Dans un article précédent (voir notre article), il était mentionné que les partis bretons étaient handicapés par « l'absence d'un leader identifié, qui, étant donné la personnalisation des débats dans les médias, implique du charisme et des talents de débatteur », mentionnant également que l'Union démocratique bretonne (UDB) a un porte-parole, Nil Caouissin, et non pas un responsable identifié.
Pour l'élection régionale de 2010, Christian Guyonvarc'h était tête de liste principale, sans pour autant avoir le statut de leader du parti. Lors des européennes de 2014, des pourparlers entre l'UDB et Christian Troadec ont eu lieu pour une liste commune, mais, une 3ème place ne pouvait convenir à celui que les médias parisiens venaient, quelques mois auparavant, de consacrer comme personnalité bretonne de poids pour son rôle de porte-parole des Bonnets rouges. Malgré des résultats remarquables dans l'Ouest de la Bretagne, la liste du conseiller général de Carhaix ne put obtenir l'élection d'un député européen.
Dès novembre 2013, Christian Troadec avait déclaré au Figaro qu'il pensait à une candidature régionaliste pour les présidentielles de 2017 et il a confirmé son intention ce mois-ci, commençant par une tournée en Alsace où il été bien accueilli par Unser Land - Mouvement alsacien et par le président de la Fédération alsacienne, Paul Mumbach.
Compte tenu de la nouvelle stature politique du porte-parole du Mouvement Bretagne Progrès, réélu brillamment dans le Poher aux départementales, on pouvait se demander si un accord devenait possible avec l'UDB, aussi bien pour les régionales (décembre 2015) que pour la course à l'Élysée.
L'UDB, dans un communiqué (une conférence de presse prévue le 23 a été reportée au 27), a vigoureusement fermé la porte, ce qui est moins étonnant qu'il n'y paraît.
Un tweet assassin publié le lendemain par Christian Guyonvarc'h résume parfaitement la critique faite à Christian Troadec : « La «culture» du chef est une défaite de la pensée. Elle a conduit bien des peuples à la catastrophe ». La critique est violente et peu consensuelle, mais, derrière elle, il faut voir qu'il n'est pas facile pour une organisation cinquantenaire de s'imaginer n'être qu'un wagon dans le train, dont le conducteur a toujours mené ses affaires de manière personnelle.
On peut cependant remarquer que la personnalisation est un atout dans les élections et qu'un homme politique déjà repéré par les médias peut attirer beaucoup plus de voix qu'un obscur candidat, éventuellement inapte aux débats télévisés.
L'UDB préfère avancer l'idée d'une primaire régionaliste qui verrait les formations composant la fédération Régions et Peuples solidaires (R & PS) qu'elle a fondée avec des partis régionalistes de gauche proposer chacune leur candidat.
Ajout du 27 avril : Les composantes de R & PS ne seraient pas tenues de présenter un candidat et celui-ci ne serait forcément issu de leurs rangs, mais ont-elles été partie prenante de la proposition. Mystère....
Cette approche peut susciter quelques problèmes, car Unser Land - Mouvement alsacien, qui n'est pas à gauche, devra choisir entre Troadec et la fédération R & PS et si le Partitu di a Nazione Corsa, de François Alfonsi, accepte la primaire, Troadec pourra prendre langue d'autres partis corses plus influents (Corsica Libera, Femu a Corsica).
En attendant, d'autres annonces concernant les élections régionales sont attendues et l'UDB devra s'insérer dans le triangle Marc Le Fur, le candidat du PS (Le Drian ou Lebranchu ?) et l'incontournable Troadec.
Une réunion du bureau de l'UDB aura lieu le 8 mai et les partisans de Christian Troadec devraient s'y faire entendre. Voilà, sans doute, pourquoi l'UDB n'a pas opposé de démenti formel à cet article qui est basé sur le communiqué officiel, suite à une conférence de presse annoncée avec solennité.
Christian Rogel
Licence pour reproduction intégrale, sous condition de mention de l'auteur et de l'Agence Bretagne Presse
■En 1983 à l'UDB on avait déjà proposé qu'il fallait
agir électoralement en autonome,qu'il fallait des «goules».Refusé.On est donc retourné gagner notre vie.
La ligne suivie par l'UDB amène en Loire Atlantique en 2015 moins de voix,moins d'élus,30 ans après nous.
Les postes obtenus (CR,député) avec des complicités PS,Verts,ne répondent pas aux espérances de notre peuple.Sur le 44 :4 élus municipaux sur l'agglomération Nantaise en recul sur les années 77/83...?
L'UNION BRETONNE DOIT SE FAIRE pour les régionales d'abord et la présidentielle.
Sur le pays Bretagne Plein Sud (St Nazer,Blain,
Guérande etc ,on y travaille .
De gauche,breton,on doit pouvoir lutter avec nos compatriotes démocrates, des vrais écologistes,..comme nous le faisons sur le terrain ici,
à St Nazer,Trignac,Montoir de Bretagne,en Brière etc..
Courage,il faut s'unir.
Autant nous avons apprécié certains de vos précédents articles, autant celui-ci ne peut pas être qualifié d'analyse parce qu'il ne prend pas en compte la réalité, qu'il ignore complètement la diversité des positions au sein même de l'UDB. Diaboliser l'UDB en bloc est aussi néfaste et stupide que diaboliser Troadec.
Mais la c'est trop!
Alors que l'UDB est toujours à la traîne.
Incapable d'imaginer prendre une initiative, et probablement cela traduit-il son manque de courage et d'ambition pour la Bretagne.
Cela a déjà été le cas aux Européennes, puisque le PB/NTFB avait prise cette initiative (avec d'ailleurs un magnifique tract), l'UDB n'a pu s'empêcher de créer une liste concurrente.
Finalement ce parti n'a plus d'autre raison d'être que de maintenir élus jusqu'à la retraite une poignée d'élus prêts à avaler toutes les couleuvres pour ce faire.
Donc pour moi le vote UDB n'est plus un vote breton.
Il ne reste plus qu'à souhaiter a l'UDB une fin de vie rapide tant son agonie est préjudiciable à la Bretagne
Pour les présidentielles de 2017, C. Troadec aura, à ne pas douter, ses 500 signatures.
En ce qui concerne les régionales de décembre 2015, c'est aux bretons et bretonnes de choisir par vote la tête de liste qui défendra les intérêts de la Bretagne.
Nous attendons les candidatures.
Comment voulez vous que nous croissions dans la population quand nous offrons un tel spectacle?
Aucune unité, des bâtons dans les roues des «concurrents», des alliances avec des partis français, etc...
En un mot: LAMENTABLE.
A rajouter dans le dictionnaire. Traduction de «Emsav»: lamentable.
Est-ce ainsi que nous arriverons à quelque chose?
J'en doute fort!
Pour ma part, cela me donne plutôt envie de jeter l'éponge. Définitivement.
Seule lueur d'espoir: NTFB.
Mais qui, cependant, reste un embryon de parti du style SNP écossais.
Je donnerais beaucoup pour savoir quelle proportion des membres de l'Emzao est au courant que «emzao» signifie «avantageux» en vrai breton. Il est cependant clair que l'Emzao ne l'est pas et que la définition donnée par Tugdual Radiguet est meilleur.
En terme de scores électoraux, de nombre d'adhérents, de cohérence et d'utilité pour la Bretagne, ce groupe représente à peu près rien...à mon avis trop en parler revient à leur donner une place surdimensionnée que ce soit en tant que victime, coupable etc.
L'UDB est un petit parti breton, une sorte de micro-parti satellite du PS ou «parasite» qui vit du PS. Je ne les classerai pas dans l'Emsav, ni dans l'autonomisme. Quant au régionalisme, je ne sais pas trop ce que ça veut dire (défendre le pré-carré de Le Drian ?). Je n'en vois pas trop l'intérêt, autant faire parti d'un courant du PSF.
«L'UDB ne ferme pas la porte à Christian Troadec.»
C'est vrai. La preuve en est qu'un des candidats lors des cantonales s'est présenté sous la liste NTFB.
Cependant, est-ce un doux euphémisme de dire que les relations de Troadec et de l'UDB n'est pas au beau fixe?
