Le SNP (Scottish National Party) aurait remporté la quasi totalité des sièges de députés alloués à l'Écosse au Parlement de Westminster, le Parlement pour l'ensemble du Royaume-Uni. Il s'agirait de 56 sièges sur 59 possibles. Le SNP devient ainsi la troisième force politique du Royaume-Uni multipliant par 8 son nombre de députés (50 députés de plus qu'aux dernières élections législatives du RU).
David Cameron, le Premier Ministre actuel, du Parti Conservateur, sera reconduit comme Chef du gouvernement britannique puisqu'avec 329 sièges, son parti a la majorité absolue. La majorité est à 323. Il aura 23 sièges de plus que lors des dernières élections. Le Labour Party (Parti Travailliste) obtiendrait 239 sièges. Le parti populiste Ukip n'aurait qu' un député. Les libéraux-démocrates, proches du parti conservateur, obtiennent 8 députés, ce qui donnerait 237 députés pour la droite. (voir le site) pour la carte des résultats.
Le SNP, situé au centre gauche, penchera sans aucun doute du coté du Labor Party mais sans lui donner la majorité pour gouverner. La déclaration de Cameron cette nuit «One United-Kingdom, one nation» n'encouragera certainement pas les Écossais à soutenir sa politique, qui, comme on le sait, reste toutefois populaire puisqu'il a réussi à faire tomber le chômage à 5,6% et à relancer l'économie avec un taux de croissance de 2,8%, accompagné toutefois d'une augmentation de la précarité, voire de la pauvreté, pour les moins qualifiés. Des chiffres à faire pâlir d'envie les socialistes au pouvoir en France.
Cette victoire écrasante du SNP en Écosse pourrait déboucher sur des négociations au Parlement de Londres pour un nouveau référendum sur l'indépendance même si cela n'était pas prévu de sitôt. Le SNP se retrouve de fait en position d'arbitre entre la majorité et l'opposition et pourra négocier plus d'autonomie, voire un nouveau référendum.
■Et concernant l'occupation anglaise en Ecosse, Churchill aurait certainement commenté :
“Ce n'est pas la fin.
Ce n'est même pas le commencement de la fin.
Mais, c'est peut-être la fin du commencement.”
« En un mot nous protestons contre tous actes et décrets qui pourraient être préjudiciables ou attentatoires aux droits, franchises et libertés de la Bretagne, et nous déclarons formellement nous y opposer. »
Au Plessix-Botherel , le 13 Février 1790…
René-Jean DE BOTHEREL DU PLESSIX .(Procureur Général, syndic des Etats de Bretagne)
« Nous adressons cette protestation au Roi, gardien de nos libertés, qu'il a lui même juré de maintenir ; et n'existant plus en Bretagne de tribunal légal, nous la confions au public, à l'EUROPE entière, et prions les bons citoyens qui l'auront reçue de la conserver et promulguer. »
La Démocratie, c'est d'abord le mode de scrutin proportionnel avec éventuellement quelques mini-ajustements à la marge (seuil à 5 % etc).
René-Jean DE BOTHEREL DU PLESSIX .(Procureur Général, syndic des Etats de Bretagne)
« Nous adressons cette protestation au Roi, gardien de nos libertés, qu'il a lui même juré de maintenir ; et n'existant plus en Bretagne de tribunal légal, nous la confions au public, à l'EUROPE entière, et prions les bons citoyens qui l'auront reçue de la conserver et promulguer. »
Le problème fondamental de cette période qui a effectivement été décisive pour le destin de la Bretagne ,tient au fait que l'ordre représentant la noblesse bretonne a confondu ses intérêts avec ceux de la Bretagne ,seul de la Rouerie s'était distingué par ses réticences .Bothorel avait très mal accueilli à Kemper par le peuple
Voir le site
@Louis Le Bars
«la vacuité des modes de scrutin majoritaires !!»
Mille fois d'accord !
«La Démocratie, c'est d'abord le mode de scrutin proportionnel avec éventuellement quelques mini-ajustements à la marge (seuil à 5 % etc).»
