Après un survol des partis politiques de Bretagne qui ont porté l'idée de son émancipation totale ou partielle, voici une seconde partie concernant les faiblesses des formations politiques actuelles.
Les formations bretonne souffrent de deux carences : l'incapacité à élaborer un programme politique détaillé sous le prétexte de ne pas mélanger les affaires françaises et bretonnes et organisation interne lâche pour masquer les divergences au lieu de les canaliser.
D'un pseudo-centralisme démocratique, l'UDB est passé à un localisme qui ne permet pas plus d'enrichir son programme : on met en avant des «luttes» qui évoquent, de loin, le gauchisme spontanéiste des années 70, c'est un trait qu'elle partage avec la gauche mélenchoniste et l'aile gauche des Verts.
Principale formation de la droite bretonne, malgré des alliances avec Christian Troadec, le Parti Breton, tolère que son président puisse se présenter aux élections «à titre personnel» (!?) passant des accords avec l'UDI ou l'UMP à Rennes. Placé sous le signe de l'humanisme, son programme est le plus détaillé, mais, n'a pas été mis à jour depuis 2007, et, on serait bien en peine d'en citer deux mesures qui disent quelque chose au citoyen lambda. Lequel s'inquiétera plus de propositions pour les retraites ou la Sécurité sociale.
L'indépendance n'y est pas explicitement revendiquée (mais, mise en vedette à Vannes, en 2015), mais, l'horizon est celui d'un «Etat démocratique breton» en invoquant «le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes». Ce flou peut satisfaire les militants, mais, moins les électeurs.
«Breizh Europa» prône l'autonomie de la Bretagne et une citoyenneté bretonne dans une Europe fédérale, mais comme «chaque région se bat de son côté pour définir au mieux le statut qui lui convient auprès de son État de tutelle», il n'est pas répondu à l'interrogation légitime sur ce qu'on fait en attendant que l'Etat français jacobin se soit fait hara-kiri. BE semble plus enclin à se saisir de questions d'actualité françaises.
Fransez Favereau, professeur d'Université honoraire, remarquait dans son livre Bretagne contemporaine (Skol Vreizh, 2004) que, bien qu'elles se voient comme parti, les formations bretonnes ne sont, finalement, que des clubs politiques et il ne faut pas s'étonner que les «vrais» partis leur empruntent quelques idées pour ratisser plus large. Cela serait plus difficile si les propositions étaient chiffrées et mises à jour, mais, il faudrait alors disposer des travaux de recherche d'un ou plusieurs «think tanks» (voir notre article).
Autre handicap : l'absence d'un leader identifié, qui, étant donné la personnalisation des débats dans les médias, implique du charisme et des talents de débatteur, mais, cela est lié, soit à des principes (UDB), soit de l'absence de vrais synthèses partagées en amont, pour que les militants reconnaissent leur principal porte-parole, même s'ils ont des divergences secondaires.
On ne connaît pas de leader politique breton qui se soit soucié d'apprendre la technique du débat audiovisuel devenue incontournable (C. Troadec est le meilleur, mais, c'est parce qu'il vient du monde des médias).
Une partie du mouvement breton a toujours proposé «l'union de tous les Bretons», mais, est-ce complètement réaliste face à la fragmentation politique, au poids de l'unitarisme prêché, nuit et jour, et, fait moins récent qu'on peut croire, à l'accroissement de l'immigration de toutes les régions de France ?
Un néo-Fouesnantais disait sa perplexité : il se sentait des affinités avec la profession de foi de l'UDB, mais, disait ne pas pouvoir voter pour elle, puisqu'il n'était pas breton.
Autre paradoxe de l'UDB : elle se réclame si bruyamment de la Gauche qu'elle révulse ceux qui ne s'y reconnaissent pas, qu'ils soient dans le mouvement breton ou en-dehors. Comme la social-démocratie a un sérieux coup de mou en Europe et que le PS a pris une forte option anti-décentralisation, un nouveau réglage du programme et des alliances semble nécessaire (voir notre article), mais, les partenaires potentiels, que ce soit les décentralisateurs ou les fédéralistes français ou la gauche non jacobine, sont très minoritaires dans l'Hexagone.
Prêcher l'union est, peut-être, mettre la charrue devant les boeufs, car, c'est, au mieux, ne pas pouvoir s'allier avec les partis hexagonaux, au pire, postuler une conscience nationale largement hypothétique. Les alliances ne font qu'avec des contorsions ou omissions, dont l'électeur perçoit le caractère opportuniste.
Le chercheur en sciences politiques, Tudi Kernalegenn, a consacré une étude à Régions et peuples solidaires qui coordonne plusieurs partis au niveau européen, d'abord de gauche, car il a été construit avec l'aide des Verts européens. Il est montré qu'au fil des arrivées et départs, l'équilibre politique a été modifié, puisque Unser Land-Mouvement alsacien qui n'a rien en commun avec la gauche y a été admis, alors que le Parti Breton s'est vu fermer la porte pour ne pas froisser l'UDB.
Quoiqu'il en soit, il n'existe aucune unité d'action et, encore moins électorale, au niveau de l'Hexagone. Rien d'étonnant donc que Christian Troadec propose d'être le représentant des «régionalistes» à la prochaine présidentielle. Personne ne peut s'y opposer, ni produire une alternative crédible. Tout bonnement parce qu'il est «bankable» au regard des médias.
Si on regarde qui s'est engagé avec le mouvement des Bonnets rouges (qui reste actif, même si c'est sur un mode mineur), il apparaît qu'il est composé de deux grands groupes : ceux, souvent jeunes, qui ne sont jamais engagés politiquement et les anciens membres des formations bretonnes qui sont déçus par l'offre actuelle. Par nature, les Bonnets rouges sont anti-partis.
Les uns et les autres ne veulent plus du parti paroisse où la seule valeur est le temps qui lui est consacré par la petite phalange militante, l'adhérent de base restant passif. Ils souhaitent aussi des actions concrètes et/ou décalées par rapport aux partis classiques. Ils pensent aussi qu'il y a beaucoup à gagner en exploitant la nouvelle sociabilité numérique : réseaux sociaux, sites Internet mis à jour, et, pourquoi pas les méthodes de campagne basées sur la constitution de bases de données.
Autant dire qu'ils se sont pas en phase avec les partis bretons traditionnels, dont aucun n'a fait sa conversion numérique. Connaissez-vous une chaîne sur YouTube ou Dailymotion consacrée à l'expression politique bretonne ?
Que des partis «nationalitaires» se réclamant de la gauche se trouvent en concurrence avec d'autres plus à droite est fréquent, mais, c'est le plus souvent le parti centriste qui est majoritaire.
En Bretagne, la situation inverse prévaut depuis 50 ans, mais rien ne dit qu'elle soit stable, le sachant que le corps électoral incline de plus en plus vers la droite. Un parti positionné au centre gauche, comme l'est de facto l'UDB, semblerait adapté, mais, à condition de faire une révolution dans les mots, c'est-à-dire, d'abandonner la rhétorique pseudo-révolutionnaire, qu'une grande partie du PS continue d'agiter pour contrer le ressentiment vis-à-vis d'un Etat jacobin qui se fait aimer pour les services qu'il rend et détester pour son autoritarisme infantilisant. Mais, l'UDB, qui n'est autonomiste que depuis 10 ans, peut-elle devenir inclusive en évoluant vers un Parti national écossais à la bretonne ?
On entrevoit ce qui ne marche pas : les leaders non entraînés au débat, des candidats non préparés et sans connaissances politiques, des objectifs à court terme et à moyen terme non clairement définis (indépendance, statut propre ou état fédéral), des alliances à géométrie variable, des programmes qui parlent d'institutions au lieu de la vie des gens, une inadaptation à la vie numérique, etc.
Mais, surtout, il manque un véritable parti, avec une communication moderne et avec des statuts qui organisent la rédaction du programme à 5 ans et contraignent les opposants minoritaires à une collaboration constructive.
Il ne pourrait exister sans une cellule méthodologique qui étudie toutes les organisations modernes et performantes. Une question se poserait : faut-il être inclusif, comme le SNP écossais ou les indépendantistes catalans qui cherchent à convaincre les immigrés, de quelque région du monde qu'ils soient ? Proclamer sa solidarité revient, au fond, à botter en touche.
Avouer son impuissance ou entamer une mue salvatrice, voilà le dilemme posé
Christian Rogel
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■Faut-il être dans un parti pour proposer un projet global pour la Bretagne ? Il y a aussi quelques penseurs, des géographes, par exemple, qui militent pour la réunification, un groupement d'entreprises, au logo avec le phare (le nom m'échappe, Made in Breizh ?), des inovations, comme le prix Dugesclin, ...
Bref, il y a beaucoup de choses éparpillées, avec des revendications communes, comme la réunification ou l'enseignement des langues, et plus de décentralisation, peut-être une télé bretonne, ...
Et, résultat, RIEN !! Pas la plus petite avancée !!
C'est consternant, quand on y pense, mieux vaut ne pas trop y penser, mais faut quand même y penser un peu, et dès qu'on y pense, même un peu, le mot qui vient à l'esprit est : consternant, c'est CONSTERNANT.
Ceci dit, on ne va pas rester consterné, on ne va pas se laisser faire, on va faire quelque chose, on va faire ... quoi ? Qu'est-ce qu'on va faire ?
Certains nous propose déjà de ... voter ... ps ... aux régionales ! Mais c'est par dérision, c'est pour rire, c'est une blague, c'est pas sérieux.
Bon, laissons les partis, et cherchons des solutions en dehors des partis. Un cierge à l'église ? Quelqu'un a djà essayé ?
Il suffit de lire l'ABP, les contributions des contributeurs, les communiqués des communicateurs, les commentaires des comentateurs, tout cela ressemble à une immense cacophonie où tout et son contraire se dit, se redit et se reredit perpétuellement et sans fin.
En somme, tant qu'il n'y aura pas un «chef» pour montrer la voie, nous ferons du sur place et continuerons de déblaterer.
C'est vrai pour un parti comme pour l'ensemble du mouvement breton.
Je ne parlais pas de votre article spécialement, même s'il y contribue, je parlais de manière plus général.
Pour que les partis bretons puissent progresser en voix, il faut que la manière de penser des Bretons changent. Est-ce que les partis bretons peuvent seuls faire cette révolution des esprits ? NON.