Comment prendre différemment les déclarations de l'UDB?
Surtout sachant que Troadec s'est déclaré comme candidat... ce que l'UDB ne peux ignorer...
L'UDB ne fait que double jeu: manifestant pour la réunification, mais s'alliant avec le PS qui détruit la Bretagne... ne fermant pas la porte à Troadec, mais lui mettant des bâtons dans les roues....
Bref, voilà où nous mènent les 36000 partis faisant passer leur idéologies avant de faire passer la Bretagne....
Où est le pragmatisme dedans??
En quoi avons nous avancé? depuis 10 ans?? depuis 50 ans??? depuis 100 ans???
En quoi avoir 36000 partis nous à aidé dans l'opinion bretonne surtout devant de telles démonstrations???
Et vous êtes optimiste devant la survivance de l'UDB?!?!?!?!?!
Personnellement, je suis indépendantiste. Mais je trouve le spectacle du «mouvement» désolant, affligeant, lamentable....
Et voilà ce qui fait que nombre de personnes ne suivent pas le «mouvement» Breton... Mouvement qui n'en a que le nom....
Et voilà pourquoi, d'autre militant de longue date se désintéresse du mouvement...
C'est peut-être faire le jeu des «français» que d'abandonner le combat, mais quand les Bretons eux-même font leur jeu et tendent le bâtons pour se faire battre!
Je me dis qu'au fond, c'est Pierre Camaret qui à le plus raison... laissons les Bretons se débattre dans leur débat stériles qui ne fait que le jeu de ces «môôôsieurs de Paris»...
J'ai quitté la Suisse, une vraie démocratie, avec un niveau de vie supérieur à la france, pour vivre en équations avec mes idéaux...
Le pire???
C'est que j'en arrive à le regretter!!! mais quand je vois le niveau du «mouvement» Breton....
L' alliance d'un parti nationaliste comme le PB avec les régionalistes de Troadec et NTFB, ainsi que Breizh Europa, a de grande chance d'attirer à eux, une partie des voix qui se tournaient avant vers l'UDB...
C'est surement décevant pour les militants UDB qui souhaitait l'alliance.Attendons leur réaction...
C'est décevant pour l'ensemble des militants bretons , mais cela a au moins l'avantage de clarifier les positions.On avancent plus vite quand on sait sur qui l'on peut compter....
En outre, cela repose une erreur d'appréciation récurrente : la France aspirerait au «régionalisme». C'est faux. Il y a des poches séparatistes (Corse), ou autonomiste (Alsace). Le reste n'existe pas. Il n'y a qu'en Bretagne où on rêve de refaire la France en mettant de l'eau dans son vin avec ces histoires de «régionalisme», terme sans substance qui ne mène nulle part.
Il y a déjà eu des candidatures fédéralistes en France, elles n'ont pas de succès. Il n'y a qu'en Bretagne où une poignée de rêveurs projettent sur la France leur propre aspiration.
De toute façon Troadec n'a aucune vision politique. C'est un pur opportuniste qui change de discours tous les jours. Personne ne lui fait confiance, à raison. Un jour autonomiste, il est régionaliste le lendemain, avant de faire dans le gauchisme le surlendemain puis de faire du pied à la droite la semaine suivante.
On a vu l'affaire des Bonnets Rouges : pas de vision, du socialisme larvé sur fond de populisme rural, des fois des références régionalistes qui n'intéressent personne. 100 ans après la naissance du premier parti nationaliste breton, ça végète dans le régionalo-socialisme.
Les combines politiciennes seront toujours le coeur des actions de Troadec. C'est du poujadisme sauce locale.
L'UDB panique parce que ce démagogue va squatter un créneau dont elle vivait depuis 50 ans. Mais ça ne débouchera pas davantage sur quelque chose. Troadec restera l'agitateur de Carhaix qui ne peut pas sortir de son centre Finistère.
Par ailleurs, un commentateur a raison : l'UDB est un objet insignifiant dont l'importance est grossie démesurément sur ABP. 100 encartés et quelques élus par les grâces du PS ne forment pas une force politique.
Nous allons trouver cela en Bretagne.
TUGDAL RADIGUET .Bien percu .La Suisse est le pays ou l'on est le plus heureux .Pays sain , bien gere.
La Bretagne , les departementales ! helas ! .Les Regionales Hola!Les Bretons ... de bons franchouillards.
Blague à part. Voyez la faiblesse et le ridicule de l'UDB ? Bah le PB, c'est pareil, l'Histoire en moins.
Après, plus il y a de porteurs d'eau, mieux c'est.
Mais surtout, il ne faut pas oublier que c'est une candidature pour toutes les régions.
Troadec soutenu par la moitié des Corses, des Basques et des Alsaciens, ça serait plus efficace que la seule union sacrée bretonne derrière lui.
Et dans notre comité locale de Bonnets rouges, tous les partis bretons étaient représentés et travaillaient ensemble, le clivage se faisant plus entre indépendantistes et régionalistes que sur une problématique droite gauche...
L'articulation entre nationalistes et régionalistes doit être travailler, pour une meilleur compréhension et complémentarité tout en respectant les différences...
L' idée de primaires de l'UDB n'est pas mauvaise en soi, mais le timing ainsi que le véto des dirigeants de l'UDB contre NTFB à R§PS n'auront pas forcément l'assentiment de tous les membres et sympathisants de l'UDB...
Le problème est que la candidature de Troadec n'est pas une surprise. Il en parlait depuis longtemps.
Si effectivement l'idée des primaires n'est pas une chose mauvaise en soit, il fallait la lancer dés le début. Ce n'est pas quand la récolte des signatures à commencer qu'il faut mettre des bâtons dans les roues à celui qui à le plus de chance d'y arriver!
Troadec n'est pas seulement connu en Bretagne, mais aussi dans les autres régions...
Malheureusement, le mouvement Breton préfère passer une idéologie avant de faire passer l'intérêt de la Bretagne. L'UDB en est l'exemple, la démonstration parfaite. Quitte à faire double jeu.
Étant indépendantiste, je ne me pose pas la question de savoir si la Bretagne doit être de gauche ou de droite mais de savoir si elle doit être régionale, autonome ou indépendante.
Cependant, la meilleure offre (dans le sens chance d'y arriver) que nous ayons actuellement, est celle de Troadec. Elle est régionale et non pas indépendantiste? C'est déjà mieux que rien! Une avancée, même minime, sera toujours mieux que l'état actuel des choses...
Mais quand on à un bon cheval de course sous la main, on ne le flingue pas sous prétexte qu'il est pommelé alors qu'on préférerait qu'il soit alzan. Peu importe la couleur de sa robe, pourvu qu'il gagne la course.
La nation Bretonne, n'en déplaise à certains, est un fait dès lors que l'on considère qu'une nation est un ensemble identifiable par une culture, une histoire, un territoire commun. La Bretagne est donc une nation, tout autant que le Pays de Galle où l'Ecosse. La différence avec ces deux nations est que l'Etat français a toujours confondu nation et état en définissant la nation comme une entité politique. Un état, qui est système de gouvernance, peut être constitué de plusieurs nations sans pour autant qu'il soit nécessaire de parler de fédéralisme qui implique une séparation des pouvoirs plus importante. Il est tout à fait possible de donner des compétences aux régions sans parler de fédéralisme, épouvantail brandit par les défenseurs d'une république indivisible tels que Guaino, Mélenchon, j'en passe et des «meilleurs». C'est ainsi que nous avons un tournois des 6 nations avec deux Etats, la France et l'Italie, et 4 nations au sens véritable de ce terme.
Donc, on peut être nationaliste sans pour autant être séparatiste.
Je ne pense pas que Christian Troadec soit séparatiste. C'est d'ailleurs étrange qu'on se pose la question car s'il l'était, il ne serait pas logique en se présentant à la Présidentielle pour faire entendre la voix des régions. Qu'il soit autonomiste en exigeant que des pouvoirs et des moyens soient rendus aux territoires, pas de doutes là-dessus.
Si les mouvements bretons n'ont pas d'autres choses à faire que de se faire querelle sur des mots on est mal barrés !