Non, la Démocratie, c'est AU PIRE le mode de scrutin proportionnel.
;)
Yann-Bêr
Il est dommageable que l'interceltisme entre la Bretagne (5/5) et l'Écosse soit quasi –inexistant.
Notre nation compte seulement 3 communes jumelées avec des villes de la nation écossaise sur … 1491 ! (1)
[À savoir :
_ Montreuil-sur- Ille (35440) avec Moffat
_ La Baule Escoublac (44500) avec Inverness
_ Malestroit (56140) avec Jedburgh] (2)
Nous aurions _ je pense _ beaucoup à apprendre des écossais…
(1) Source : Bodlore-Penlaez Mikael & Chartier-Le Floch Erwan & Kervella Divi, « Atlas des mondes celtiques / Atlas ar bed keltiek », Éditions Coop Breizh, 2014. Voir « L'interceltisme moderne. L'exemple des jumelages entre nations celtiques / Etrekeltiegezha vremañ. Skouer ar gevelliñ etre kêrioù ar broioù keltiek » pp. 62-63.
(2) Source : www.globalarmenianheritage-adic.fr : « Communes françaises jumelées avec des communes de l'Ecosse ».
@ Louis Le Bars,
Entièrement d'accord avec vous !
Pour caricaturer (à peine). Vous avez 5 partis : Le Part A, le B, le C, le D, le E.
Vous découpez le territoire en 100 circonscriptions. Dans chaque circonscription, vous avez 50 % d'abstention. Le Parti A fait 22 % des suffrages exprimés, le B fait 21 %, le C fait 20 %, le D fait 19 % et le E fait 18 %.
Résultat des courses : le Parti A occupe 100 % de la représentation en ayant eu que 11 % de soutien de la part du corps électoral écossais (et 22 % des suffrages exprimés) .
Autre élément...l'Ecosse pèse 6-7 % de la population britannique et se retrouve avec le SNP comme le 3ème Parti du Royaume-Uni !
Je comprends bien la différence entre le référendum et ce scrutin...on peut estimer que 5 à 10 % des électeurs votent SNP pour demander plus de pouvoirs à l'Ecosse et sont satisfaits de leur gestion, mais ne veulent pas de l'indépendance. Mais il n'en demeure pas moins qu'une grande majorité des électeurs du SNP sont pour l'indépendance, et que grâce à ce mode de scrutin ils trustent 56 des 59 circonscriptions alors que le dernier référendum a mis les indépendantistes à 46 % (ce qui est un excellent résultat mais on est loin de 95 % des voix !).
Les Ecossais n'ont pas actuellement de majorité pour l'indépendance, mais ils se servent de ce levier puissant qui inquiète Londres pour mettre la pression et renforcer leur autonomie. Un peu le cas québécois en somme. Dans ces deux cas, le gouvernement fédéral central a permis ces référendums d'autodétermination, notons-le au passage.
Les électeurs qui votaient largement Labour avant le référendum ont voté cette fois SNP dans ce but. Pragmatiques et clairvoyants, ils ont su dépasser leurs sympathies partisanes pour renforcer la force de frappe électorale de l'Ecosse.
Ils y ont si bien réussi qu'ils vont constituer la 3è force politique de GB. Une force de 56 Députés dont les intérêts de l'Ecosse seront le premier objectif et qui pourrait - dit-on - éventuellement servir d'appoint au Labour...
Sans idéaliser le moins du monde nos voisins britanniques, je note également quelques points frappants pour nous.
- Ed Milliband s'est déclaré «seul et unique responsable» de la défaite subie par son parti. C'est sans doute exagéré, mais cela a de la gueule et mine de rien, cela rafraîchit ! Il y a là un fond de «culture de la responsabilité», qui serait le bienvenu chez nous, où c'est en général la faute de la terre entière, sauf celle du «responsable» concerné.
- Suite logique : les 3 chefs des partis battus ont démissionné. Peut-être leurs troupes demanderont-elles à certains d'entre eux de revenir, je ne sais pas, mais le fait est là. C'est d'un grand exotisme en France où, défaites, échecs ou ce qu'on voudra, on ne démissionne plus depuis un bail, on attend plutôt d'être sorti sans gloire comme un cow-boy ivre par les portillons du saloon...