Les manières de pensées s'imposent par les partis, par les medias (journaux, radios, télés, internet), par les institutions, par les syndicats, par l'école, par l'université, ...
Les partis bretons sont une goutte d'eau là dedans, sans moyens financiers, sans beaucoup de figures charismathiques. Que peuvent-ils donc ? RIEN, s'ils sont seuls et ont le reste (media, syndicats, institutions, partis «officiels») contre eux.
Autrement dit, votre article n'est pas réaliste en laissant croire que les partis bretons pourraient seuls faire des miracles en ayant un bon programme, une meilleure organisation et des idées plus claires. C'est complètement IRREALISTE.
Un passé «mythique» et «plutôt minable» ?? Que dire du présent alors ? Minable au carré ? au cube ?
Or, ces 20% ne se reflètent pas dans les résultats électoraux.
Il doit bien y avoir une raison non?
Nous avons vu dans la première partie une des raisons: la divisions des mouvements Bretons.
Je suis indépendantiste, mais, qu'ai-je en face de moi et qui réponde vraiment à mes attentes?
Non pas un parti clairement autonomiste dont le but proclamer et de nous conduire à l'autonomie, mais une myriade de partis qui espèrent que la population les rejoignent, non pas sur la base de l'autonomie, mais sur la base d'un programme de gouvernement, si jamais la Bretagne devient autonome!
Autrement dit, en tant qu'indépendantiste, je dois non pas choisir pour l'autonomie de la Bretagne, mais choisir si elle soit être de gauche ou de droite, choisir sa ligne politique avant de choisir si elle doit être ou non autonome!
Or, ce n'est nullement ce qui m'intéresse! Ce qui m'intéresse avant tout, c'est qu'elle redevienne au minima autonome!
Ce qui m'intéresse, c'est d'avoir en face de moi un parti qui me dis «oui, nous pouvons être autonome, parce que voilà la situation de la France, voilà la situation de la Bretagne, voilà où en est son économie, voilà en quoi la Bretagne peut prendre son destin en main»
Tant que nous ne serons capable d'offrir cette vision au 20% de la population Bretonne, rien en changera! Et nous en serons toujours à blablater!...
Désespérant, exaspérant! A ce demander si nous la voulons vraiment cette autonomie!
20% de la population Bretonne est plus ou moins favorable à l'indépendance si l'on en croit les sondages.
Seulement lors d'un scrutin environ 15% des indépendantistes potentiels ne feront pas de cette idée la première priorité lors de l'élection ,tout le problème il est là .L'équation n'est pas facile à résoudre malgré que sur le reste vous avez raison dans le sens ou on met la charrue avant les boeufs .
Ce qui veut dire aussi que malgré les supposés 20 % la conviction émancipatrice reste timide comparée aux catalans ou aux écossais ,c'est le résultat de l'exception jacobine française ,qui fait que dans le subconscient breton les indépendantistes et autres sont encore perçus comme des dissidents ,quelque part les gens ont peur ,et malgré que la Bretagne décline , risque de disparaitre politiquement, les gens se disent et je les comprends un peu :ici nous sommes encore ,malgré tous les problèmes préservés, quand on voit tout la misère du monde On ne veut pas prendre le risque de l'aventure indépendantiste car elle pourrait aggraver la situation
Excusez moi de m'être fait l'avocat du diable !!!
Ce n'est pas rien, mais les «élites» politiques, qui ont les cordons de la bourse et la main sur les institutions comme l'éducation nationale, s'en moquent.
Or, l'ImPacte, il faudrait qu'elles le reçoivent en pleine figure, en plein dans la gueule. Autrement elles ne bougeront pas d'un pouce, à peine d'un demi, reprendront d'une main ce qu'elle donne de l'autre.
Je ne suis nullement un «intellectuel»
Je suis juste un indépendantiste, de «base»...
En tant que tel, j'aime les «avocats du diable». Ils me permettent de voir des points de vues que je n'ai pas pris en compte.
En tant qu'indépendantiste de base, j'apprecie ce site (dont j'apprends beaucoup) et j'espère que mes commentaires font avancer le «smilblick» et que nos «élites», non seulement lisent les commentaires, mais aussi en prennent compte!
Alors, permettez un simple «indépendantiste de base» de vous répondre...
Comme je l'ai souvent écris, je n'aspire qu'une chose: que les différents partis n'en forment qu'un seul.
L'UMP est un conglomérat de partis.
Pourquoi n'avons nous pas un parti de ce style, faisant passer l'autonomie avant tout?
Personnellement, je rêve d'un parti breton, rassemblant tous les partis...
Je rêve d'un parti qui fasse passer la Bretagne avant tout...
Je ne suis qu'un militant de base, un doux rêveur...
Mais je rêve d'un parti qui lors de mon inscription me laisse le choix.
Soit le choix de rester un militant de base, soit celui de rejoindre un sous-groupe de celui-ci, à savoir, Adsav, le PB, MPB ou encore BE et qui me dise:
«Nous ne sommes pas d'accord sur la politique à suivre, mais nous sommes d'accord sur un point: la Bretagne se doit d'être autonome. Nous en avons les possibilités, voilà en quoi. Une fois arriver au pouvoir, une fois l'autonomie atteinte, nous laisserons les Bretons choisir!... Mais , en attendant, voilà la situation de la Bretagne, voilà en quoi elle peux être autonome»
Je rêve de ce parti qui ne fasse passer que l'intérêt de la Bretagne avant de faire passer son idéologie avant tout, et qui, pour mieux se faire comprendre et faire passer son message, utilise les sciences sociales, utilise les nouveaux médias afin de mieux faire passer son message....
Je sais!
simple rêve d'un doux rêveur!
mais, qu'ai-je en face de moi???
qu'ai-je en face de moi qui réponde franchement à mes attentes?????
Rien!!!!
Désespérant rien!!!!!!!!!!!!!!
Hormis des pseudos partis dont la réponse est:
Nous reconnaissons qu'untel est bien placé pour y arriver, mais sans nous, il n'y arrivera pas!
désespérant???
exaspérant???
A chacun de choisir ses termes et de savoir ce qui lui importe le plus!
La Bretagne??? Ou son idéologie????
S'il vous plaît, relisez mes propos sans les travestir!:
«Oui, nous pouvons être autonome, parce que voilà la situation de la France, voilà la situation de la Bretagne, voilà où en est son économie, voilà en quoi la Bretagne peut prendre son destin en main» (16ème message)....«Nous en avons les possibilités, voilà en quoi»...(20ème message)«
Autrement dit, c'est justement en prenant en compte les sujets de la vie quotidienne, en démontrant que la Bretagne à tout à gagner à être autonome, tant du point de vue économique, sociale, culturelle, que nous y arriverons.
Ce en quoi, les messages tels que celui d'Yves Brun - Voir le site - sont important!
Ces messages nous aident à nous décomplexer et font prendre conscience de la fumisterie du »sans la France, vous êtes perdus«. En les développant, nous ferons donc en sorte qu'ils ne soient plus »terrifiant« pour les Bretons...
Ces messages sont donc primordiaux! et, de ce fait, doivent être au c½ur des débats, je vous l'accorde.
Mais, au-delà?
Qu'est-ce qu'un simple autonomiste/indépendantiste de base, tel que moi, trouve-t-il en face de lui, qui réponde à ses attentes???
Que trouve-t-il sinon des partis faisant passer une proposition gouvernementale avant une Bretagne autonome??
Que trouve-t-il sinon certains partis qui font passer leurs idéologies avant la Bretagne, et ce, jusqu'à aller s'allier avec des partis détruisant la Bretagne??? (ex: l'UDB qui préfère s'allier avec le PS plutôt que de s'allier avec des partis bretons)
Trouve-t-il un parti lui proposant réellement de l'emmener vers une autonomie à défaut d'une indépendance? et se donnant les moyens d'y arriver???
Reconnaissons cependant un embryon de réponse... mais juste un embryon....
Et mon prénom reste TUGdual et non TIGdual....
»Vous utilisez trop de pseudonymes (5), merci de vous en tenir à Tigdual Radiguet
Le moderateur"
Je me suis toujours fais connaître sous mon prénom qui est TUGdual et non TIGdual. Merci donc de faire en sorte que je revienne sous mon prénom...
Un parti autonomiste ou indépendantiste doit être avant tout pragmatique, ensuite pragmatique, et enfin pragmatique.
Il doit être, tout le monde est d'accord, concret, d'abord, concret, ensuite, et enfin concret.
Il ne doit pas être idéologiquement de gauche (ou de droite). Mais il doit se situer au centre gauche ou au centre droit, là où se trouve la grande majorité des électeurs. Et sans être sectaire par raport aux autres partis, du moment qu'ils ne sont pas racistes.
Il doit avoir l'autonomie ou l'indépendance comme but, non par idéologie, coûte que coûte, à n'importe quel prix et n'importe comment, mais parce que c'est l'intérêt de la Bretagne et des Bretons.
Il doit se concentrer en particulier sur les problèmes économiques, qui sont la base du bien être social. Sans oublier les questions écologiques.
Mais il doit aussi parler du rayonnement de la Bretagne, de la nécessité que la Bretagne soit reconnue en Europe et dans le Monde, qu'elle ait son mis à dire dans la marche des affaires humaines.
Les Bretons doivent parler au monde en leur nom propre.
Ils doivent être maîtres de leur destin.
Le sondage est paru dans le magazine Bretons. Il faisait la couverture du magazine, ce qui a déplu au diffuseur Ouest-france qui a fait retirer tous les exemplaires des marchands de journaux.
Ce n'est pas un galéjade, ou plutôt si ,c'en est une : Ouest-france a fait retirer un magazine des marchands de journaux parce qu'il titrait que 20% des Bretons étaient pour l'indépendance !!
Savez-vous combien a coûté cette «galéjade» (et cette censure) à Ouest-France ? Devinez !
@ Christian Rogel
«Vous répétez qu'il faut tenir un discours sur les avantages de l'autonomie : c'est cela qui est terrifiant pour les gens lambdas.»
«terrifiant» ?
Est-ce que c'est terrifiant pour les Catalans et les Basques du Sud, les Ecossais et les Gallois, les habitants des Länders allemands, les habitants des 50 ou plus Etats des Etats-Unis d'Amérique, de vivre dans des territoires plus ou moins autonomes ?
Qui fabrique et entretient cette idée qu'être autonome c'est TERRIFIANT ?