Il me semble qu'il serait plus urgent de créer une coalition bretonne ou pourrait être présent plusieurs tendances politiques avec une socle commun qui serait l'autonomie régionale. Le fait que certains soient séparatistes et d'autres autonomistes n'ayant pas à l'heure actuelle une véritable importance. C'est ce que font des gouvernements comme l'Allemagne et que je sache, ca ne fonctionne pas mal.
Quel avenir pour la République (bretonne ?)
Il semble être arrivé à peu près à la même conclusion que moi : le système français n'est pas réformable, parce que les élites françaises ont tout à perdre et rien à gagner à ce que ça change. Personne ne donne un pouvoir qu'il possède.
La Bretagne n'obtiendra rien de l'Etat français de son propre gré, sinon des miettes pour nous faire patienter. Et les élites politiques genre Le Drian sont dans le système et travaillent pour lui, non pour la Bretagne et pour nous, ni pour l'Alsace.
Nous n'obtiendrons que ce que nous saurons imposer.
Nous devons imposer qui nous sommes : une nation
Nous devons imposer nos droits : tous les droits d'une nation => Toute nation est souveraine, et la nation bretonne est souveraine. Toute limitation à cette souveraineté est une atteinte inacceptable de nature coloniale.
«Yvon Ollivier appelle à la rédaction d'une charte des libertés bretonnes»
Comme je l'ai déjà dit (je ne suis évidemment pas le premier à le dire !), la liberté ne se donne pas, elle se conquière, et pas par les urnes où nous serons toujours minoritaires par rapport aux «français».
«Il me semble qu'il serait plus urgent de créer une coalition bretonne ou pourrait être présent plusieurs tendances politiques avec une socle commun qui serait l'autonomie régionale. Le fait que certains soient séparatistes et d'autres autonomistes n'ayant pas à l'heure actuelle une véritable importance.»
Malheureusement, nous sommes nombreux à le réclamer!
Malheureusement, les propositions que nous avons en sont loin, préférant faire passer les idéologie plutôt que la Bretagne..
Malheureusement, nous voyons ou cela nous mène, et ce depuis plusieurs décennies, pour ne pas dire des siècles...
Malheureusement, le spectacle donné par l'Emsav, est si lamentable, que nous ne sommes même pas capable de fédérer la population... alors que 20% de la population est plus ou moins favorable à l'indépendance...
Malheureusement, ce spectacle fait que non seulement la population ne nous suit pas, mais, qu'en plus, certains pensent à le quitter...
Voyons les choses en face!
Cependant, il existe des lueurs d'espoirs... NTFB en fait parti...
Jusqu'à présent, les avancées de la Bretagne ont été «arrachées» à la France....
Les miettes obtenues? soit de la poudre aux yeux, comme le «contrat d'avenir» soit...de la poudre aux yeux, comme dans le cas de la futur radio:
«On vous donne ce que vous voulez... de quoi vous plaignez-vous?»... mais sur un canal abandonné.. à quand une télé Bretonne, non pas sur la TNT, mais sur le réseau hertzien? histoire de nous prendre encore plus pour des C....???
«Nous devons imposer qui nous sommes : une nation»
Tout à fait d'accord!
Mais juste un problème: tant que nous ne nous organisons pas en état, tant que nous offrirons un tel spectacle au Bretons, tant que nous ne ferons passer les égos avant le but final, tant que chacun fera sa propre initiative de son côté sans .. cela restera un v½u pieu
Pourtant le potentiel est là...les initiatives sont là pour le prouver... il y à juste que nous ne savons pas en profiter...ce qui est d'autant plus enrageant!
Il ne faut pas se focaliser uniquement sur les partis, la démarche de Breizh-Impacte, qui a organiser les Breujoù Breizh/ Etats généraux des langues et de la culture (samedi 25 avril à St- Avé) me paraît plus porteuse, et des personnes comme Yvon Ollivier, qui ont bien compris le «système» français et ne sont pas à la recherche d'un strapontin en politique, sont plus à même de faire avancer les choses, ou encore Aï'ta, qui utilise la désobéissance civique.
Il faudra passer par de la désobéissance civile. Il faut l'organiser, l'expliquer, la généraliser.
Voici quels sont nos droits, Voilà qui les bafout : l'Etat français. Voici ce que nous avons décidé : refuser d'obtempérer à ses injonctions illégitimes.
L'Etat français continuera de nous imposer sa loi tant que nous y obéirons. Cessons d'obéir !
Encore une fois, je suis TOTALEMENT en accord avec vous...
Je l'ai moi même préconisé ici sur ABP, ne serait-ce pour ce qui concerne les impôts français, illégaux en Bretagne...
Je déplore juste qu'il n'existe aucunes coordinations entre toutes les initiatives, que le «mouvement» Breton soit si peu organisé.
Le potentiel est là, mais nous ne savons en profiter!!!
Mais, sans se focaliser sur les partis, ceux-ci ont leurs parts à jouer: ils sont le reflet démocratique des opinions.
Mais, nos «partis» sont trop frileux ou offre un spectacle si lamentable que le reste de la population ne nous suit pas...
L'UDB, ou du moins ceux qui s'expriment, tire depuis plusieurs mois sur Christian Troadec. Et pourtant, il fut en temps où le carhaisien avait le soutien de l'UDB (notamment pour prendre la mairie de Carhaix). Que c'est-il passé depuis ? Tout simplement que celui qui est devenu l'homme fort du Centre-Bretagne dérange en empiétant sur le réservoir de voix de l'UDB.
Je crois qu'il faudrait tout de même que Christian Guyomarc'h regarde un peu les scores aux élections : aussi bien aux municipales qu'aux cantonales, le score de Troadec est un plébiscite. Donc, à part prendre les gens du Centre-Bretagne pour de parfaits crétins (nous en avons l'habitude, y compris par une majorité de Bretons, éreinter Troadec sur sa personnalité et son «populisme» est un déni de démocratie. La critique d'un homme politique, dès lors qu'elle n'est pas faite sur ses actions et sur son bilan n'est jamais qu'un réglement compte à OK Coral. On peut ne pas apprécier les méthodes de Troadec, son culot. Chacun à sa personnalité. Mais çà n'est pas là-dessus qu'on élit un représentant. C'est sur ce qu'il fait. Et là, le bilan du maire de Carhaix est très largement supérieur à pas mal d'élus. Ca peut déplaire à certains, notamment le PS et ses alliés qui sont d'ailleurs dans l'opposition municipale.
Quand à ceux qui expliquent que celà fait des années qu'on obtient rien ou si peu, ils oublient une chose : jamais l'Etat français et son système politique n'ont été aussi mal en point. L'abstention est importante, les dirigeants ne sont plus crédibles, soit parce qu'ils ont renié leurs promesses aussitôt élus (n'est ce pas François ?) soit parce qu'ils trempent dans des affaires pas toujours très nette et le tout sur fond d'échec de leurs politiques sur le plan économique mais aussi sur le plan sociétal. Cela veut dire qu'il y a aujourd'hui une vraie opportunité à saisir en Bretagne pour bousculer les choses. C'est aussi çà que l'UDB semble ne pas être capable de regarder.
D'abord, tout aussi dommageable que la «culture du Chef», il y a la «culture de la Gamelle».
Les uns se mettent en rang à l'appel du meneur, les autres accourent en désordre au moindre bruit cantinier.
On a d'ailleurs le plus souvent affaire à des situations mixtes, l'obéissance aux ordres supérieurs déterminant directement la teneur en nutriments de la portion octroyée. Nous avons d'ailleurs pu admirer sous toutes ses coutures, fin 2014, dans les rangs des députés PS, cette notion panachée à laquelle n'échappèrent qu'une poignée d'hommes véritables.
Le summum de la «culture du Chef» fut atteint chez les Nazis pour qui la fameuse «Kadavergehorsam» (obéissance de cadavre) était le nec plus ultra du comportement du SS qui devait dans l'idéal devenir une machine à obéir décervelée s'en remettant en tout et pour tout au cerveau du Chef.
Pas d'anachronisme. Est-ce vraiment une crainte raisonnée concernant quelque leader populiste ou d'appareil que ce soit actuellement en Bretagne ? La question prête à rire ! Mais il est vrai que des versions moins radicales et plus feutrées se rencontrent (et se rencontreront longtemps encore) quotidiennement un peu partout.