- le lendemain de ces résultats pénibles pour deux d'entre eux, aujourd'hui donc, à Londres, les trois leaders des plus grands partis déposaient conjointement au nom du peuple britannique une couronne de coquelicots pour les cérémonies du 8 Mai.
Je crois par ailleurs avec Alain Muzellec que nos trois identités gigognes, seraient de nature à rassembler les Bretons, car bien dans notre logique traditionnelle qui intègre sans abolir, à la manière de poupées russes, les différents niveaux d'appartenance. De plus cela ne préjuge pas de développements ultérieurs et tout le monde peut donc y trouver son compte du moins pour pour commencer.
De la Bretagne à l'UE, en passant par une France qui devra se fédéraliser d'une façon ou d'une autre en opérant des choix clairs et non en accumulant des structures accablantes qui finissent par paralyser l'action, il y a de quoi faire. Notamment en supprimant le doublonnage entre «régionalisation» et «centralisation», qui permet certes un millefeuille nourricier pour certains, mais dont le fardeau et l'inanité sont devenus insupportables pour le pays. Et en procédant à un re-découpage sensé et véritablement démocratique, la courroie de transmission lors du dernier tronçonnage : une bonne partie des soit-disant «élus du Peuple» que nous connaissons tous à présents, ayant gravement et honteusement failli à leur fonction fondamentale de représentation du citoyen.
Il nous faut donc un changement de vision de la Démocratie Française et des hommes à la hauteur.
Et comment on fait tout ça ?
Pour le moment, en tant que Bretons, le succès Ecossais devrait nous inspirer fortement, sur la voie que la plateforme NTFB commence à emprunter par exemple... A moins qu'il n'y ait mieux, car je ne suis pas au courant de tout !
En Bretagne, peut-on me citer le nom du parti politique en charge de mettre les Socialistes à la porte???
Celui qui aurait pu le faire à retourné sa veste pour collaborer, au nom du socialisme international!!!
En clair, le SNP s'est battu pour l'Ecosse, l'UDB a trahi pour de l'idéologie archaïque!
Décrédibilisant durablement les politiciens nationalistes auprès des citoyens bretons!
Pour information :
Les conservateurs britanniques doivent maintenant organiser un référendum pour décider de rester en Europe!
L'Ecosse et le Pays de Galles, pro européen, exigent d'avoir un référendum propre à eux sur ce sujet!
De mémoire, les Bretons ont voté OUI à Maastricht et au Traité de constitution,... (L'inverse des Français!)
Qu'en reste-t-il aujourd'hui???
«A quand un Parti Social-Démocrate Breton??!!! Qui se donnerait comme mission pour virer les Socialistes Français...»
2010, élection du parlement du RU: 19,9 % des voix, 6 députés élus sur les 59 circonscriptions écossaises
Referendum du 18 septembre 2014 sur l'indépendence: oui, 44,7 % des voix, 1 617 989 suffrages. Très importante participation.
2015, 7 mai, élection du parlement du RU: 50 % des voix, 56 députés élus sur les 59 circonscriptions écossaises
La participation («turn out») semble assez bonne.
Quel nombre de votants a choisi en 2015 un candidat SNP (il faut additionner les voix des 59 circonscriptios) ?
J'ai calculé le % voix SNP pour les 21 circonscriptions les plus méridionales (et les moins motivées par l'indépendance, avec 1 élu conservateur (circ. de Dumfries) et 1 élu travailliste (Edimbourg Sud) (le 3e est un lib-dem dans les Orkney-Shetland):
47,43% pour un candidat SNP (le chiffre de 50% pour l'Ecosse de Wikipedia english SNP est donc crédible).
Iffig, tu te trompes, cette fois, 50% des électeurs ont fait confiance au SNP probablement parce que son programme (déjà partiellement appliqué) est plus à gauche que celui des travaillistes.
