DIEUB
D'où l'importance de l'entourage de Troadec sur cette candidature. Si c'est pour avoir des proches qui se détestent, ça ne va pas aider.
Je serais Troadec, si les 500 signatures sont trouvées, je m'éloignerais très vite de la Bretagne pour aller se faire voir chez les Corses, les Basques ! (histoire de travailler son teint aussi ! Va falloir passer à «Mots Croisés» et tout le cirque)
L'atmosphère va être viciée assez vite autour de lui, il faut être sûr que la garde rapprochée sache se serrer les coudes. Les Bretons ne sont pas bons à ça. Comme le prouve encore l'UDB et le chant des sirènes de ceux qui exigent le ralliement de l'UDB sans condition.
Faut d'abord que les autres affichent ce qu'ils sont prêt à prendre de l'UDB avant de lui demander de venir délestée. Surtout quand derrière «idéologie», beaucoup, des deux côtés, pensent d'abord «siège». Ne soyons pas dupe. L'amour de la Bretagne sait aussi avoir bon dos.

@Yann leBleiz
«l UDB se considérant comme unique détenteur du vote breton.»
Critique plus que justifiée mais connue... C'est déjà le passé.
L'UDB ne peut plus se considérer ainsi. Aujourd'hui, elle peut, en étant très très très optimiste, se rêver comme le vote majoritaire du mouvement breton après les présidentielles. On peut considérer ça injuste mais si ça lui fait plaisir, autant la laisser profiter de la lumière Troadec quand elle admettra enfin qu'il n'y a pas d'autre alternative crédible.
Parce que quelque soit le résultat de la présidentielle, même si échec de la récolte de signatures, tout sera remis à zéro en 2017 pour les partis, même alliés de la première heure de Troadec (au bout du compte, il sera seul à trinquer ou à triompher). L'UDB le sait, elle a envie d'y survivre mais si elle y arrive, renforcée ou affaiblie, elle aura forcément coupé quelque chose avec son passé.
Et ceux qui s'estimeront laissés de côté continueront à trouver cela injuste. A quoi bon se focaliser là-dessus aujourd'hui ?

@yanneutch
«Dès octobre 2013, le PB annonçait sa volonté d'une liste aux Européennes. L'UDB a toujours fait semblant de croire le contraire ou de ne pas être au courant, tout en proposant une troisième place à Troadec.»
Là encore, c'est encore le passé et c'était encore dans une logique qui a de toute façon déjà changée. En 2 ans, l'UDB a pu encore espérer une récupération électorale des BR ou du débat sur le redécoupage. C'était à peine un pari, uniquement basée sur la foi de sa dimension historique, et le résultat a été pour elle lamentable. Mais son attitude pouvait se comprendre.
Et puis, il ne faut pas oublier une chose. La lucidité sur le PB ne serait pas un luxe. C'est le niveau d'un club, pas d'un parti. Si les synergies du PB sont intéressantes et potentiellement ragaillardisantes, et que oui, c'est bien d'avoir un parti breton se définissant de droite (sans que ça n'est provoqué d'épiphanie dans l'électorat), le programme reste beaucoup dans le flou artistique (l'indépendance, la ligne économique, le principe des alliances... sur tout ça, ça navigue quand même pas mal à vue).
L'UDB, si je partage l'avis de beaucoup, est utopique mais a pour elle une cohérence idéologique. Et elle a existé avant, lui donnant une structure et des réseaux.
Pas de quoi se prendre pour des leaders maximo non plus, on est d'accord. Pas indispensable ? Mouais. Troadec en a aussi. Mais ça faciliterait beaucoup de choses. Et ce n'est pas un luxe. Ca va être assez vite violent le jour où un sondage fera de Troadec une candidature à suivre.
Le PB n'a au niveau électoral rien provoqué. Son seul avantage pratique face à l'UDB ? Avoir eu la lucidité de prendre la locomotive Troadec. Pas de quoi bomber le torse devant les gauchistes.

@filip richard
«pour un parti qui ne représente que lui-même (?) et qui est moribond ?) je trrouve que l'UDB fait couler beaucoup d'encre !!!! respectons nous tous !!»
Et ouais. Ceux qui sont allergiques feraient mieux de contenir leur rancoeur qui ne servira qu'à nourrir celle d'en face.
Et ça peut renforcer certains passéistes de l'UDB. Se savoir détester, ça implique l'importance.
L'ignorer serait plus efficace pour l'achever.
Après pour la Bretagne, il n'y a aucun intérêt à vouloir changer l'UDB de fond en comble. Ou estimer qu'ils en sont incapables.
Mais lui laisser peser le pour et le contre. Dans la sérénité.

Quand bien même l'UDB finit par faire n'importe quoi et se rallie au FdG plutôt qu'à Troadec, ça sera bien beau les «je l'avais bien dit !». Sauf que ce n'est pas encore fait et qu'une façon de le faire, c'est de donner envie à l'UDB de s'allier. La critique systématique, on a connu mieux.