C'est l'idéologie républicaine française (jacobine)
C'est cette idéologie que l'on doit détruire. Et les partis n'y parviendront pas seuls. C'est pourquoi il faut que toute la société bretonne travaille à détruire cette idéologie anti-démocratique et mortifère. Or, nous n'avons pas encore commencer à le faire, ou si peu. Cette idéologie continue de régner en maître.
«La peur de l'inconnu est généralement terrifiante»
Ce n'est donc pas de l'autonomie que les Bretons on peur, c'est de l'inconnu ! Ce n'est pas la même chose.
Ils n'ont pas peur de l'autonomie en elle-même mais ils ont peur de ce qu'ils ne connaissent pas, et ils ne savent pas ce que c'est que l'autonomie, ils n'ont aucune culture politique, ne savent pas ce qu'est un pays fédéral, un länder allemand, une autonomie catalane ou basque, ou écossaise, ou galloise.
Mais pourquoi les Bretons, qui ont passé des années et des années sur les bancs de l'école républicaine, sont-ils à ce point ignorants, ignares, aussi dénués de culture politiques et de connaissances des systèmes politiques des pays non pas à l'autre bout de la planètes, mais des pays les plus voisins qui soient, au nord, au sud, à l'est. Je n'ai pas mentionné la Suisse.
On ne peut pas faire plus voisins, comme pays, que l'Allemagne, la Suisse, l'Espagne et la Grande-Bretagne, tous pays fédérales ou donnant de fortes autonomies à certaines communautés.
Et pourtant le fédéralisme fait peur, l'autonomie fait peur !
D'où cela vient-il ?
La Suisse et l'Allemagne sont-ils à feu et à sang pour être fédéraux ?
En fait, si l'autonomie et le fédéralisme font peur, une peur tout à fait irrattionnelle et stupide, ce n'est pas tant qu'ils sont inconnus que le fait que l'idéologie française qui règne à l'école, à l'université, dans les medias, entretient cette peur.
L'oligarchie française veut garder tout le pouvoir pour elle et combat donc l'idée de fédéralisme et d'autonomie, en fait des épouventails, et les Bretons se laissent manipuler comme des moutons, irrationnels et stupides !
«j'avais oublié... Toutefois la question à Tugdual demeure et s'adresse aussi à vous : «D'ailleurs croyez vous, vous même, aux sondages que vous invoquez ?»
J'ai l'impression que la possibilité que 20% de Bretons soient en faveur de l'indépendance vous inquiète et vous perturbe.
Je ne sais pas ce que ça veut dire »croire à un sondage".
Est-ce que 20% des Bretons voteraient pour l'indépendance si on leur posait la question ? Ben, posons leur la question !! C'est le seul moyen de le savoir !!!
Les opinions ne sont pas figées dans le marbre, et un jour ils seront 51% pour l'indépendance, et avant qu'il soit longtemps.
Les sondages ont toujours une marge d'erreur. Mais, pour répondre à votre question, oui j'y crois dans la mesure ou cela reflète bien le sentiment que je perçois.
A noter que les plus de 65 ans sont le moins pour une Bretagne indépendante (seulement 7% d'entre eux) et que les jeunes de moins de 35 ans le sont le plus, avec 53%.
D'où ma perplexité sur l'incapacité du mouvement Breton
d'en profiter.
Effectivement il nous faut aussi garder en mémoire que les régionales avancent à grands pas.
Mais il n'y a pas uniquement le problème du coût de la campagne. Bien entendu, l'argent étant le n½ud de la guerre, cela reste un point crucial.
Mais il nous faut aussi savoir comment optimiser la campagne à venir. Non seulement financièrement, mais aussi du point de vue communication.
Nous avons un gros travail à faire dessus. Christian Rogel déplorait dans son point de vue la non-connaissance des technique de débat audiovisuel ou l'utilisation des nouveaux médias.
A ceux-ci, je rajouterai la non-connaissance des sciences sociales qui nous permettraient de mieux faire passer notre message...
Effectivement, le mot autonomie peux faire peur à certains et que ceux-ci attendent plus des idées pour les retraites, le maintien des services publics, le coût de l'énergie, etc.
Mais, c'est justement en démontrant, chiffre à l'appui, comme le fais Yves Brun, que nous pourrons démontrer qu'il n'y a pas à avoir peur d'une autonomie.
Prenons l'exemple des hôpitaux. Sur une radio, une chroniqueuse répondait à un indépendantiste que si on profitait des hôpitaux en Bretagne, c'est grâce aux impôts français.
Soit!
Mais nous savons aussi qu'une grande part de nos impôts partent direction Paris pour ne pas revenir en Bretagne.
Les-dits impôts, revenant en Bretagne, permettraient d'éviter la fermeture de certains services dans les hôpitaux, fermetures obligeant les administrés d'aller toujours plus loin pour se faire soigner.
Cela n'est qu'un exemple, mais répondant aux peurs de certains à devenir autonome.
Mais, ne pas proposer une vision claire de l'autonomie pour éviter de faire peurs à certains n'est pas mettre à profit les 20% de la populations favorables à l'indépendance.
Ce qu'il «contient» par héritage, c'est l'Avenir, bricolage ou non du présent;un héritage du passé fructifié ou saboté!
Ce qu'il contient se sont les expériences passées, les incertitudes, les trahisons, les mensonges les incompétences, les ambitions égoïstes...
Ce qu'il contient ce sont des utopies sans jambes ni bras, qui ne sont que fumées intellectuelles et manipulatrices...Anesthésies fatales ou rêveries des peuples encore sous la perfusion de l'Espérance toujours suscitée...
Ce qu'il contient ce n'est pas la peur de l'autonomie , de l'indépendance ou de la libération «par» les cloportes qui nous gouvernent ( et ces locaux pères Noël) qui promettent monts et merveilles, mais une profonde méfiance, de plus en plus viscérale des conteurs , des bonimenteurs. Et c'est bien que la plus grande méfiance s'installe! Un rejet de plus en plus fort qui, je le souhaite, amènera la masse de notre jeunesse à se dire: C'est à nous de prendre en main notre destin, d'empoigner les cornes du MAOUT!
Mais à l'instar de Xavier Graal, l'Inconnu en moi me dévore (An dianav a rog ac'hanoun!)...et je suis curieux du «non-connu», et de ce que les Breton d'à venir réservent... Au vieux pays.
Le constat que fait cette étude de la corrélation inverse entre l'âge et l'attachement à l'indépendantisme me semble de bon sens, puisqu'aux de nos aînés le séparatisme est toujours souillé de la tache de la Collaboration. Cependant le chiffre de 53% d'indépendantistes chez les moins de 35 ans me semble jeter le discrédit sur ce sondage. C'est bien simple, je ne compte aucun indépendantiste parmi mes connaissance de cet âge, il y a donc un problème quelque part...
Si le français moyen, et donc le breton tout autant que le basque, l'alsacien..n'a pas l'esprit fédéraliste, c'est simplement parce que le gros problème de la France c'est qu'elle est basée sur une conception, assez unique au monde qui consiste à confondre Etat et Nation. Un état est un système d'organisation qui devrait, et c'est ce qui se fait dans d'autre pays, être en mesure de fédérer plusieurs nations. Or en France, on mélange allègrement les deux. D'où le fait que se revendiquer breton est vécu comme une agression contre une nation française qui n'existe pas. L'Etat français étant normalement un ensemble composé de différentes nations.
Il est assez vraisemblable que la révolution n'est pas étrangère à ce mélange des genres puisqu'il s'agissait de faire disparaitre les anciennes provinces vues comme une organisation monarchique
En démocratie, c'est 50% + 1 voix. Si le oui avait obtenu ce score en Ecosse, elle aurait été indépendante.
Après, chacun est libre de développer ses fantasmes de peur ...
Une «conception» ? C'est une idéologie, comme le communisme est une idéologie. «Unique au Monde» ? C'est aussi la conception turque, d'où non reconnaissance des Kurdes et génocide arménien. Et de qui se sont inspirés les Turques ? Ben, de la france.
C'est précisément cette idéologie mortifère qu'il faut défaire. L'idéologie communiste est bien tombée, il n'y a aucune raison que l'idéologie républicaine française (jacobine) ne tombe pas un jour. Encore faut-il se mettre à la tâche !
La Bretagne est une nation historique, colonisée par l'Etat français, puis vouée à la disparition par ce même Etat français autoproclamé «universel», en réalité de nature génocidaire.
Car pour faire correspondre un ensemble de nations à un Etat qui a décidé royalement, ou plutôt «républicainement», qu'il ne devait plus exister qu'UNE seule nation, forcément INDIVISIBLE, il faut bien choisir l'une de ces nations pour être LA nation et détruire toutes les autres, leurs institutions, leurs langues, leurs cultures.
On en est là. Mais on résiste et on va l'abattre, cette idéologie !
Le problème est que les «élites» bretonnes, soit colaborent avec l'oligarchie française à la disparition de la Bretagne, mais aussi de l'Alsace, au nom de l'Universel ....
soit, lorsqu'elles veulent bien essayer de sauver quelque chose de la Bretagne, le font avec un profil bas, et n'osent pas dire la réalité des choses et la réalité de ce qu'il faut bien appeler le fascisme français et son entreprise génocidaire.
Poster le mot génocide sur un blog d'un député socialiste, il va le censurer !
Combien de livres pour expliquer l'entreprise génocidaire française ? Aucun !
Parler de l'entreprise génocidaire française à des ... français, c'est comme parler du goulag à des communistes. DENI total.
Mais il n'est pas dit que tous les Bretons resteront éternellement poltrons et inhibés !
«Les armes théoriques existent, mais, sont peu cohérentes , et, en outre, les formes d'opposition mal réfléchies.
Comment affûter les unes et les autres ?»
L'idéologie jacobine repose sur du vide, un simple diktat : la République est une et indivisible. Point. C'est tout !
Démonter l'idéologie jacobine demande infiniment moins de temps et d'efforts que démonter l'idéologie communiste ! L'idéologie communiste a des textes théoriques, ceux de Marx, pour commencer.
L'idéologie jacobine ? Rien, aucun texte théorique, juste un diktat.
L'idéologie jacobine s'impose parce que l'oligarchie française l'impose, par ses lois et ses instituions, sa constitution, alors qu'elle est en contradiction totale avec les textes sur les droits de l'homme depuis 1945.