Un des gros problèmes de la Bretagne actuellement est un manque de crédibilité de ces mouvements et de lisibilité internationale.
% SNP sur les 59 circonscriptions: 49,96%.
Félicitation aux Écossais!
Je sais que certain vont me rétorquer que la Bretagne n'est pas l'Écosse, qu'elle a ses spécificités, mais à nous aussi de nous en inspirer et en faire tout autant en Bretagne. Et pas uniquement pour les socialistes...mais pour tous les partis français!
Et cela commence par une unité. Je vous invite à lire, si ce n'est déjà fait, d'Herri Spohé cet article : Voir le site
Malheureusement, nous sommes plus d'un à le réclamer...et si il y existe un prémisse, nous en sommes encore loin... mais bon! je ne vais pas rabâcher sans cesse la même chose!
Ce n'est jamais aisé chez nous, mais on constate qu'ailleurs non plus. Le tout est de laisser tomber une bonne fois pour toutes l'idée pernicieuse qu'il y aurait une sorte de fatalité bretonne qui comme un mauvais sort, vouerait à l'échec toutes nos tentatives politiques. Les temps, les conditions, les opportunités changent ainsi que les générations, l'expérience et la réflexion progressent et ce qui n'a pas marché hier peut très bien fonctionner demain en s'y prenant autrement.
Déjà la prise de conscience se fait peu à peu que les grands partis hexagonaux n'utilisent nos voix que comme l'Armée utilise les supplétifs.
Une telle «plateforme» doit placer avant tout la défense des intérêts concrets et de la vie quotidienne des gens, avec si possible des propositions originales et accrocheuses. Il faut convaincre qu'il ne s'agit pas d'un front de défense des langues, danses et musiques régionales, mais, même modeste, d'une vraie alternative aux partis hexagonaux, plus proche et plus efficace.
Les Anglais ont été finalement plus dur avec leurs «satellites» que les Français, mais moins insidieux. La violence anglaise a été beaucoup plus matérialiste. La française, psychologique.
«A celui qui n'a plus rien, la patrie est son seul bien» disait Jaurès.
Les Anglais ont pris, laissant la patrie, la France a acheté la patrie pour mieux prendre.
Simplement, il faut garder en tête que la Bretagne a été plus que corrompue dans son Histoire par la France.
Je suis dur mais la Bretagne peut rougir et doit comprendre pourquoi l'interceltisme reste très marginal. Disons que nous sommes des mignons comparé aux Gallois et Ecossais (l'Irlande étant encore plus à part). Son attitude envers l'Eglise catholique a aussi été le symptôme d'une nation n'ayant pas peur de la soumission pour des promesses.
On parle de Maastricht. On en a réentendu parlé avec les Bonnets Rouges. La Bretagne, comme beaucoup (et l'UE a tellement changé depuis), était pro-européenne tant qu'elle y gagnait quelque chose.
Il n'est pas possible de se focaliser sur l'exemple écossais. L'Ecosse est une terre socialiste et pour que l'idée indépendantiste rencontre le succès, elle se devait d'être socialiste.
La Bretagne dans son ensemble est une terre modérée.
L'obsession de certains à critiquer le gauchisme de l'UDB est aussi improductif que ce même gauchisme.
Dans les iles brittaniques tout le monde se détestent, irish, northern ireland (protestant d'origine écossaise), scot, welsh, england ... Mais ils ne se rendent pas compte que pour les taxes, le social, la démocratie, ce sont les mêmes.
Il y a un article de loi insignifiant pour l'élection des MPs en UK. On demande aux fonctionnaires de démissionner avant de se présenter aux élections. Peut-on imaginer une telle revendication en Bretagne ?
Démocratie. Par quel bout juge t-on le manque de démocratie du système électoral anglais ? Dangereux ! Quel est le système le plus stable ?
A moins que les juges soit tellement imprégnés de politique française qu'ils oublient de prendre de la hauteur internationale et historique.
L'anglais est pragmatique, il regarde toujours le résultat. In fine applique t-on plus l'avis du peuple en France ou en UK?
- Les anglais préfèrent un scrutin au départ injuste, mais qui au final permet aux élus de décider.