De son côté la «culture de la Gamelle» est également de tous les époques et si La Fontaine s'en expliquait déjà de façon claire dans «Le Loup et le Chien» autant que je m'en souvienne, le Christ lui-même avait été trahi pour un modeste plat de lentilles...
Enfin, si je comprends à peu près la situation, nous avons sur le terrain régional le choix entre deux grandes options politiques. D'une part : NTFB (Nous Te Ferons Bretagne) - ce qui n'est pas gagné d'avance - et d'autre part : NnTFpB (Nous ne Te Ferons pas Bretagne) objectif beaucoup plus facile à réaliser...
Apres ???????(Departementales) helas!!!! , après Hernani (Regionales) Hola!!!!!
«J'espère que vous êtes droit dans vos bottes pour dire autant d'âneries.»
Quelles âneries ? Que le PB représente moins que l'UDB ? Faux ? Alors que l'UDB ne représente déjà pas grand chose ? Le PB a beaucoup plus à gagner de Troadec que l'inverse. Et Troadec a plus à gagner en ralliant l'UDB. C'est une ânerie de le penser ?
Alors, oui je suis un âne bâté. Parce que je suis loin d'être le seul à faire ce constat.
Quant à la rectitude dans mes bottes, je ne peux que juger que j'y suis à l'aise, après les avoir travaillées, ayant la même paire depuis longtemps, sans qu'elles ne soient forcément les plus belles.
L'article est centré sur l'UDB qui, justement au regard de son histoire, mérite les critiques. Cette sortie récente est évidemment lamentable. Mais ça ne justifie aucunement une supériorité PB. D'autant qu'il se définie beaucoup trop à mon goût comme miroir de l'UDB. Néanmoins, il a le mérite d'exister et son importance. Je serais même le premier à être satisfait de le voir grossir. Peu me chaut qu'il finisse plus ou moins gros que l'UDB. Bien que j'ai le triste doute que damer le pion à l'UDB suffirait à son bonheur.
Un peu comme le Stade Rennais FC. Sérieux, organisé, sans rien qui dépasse, pas même les résultats, et qui se contente finalement de battre les autres clubs bretons. Sauf qu'il n'y a pas de titres à gagner à ce petit jeu.
«appelez à la cohésion , au rassemblement»
Beaucoup le font et l'ont fait. Avec les résultats que l'on connait.
Excusez-moi d'attendre beaucoup plus de l'union de nos amis d'autres régions derrière Troadec que du mouvement breton qui déçoit beaucoup.
Excusez-moi aussi de penser que la candidature de Troadec est primordiale, au risque d'un échec singlant qui porterait un coup dur au mouvement politique breton. Mais qui doit se tenter à fond vu qu'il n'y a pas grand chose à perdre.
Et puis, je ne descends pas le PB pour défendre l'UDB. Je remets en perspective. L'UDB freine parce que justement elle s'accroche à ses miettes. Le PB n'ayant rien à perdre, c'est bien le moins qu'il se bouge. Désolé de ne pas tomber en admiration.
«une formation politique qui n'a pas de subsides de partis jacobins»
Mais qui est capable de partager la même table du côté de Rennes, non ?
Je ne condamne pas, remarquez.
«A moins que cela vous amuse»
Mais c'est vrai que je m'amuse alors simplement du pedigree de pureté qu'on voudrait lui coller.
Je m'en amuse aussi pour ne pas avoir à en pleurer.
«et que vous soyez prêts comme tant d'autres à attendre encore quelques décennies avant de voir notre pays fonctionner réellement.»
La question de savoir si je suis prêt à attendre comme tant d'autres ne se pose pas. Vous êtes beaucoup trop optimiste. La Bretagne n'aura pas 20 ans pour se réveiller.
Il n'y a pas qu'une façon de le faire. Rappeler la froide réalité de temps en temps en est une.
L'unique parti d'une Bretagne qui serait concevable qu'à gôôche et en symbiose avec la gauche internationale à commencer par la gauche française qui lui offrait des strapontins!
Cette vision est un échec complet, l'UDB n'a plus aucun avenir!
A cela, je vois 3 raisons :
1)Son allier français socialiste a fait plus de dégât à la Bretagne que le Maréchal Pétain : «il a fait voter par ses élus (des députés) l'officialisation de la partition de la Bretagne ce qui permet à la France de prétendre à une justification démocratique».
2) Son intolérance, voir son apartheid, envers tous ce qui n'est pas de «gôôche», surtout si c'est Breton!
3) L'archaïsme de son concept de «gôôche», qui très français s'oppose à la Social-Démocratie Européenne notamment chez les alliés traditionnels de la Bretagne.
TROADEC pourrait être enfin le moteur de la «Social-Démocratie» en Bretagne.
Certes, il ne le présente, tenant compte probablement du poids actuel de la culture politique française chez les Bretons.
Mais il existe à mon sens un réel espoir qu'il puisse rentrer les Bretons de sensibilité «sociale» dans la modernité.
Adieu UDB, vive la Social-Démocratie Bretonne!
Un GRAND pas en avant!
Reste maintenant à doter la Bretagne d'une représentation «Social-Libérale» et d'une représentation «Chrétienne-Démocrate»....
Et là, pas facile de savoir si cela viendra du Parti Breton, qui comme Breizh-Europa semble glisser vers l'opportunité réelle de la Social-Démocratie, ou s'il faudra créer 1 voir 2 nouveaux partis politiques en Bretagne.
Quoi qu'il en soit, TROADEC est en train de faire bouger les lignes!
Bon, j'ai un train à prendre, non, pas celui-là, merci les flagorneurs et bonimenteurs en tous genres, le neuf, je veux l'essayer ! Bretons, Bretonnes, Alsaciens, Alsaciennes, Catalans, Catalanes, Corses, Savoyards, Picards, et à tous les amoureux des beaux trains tous neufs, à une nouvelle voie plus confortable, aux paysages enchanteurs, aux contrôleurs heureux, le beau train des régions a de l'avenir, croyez-en un connaisseur.
Quand aux zélés délateurs, les nommer ne serait que publicité, restez sur le quai, vous ne ferez pas l'Histoire, ni encore moins la Bretagne.
Confusion avec l'histoire de Jacob et d'Esaü, le Christ a été vendu pour trente deniers. La perte de la culture catholique est l'un des symptôme de la décadence du peuple breton. Et la métaphore filée est une figure de style trop lourde pour être amusante, surtout quand elle est répétée.
Rappelons juste que la religion ne concerne qu'un homme et sa conscience... Seul lui aura son compte à rendre le moment venu, si ce n'est à un ou plusieurs dieux, à lui même avant tout....
En attendant, on ne peux nier non plus le rôle tant négatif, mais aussi positif de l'église en occident...
Tout comme ne pas reconnaître que la majorité des curés étaient aussi pauvre que leurs ouailles, c'est faire insultes à leurs mémoires...
cependant, quoiqu'il en soit.... le sujet s'éloigne fort du sujet de base... ne mélangeons pas les serviettes et les torchons... (je vous laisse faire votre propre tri: qui sont les serviettes, qui sont les torchons suivant vos propres convictions)
Le sujet étant, non pas la religion et son influence ou son histoire, mais bel et bien l'UDB et Troadec...
Bien entendu, si l'on considère Troadec comme le messie de la Bretagne, c'est une autre paire de manche...pardon! de chasuble!
Ceci dit, remarquez que le prénom de Troadec est Christian..dont, la base est «Christ»!
Oups! déjà que certain le considère comme ayant la grosse tête! alors s'il lit cela!!! qu'est ce que ça sera!!!
(ceci dit! vas-y «Cri-Cri»!)
Vos propos sont bien construits, votre arrogance ferait de vous un piètre politique. Si je reprends une société avec quelqu'un comme vous au marketing, je sais comment améliorer les ventes : j'opère une mutation.
La religion catholique même en déclin reste une composante de la culture bretonne et donc de la politique. Sans elle ça serait autre chose. Pas de plou, de plo, l'art religieux du finistère ...