Il suffirait d'appliquer les textes internationaux sur les droits humains pour que le système jacobin s'effondre.
Je suis Breton et Français, tout comme les Corses, les Bssques, les Alsaciens, les Normands. Je n'ai pas de problème avec les français et pas de comptes à régler. J'ai un soucis avec la conception d'un Etat centralisateur et des élites qui le dirigent.
La démarche de Christian Troadec a ceci d'intéressante qu'il cherche à fédérer ceux qui, dans les différentes régions, en ont assez de ce mode de gouvernance.
Il ne s'agit de faire une révolution et de rêver au grand soir d'une Bretagne indépendante en traitant tous les autres de «français». C'est un combat perdu d'avance d'autant qu'il n'y a pas d'un côté les gentils bretons et de l'autre les méchants français. Les choses sont plus compliquées que cela et elles le sont depuis des siècles.
Ca me paraît pourtant on ne peut plus clair.
L'entreprise génocidaire entreprise par la république française, c'est à dire l'Etat français, c'est à dire les élites françaises (laissons les «français» et la «france» de côté, ce sont des mots trop abstraits) est DENIE par les ... «français» (zut!), disons par ceux qui se reconnaissent comme ... «français» (mince!), bon tout le monde a compris.
Le «jacobinisme» est trop souvent réduit au centralisme, dans un opposition où l'autre versant est le «girondisme».
Mais le centralisme est le moindre mal du jacobinisme.
Le coeur de l'idéologie française républicaine, c'est l'affirmation d'UNE nation UNE et INDIVISIBLE, et par contrecoup la négation des autres NATIONS, et même des MINORITES. C'est cette idéologie qui justifie et entraine l'entreprise génocidaire.
On ne peut pas sérieusement PENSER la BRETAGNE sans PENSER cette entreprise GENOCIDAIRE.
Or, non seulement on ne la pense pas, mais on la dénie. On ne la pense pas parce qu'on la dénie.
Prétendre avoir un projet politique pour la Bretagne sans PENSER le fait GENOCIDAIRE est une plaisenterie, une galéjade !
Comment l'Alsace peut-elle avoir un projet politique pour elle-même alors qu'on vient de la supprimer de la carte, pour qu'elle n'ait pas justement de projet politique pour elle-même ?
Le coeur de l'idéologie jacobine se manifeste là : dans la suppression de la région Alsace. Et cette suppression fait partie de l'entreprise génocidaire.
Celui qui dit cela se heurte à un déni, comme le montre la réaction de Philippe Guilloux : «Je ne sais pas ce que ca veut dire», «Les choses sont plus compliquées que cela».
Pourtant Philippe Guilloux sait des choses que la plupart des Bretons ignorent, des choses qui ne sont pas enseignées à l'école, l'école : le temple du déni !
Il y a évidemment une lâcheté à ne pas vouloir regarder la vérité en face et à ne pas vouloir nommer les choses.
L'entreprise génocidaire est pourtant facile à montrer : Abbé Grégoire, Barrère, etc.
Evidemment, ça ne peut pas être le sujet d'une campagne électorale, à l'heure actuelle, ce n'est pas aux partis politiques bretons de s'emparer de cette question explosive.
Le mot «génocide» a dès sa création été utilisé pour désigner tant le génocide dit culturel que le génocide dit physique et par la force des choses aussi culturel, car ce qu'on vise ce n'est pas le corps, mais l'esprit, ce n'est pas le «corps» juif, qui ne se distingue pas d'un corps allemand, c'est l' «esprit» juif .
Le mot a même été créé avant la WWII par un Juif polonais pour désigner le génocide «culturel» des polonais sous domination russe, si je ne dis pas de bétise.
Donc son sens premier est celui de génocide «culturel», ce n'est qu'ensuite qu'il a aussi désigné un génocide physique.
Il s'agit toujours de faire disparaître une «nation» de la surface de la terre.
Je n'emploie pas le mot au sens figuré, mais au sens propre: l'éradication d'une nation.
«Employer ce mot dans un sens figuré, «déculturer», priver du droit de se gérer, obscurcit la démonstration.»
Là, vous employez des euphémismes qui ne correspondent pas à la réalité du projet républicain français, donc c'est vous qui obscurcissez la réalité, comme Philippe Guilloux qui dit «Les choses sont plus compliquées que cela», histoire qu'on n'en dise pas plus, comme c'est compliqué, n'en parlons pas.
Et de fait, personne n'en parle. Car personne ne veut en entendre parler. Aucun livre, aucun article, aucune émission de radio ou de télé. Le vide complet !
??
Je n'avais pas lu la dernière phrase. Les bras m'en tombent !!
Barrère était un gascon gasconnant qui avait conservé l'accent de sa province. Il ne s'en ai pas pris aux langues régionales en tant que telles mais à l'ignorance du français. Il avait raison de dire que cette méconnaissance permettait aux nobles et aux prêtres de manipuler les paysans.
Tout ce qu'a pu dire l'Abbé Grégoire contre les langues régionales est mille fois racheté par son combat en faveur de l'abolition de l'esclavage et de l'émancipation des Juifs.
Comme dirait l'autre, voilà une défaite volontaire de la pensée !
C'est curieux tous ces dénis de la réalité, ces volontés de ne pas penser, ces tabous, c'est «c'est trop compliqué».
La Bretagne ne se distingue pas par ses penseurs mondialement reconnus ! Pas étonnant avec toutes ces inhibitions et ces tabous.
La «france» est intouchable. On peut à la rigueur critiquer un centralisme légèrement excessif, mais c'est tout. Au-delà, on ferme les portes et les volets.
L'inhibition est le symptôme d'esprits soumis. Les «français», eux, ne sont pas inhibés et nous écrasent de leur suffisance !
«déculturer», priver du droit de se gérer
Christian Rogel le Dimanche 19 avril 2015 (un peu plus tard)
Que l'idéologie républicaine française soit déculturante, culturicide, négationniste des modes de pensées allogènes, c'est certain
Vous progressez, on dirait !
«culturicide» : l'idéologie républicaine française est «culturicide», du latin -cide : tuer
C'est très intéressant, ça !
Nous devons trouver comment articuler la cohabitation de ces de formes de discours en affichant nos différences tout en étant solidaire...
L'exclusion des uns ou des autres , serait suicidaire face au génocide programmé de la Bretagne.Ne nous trompons pas d'ennemis...
BEVET BREIZH
Je commence par les 2 postulats que je lis partout : il faut un parti d'union et le refus des extrêmes. Nous sommes tous d'accord ! Tout les partis nationaux répètent ces 2 postulats. «nous gagnerons que si nous sommes unis». Ca semble tellement évident que j'ai l'impression qu'il faut penser exactement l'inverse.
En politique il y a le discours : la façade et la stratégie derrière. Je consulte le plus grand stratège politique de l'après-guerre : M. François Mitterrand ( je mesure sa réussite en nombre de voix ).
Je réfléchis sur ses disciples actuels. Le discours actuel de M. Valls vise plusieurs objectifs :
- énerver la partie droite UMP pour qu'elle parte vers le FN.
- mobiliser les électeurs FN.
- mobiliser le PS par peur de la montée du FN.
M. Valls est trop bien conseillé pour imaginer qu'il changera la réalité humaine par nature hétéroclite et par conséquent composée d'extrêmes. Il ne changera pas la réalité et les opinions des gens, il fait simplement son boulot.
En France ( et ailleurs ), les partie politiques ne rallient jamais plus de 25%-30% nationalement, au delà il y a des scissions. Pour gouverner il faut des alliances. Le parti unique, c'est dans les régimes totalitaires. Idem pour la pensée unique, l'homme nouveau.
Pour attirer un maximum de clients dans un restaurant, il faut 4 à 5 plats. En politique c'est pareil.
Est-il réaliste d'aller voir un électeur UMP et et lui dire tu voteras une liste unique. Puis un électeurs FN, Front de Gauche, etc ...
La réalité est qu'il faut proposer des transfuges réalistes à la composition de la pensée humaine, la lutte des classes... Comme dans le monde démocratique, il faut en Bretagne proposer une palette complète.
Un Front de Gauche pourra aller vers Breizhistance, un FN vers Adsav, un PS vers UDB, un UMP vers le parti Breton, EELV vers Bretagne Ecologie.
Un article sur ce site est lu par moins de 3000 personnes. Les intervenants sont une trentaine. Aucune chance d'influer sur les élections. Néammoins il semble que les partis locaux reprennent des idées sur les forums.
On sent que M. Rogel a les yeux de Chimène pour ce groupe socialiste, espérant soudainement qu'il va se lier à Troadec.
Bref.
Il y a un immense gouffre (culturel, politique, «métaphysique», «ontologique», ....) entre un indépendantiste breton, qui est Breton, point barre, et un «régionaliste» breton, qui fait passer sa «bretonnitude» bien après le fait d'être français (dans un rapport hiérarchique d'infériorité : le régional-local, d'un côté, le national-universel, de l'autre) et qui accepte la domination française en Bretagne, avec tout ce que cela implique et qu'il ne cherche surtout pas à expliciter, laissant cela dans le flou du «c'est trop compliqué», et qui revendique un peu plus ... d'égalité ou un peu moins ... d'inégalité, et cela, en vain, car là haut, ils n'entendent pas se défaire de leurs privilèges, au nom de ... l'égalité !!
L'idéologie républicaine française est, elle, tout sauf compliquée ! Elle vise rien de moins que notre ... éradication (au nom de ... l'égalité) !
On peut se sentir plus breton que français mais se dire qu'avoir la même armée n'est pas totalement idiot.
On peut détester la France mais penser que la Bretagne est justement assez grande pour la changer et la rendre aimable.
On en trouvera quelques-uns des royalistes français. Aiment-ils la France d'aujourd'hui ? J'en doute. Se revendiquent-ils d'être autre chose que français . J'en doute aussi.
On peut aussi se demander à quel point l'Irlande est indépendante de l'Angleterre, des US et des multinationales.
Maintenant, il faut être réaliste et ne pas s'accrocher à un sondage. L'indépendance arrivera à la suite de nombreuses années d'un processus lent de fédéralisation, puis d'autonomie, puis d'indépendance dans un monde qui aura découvert la sagesse.
Ou en cas de guerre civile type Yougoslavie à l'échelle de la majorité de l'Europe (et encore, se rappeler comment les indépendantistes bretons ont complètement raté le coche en 40).