- Les français sont contents quand ils entendent leurs nombreux représentants dans les médias. Je comprends que les nombreux représentants politiques français soient pour un maximum de démocratie et de postes à pourvoir; ils sont nombreux à cajoler les français. La cacophonie se termine par le 49.3 en haut de la pyramide.
Les ex colonies UK sont encore dans le Commonwealth. En Angleterre, j'ai travaillé avec un indien et son turban. Il n'y a aucune volonté d'assimilation. Devolution !
--
Effectivement, ces dernières années et encore maintenant il vaut mieux être pauvre en France qu'en Ecosse.
Les français sont des peureux, les champions de l'assurance vie. Quand on prend des assurances pour tout, mathématiquement on est sûr de perdre : très anglais comme raisonnement.
Et dans les 15 ans qui viennent ? Je pense que ça sera l'inverse, j'engage d'ailleurs tout mes investissements dans ce sens. L'avenir jugera.
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Mon résumé pour les élections 2015 des MPs : «It's the economy, stupid»
Pour cela il faudrait une élite crédible qui défende intelligemment l'idée d'indépendance en Bretagne ! Où est cette élite ? Je ne la vois pas.
«les raisons de l'adhésion à la thèse de l'indépendance écossaise de l'historien Tom Devine (mentionné dans mon post précédent): --> Voir le site :
- construction d'une identité positive écossaise et d'un »narratif« convaincant
=> L'identité positive bretonne est en bonne voie, le »narratif« reste à faire.
- Fort développement de l'activité culturelle écossaise
=> En bonne voie aussi en Bretagne, je pense
- Diversification de l'industrie écossaise à partir des années 1980
=> ?
- importantes ressources en énergie (pétrole + éolien/hydrolien
=> ?
- développement de la recherche et de l'éducation
=> ?
- adhésion de la minorité (d'origine) irlandaise à l'idée d'Ecosse indépendante
=> ??
- déclin général du concept »UK« et de son attractivité économique.
=> ??? Par rapport à l'époque coloniale triomphante, le concept »france" est évidemment en déclin, avec la prépondérance de la culture américaine (cinéma, musique, ) et l'arrivée de la citoyenneté européenne.
L'indépendance ne tombe pas du ciel , il faut la préparer. Or, qui y travaille aujourd'hui ? Pas grand monde.
«La Bretagne dans son ensemble est une terre modérée.
L'obsession de certains à critiquer le gauchisme de l'UDB est aussi improductif que ce même gauchisme.»
Je pense que sur ce point vous faites erreur!
Vous avez raison quand vous dites que la Bretagne est une terre modérée, hors considérer toute personne non membre de l'UDB ou du PS Français comme fasciste est justement en totale opposition avec cette caractéristique bretonne de modération...
Hors, c'est bel et bien la manière dont à procédé l'UDB depuis 60 ans, excluant 2,3 millions de Bretons dès facto, soit la moitié de la population!
Une démarche qui ne peut pas convenir aux Bretons, même ceux qui sont de sensibilité sociale!
De fait, l'UDB à refusé la voie de la modération, l'UDB à refusé la voie choisie par le SNP a choisie!
Sauf erreur, le SNP ne considère pas comme fascise les Ecossais qui ne votent pas pour le LABOUR!
De plus, l'UDB rejette la Sociale Démocratie, gauche modéré européenne, à l'image de la France qui lui préfère le SOCIALISME JACOBIN quitte à l'assaisonner à la sauce caviar et avantages statutaires pour faire passer le plat!
La Sociale-Démocratie totalement absente de Bretagne, prouve bien la contagion de la culture politique française dans nos esprits...
Hors justement par son positionnement modérée, la Bretagne devrait être une terre propice à la Social-Démocratie, du moins pour le gens de sensibilité sociale...
Le Libéralisme sociale (libéralisme à l'Européenne) étant l'autre grand absent, et je n'évoquerais même pas la Démocrate-Chrétienne, il est vrai que la Bretagne n'est que le pays européen qui compte le plus de monument religieux au km²!