Christian Rogel
Vendredi 27 décembre 2024
Même, si les communiqués de l'UDB sont des chefs-d'oeuvre de langue de bois, la conclusion intéressante à en tirer, c'est que les débats y sont extrêmement vifs.
Une jeune génération tentée par l'écologie radicale et l'altermondialisme doit composer avec ceux qui proposent une approche plus réaliste des échéances électorales.
En un sens, C. Guyonvarc'h est plus proche de la stratégie autonome du SNP, mais celle-ci est inopérante dans un scrutin à 2 tours.
Momo a l'air de croire que les partis peuvent mourir, mais, ils survivent plutôt par fusion, quand ils ont des concurrents, mais, est-ce bien le cas de l'UDB ?

Yannig Pennkalet
Vendredi 27 décembre 2024
En ce qui me concerne, je ne vote plus pour les partis français. Et pour moi, voter UDB c'est voter PS. Donc je ne vote pas UDB. Sklaer evel lagad an naer.

Momo
Vendredi 27 décembre 2024
L'UDB existera sur le papier, comme d'autres avant lui. Le Pobl, par exemple.

Il n'y a tout simplement pas, dans l'électorat, de place pour un gauchisme compte tenu du recul massif de l'extrême gauche (FDG, Verts, etc.).

Troadec et ceux qui sont avec lui, sans parler des autres qui rejoindront sa structure, ne sont pas des idéologues. Le fétichisme autour du mot gauche affiché par certains est ridicule et désuet.

Nous sommes au XXIème siècle, pas en 1960. Certains le comprennent, pas d'autres. Tant pis pour eux.


Christian Rogel
Vendredi 27 décembre 2024
@Momo
Je ne parierai pas si vite sur un effacement de l'UDB qui ne se réduit, ni à ses alliances diversifiées relativement peu nombreuses et à caractère local, ni à ses références à la gauche, qui n'ont rien de gauchiste. La gauche restera une référence pour beaucoup d'électeurs, même si le PS n'en sera plus l'axe.
Les autres formations bretonnes sont plutôt des clubs peu structurés et à la ligne de conduite floue (+ que celle de l'UDB).
Quant à Christian Troadec, sa seule force de frappe étant médiatique, les bases d'un éventuel accord sont tout aussi floues et dépendront de la flexibilité des deux parties..

SPERED DIEUB
Vendredi 27 décembre 2024
Le recul de la gauche du communisme ????
Pas certain sur le plan mondial et c'est déplorable ,à savoir que dans l'ancienne URSS il y a de plus en plus de nostalgiques de cette période déçus par le capitalisme du fait de la corruption ,le pc russe malgré tous les malheurs qu'a provoqué cette idéologie est à un niveau de 30% !!,le drapeau soviétique et Staline même sont réhabilités .En Chine malgré que l'économie de marché est une réalité ,le pc n'attend qu'une crise économique pour se redéployer .En Amérique latine cette idéologie a toujours de l'influence
Chassez le communisme ,il revient au galop aidé par les excès de l'ultra libéralisme ,tout comme il avait prit son essor sur la misère ouvrière du début de l'ère industrielle ,quand les enfants de dix ans descendaient dans les mines

Eric Simon
Vendredi 27 décembre 2024
@ Yann leBleiz
Vous avez raison en disant que l'UDB se positionne trop fortement à gauche pour fédérer les énergies régionalistes - c'est ce que j'ai moi-même voulu dire. Mais je maintiens que l'UDB, membre de l'Alliance Libre Européenne comme le SNP ou le Plaid Cymru, s'est toujours vu comme leur pendant en Bretagne.
Pour avoir été abonné au Peuple Breton pendant 20 ans, j'ai pu constater quand même que l'UDB n'est pas le parti monolithique gauchiste que certains caricaturent ici.
J'ai suivi l'UDB pendant tout ce temps parce que c'était le premier parti de Bretagne - objectivement, et que pour moi, le pragmatisme prévaut pour faire gagner les idées de la Bretagne.
Aujourd'hui, Troadec a clairement pris l'ascendant et c'est autour de lui qu'il faut agréger les bonnes volontés et les votes pour la Bretagne. A lui de savoir rassembler, aux autres d'accepter son leadership.
Bien à vous

Paul Kerguelen
Vendredi 27 décembre 2024
Objectivement nous ne pouvons dénier le rôle de l'UDB.
Ni celui de l'engagement des membres de l'UDB

Malheureusement, ce parti n'a pas pu saisir les opportunités, faisant passé une idéologie de gauche avant les intérêts de la Bretagne.

D'où la déception de beaucoup d'entre nous et le flot de commentaires dès que l'on parle de l'UDB!!!
Sont-ils pris en compte par les membres de l'UDB? c'est un autre sujet, un autre débat....