Je pense que la 2e option est la plus probable mais je préfère ne pas y penser (et honnêtement, la Bretagne serait certainement le cadet de mes soucis).
Le monde est effectivement complexe et l'idée d'indépendance est extrêmement riche et intéressante (si la France finissait par devenir le R-U, je voterais certainement «oui» à un référendum comme en Ecosse, mais la réalité est autre) mais elle ne l'est ni plus, ni moins que d'autres options. Et surtout, elle ne fait pas de son porteur un être plus brillant, original ou courageux que les autres.
Le mouvement breton souffre déjà assez de ses membres qui considèrent avoir vue la lumière et tombent facilement dans le dogmatisme. Ce n'est donc pas une remarque personnelle mais un constat qui ira très bien à l'ABP, rédacteurs et commentateurs et moi compris.
Pour une fois qu'il va peut-être se passer quelque chose avec un candidat régionaliste (ce terme est faute de mieux, mais on ne pourra pas résumer ceux qui suivront Troadec, même un indépendantiste corse est quelque part régionaliste), il va falloir être subtile.
Qu'on le veuille ou non, l'argument d'indépendantisme n'a pas de valeur ici et maintenant. Il ne sert qu'à ridiculiser dans l'esprit de la majorité (qui n'est certes pas maline mais il faut justement l'éduquer) ceux qui le portent . Il faudra d'abord changer les mentalités avant de s'en revendiquer (par autre chose qu'égoïsme ou narcissisme). Et il faudra d'abord que le fédéralisme soit lui-même pris au sérieux.
L'indépendantiste (pacifiste bien sûr) n'a pas d'autres choix qu'être patient, très patient et soutenir chaque étape.
Faire le portrait du régionaliste comme je le lis dans votre commentaire ne me semble pas vraiment une marque de soutien.
Quant à mon pseudo (clin d'½il), je le revendique car je n'ai pas envie d'être em. tous les quatre matins par des écrits anonymes sur ma boîte e-mail. Pour votre info, ce n'est même pas un soucis de confidentialité car je suppose depuis longtemps que les RG m'ont depuis longtemps identifié).
Étant indépendantiste, j'espère juste... j'espère et me désespère en même temps.
Je regarde juste le mouvement Breton et me dit que l'illustration des commentaires est l'exemple typique du mouvement Breton.
A une question posée: «Des partis bretons, un parti breton, quel(s) parti(s) breton(s) ?», on arrive à se demander si oui ou non, le mot «génocide» doit -être utilisé pour la culture Bretonne, ou si l'on doit opposer culture et économie
Je ne nie pas que la question Culturelle est importante ou que le débat est intéressant.
Mais, dans une réponse que j'avais écrite a SPERED DIEUB, je lui écrivais ceci: Nous devons faire feu de tout bois, or, non seulement nous n'utilisons qu'une seule espèce de bois, mais, en plus, nous nous disputons de savoir la dimension du bois à utiliser.
Cependant, des questions demeurent:
Et maintenant? Que faisons nous? voulons nous réellement une dévolution (pour reprendre un mot consensus) et que faire pour y arriver?
Paul Chérel parlait du problème économique du mouvement Breton. C'en est un.
Lié, en soit à celui de la communication. Si l'on ne sait communiquer vers la population à convaincre, nous ne grossirons pas, donc, nos moyens resterons limiter.
Je ne prends pas les sondages comme paroles d'évangiles. Mais, il démontrent tous que vers 20% de la population est plus ou moins pour l'indépendance.
Mais, savons nous en profiter?
la réponse est non! milles fois non!
Précisément, voilà une notion intéressante, et pédagogique : la dévolution.
Le principe en est que chaque niveau fait ce qui est en son pouvoir et délègue au niveau supérieur ce qu'il est trop petit pour faire seul. Et on part de la communauté la plus petite, la famille, puis le village, puis la commune, etc. jusqu'à la communauté ... européene, pour nous, Bretons !
Il est facile de voir (pour ceux qui n'ont pas l'esprit figé) que la Bretagne, qui a été par le passé un Etat indépendant, a toutes les capacités pour exercer à nouveau les prérogatives d'un Etat indépendant, et donc redevenir indépendante.
Elle peut déléguer cependant, dans le cadre de l'Union Européenne, ce que délèguent à cette communauté les autres Etats Européens, c'est ma position, étant pro-européen, et donc conserver l'euro comme monnaie et participer à une armée européenne.
Dans le mille-feuille administratif inbuvable, je suis pour la disparition du département, et de la ... france !
Le concept de «dévolution» est un outil intellectuel puissant, et implacable.
Vive la dévolution, et la Bretagne libre !
Mon décompte vient de ma source au Bureau de ce parti. Je ne parle jamais dans le vide.
@ Philippe Guilloux
Le jour où les militants bretons arrêterons de raconter des bêtises pour justifier, ou rendre acceptable, le fait que la Bretagne n'a plus d'existence... oui, ce jour un grand pas sera fait!
Oser dire cela pour pratiquement l'unique pays qui à garder des institutions du 6ème siècle au 18ème, et qui à résisté à Charlemagne...
Breton qui, il n'y a que 70 ans retraversaient la mer pour défendre leur pays... (ce que n'ont pas fait les Français, champion européen de la collaboration pensant ainsi redonner des couleurs à leur République déjà décadente)
Le dénigrement de soit est la pire menace faite à l'encontre d'un peuple! C'est ça qui le tue, pas les colonialistes...!
C'est ça que nous acceptons depuis justement 70 ans...!
Notamment au travers d'une UDB qui a repris la pratique française à son compte, pour faire du politiquement correct caché derrière de l'idéologie socialiste avec pour résultat un zéro pointé!
Et justement, ce qui est le mieux structuré politiquement, ce sont les extrêmes, surtout à gauche avec l'UDB (l'UDB n'a rien de modéré, vu le manque de respect le plus élémentaire pour ceux quelles considère comme «fascistes» : toutes personnes bretonnes ne votant pas Extrême gauche, UDB, PS français)...!
Une telle approche ne peut pas avoir sa place dans un pays doté d'une démocratie fonctionnant!
Depuis 60 ans, l'UDB n'a donc fait que décrédibiliser le paysage politique breton aux yeux des Bretons. Il suffit de parler dans la rue pour s'en rendre compte!
Comme si en Bretagne, ils n'existaient pas de :
1) Social-Démocates (je doute qu'un SD puisse être Jacobin comme peut l'être un socialiste),
2) Sociaux-Libéraux
3) Conservateur.
Le Parti Breton affirme regrouper ces 3 familles, mais il faut faire le constat que ce regroupement visiblement ne parle ni aux Bretons, ni même aux militants bretons... Etudier la raison pourrait être utile...!
Malheureusement, je pense que ce manque d'offre politique est due principalement au manque de pouvoir politique en Bretagne... En Jacobinie, le pouvoir réel n'existe QUE à Paris!
Le processus «dévolutionniste» est le seul qui correspond à une démocratie réelle, et non une démocratie de façade, comme en france actuellement.
Si l'oligarchie française refuse la démocratie réelle et la dévolution c'est bien parce qu'elle a peur de l'indépendance de la Bretagne !
Les Bretons n'ont pas oublié qu'ils étaient Bretons à défaut d'avoir oublié ce que cela voulait dire que d'être Bretons. Mais c'est une chose qui se réapprend vite, surtout quand on est jeune !
La question qui se pose, c'est :
comment instaurer une démocratie réelle et une processus «dévolutionnaire».
En Grande-Bretagne, qui est une démocratie réelle, elle, au moins dans ses relations avec l'Ecosse et le Pays de Galles, les Anglais ont accepté d'instaurer ce processus dévolutionnaire. En Espagne, après la chute de Franco, même chose.
En Bretagne, nous nous trouvons devant un blocage total de l'Etat français, et à une trahison (séculaire) du personnel politique à la solde de l'Etat, malgré quelques perspectives, comme l'Assemblée de Bretagne avancée par Urvoas.
Notre faiblesse n'est pas seulement dans nos partis bretons, elle est aussi dans nos media, ceci malgré internet, avec ABP et quelques autres.
Nous sommes incapables de faire avancer nos idées, et le concept de «dévolution», par exemple, est entièrement inconnu des Bretons, alors qu'il est le concept majeur à notre disposition et en application en Grande-Bretagne et en Espagne depuis longtemps.
Des media bretons, un media breton, quel(s) media(s) breton(s) ?
Aussi importants que les partis, les medias bretons sont à leur image : faibles, sans argent, impuissants, invisibles, inaudibles, inconnus.
Or, pour imposer nos idées, il faut être capable de les diffuser, de les faire connaître. Pour l'instant, nous en sommes incapables.
A media impuissants et inaudibles, partis impuissants et inaudibles.
Dans un sondage fait par l'Ifop, en 2013, 33% des sondés bretons de moins de 24 ans sont pour l'indépendance de la Bretagne, et après, certains, du haut de leur arrogance, vont nous dire qu'il n'y a aucun sentiment indépendantiste en Bretagne !
Lançons la campagne indépendantiste aujourd'hui, dans 10 ans 40% des Bretons seront pour, et dans 20 ans, 53 % !
Pour ma part, je voudrais apporter une petite précision.
Il me semble, en effet, que certains de mes messages soient mal perçus.
Il est pour moi évident qu'une Bretagne arrivé à l'autonomie se doit de proposer un panel politique.
Je suis indépendantiste et ne m'en cache pas.
En tant que tel, je suis un peu «basique». je regarde à droite et à gauche avant de traverser, et regarde ce qui peut répondre à mes attentes.
Je regarde donc les offres des partis, en Bretagne, qui puissent répondre à mes attentes. Ou du moins, qui s'en approche le plus, étant conscient qu'aucun d'eux ne répondra à 100% à mes attentes.
Or que vois-je?
Des partis qui me proposent plus des programmes politiques qu'une offre pour emmener la Bretagne à l'autonomie.
Si j'ai envie d'un programme politique, je peux très bien en trouver dans les partis français!
Ils ne sont pas pour la Bretagne spécifiquement?
Il existe, pour cela les régionales!
Non. En tant qu'indépendantiste, je veux un parti qui me parle des possibilités d'une Bretagne à être au minimum autonome, qui me dise en quoi ce n'est pas un rêve, qu'elle en a les moyens, et me trace une route pour y arriver.
Je ne souhaite pas d'un parti unique du style FLN algérien: un parti, un pouvoir.