Dans ma jeunesse, j'ai moi même été trop arrogant à l'égard de la religion, ce fut une erreur.
Si démocratie chrétienne représente 20% de l'électorat, c'est une réalité.
Comment prétendre former une large coalition bretonne politique en se moquant déjà de 20% des électeurs ?
Ensuite eux aussi vont vous virer, si vous représentez 20%; vous commencez déjà par une perte de 40%.
Suivant le principe de la réaction en chaine, ca se termine à 2% comme l'UDB. Et qui se moque de ce score ?
Entièrement d'accord avec vous, je déplorais la perte de la culture catholique, non de la foi. Je suis moi-même athée, même si je sais que nombre de mes valeurs ont été façonnées par le catholicisme (compassion pour les pauvres, respect des femmes, haine de l'argent...). Je constate simplement que comme chez tous les peuples d'Europe occidentale le catholicisme fait parti de l'identité du peuple breton et qu'il est dommage de l'ignorer. Cela ne fait pas de moi un cul-béni. Je suis un grand amateur de blague anti-cléricales en breton.
Je suis un pharisien, je préfère discuter sans fin sur les dogmes et pactiser avec l'occupant plutôt que d'accueillir la venu du Messie.
Tout apport est utile.
Merci donc de me rafraîchir la mémoire car le catéchisme de mon enfance est déjà loin.
Il y a besoin de gens comme vous, critiques sourcilleux plus attachés à la lettre qu'à l'esprit, pour mordre aux mollets le corollaire, au risque toutefois de confirmer ainsi que la confusion entre les 30 deniers et le plat de lentilles ne change malgré tout absolument rien au principe de trahison qui est le fond de l'affaire.
Regrets attristés également ne pas avoir su toucher votre humour bien connu de joyeux compagnon, en raison d'une malheureuse accumulation de fautes, de maladresses et d'erreurs dont je rougis encore. J'ai pourtant fait ce que j'ai pu mais, à ma grande tristesse, votre jugement de Salomon démontre hélas que je peux peu...
Et le plus triste, c'est qu'il va falloir vivre avec !
Kenavo.
Se glisser dans la peau du mouton, opportunément, apporte certains bénéfices! Y vivre c'est l'abattoir, le sacrifice assuré!!!
On ne négocie que si l'on a à mettre quelque chose dans la balance…
Et que peut on négocier avant la présidentielle? Pas très compliqué…..
La Bretagne là dedans? Les régionales seront serrées… Tant mieux; Mais après…
Après des ouvertures à gauche et surtout à droite, après avoir fait pencher la balance, que se passera t'il? Quelles «promesses», des engagements?
De Loire Atlantique, un poids de plus pour la réunification en b4, tant mieux! Mais après….
Aux Pdll, au Vendéen à bout de souffle Auxiette le socialiste succèdera l'ultra vendéen sémillant Retailleau… le républicain (sic)……..
Et là, c'est reparti pour quarante ans. C'est Le Drian qui va être comptant! Bien joué les pré-retraités!!!
Qui va t'on maintenant montrer du doigt? On fatigue!
Merci tout le monde, ça a été du grand art!
Ken ar c'hentañ
KIAL
PS: à oui, j'oubliais merci EELV, Mme la Magistrat Eva Joly, José et leurs pieds de biche. .. Et tout ceux qui ont si bien dynami(t)sé notre territoire. Avec l'éternelle reconnaissance du monde urbain (voir résultat des mun et dép).
S'il n'ont plus de pain, qu'on leur donne de la brioche!
Droit d'option sans «risque» de réunification concrète pour eux (compte tenu des modalités mises au point par l'actuel gouvernement), coup du pub médiatique pour se rattacher les gogos, opposition à la Droite, bref tout devrait aller dans ce sens !! Mais le feront-ils ? Même pas sûr.
Le fonds du problème il est là, pas en Vendée.
La tribune du duo Le Drian-Le Foll c'est un appel à la fusion pour l'après Le Drian (oui car Le Drian se voit bien en préretraite à Rennes jusqu'à 75 ans) et surtout une tribune anti-B5.
Le Drian n'est pas favorable à la réunification de la Bretagne, il ne l'a jamais été, son discours a toujours oscillé entre le «c'est pas d'actualité» et le «oui, mais...». Quant à sa menace de démission, c'est vraiment du foutage de g....je pense d'ailleurs mon temps à lire qu'il propose sa démission si il obtient pas une rallonge budgétaire, si la B4 est fusionnée etc etc voilà comment on cultive une image à moindre frais. Pendant ce temps là le PS par pure idéologie fait tout pour enterrer B5. Rappelons-nous tout de même des textes passés à l'assemblée sur le droit d'option qui ont immédiatement été enterrés par le PS une fois élu en 2012.
Les proches de Le Drian ont voté contre les amendements pro B5 ou pro droit d'option. Le Drian est un très proche de Hollande, Ayrault a été Premier Ministre, le gouvernement fait passer le nombre de régions de 22 à 13 alors que c'était pas dans son programme, et on voudrait nous faire croire que tout ce petit monde «a fait ce qu'il a pu», que ce n'était pas le bon moment, «qu'il est pour mais qu'il y avait pas unanimité» ...quel foutage de gueule !
Pendant ce temps là il a été tout a fait possible de mettre Mulhouse avec Nogent-sur-Seine ou de rattacher Montpellier à Toulouse, allez comprendre !!
Naïveté ? Auto-persuasion ? Moquage ?
Les socialistes bretons avaient les moyens de faire la réunification. Comment imaginer que la loi ait pu passer sans leur vote ? S'ils avaient voter contre, il y aurait eu plus de député contre que de députés pour.
Urvoas a voté pour ! Qu'est-ce qui l'y obligeait ?
Le suppléant de Le Drian aussi.
Ces gens sont aux ordres. Pourquoi ?
Ils ont entre leurs mains la possibilité historique de réunifier la Bretagne, et ils votent contre, malgré qu'ils aient dit qu'ils étaient pour !
C'est quoi ce travail ?
Les députés socialistes ont suivi Urvoas, qui fesait miroiter un droit d'option facilité. Qui n'est pas venu !
Et il faudrait porter Le Drian aux nues pour son courage à toute épreuve et son abnégation au service de la Bretagne ?
A d'autres !
Maintenant, que le PS soit un parti jacobin et qu'il y ait au PS Breton des gens qui le soient également, il n'y a aucun doute là-dessus et çà n'est pas une nouveauté. Pour autant, faire le procès de ceux qui sont membres de ce parti et qui sont les plus favorables à la réunification et ne pas parler de ceux qui sont véritablement contre ne me semble pas logique et surtout par la meilleure chose à faire. Oui, nous avons lu les déclarations de Lebranchu, celles de Poignant, du maire de Brest, de Nantes, de Rennes, l'ex président du CG 29... qui nous expliquaient que le grand ouest était plus approprié que la réunification. Il n'y avait pas une majorité favorable à la réunification, pas plus au PS que dans les autres partis. Et c'est bien pour cela que c'est qu'elle n'a pas été votée. Le coup de pouce d'Ayrault a achevé de faire basculer la décision de Hollande en faveur du status quo. Maintenant, on peut le regretter et je le regrette tout autant que vous. Nous n'avons pas obtenu la réunification mais nous n'avons pas à faire les frais d'une fusion comme les alsaciens. Ca ne veut pas dire qu'il ne faut pas continuer le combat mais il faut aussi rester vigilant car les jacobins ont plus d'un tour dans leur sac : à la région par exemple, certains au PS veulent profiter de l'absence de Le Drian de la scène régionale pour proposer aux prochaines élections une tête de liste qui, pour le coup, ne sera pas du tout favorable à la réunification (le nom de Lebranchu circule tout de même pas mal) et qui pourra entamer une politique de déculturation semblable à celle qu'ont mené leurs collègues en Pays de Loire. Or, le PS est encore en position de gagner en Bretagne si on en croit les chiffres des départementales. Alors entre la peste et le choléra, j'aimerai autant que si le PS gagne les régionales, çà soit pour y mener une politique qui, si elle n'est pas parfaite, est tout de même favorable l'identité et la culture de cette région.