Ce parti aurait pu avoir le rôle d'un SNP breton, mais faisant passer son idéologie de gauche avant la Bretagne elle a louper son coche.
Et non je ne pense pas que ce soit de la haine envers l'UDB que de l'écrire.

Dire que l'UDB est moribond est à mon sens une erreur.
Seul le futur le dira.
Mais ce parti doit faire sa révolution intérieur. Et qui dit mutation, dit remises en questions pouvant être douloureuse...
Cependant, ayant louper son coche, ayant mis des bâtons dans les roues de Troadec, elle ne peux arriver avec ses exigences.
L'UDB doit en prendre aussi conscience, et faire son «mea culpa»

Les choses bougent actuellement. Saurons nous prendre cette opportunité?
Personnellement, je ne le pense pas. et cela me désespère.

Le problème, de mon point de vue, est celui annoncé par Yannig Pennkalet. A force de faire passer une idéologie avant la Bretagne, elle s'est alliée «avec le diable», perdant son âme et loupant son coche..
Maintenant, des autonomistes, des indépendantistes convaincus ne votent plus pour ce parti...

D'où la nécessité de créer d'un véritable mouvement, regroupement, parti, quelque soit le nom qu'on lui donne.

Nous avons tous, ici, un intérêt commun. Au minima l'autonomie de la Bretagne, même si certain d'entre nous rêvent d'une indépendance...

A tous les partis bretons d'en tirer conclusions qui s'imposent!!!:
Faut-il faire passer une idéologie avant la Bretagne ou faire passer la Bretagne avant une idéologie???
Voulons nous réellement au minima une autonomie???
Et si oui, nous en donnons nous réellement les moyens???

Tant que les réponses seront «NON», nous en resterons au même point.....


SPERED DIEUB
Vendredi 27 décembre 2024
Autre hypothèse
L'udb infiltrée , est sous l'influence de ses grands frères jacobins ,qui la manipule sans que même certains de ses dirigeants s'en rendent compte ,tellement c'est sournois ,en récompense de quelques postes et avancées ,il ne leur ait pas permis de sortir d'un certain politiquement correct ....tout çà dans le but de bloquer la dévolution Si ce cas figure se vérifie il faudrait le dénoncer ,tout en évitant de stigmatiser systématiquement ce parti ,c'est injuste vis à vis de beaucoup de ses militants très dévoués et qui ne méritent pas les insultes

Christian Rogel
Vendredi 27 décembre 2024
@Spered Dieub
L'hypothèse de l'infiltration est amusante, mais pas nécessaire pour expliquer la contamination et la verbosité du discours udébiste.
Le dernier communiqué ravit les amateurs de pédanterie et de longues phrases qui servent à masquer les divergences (on a voulu donner un bout à chaque tendance ?).
Le plus drôle est la manière éléphantesque d'indiquer que les PS de la Région B4 ont fait le job (il n'est pas mentionné qu'ils sont minoritaires dans leur parti).
«Au-delà du seul groupe UDB, c'est la majorité régionale dans son ensemble qui a ½uvré pour la justice sociale, la transition écologique, qui s'est mobilisée pour faire de la réforme territoriale une véritable décentralisation».
Faire du projet de RT qui était, clairement, anti-décentralisateur, une éventuelle base pour faire le contraire est, au choix, faussement naïf ou, au minimum, exagèrement complaisant.

yanneutch
Vendredi 27 décembre 2024
Pour parler des élections à venir il faut bien parler des élections passées (de leur configuration, des choix qui ont été faits...), et donc parler du positionnement UDB en la circonstance puisque c'est la seule formation politique bretonne a avoir été présente à chaque fois depuis 1986, et ce sans jugement autre que les faits.

Sinon, si union il y a, il faut à chacun lâcher du lest, ne pas être trop gourmand, et honnête dans ses perspectives.
En la matière, il faudra digérer la gestion de la situation de fin 2013 (critiques injustes du mouvement des Bonnets Rouges) prolongée en 2014 (liste Guyonvarc'h aux Européennes) doublée de manoeuvres (accusations mensongères quant à Bretagne Réunie). Ca va forcément piquer quand Guyonvarc'h et compagnie vont nous jouer l'air de l'unité après une séquence parsemée de twitts aggressifs et de réquisitoires présomptoirs.
C'est du passé : mais c'est une séquence qui part de fin 2013 pour se terminer en 2017, c'est un bloc.

Le gauchisme : faut pas pousser, l'UDB n'a pas le couteau entre les dents ! C'est plus, à mon sens, un positionnement de polarisation voué à faire une digue pour ne pas être remplacée, et garder des jetons auprès du PS (avec qui l'UDB co-gère les grandes villes ET la région).

Comment ne pas sombrer avec le PS, telle est la question.


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