80 personnes hier à Quimper ont témoigné des dangers que représente cette nouvelle loi, soumise au vote aujourd'hui à Paris
Déterminées, malgré la pluie battante sur le pavé quimpérois, les personnes rassemblées ce lundi soir devant la permanence du député Jean-Jacques Urvoas montraient leur grande inquiétude quant au vote de la loi de surveillance mise au vote ce mardi. Syndicalistes, militants des droits de l'homme, responsables politiques et associatifs dénonçaient une loi qui entraînera une diminution des libertés et une surveillance accrue des citoyens sur tout le territoire.
«En annonçant qu'il saisira le Conseil constitutionnel une fois le processus parlementaire achevé, le président de la République tente de désamorcer les critiques de plus en plus fortes faites au projet de loi sur le renseignement».
Dans cet article de Médiapart, les journalistes soulignent le danger d'une loi liberticide qui permet de mettre sous surveillance des syndicalistes, des défenseurs de l'environnement, des lanceurs d'alertes en raison d'un terrorisme potentiel.
Pour en savoir plus, spécial médiapart aujourd'hui, accès gratuit ; «les six heures de la surveillance» : (voir le site)
■Vive la république !
Sécurité ? Big Brother s'en occupe !
Zéro tracas, zéro blabla,
C'est comme ça !