Mon analyse ? Ca va se jouer serrer entre le PS et la droite. Troadec aura une carte à jouer et la jouera. Il négociera pour apporter ses voix (car je ne doute pas qu'il sera candidat et qu'il drainera sur son nom un nombre de voix suffisant pour faire pencher la majorité d'un bord ou d'un autre et c'est pour çà que la chasse à l'homme est commencée pour tenter de le discréditer). Cette négociation se fera je le pense sur un accord sur certaines revendications précises. Est ce que la gauche répondra plus à ses demandes que la droite ?
C'est le la politique politicienne ? Peut-être mais c'est comme çà que çà marche. Je lis que certains proposent de ne pas faire de la politique mais de faire la révolution. Chacun est libre d'avoir une vision d'exprimer ses idées son s'attirer les foudres des gardiens du temple
Pour mémoire, la Social-Démocratie est l'une des raisons du succès tant social qu'économiques des pays du nord de l'Europe... Peu de chômeurs et bon niveau de vie...!
Or, je le constate, qu'on continue à nous vendre du «Socialisme» au tire qu'il y aurait quelques personnes qui ne seraient pas totalement jacobines...!
Les mots «gauche» et «droite» (deux mots simpliste et sans définition) sont toujours employé selon le modèle puéril qui nous est servi pour permet à une oligarchie de se maintenir! (Cela aurait pu être le mot rouge et bleu, ou comme jadis les blancs et les rouges...)
Donc 2 mots, pour résumer : économie, social, chômage, soins de santé, retraite, développement économique, enseignement, etc....
(C'est simple la vie...!)
Question : Vous percevez comment le déplacement de l'économie mondiale vers le bassin Asie-Pacifique et la perspective de la Bretagne dans ce mouvement?
Euh, ben.. «gôôche»!
Et vous?
Euh, plutôt «drooite»!
Autre question : vous percevez comment la désindustrialisation de l'Hexagone, et du fait la désindustrialisation de la Bretagne?
Là, c'est clair : «gôôche!»
A non, moi je vous le dis clairement, c'est : «drooite!»
Merci pour ces réponses!
Visiblement la notion de «Social-Démocratie» est trop difficile à aborder chez le Breton dit moderne (comprendre : français vivant dans une Bretagne charcutée et dépourvue de démocratie propre)!
Quand on pense que la séparation «Socialisme»/ «Social-Démocratie» date de plus de 100 ans... on notera le retard dans les esprits...!
Faut dire que pour faire cette évolution, il fallait avoir autre chose dans la tête qu'un simple mot lobotomisant!
Et comme tous les partis en Bretagne se veulent lorgnant à «gôôche» (UDB, Troadec, Breizh Europa et même le PB, un vrai florilège...), je me dis qu'on est pas prêt non plus de disposer d'un parti «Social-Libéral» et d'un parti «Chrétien-Démocrate» en Bretagne...
«C'est à dire, on n'est pas prêt à offrir aux Bretons une offre politique moderne et cohérente... conforme aux standards des Démocraties qui nous entourent»
Mais à quoi cela pourrait servir d'offrir une offre politique moderne et cohérente...? Le militant politique breton le sait, ca n'existe pas en France donc aucune raison d'avoir cela en Bretagne!
Fort probable que le delta important entre vote breton et le souhait de démocratie bretonne au sein de la population va de toute évidence continuer à durer...!
Je crains qu'on ne reste qu'avec des groupuscules, juste bon à pour entretenir le mythe folklorique du Breton Rebel dans une France Républicaine...!
On peut faire les deux, ou plutôt l'un en préparant l'autre !
Le Drian est au «sommet» de son «pouvoir» et est incapable d'apporter la réunification et la ratification de la Charte sur les langues minoritaires, il n'a aucune influence sur le parti socialiste français et n'a aucune autorité sur les socialistes bretons.
Le Drian est un faible ! Il est en fin de carrière et laisse après lui, chez les socialistes bretons, une bande de loups jacobins plus décidés que jamais à faire disparaître la Bretagne.
Comment pourra-t-il faire ce qu'il n'a pas fait jusqu'à présent ?
Peu importe les intentions de Le Drian, veut-il ou pas la réunification. Ce qui importe ce sont les résultats. Et quels sont-ils ? ZERO.
Je ne fais pas de procès d'intention, mais procès de résultat.
Etant donné que tous les partis français de gauche comme de droite, et en particulier les trois premiers en importance électorale, sont nos ennemis mortels et ne rêvent que de nous effacer de la carte, de nous eradiquer, à moins de croire que K. Troadec va faire des miracles et les envoyer tous dans le fossé et nous ouvrir la voie de la libératon, je ne vois pas ce qu'on peut espérer des élections !
Certains espèrent que si Troadec fait 5%, voire, rêvons un peu, 10%; voire, rêvons encore un peu plus, 14%, cela va changer le système politique français. Ce n'est là que des espérances sans aucune certitude, sans aucun fondement. Et la probabilité que cela arrive (10 ou 14%) est faible, très très faible, à supposer qu'elle existe.
Construire l'avenir de la Bretagne sur des espérances infimes, voire sur une illusion ?
Le système français nous est hostile et tout montre qu'il le restera, s'il ne le devient pas encore davantage.
Que peut-on espérer concrètement et raisonnablement ? RIEN !
Je lis qu'il faut un parti social démocrate. La sociale démocratie n'est pas mieux que la droite et la gauche dans le concret. Les réformes allemandes qui mettent les ouvriers dans une situation de précarité ont été menées par un gouvernement se disant social démocrate. Valls se réclame de la sociale démocratie et si c'est çà, je ne suis pas social-démocrate.
Je ne tire pas à boulet rouge, ni bleu ou vert, sur le système français, je le décris comme il est. Vous vous préférez le défendre en disant que les torts sont ... partagés.
Mais les Corses et les Basques ont les mêmes problèmes que nous avec ce même système français, c'est aussi la faute des Corses et des Basques, les torts sont ... partagés ?
«C'est quoi votre proposition ?»
Yvon Ollivier a fait la meilleur qui soit, je l'ai cité plus haut :
«Yvon Ollivier appelle à la rédaction d'une charte des libertés bretonnes»
«Les méthodes pour y parvenir ?»
Le mouvement breton n'est pas capable de s'organiser pour y parvenir ?
On parle de la division entre partis, mais la division est dans l'ensemble du mouvement breton, les Bonnêts Rouges ont essayé de mettre de la cohérence dans tout cela en dégageant les revendications les plus consensuelles, mais sans trouver la méthode pour les faire advenir à la réalité.
Qu'est-ce qui manque au mouvement breton ? Un chef ?
Dans «l'imaginaire» français le militant breton ou corse fait figure d'accusé, d'aggresseur, la victime, l'aggressée étant, elle, la france, la république. Tant qu'on reste dans ce schéma mental, l'oppression peut continuer avec la meilleure bonne conscience du monde. Et vous, avec votre «théorie» des «torts partagés», vous empêchez de mettre en évidence que nous sommes la victime, et les français les aggresseurs.
L'un des problèmes que l'on a c'est que justement certains Bretons vont dans le sens des «français» et acceptent le colonialisme français, et jugent même ridicule qu'on puisse parler de colonialisme.
L'interdiction de la langue, l'interdiction de l'histoire, la non reconnaissance de la Bretagne comme nation historique, tout ça c'est quoi ? De l'humanisme ?
Le problème n'est pas paris, le problème, c'est nous. Notre servilité et notre aveuglement volontaire.
Et c'est tout le problème d'un type comme Le Drian, qui se tait sur la situation coloniale qui nous est faite et qui permet au système français de perdurer, alors qu'un Roccard, lui, l'avait dénoncé, ce colonialime.
Roccard a mis en Nouvelle Calédonie un processus de décolonisation. Le mouvement breton doit demander la même chose pour la Bretagne. La question est : en est-il capable ?
C. Rogel vient de faire la revue d'un livre :
«Qui est plus compétent qu'un fonctionnaire de l'ONU pour faire un point sur les dispositions légales internationales concernant les langues locales et mettre en regard l'obstination de la France à les éviter et même à tordre son droit interne grâce à un Conseil d'État qui n'étaye pas ses affirmations, même quand elles sont publiques.»