Oui, j'appelle à ce que les partis Bretons se rassemble en un parti. Mais j'ai bien préciser un parti qui me donne une vision pour l'avenir et qui, en le rejoignant, me laisse le choix de rester un militant de base, ou de rejoindre un sous parti: le PB, MBP, Breizh Europa, l'UDB, Adsav, etc...
Autrement dit, qui, avant de me proposer un programme politique, me propose une vision de la Bretagne
au minima autonome.
Je sais simple rêve d'un doux rêveur!
Mais reste à savoir si nous voulons une dévolution pour la Bretagne, et si oui, si nous voulons nous en donner les moyens ou pas.
Répond-t-il à mes attentes d'indépendantiste?
La réponse est clairement non.
Mais visant les présidentielles, peut il en être autrement?
Cependant, son approche est la seule qui réponde au mieux à mes aspiration de Français, et non à mes aspiration de Breton, à savoir, une possibilité de décision locale.
En tant que Français, ou du moins, ayant des papiers français,c'est ce que je souhaite.
En tant que Breton, c'est le seul qui agisse en me proposant réellement une vision pour la Bretagne, même française.
Je préfère donc choisir une Bretagne française, mais ayant un pouvoir locale, qu'un programme politique pour savoir si la Bretagne se doit d'être de gauche ou de droite.
Or, il se trouve, qu'actuellement, les différents partis Bretons ne me proposent pas de choisir si la Bretagne doit être oui ou non indépendante, mais me proposent de choisir la ligne politique futur de la Bretagne, à supposer que celle-ci devienne autonome!...
La peur absolue d'un système fédéral vient de la peur absolu que la Bretagne redevienne indépendante.
Autant dire que tout sera fait par les élites françaises pour maintenir le système actuel (jacobin) en place, et si possible, le renforcer !
- Est-ce les commentateurs qui sont mauvais ?
- Les articles proposés, qui ne sont pas intéressants, ou trop militants ?
- Est-ce l'esthétique du site, qu'est pas sexie ?
- Le site est-il trop politiquement correct, trop craintif des procès éventuels ?
Sinon et par ailleurs, quand je lis du Philippe Guilloux j'ai à peu de chose près l'impression de lire du Françoise Morvan.
Je crois connaitre aussi bien que vous l'histoire de la Bretagne. La différence entre votre version et la mienne, c'est que la votre est mythifiée, tronquée d'une partie de la réalité, celle que vous ne voulez pas voir parce qu'elle dérange votre démonstration.
Les Bretons se sont toujours battus pour leur indépendance dites vous et depuis 1532. Dites moi pour qui et pour quoi se sont portés volontaires ceux de Conlie ? Pour quel drapeau se sont battus les soldats de 14 ? a quel appel ont répondu ceux qui partirent en 40 ? J'ai tout de même bien l'impression, en tous les cas assez de respect pour eux, pour admettre qu'ils se sont battus pour défendre la France. Vous allez me dire qu'ils ont été endoctrinés ?
Citez moi les mouvements bretons séparatistes de la fin du XIXème et du début XXème ? Ils n'étaient guère nombreux ceux qui fondèrent Breizh Atao en 1911. Donc oui, je le persiste et je signe, avant 14 il n'y a pas de mouvement séparatiste. Il y a tout au plus quelques personnalités qui commencent à défendre cette idée.
Encore une fois, il ne s'agit pas au départ de faire l'histoire pour faire l'histoire. Il s'agit de savoir si aujourd'hui, une majorité de la population bretonne souhaite la séparation et je pense que c'est non. Sont-ils pour autant moins bretons que vous et moi ? Enfin que vous car moi, vous m'avez déja exclu semble-t-il. Moi je dis que non. Sont-ils pour plus d'autonomie au sens décisionnel ? Je crois que oui.
Enfin, pour ce qui est de lutter pour défendre la Bretagne, chacun là encore fait ce qu'il juge utile, à sa façon et tout engagement est respectable. Je considère que le mien l'est tout autant que le votre que je ne connais d'ailleurs pas.
Je ne peux dire que je suis d'accord avec vous sur tout à 100%.
Mais pour ce qui est des deux derniers messages que je peux lire à l'heure où j'écris ces messages, alors oui, je peux le dire.
Non seulement je peux le dire, mais, en plus, je les applaudis...
J'ajouterai que c'est aussi un «message» que j'entends et lis souvent. Qui plus est, souvent de la part de jeune de moins de 35 ans...
D'où aussi mon «énervement» face au mouvement Breton.
J'espère juste que mes commentaires font avancer le «schilmblick» quand bien même je sais q'ABP n'est pas un «gros tirage» et que ses articles sont lus à une moyenne de 2000 personnes.
J'espère juste que ses articles et commentaires sont lus par «nos élites» et qu'ils en prennent compte....
enfin de ce machin!
je sais que «mes aspiration» ne prennent qu'un «S» ou que je fais des fautes d'orthographes.
Je demande juste votre indulgence. Je ne peux corriger celles-ci une fois le message envoyé. Mais le plus important, n'est-il pas le message?
C e n'est qu'une petite expérience mais nous ne sommes pas à l'abri de désillusions pour les régionales si nous appliquons ce genre de stratégie...
Nous avons en face une machine à broyer les démocrates au profit des seules jacobins. Même Troadec aux cantonales apparaissait , dans les médias, la plupart du temps comme divers gauche...
On a besoin de Leader, d'une équipe autour, de moyens ,d'une machine politique (parti ou groupe électorale), de communiquant mais aussi de militant convaincu...
A-t'on les moyens de faire un tel tri sélectif parmi les gens convaincus ?
Je ne suis nullement Alwenn. Je ne vais donc pas répondre à sa place.
Cependant, je suis d'accord avec ses dires, surtout quand je lis:
«La peur absolue d'un système fédéral vient de la peur absolu que la Bretagne redevienne indépendante. »
Mais encore, «Or, pour imposer nos idées, il faut être capable de les diffuser, de les faire connaître. Pour l'instant, nous en sommes incapables.»
Ou encore: «Lançons la campagne indépendantiste aujourd'hui, dans 10 ans 40% des Bretons seront pour, et dans 20 ans, 53 % !»
En bref, je suis d'accord sur tous ses derniers commentaires.
Cela fait il de moi un «trotskiste»???
Peut-être. Je ne le crois pas, mais pourquoi pas?
Cependant, je suis aussi d'accord avec Philippe Guilloux.
Tout comme chaque français, j'ai une carte nationale qui m'est imposée par l'état français, sur laquelle il y a écrit: «nationalité française»
Non par choix, mais parce que celle-ci m'est imposée.
Oui, en effet, les Bretons se sont battus, comme le rappelle si bien Philippe Guilloux pour la France.
Mais se sont-ils + battus pour une idée de la liberté? ou pour une patrie imposée? (et non, ce n'est pas leurs faire insultes que de poser la questions!)
Et où a été jusqu'à présent le remerciement de la France?
1870? les premiers camps de concentrations. (Je précise, non pas dans l'idée d'exterminer -quoique!- mais dans l'idée de concentrer ce qui est supposé être les ennemis de la nation -même si ceux-ci se sont former afin de la sauver-)
1918? Le maréchal Foch avait un temps proposé une autonomie pour la Bretagne afin de la remercier pour son sacrifice...Nous en connaissons le résultat!
1945? Reprenons les mêmes et recommençons!
N'est-il pas temps d'arrêter d'avoir un complexe vis à vis de la France??? De rentrer pleinement dans le bain plutôt que de le tâter afin de connaître sa température??
Comme je l'ai écris, je suis indépendantiste. Choix que j'assume.
Mais j'ai aussi des papiers français.
En tant que tel, je regarde les offres qui me sont faites. Et la seule que je prends (par défaut!) c'est celle de Christian Troadec:
Une Bretagne française avec une décision locale et non une proposition claire et net d'une Bretagne indépendante, ou, à minima autonome...
Les Bretons sont un exemple rare d'incapacité à se réunir autour d'une table pour mettre au point, sur les données principales du problème, un programme commun. C'est pire : ils s'injurient (au nom de quoi ? Ils ne le savent même pas), faisant tout échouer par leur faute. Il ne faut pas recommencer dans les contacts avec la Corse, la Savoie, la Flandre, le Pays basque, Nice, l'Alsace … Leur sort a été le même dans l'histoire; ils ont été envahis, conquis, humiliés; leurs droits sont bafoués. La solution est dans l'Union sacrée, pour contraindre le pays des non-droits de l'homme à s'incliner, enfin, devant le droit international, et de cesser cette bouffissure permanente, cette boursouflure avec laquelle ils prétend, lui qui a tant envahi les autres, tant détruit, donner des leçons au monde.»
Effectivement vous l'avez compris l'une des premières taches des partis bretons est la communication (Pour cela il n'y a pas forcement besoin d'argent au tout début). Or cette communication doit pouvoir se faire en connaissant parfaitement le langage (le «code») de notre ennemi.
Dans ce cas, le terme de «régionaliste» est trop connoté péjorativement pour un citoyen français (car il renvoie à des notions de passéistes, de replis sur soi et donc pour les partis qui osent utiliser ce mot à la sempiternelle justification. Or une notion bien connue en management et en politique est que lorsque quelqu'un reste dans la justification, il n'est pas dans l'action et par conséquent il se castre de lui-même (cela ne vous rappelle rien????)
Je ne parle même pas des termes d'«autonomiste» ou d'«indépendantiste» car c'est la fuite assurée des potentiels électeurs.
A côté de «dévolutionniste», le terme de «fédéraliste» me va bien également car il n'est pas (encore) connoté péjorativement et (en dehors des bons arguments que vous évoquez) va peut-être pouvoir s'opposer au mot de «Républicain» (que va nous lancer prochainement un grand parti) qui lui devient de plus en plus synonyme de blocage, de chimère voir même de mensonge.
Cependant sa signification renvoie clairement enfin à une vrai réforme du pays France sans penser à une future scission de la Bretagne de la France. (D'ailleurs peut-on considérer la fédéralisation de la France comme une étape nécessaire avant de passer à l'étape ultime de l'indépendance, vaste sujet dans le cadre où on est indépendantiste; ce n'est pas à moi d'y répondre....)
C'est pour cela que j'ai utilisé le terme de dévolution car ce terme est neutre et on peut y mettre beaucoup de concepts. Reste évidemment à la faire accepter plus globalement.