«On ne peut pas évoquer la tradition de modération des Bretons, si au nom du Républicanisme on rejette les valeurs qui ont façonnées cette tradition!»
«Il y donc entre l'approche de l'UDB et la tradition de modération des Bretons un écart majeur!»
Le SNP lui n'a pas mangé dans la gamelle du LABOUR, le SNP a montré au LABOUR la porte de la sortie (tout en restant poli et cordial)!
«A mon sens, être modéré ce n'est pas excuser l'UDB de n'avoir pas su devenir un SNP, la modération serait de savoir tourner la page des erreurs et d'offrir enfin aux Bretons des partis qui leur correspondent!»
Enfin, si on veut faire comme les Ecossais, faire qu'un jour les nationalistes bretons après avoir pris le pouvoir au CR B4 et au CG 44, entre à l'Assemblée et au Sénat Français pour occuper tous les postes de députés et sénateurs disponibles à la Bretagne!
Le but étant de pouvoir discuter comme il convient avec ceux qui nous privent de nos Libertés!
Et non de manger le caviar ensemble!
«y compris l'Allemagne au moins avec la Bavière»
La question allemande ne me semble pas devoir ce poser ainsi.
La Bavière est plus à mon sens un fantasme français qui voyait là un affaiblissement de l'Allemagne du fait de sa diversité, avant de constater que le feux était dans la bergerie avec le projet étatique de Nation Française décrétée qui est en échec!
C'est aussi un fantasme breton de chercher des situations semblablement à la notre pour justifier notre manque de confiance dans la légitimité de notre volonté à retrouver nos Libertés!
La Bavière est loin d'être la Bretagne!
Si l'Allemagne s'oppose à l'émancipation, Ecosse et territoires russes d'Ukraine, c'est plus à mon sens par le fait qu'elle a martelé dans son crane depuis 70 ans que de la stabilités des frontières européennes venait le garantie de la paix...!
Ne pas oublier que l'Allemagne a été amputé d'1/3 de son territoire et pas du moindre: la Prusse, devenue Polonaise, ce qu'elle n'était pas!
Dans les faits, la population allemande a fait en parti le deuil des territoires perdues.
Ce deuil provient notamment du déplacement des populations qui a eu lieu en Europe centrale, un événement abjecte que nous connaissons que très peu en Europe de l'Ouest (on parle de 30 millions de personne déplacées entre 1945-46: allemands, polonais, ukrainiens, lituaniens, rom, etc...).
Je dis «en parti», car la population allemande refuse la réécriture de l'histoire qui voudrait que ces territoires n'étaient pas allemand!
Mais pour y parvenir ils préfèrent l'amitié avec les polonais: Partager avec les polonais l'histoire de la Prusse, passée et future, plutôt que de fantasmer sur une reconquête et le plantage de drapeaux!
Faire de ce malheur commun (ce fut autant un malheur pour les Polonais que les pour les Allemands), une base d'avenir!
En gros, miser sur les valeurs de l'Europe future qui respecterait les peuples et leur histoire individuelle mais aussi leur histoire commune!
Malheureusement et contrairement à sa population, le gvt allemand est en retard idéologique sur ce plan, tout comme l'Europe politique est en retard sur l'Europe voulue par les peuples!
D'où, ce blocage puéril...
mais cela pourrait évoluer avec la reprise de confiance qui s'opère chez les Allemands, dans une Europe future qui semble évoluer plus vers un Saint-Empire réactualisé (respect démocratique des populations) qu'à une Europe à la Française (unie par un standard décrétée)!
En aparté :
(Je sais qu'on nous a appris à détester le Saint-Empire... et que cette évocation peu susciter des réactions, mais le Saint-Empire était le 1er allié politique et commercial de la Bretagne... la raison de notre puissante marine du XIVème siècle!
Donc à moins de réécrire l'histoire et prendre nos anciens pour ce qu'ils n'étaient pas, je pense que ce lien n'était pas sans raison!
Et je ne connais aucun ancien peuple du Saint-Empire qui crache sur cette période comme on le fait en France!)