Et que trouve-t-on dans ce livre, que C. Rogel ne cite pas mais que d'autres ont cité :
« Le plus incroyable des génocides ne se joue pas en Afrique, ni en Asie ou au Moyen-Orient, mais sous nos yeux »
« L'éradication des langues maternelles est le pire des crimes car il est d'une violence symbolique incomparable ».
Alors ... «Qui est plus compétent» ?
Si l'on souhaite juste un peu de décentralisation, Le Drian, après tout, fait très bien l'affaire. Il est discret, ne fait pas de vague, fait bien son job, respect la loi, et ne manque jamais de faire savoir qu'il pense à la Bretagne même si des occcupations d'une plus haute tenue et d'une plus grande importance que les affaires bretonnes le retiennent éloigné de sa chère province.
Si on vise l'indépendance, c'est une autre histoire !
Quand à ma «théorie» (qui n'est qu'une analyse lucide de faits historiques) des torts partagées n'est pas si mauvaise puisque vous même vous y adhérez. Et bien oui, quand vous dites «Le problème n'est pas paris, le problème, c'est nous. Notre servilité et notre aveuglement volontaire.» Vous allez tout à fait dans le sens de mes propos. On peut continuer à gueuler contre le système français, l'accuser de tous les maux et en même temps regarder et constater ce qui se passe par exemple autour de la candidature de Troadec avec des chausses trappes qui s'ouvrent et qui ne sont pas le fait de l'Etat français, du système français mais bien de Bretons, de lutte de pouvoirs en Bretagne. Le système français n'a rien à voir là-dedans. Vous croyez que le gouvernement de la France est à la manoeuvre ? Vous allez me dire que ceux qui pratiquement ces choses sont «pollués» par le système français. Pour moi non, ils ne sont ni plus ni moins que des humains qui, Bretons ou pas, luttent pour prendre le pouvoir et pour éviter que d'autres prennent leur place. Dans l'attaque de l'UDB contre Troadec, je ne lis que çà. Je ne lis pas une attaque sur des propositions politiques si ce n'est que certains le soupçonne d'être séparatiste quand eux seraient autonomistes. C'est la triste réalité de la comédie humaine. Et nous voyons bien que les Bretons ne sont pas différents des autres à ce niveau là. Pas plus que les Corses ou que les Basques. Et oui, en regardant attentivement leur histoire, on y trouve les mêmes mécanismes. Il y a un film qui raconte très bien celà : Braveheart. Je vous le conseille vivement. Et en venez pas me traiter de naif quand vous n'êtes pas vous même assez lucide pour comprendre que le monde n'est pas idéal, qu'il n'est pas binaire avec d'un côté les bons et de l'autre les méchants, en Bretagne comme ailleurs.
En attendant, c'est bien ce que je pensais : vous ne proposer rien de concret. Vous regardez ce que font les autres, qu'ils soient politiques ou Bonnets Rouges et, derrière votre écran, vous faites vos commentaires sur ce que devrait faire celui-ci, ou faire celui-là. C'est pas commme çà que les choses bougent et vont bouger. Je préfère qui des gens qui font avancer la décentralisation plutôt que les Yaka Faucon.
@Alwenn : je ne voudrais pas vous voir au pouvoir ne serait ce que dans le cadre d'une décentralisation de la Bretagne-historique unifiée. Que prônez vous d'ailleurs dans un tel cadre décentralisé pour vous «dégénocidé» ???
«et, derrière votre écran, vous faites vos commentaires sur ce que devrait faire celui-ci, ou faire celui-là.»
Et vous, qu'est-ce que vous faites ?
«Je passe sur la continuelle mise en accusation»
Moi aussi, les vôtres ou celles de C. Rogel, qui ne m'aurais «pas reproché d'utiliser la métaphore du génocide» !! mais d'avoir accusé un commentateur d'être un génocidaire !!!!
On en apprend tous les jours !
Métaphore !?!
«Quand à ma»théorie« (qui n'est qu'une analyse lucide de faits historiques) des torts partagées n'est pas si mauvaise puisque vous même vous y adhérez. Et bien oui, quand vous dites»Le problème n'est pas paris, le problème, c'est nous. Notre servilité et notre aveuglement volontaire.« Vous allez tout à fait dans le sens de mes propos.»
Ne croyez pas ça ! Je parlais «en abrégé» ! Mais ce serait beaucoup trop long d'expliquer le sens de mes propos. En bref, je me comprends, mais vous pas !
Excellente mise au point de An Floc'h sur la «décentralisation». Rien à redire.
Tout comme BARVEC (barbu) vient de »
barv« ou barbe. Comme SCOUARNEC (oreillu...) vient de »scouarn/skouarn« ou oreille. Comme LAGADEC vient »lagad« ou ½il. Comme BLEVEC (chevelu) vient de »blev" ou cheveu, ETC...Je pense qu'il fallait prendre votre commentaire au second degré.
«Un vrai social démocrate Valls... »
Est-ce Walls qui s'est qualifié de social-démocrate?
En regardant le TV et la radio française, j'ai personnellement entendu qu'il était Social-Libéral..! C'est dire la culture de nos journalistes...!
Je suis Social-Libéral, c'est à dire Libéral!
Je ne défends la Social-Démocratie que pour le fait qu'elle est bien plus intelligente que le Socialisme (pas difficile à démontrer)!
Et que je préfèrerai voir les Bretons de sensibilité Sociale se dire Social-Démocrates que Socialistes... question de dignité!
Surtout quand on connaît le peu de respect de cette doctrine pour les Bretons et autres peuples à civiliser, et l'archaïsme économique sauf pour manger du Caviar et se servir dans les finances publiques!
Quand à Walls, je puis vous affirmer qu'il faut être français, ou Breton de France, pour imager cette personne en Social-Démocrate ou en Social-Libéral...!
Personnellement, je le classerai plutôt en Jacobin-fascisant convaincu, convaincu surtout de sa bonne étoile sur ce créneaux!
S'il y avait une manif massive en Bretagne pour demander le respect de nos droits, je n'ai aucune illusion sur la réaction qui sera la sienne...
Mais je peux me tromper!
Jean Albert le Jeudi 30 avril 2015
@ Philippe G. Oh, combien je partage votre opinion adressée à Alwenn !
«Je ne doute pas que si la Bretagne devienne indépendante un jour, je serai juger pour cela, comme le firent les révolutionnaires en pratiquant la terreur. Ou alors, je finirai mes jours dans un camp de rééducation. Et ces camps seront bien pourvus car, au risque de vous faire hurler une fois encore, désolé de vous dire que les Bretons, s'ils sont pour la décentralisation, ne sont pas pour la séparation. Doit-on les rééduquer ? Si j'en crois vos propos, oui. La réalité est que les Bretons d'aujourd'hui sont Bretons et Français.»
@Alwenn : je ne voudrais pas vous voir au pouvoir ne serait ce que dans le cadre d'une décentralisation de la Bretagne-historique unifiée. Que prônez vous d'ailleurs dans un tel cadre décentralisé pour vous «dégénocidé» ???
Rappelons que C. Rogel avait mentionné Hitler et Staline, en m'y associant. Rien de moins.
Bon, que répondre à ce genre d'accusation et de procès par avance de ce que je serais censé faire dans le cas où etc .... ?
Je rappelerai, au risque de faire hurler, que cette technique «rhétorique» consistant à assimiler les nationalistes et/ou indépendantistes bretons à ce qu'il y a de pire en terme de crime, soit nazisme et/ou stalinisme, ou , petite inovation, la terreur de la révolution française, et une technique très bien connue, et assez efficace. C'est la principale technique de Françoise Morvan vis-à-vis du mouvement breton (même autonomistes ou seulement fortement décentralisateur), constamment associé par elle au nazisme.
Un proverbe français résume cette technique :
"Quand on veut tuer un chien on l'accuse de la rage.
Diffamez, il en restera toujours quelque chose.
et je vous conseille de bien écouter ce que dis Glenmor dans le dernier extrait : ca rend humble et ca relativise les choses.
Vous n'allez pas me faire croire que le Philippe Guilloux qui écrit sur ABP est le même que celui qui a fait un film intitulé «Glenmor l'éveilleur» !