«Je vous invite simplement à réinterpréter le terme «indépendance» par la notion «autonomie politique»Concrètement les Démocraties sont toutes inter-dépendantes.»
Je ne dis pas autre chose, j'ai parlé de l'intégration de la Bretagne dans la Communauté Européenne, partage de la monnaie (euro), participation à une armé européenne, etc.
Au sens propre, «autonomie» et «indépendance» désignent la même chose. Seulement on utilise aussi «autonomie» pour des «autonomies partielles».
J'entends aussi le terme «indépendance» dans le sens d'une «inter-dépendance librement choisie».
«Mr Troadec fait parti des bons chevaux bretons sur lesquelles ont peu raisonnablement miser dans la course politique.»
C'est même le seul cheval que nous ayons en stabulation !
@ Christian Rogel
«Je ne vois pas ce qui vous autorise à rapprocher les opinions d'une trotskoïde avec celle de Philippe Guilloux qui connaît l'Histoire ...»
Françoise Morvan aussi connaît l'Histoire, l'ancien maire de Quimper, Poignant, un aggrégé d'histoire, ou peu s'en faut, aussi, connaît l'Histoire, les Jacobins connaissent l'Histoire, ...
Françoise Morvan est une «régionaliste» : elle aime le folklore breton, les fées bretonnes, Luzel,... Son compagnon, traducteur du russe, aime la gwerz bretonne (et peut vous faire un cours la dessus), ... Tous deux ont une vision régionaliste de la Bretagne.
Un vrai jacobin, pure et dur, déteste tout ce qui est breton, tout ce qui rappelle la Bretagne, et veut sa disparition, c'est un éradicateur à 100% comme le sont les révolutionnaires français : Grégoire, Barrère, ...
Sinon Philippe Guilloux semble assez à même de se défendre tout seul, si tant est qu'il est attaqué !
@ Ar Vran
«le terme de «fédéraliste» me va bien également car il n'est pas (encore) connoté péjorativement»
J'ai bien peur que si, tous les mots qui vont contre le centralisme et l'union sacrée sont connotés péjorativement, car synonyme de «divisions».
Les jacobins auront vite fait de faire l'équivalent : fédéralisme = éclatement du pays. Ils le font déjà !
Les «régions» existent, chacun est attaché, plus ou moins à sa régions, et est plus ou moins prêts à la défendre. «Régionalisme» n'est donc pas forcément un si mauvais terme.
De toute façon, il faut expérimenter, voire comment les gens réagissent, et si un mot ne marche pas, en essayer un autre.
S'il vous plaît, relisez mes propos, vous y trouverez toutes les réponses.
Je n'ai jamais dis qu'il ne fallait pas prévoir une éventuelle sortie et donc ne pas préparer un programme politique car effectivement gouverner c'est prévoir.
Il peux très bien y avoir un parti unique regroupant tous les partis, ceux-ci ne disparaissant pas, mais devenant des «sous partis», continuant à réfléchir à une ligne politique, mais mettant en commun les moyens financiers, et la capacité à devenir autonome.
L'UMP est l'exemple d'un parti de ce style.
Le danger démocratique n'est pas un parti comme je propose, qui une fois l'autonomie arrivé éclate pour que les sous-partis offrent un panel politique, mais bel et bien un parti de programme qui arrive à arracher l'autonomie.
L'histoire de la décolonisation nous l'apprend.
Mais en relisant ce que j'ai écris vous aurez toutes les réponses.
Bigre le syndrome du »
Vous utilisez trop de pseudonymes (5), merci de vous en tenir à Ar Vran«Hitler» ?!? «Staline» ?!? (et ça sur ABP !!!)
Vous avez gagné un point Godwin, et même deux d'un coup !! Bravo !!! Félicitations !!!
Vous n'êtes pas un modèle d'objectivité ni d'honnêteté intellectuelle (je l'ai constaté depuis longtemps), ni de «modérateur d'un site internet», et je m'arrête là vous concernant.
D'autant plus que vous avez le bouton de la censure à porté de la main.
@ Ar Vran
«Qui a dit que la meilleure stratégie était l'attaque? Je ne suis pas loin de le penser.»
Je le pense aussi , mais il faut beaucoup d'habileté. Troadec a montré qu'il était habile et savait attaquer.
«Il est fini le temps où la Bretagne demandait quelque chose, place au temps de l'exigence»
Idem,
il faut exiger, mais en fondant les exigences sur des principes théoriques.
«Le »moderateur« a encore frappé»
Idem !
Il a même frappé sacrément fort. Il perd son sang-froid !
Je vous imaginais à l'UDB, mais j'ai un doute si vous n'êtes pas franchement PS dans la ligne Jules Ferry.
«sur votre carte d'identité, il est marqué quoi comme nationalité. Je suis prêt à parier que, comme sur la mienne, il y est marqué française. Et pourtant, vous semblez faire comme si çà n'était pas le cas.»
Avant 1960 sur la carte d'Identité des Algériens, il était indiqué «Français»! Combien de morts pour avoir le droit d'y voir le mot «Algérien»...
Votre propos est tout simplement monstrueux d'autant que je suis persuadé que vous n'ignorez pas qu'il l'est!
Un raciste : Celui qui déteste ceux qui ne sont pas comme lui!
Un socialiste : Celui qui n'a de respect que pour ceux qui sont comme lui ou décide de devenir comme lui! (Ne pas chercher plus loin la raison de l'attitude de l'UDB, ou la négation faite par vous sur la résistance bretonne à assimilation forcée)
Un être humain : Celui qui respecte les différences qui constituent le genre humain!
La République a beaucoup de valeurs commune avec le Socialisme...!
Voilà pourquoi, on ne trouve pas de Sociaux-Démocrates ni en France ni en Bretagne, voilà pourquoi il n'y a pas de Libéraux ni de Conservateurs ni en France ni en Bretagne...!
L'UDB est en échec, car ils sont socialistes donc proche idéologiquement des Républicains (Républicain à la mode de France Evel Just).
Le Parti Breton fonctionnent mal, car ses 3 racines (Sociales-Démocrate, Libérale et Conservatrice) sont étouffées au nom d'un principe sacré d'union qui est en fait le cache misère d'un manque courage à s'opposer au socialisme! Il avance donc en 2ème ligne derrière TROADEC, le flatteur des Socialistes façon le Corbeau et le Renard...!
Le citoyen breton, lui sait que le pouvoir n'est PAS en Bretagne (tout se décide à PARIS)... sans compter le triste constat qu'entre Socialisme et Ventre Mou, il n'existe pas d'offre bretonne qui lui correspond!
Je trouve justement d'une manière générale l'ensemble des propos d'Alwenn parfaitement mesurés et réfléchis.
Et pour votre «le tenez vous pour dit», apprenez que :
J'ai un ami très cher qui a rendu son tablier de Professeur de l'Education National, car il ne supportait plus de devoir affirmer aux enfants algériens qu'ils étaient des Français et que la France les aimaient, quand ces derniers lui affirmaient leur identité algérienne!
(Lui, en tant que Breton, ne voulait pas reproduire une démarche similaire à celle faites à ses parents, sous prétexte que le mot «Français» était écrit sur la prétendue carte d'identité de ses jeunes élèves...)
Les uns, les autres...!
Donc, MARRE de lire des inepties au nom d'une prétendue modération!
Inepties qui passeraient très mal dans de nombreux territoires européens.... probablement plein de vilains senseurs...!
Le problème, c'est que le militant breton pour avoir son «certificat de modéré» doit maintenir un certain conservatisme envers l'idéologie jacobine ou du moins socialiste branche Jules Ferry.
(Pour mémoire: le premier personnage salué par l'actuel Président Français Normal, ce qui est loin d'être anodin)...!
Je vous remercie pour cet article sur les «partis politiques bretons», mais quel en est le résultat?
Régionalistes et indépendantistes pèsent mouillés moins de 10%!
En face, 18% de Bretons favorables à l'indépendance (Etude française, qui a surpris plus en Bretagne Politiquement Modérée qu'en France...)!!!
Pour répondre à ces citoyens :
AUCUNE OFFRE POLITIQUE (ni française ni bretonne) qui soit «clairement identifiable comme sociale-Démocrate, sociale-Libérale, Chrétienne-démocrate/conservatrice...! »
«C'est à dire qu'en BRETAGNE POLITIQUEMENT MODEREE sont absent les 3 grands courants politiques européens centristes!»
Ce qui ne choque personne! Evel just...!
Et qui n'empêche pas les affirmations pompeuses du milieu politique breton sur : l'adhésion aux valeurs de la Démocratie...!
L'envie de dire : mais de qui se moque t'on?
«La Bretagne doit en effet être le seul pays au monde, ou les partis politiques font moins de score que les idées des électeurs!!!»
A cela, il n'est pas difficile de comprendre pourquoi!
En plus de la contrainte du «certificat de modéré», le milieu politique breton est en retard sur la pensée de leur électorat car il reste bloqué à l'égal de la France entre le 19ème et le 20ème siècle alors que nous vivons depuis 15 ans au 21ème!
Soit plus de 100 ans de retard...! (Pour mémoire, les premiers Sociaux-Démocrates ont divergés du Socialisme à la fin du 19ème siècle...)
Possible que cela viennent un jour en Bretagne, pas sûr si on veut rester modéré...!
Quand à évoquer les Libéraux ou les Chrétiens Démocrates...
(Mon Dieu, du libéralisme et des chrétiens en Bretagne? Quelle blague...! C'est irréaliste dans un territoire sans église et qui n'a connu le développement économique et culturel que grâce à la bien vaillance de la République...)
L'autre étant évidement :
la spécificité jacobine, c'est à dire l'absence de pouvoir politique véritable hors de Paris, qui va de paire avec le financement des candidats aux élections et le centralisme des médias...!
Alors Monsieur ROGEL, bloquez si tel est votre souhait mes commentaires...! Cela fera, je n'en doute pas, modéré (serein)... à la mode de Bretagne...!
Mais SVP, précisez dans ce cas ce qui vous chagrine.
Je reconnais que l'on peut partir vite, mais faut pas oublier qu'il y a des blessures à la base... et la mauvaise formulation est vite arrivée!
En tout cas, je n'apprécierai jamais comme vérité les principes de la République contraire aux Droits de l'Homme, ni les dénigrements sur la Bretagne et son histoire juste pour faire un équilibre avec le voisin et se donner une conscience de modération à bon marché!