Ou alors vous n'avez pas tout écouté chez Glenmor !
@Kial
«Une possible candidature à la présidentielle, dispersant les voix au premier tour alors qu'il sera décisif?
On ne négocie que si l'on a à mettre quelque chose dans la balance…
Et que peut on négocier avant la présidentielle? Pas très compliqué…..»
Bah ya rien à négocier avant.
Après, s'il fait 5%, on va venir lui faire du gringue au duc de Carhaix, pas de souci pour ça.
Entre temps, le message breton, entre autres, aura été débattu pendant la grande teuf médiatique comme jamais.
«Et là, c'est reparti pour quarante ans.»
Non mais les 40 ans à venir n'auront rien à voir avec les 40 dernières années que vous avez vécu, hein.
«PS: à oui, j'oubliais merci EELV, Mme la Magistrat Eva Joly, José et leurs pieds de biche. .. Et tout ceux qui ont si bien dynami(t)sé notre territoire. Avec l'éternelle reconnaissance du monde urbain (voir résultat des mun et dép).
S'il n'ont plus de pain, qu'on leur donne de la brioche!»
Gné ?
Je ne porte pas Eva Joly et Bové dans mon coeur mais ils n'ont pas fait de mal à grand chose.
Si c'est un certain projet d'aéroport qui vous chiffonne, les premiers responsables sont quand même ceux qui sont aux manettes et ont eu 40 ans pour mener un projet et qui ne sont pas capables d'aller à terme. Avec tous et tout en mains au niveau institutionnel. 90% des élus sont pour ce projet.
Mais ça ne veut pas dire que c'est démocratique, la démocratie représentative est une partie de la démocratie que trop de monde pense être la seule, pleine et entière (avez-vous lu sur l'ABP l'article de Jean-Pierre Le Mat sur la démocratie liquide ?).
Quand en plus on négocie des contrats qui prennent en otage le contribuable envers les agents du privé, on abandonne encore un peu plus de pouvoirs.
Ca, ça a un peu plus d'effets dans le réel qu'une binoclarde et un moustachu qui viennent boire un coup avec des dreadeux.
Joly, Bové, c'est de l'anecdotique.
Guichard, Fillon, Ayrault, Auxiette, c'est du symptomatique.
«La posture de la victime sied parfois à l'attaquant. Non, les nationalistes bretons n'ont pas été qualifiés d'hitlériens ou de staliniens ou d'adeptes de camp de rééducation.»
Philippe Guilloux le Jeudi 30 avril 2015
«Je ne doute pas que si la Bretagne devienne indépendante un jour, je serai juger pour cela, comme le firent les révolutionnaires en pratiquant la terreur. Ou alors, je finirai mes jours dans un camp de rééducation. Et ces camps seront bien pourvus...»
«les nationalistes bretons n'ont pas été qualifiés ...d'adeptes de camp de rééducation.»
Sur ce, je mm'arrête là !
Je suis pour une Bretagne indépendante au sens ou elle serait en possibilité d'avoir des compétences et les pleins pouvoirs dans les domaines comme la culture, l'économie, l'éducation... des compétences et les budgets qui vont avec. Et si le prix à payer pour faire avancer cette idée est de dire que cette Bretagne là resterait attachée à la France et bien je suis disposer à le payer surtout que pour moi, la France n'est pas l'Etat français. La France, c'est d'autres régions qui ont les même revendications que les notre.
Cette idée n'est pas la votre. C'est votre droit. C'est aussi le mien de l'avoir sans avoir à être traiter de «français», de naïf, de sous-marin du PS ou de quelque autre parti que ce soit, d'autant que idée de l'indépendance, je l'applique à moi même en ayant ma carte à aucun parti.
C'est surtout ce que je retiens des derniers échanges...
Quant à Alwenn, personnellement, je pense que ses propos n'est pas pour attaquer personnellement, mais une façon de dénoncer une certaine frilosité de la part du mouvement Breton... frilosité qui est aussi un handicap, et qu'il est parfois bon de bousculer.
En étant trop frileux, le mouvement Breton peine à se positionner ce qui lui est aussi dommageable et l'empêche de faire boule de neige dans la population.
Bien entendu, je ne suis pas Alwenn, donc, ne parle pas en son nom, mais dis juste ce que j'en comprends... Mais peut-être aussi une projection de mon sentiment personnel, ayant déjà vu certaine similitude entre nos propos
Et au delà de 100% d'accord, comment dit -on?
Mais cependant, qu'il n'y ait pas de mouvement Breton, mais DES mouvements, on ne peux nier une certaine frilosité de ceux-ci.
Frilosité de peur de se positionner, de communiquer, de peur de faire des vagues, les indépendantistes étant classés automatiquement comme des ennemis de la liberté ayant collaborer lors de la 2 GM. Raccourcis mais c'est un discours entendu maintes et maintes fois!
FM et ses écrits y ont largement contribué!...
Mais si nous arrivons à nous organiser, à nous rassembler, peut-être arrêterons nous de nous sentir complexés être en mesure de faire boule de neige dans la société Bretonne.
Quelle que soit le donateur de notre néo-cortex, capable à ses heures de mettre un peu d'ordre dans nos pulsions reptiliennes et nos affects bulbaires, il n'est pas en effet inutile d'y avoir recours çà et là, ne serait-ce que pour constater par exemple le fossé existant en Bretagne entre «souhait exprimé» et «traduction politique» de cette pieuse aspiration.
Pourtant, si à la différence d'autres peuples dans notre cas, le «gap» se révèle décidément difficile à combler, il reste néanmoins assez explicable en raison des considérations suivantes :
- Seule l'Histoire de France est enseignée sans référence à l'Histoire de Bretagne pourtant plus ancienne. Il connait les Rois Francs, Clovis et les rois fainéants, les Mérovingiens, les Carolingiens et la suite, mais il ignore que les Bretons Armoricains eurent des royaumes et des rois nommés Nominoë, Erispoë etc...
Le Breton va donc vivre avec en tête une Histoire qui n'est as - ou partiellement - la sienne. Du coup, il acquiert l'impression tenace que, chez lui, rien ne s'est jamais passé, que le mouvement du monde s'est fait en d'autres lieux. Plus à l'Est. A Versailles, à Paris, à Londres, à Madrid. En Amérique. Ailleurs...
- Les langues régionales (breton/gallo) ont été longtemps combattues et moquées pour faire place à la «langue commune» de la République qui s'est outrancièrement transformée en «langue unique» et même s'il y a eu ouverture depuis, ces langues ne bénéficient pas du statut normal de co-officialité dans la vie publique, seul capable de faire vivre les langues minoritaires.
Pas extraordinaire non plus pour vous donner confiance en vous : la bonne langue, la culture convenable ne peuvent à leur tour que venir d'ailleurs...
- La suppression des Parlements Provinciaux en 1790 suivie de la départementalisation aboutira à l'abolition de la Bretagne en tant qu'entité politique et donnera corps à la seule Nation autorisée désormais, à l'exclusion de toute référence autre que sentimentale à la «petite patrie» encore vivante dans les esprits et les coeurs. C'est «la nation invisible» étudiée par Sharif Germie...
Condamnés à faire survivre à chaque génération une bretonnité désormais déclarée obsolète et ouverte à tous les vents, les Bretons maintiendront leur sentiment d'appartenance et les marques distinctives encore possibles, culturelles en particulier. Même si le reconstitution des Régions redonne un peu d'air au système, manquent encore les compétences et les budgets nécessaires pour éviter l'enlisement.
De là le sentiment encore une fois que tout se décide ailleurs et dans un système centralisé : au sommet de l'Everest qu'il faudra pour atteindre les relais des «notables de province» bien introduits dans les partis hexagonaux, les seuls efficaces et ayant pignon sur rue.
On peut allonger la liste, notamment dans le domaine de l'information et on aura avancé dans la compréhension des raisons de notre nanisme politique.
Reste que toute évolution étant déclenchée par une minorité au pourcentage ridicule, il n'est pas interdit de penser sortir du marasme un jour ou l'autre, le plus tôt étant le mieux car le mouvement se crée en marchant ...