Maintenant, à quand un échange sur le pourquoi de l'absence de partis politiques offrant clairement et ouvertement le choix aux 3 grands courants européens centristes... dans une Bretagne de tradition centriste!
Ou à mon sens, comment expliquer l'extraordinaire breton du 10% de vote pour 18% d'indépendantistes...!
Votre ami a réellement compromis son gagne pain pour si peu ? C'est invraisemblable.
Je fais clairement la distinction entre nous autres, les autochtones de la France qui avons le droit à l'affirmation totale de notre identité (tant que nous n'allons pas jusqu'à la sécession) et les immigrés qui n'ont le choix qu'entre se conformer à l'identité française et retourner au pays.
Et si c'était par manque de courage pour se positionner clairement pour, allier à une mauvaise communication mais aussi à l'image que nous renvoyons?
Comment être pris au sérieux quand des partis qui manifestent pour la réunification, s'allient avec ceux là même qui refusent cette réunification??? (Ce n'est qu'un exemple.)
En bref, il y a beaucoup de travail à faire!
travail sur nous, pour éviter de continuer les erreurs du passé, apprendre à communiquer etc.
Le potentiel est là. C'est à nous de savoir en tirer partie. Les sciences sociales peuvent nous y aider...
«Votre ami a réellement compromis son gagne pain pour si peu ? C'est invraisemblable. »
«Si peu», c'est en fait l'application de l'Article I alinéa 2 de la Charte des Nations unies...
Voir le site
La vision du «peu» est donc toute relative suivant les valeurs des uns et des autres...
Et c'est pour ce «si peu» que 1 millions de locuteurs bretons à disparu en 60 ans avec un taux de suicide record chez les femmes qui est par modération est cachée, que les Bretons sont soit-disant des Français, que les Nantais n'ont plus droit à l'appellation de Breton, que l'Alsace est mise à la poubelle de l'histoire!
Mais on sait que la République se refuse de ratifier nombre de textes en application avec cet article!
Donc, «si peu», OUI, pour les Républicains!
Vous savez, pendant la guerre, et concernant les juifs, cette même phrase à du être prononcée par quelques milliers voir millions de gens très bien qui ont su garder les mains propres....! C'était à ne pas en douter, là aussi des gens modérés!!!
Je ne vous dirai pas le nom du pays occupé (qualificatif pas forcément conforme à l'avis des alliés à l'époque) ou le «si peu» a été le plus mis en application...!
En Algérie, certes mon ami à démissionné, mais également un certain général breton qui trouvait choquant d'avoir été résistant pour se trouver lui aussi à devoir appliquer la règle du «si peu»...!
C'est donc pas sans raison que depuis le «si peu» figure en bonne place de cette charte...!
@ Tugdual Radiguet
Oui, dans un certain sens, mais regardez le paysage politique breton, pour qui avez vous envie de voter?
Quand j'avais 22-23 ans avec des amis, nous souhaitions nous renseigner sur les partis politiques bretons et le gros de l'offre était: Emgann, UDB et ADSAV...
Soit :
l'extrème gauche révolutionnaire,
les larbins du PS français (et c'était avant la gauche triomphante de ces 10 dernières années),
et l'extrême droite (certes pro-européenne)...
Charmant!
Depuis, il y a le Parti Breton, Breizh Europa, et TROADEC...
Un parti rassembleur (SD, SL et CD) mais totalement invisible auprès de ses valeurs bien cachées et du fait il ne parvient à avancer que derrière TROADEC,
Un parti très urbain au positionnement (SD mais non affiché),
et TROADEC une équipe (SD, là aussi non affiché) qui ne tient qu'au caractère d'un seul homme.
Le manque de courage serait la bonne réponse s'il existait comme en Europe :
un «parti Social-Démocrate breton»,
un «parti libéral breton»,
un «parti conservateur breton».
Et que ces 3 partis représentent 60 à 70% de l'électorat indépendantiste (indépendantiste, car la souveraineté est retirée au peuple breton)!
Je regrette, on ne peut pas dire que l'EMSAV est «modéré» et jouer aux Démocrates à 2 Euro, quand les 3 grands courants européens centristes sont absents de ses rangs!
A moins que nos valeurs soient celles de la République, et de fait en opposition des valeurs des Européens...
(dans ce cas, l'EMSAV ne serait que l'expression puérile de notre envie d'avoir notre «petite République Jacobine rien qu'à nous...» (ce qui est justement un reproche récurant), or je doute que ce soit là le souhait des Bretons...!)
PS: Voir le site
La démarche présidentielle n'est pas notée, dommage...
En effet, j'ai mal orthographié mon nom. depuis, j'ai à nouveau un
«Vous utilisez trop de pseudonymes (5), merci de vous en tenir à Tugdual Rdiguet
Le moderateur»
Merci donc de corriger à nouveau ce problème.
Au delà de cela, j'avoue ne pas comprendre pourquoi mes commentaires n'ont pas été publié. En effet, je n'ai attaqué personne personnellement sur la base d'amalgames, de contrevérités et d'à peu près sémantiques.
je n'ai fait que répondre à une question posé sur des sentiments... qui n'engage donc que moi.
Merci donc de
1) corriger de nouveau mon nom et prénom.
2) de m'expliquer en quoi mes commentaires ont été offensant pour quoi que ce soit, ou plus généralement, en quoi il n'était pas approprier...
A lire la tonne de commentaires, je vous fais cette proposition:
Ne plus écrire de commentaires avant d'avoir fait quelque chose de concret concernant ces élections régionales. Jakez l'Héritier s'y est engagé sur Saint-Nazaire.
Un contact, une réu informelle, un repas entre camarades, débloquer des fonds, faire une proposition thématique...
L'union, ça ne se décrète pas. Ca se travaille. Et parfois (souvent), ça échoue.
Donc bossez dans votre coin, dans votre quartier, votre commune, que vous soyez centre-britonniste ou barbudébiste, mais bossez.
Le problème est là.
Pour qui voter?
L'UDB? Sous parti du PS. On se demande s'il ne joue pas plutôt contre la Bretagne.
Adsav? Trop extrémiste, et préférant critiquer ceux qui ne pensent pas de la même façon.
A noter que le mouvement Breton le lui rend bien. Une idée même bonne venant d'eux est automatiquement mauvaise...
BE? personnellement, je n'ai pas compris l'utilité de sa création.
Me reste plus que le PB, ou MBP.
Sauf que je dois choisir si je vote à droite ou à gauche, quand mon souhait est de voter pour la Bretagne.
Le PB, MBP et BE sont très proche. Pourquoi ne pas former un seul et même parti? question d'égos?
Ils forment à eux trois NTFB. Mais quand je vote pour NTFB, je vote pour qui? MPB? le PB? ou pour BE?
«a priori les 3 partis ne vont pas réviser les sciences sociales,mais plutôt développez des axes,travailler et discuter ensemble pour cette élection à venir.»
Effectivement c'est bien de discuter des axes. Mais sans une bonne communication...
Quand je parle des sciences sociales, c'est surtout la psychologie appliquée.
Un exemple concret:
l'affiche du PB sur Vannes.
Dans un premier temps je l'ai applaudie ici même sur ABP. Cependant, avec du recul, une grosse erreur:
La paire d'yeux, même faisant écho au slogan «ouvrons les yeux» .
Or sur une affiche prime le visuel avant tout, et c'est ce que l'on retient avant tout de celle-ci.
La paire d'yeux renvoie dans l'inconscient à «l'½il de Caïn», à un regard de jugement sur soit.
Une paire d'yeux devant un hangar à vélo et les vols diminuent de plus de la moitié. Dans un self service, et les gens ramènent leurs plateaux...
Un autre exemple? les expériences démontrent qu'un cerveau mets 7 secondes pour se décider si une personne est «capable» ou non. Et que souvent l'attitude d'un candidat, son comportement influence plus que son discours en lui même.
Voilà en quoi celles-ci peuvent être utile... allier le sens du discours et comment se comporter, comment faire en sorte d'être repérer....
Merci pour le problème de pseudos...
Pour ma part, je veillerai à faire plus attention que cette erreur ne se reproduisent pas...
Mais il est vrai qu'une erreur et impossible de revenir dessus..
En premier lieu, ne devrions nous pas arrêter d'offrir un spectacle affligeant?
En effet, présentant «une telle unité» (voir : Voir le site on aura beau se démener, faire ce que l'on voudra, nous ne réussirons à lever des fonds...
Personnellement me donne plutôt envie de me faire une raison: rien ne changera....
Ce n'est pas mon souhait, j'y crois encore, mais... de moins en moins...
Aucune cohésion, aucune stratégie, sinon de se battre pour son clocher plutôt que pour la Bretagne...
Et le pire, je ne suis pas le seul!
Comprenez moi bien...
Je ne reprends pas vos commentaires afin de vous attaquer (ici où là), mais bel et bien dans l'espoir de faire avancer les choses...
Nous savons que nous ne sommes pas d'accord sur certains points....Dont celui des partis....
«Quand vous votez NTFB,vous votez pour les 3.Cela permet de ne pas votez systématiquement pour un centre droit modéré ou un centre gauche modéré mais pour la Bretagne.»
Sur le principe, tout à fait d'accord!!! non seulement je suis d'accord, mais c'est ce que je souhaite!!!!
Mes commentaires, je penses, sont là pour appuyer mes dires....
Cependant, le problème que j'ai est celui-ci:
Imaginons que je sois de Gauche... voter pour le PB peux alors me poser problème (le PB ayant une dérive droitière, aussi modérée soit-elle)....
Imaginons que je sois de Droite... voter alors pour MBP (se réclamant de la gauche) peux me poser problème. Pourquoi voterai-je à gauche quand je suis de droite?
Bien entendu, je parle là d'un «JE» général...
Ils sont très proche... vous même en convenez... mais ce qui me fait bondir, est: pourquoi ne pas se regrouper en un seul parti??? pourquoi ce flou??? aussi artistique soit-il???
Pourquoi une fois se présenter tantôt sous NTFB, et là sous PB, ici encore sous BE, et là encore sous MBP???
Les trois se réclamant de la Bretagne, pourquoi ne pas la mettre en avant???
C'est ce que je «combats».... c'est ce qui me «choque»...:
Au lieu de donner une ligne claire, les partis bretons préfèrent jouer pour leur clochers et la division...
Cordialement.