Oui, il a raison ! Et ce genre de propos devrait être entendu chaque semaine dans les fest—noz dans plusieurs coins de Bretagne. La politique c'est de la culture et la culture c'est de la politique ! C'est Malraux en son temps qui a voulu séparer les deux, diviser les domaines pour mieux régner, une technique de bien jacobine.
Il faut que le monde culturel en Bretagne cesse d'être un ventre mou qu'il faut tirer péniblement pour qu'il prenne part aux manifestations politiques pour la langue ou pour la réunification. Il faut qu'il cesse de jouer les vierges effarouchées dès qu'un mouvement se durcit un peu « ah, mais rendez-vous compte ! Il y a des enfants dans nos bagads et dans nos cercles, que vont dire les parents si nous prenons position ? ».
Jamais un peuple n'a relevé la tête avec ce genre de considérations.
Et si les responsables culturels manquent simplement de c... (Je veux dire de courage), il faut les laisser derrière... Cesser de traîner des chevaux morts !
Et les remplacer !
Oui, il a raison encore de saluer le député Jean-Pierre le Roc'h qui, tout PS qu'il soit, a été capable de voter à l'assemblée « nationale » des amendements en faveur de la réunification et d'un droit d'option viable. Il a fait aussi bien que certains ump qui n'avaient pas, eux, à avoir le courage de voter contre leur parti.
Voilà quelqu'un qu'il est envisageable de soutenir prochaines législatives. Ils ne sont pas nombreux dans ce cas, une dizaine sur les 38 députés de Bretagne. Pour tous les autres, il faudra être capable collectivement de voter contre au deuxième tour : c'est-à-dire de voter pour l'adversaire du sortant qui n'a pas fait le job pour la Bretagne.
La lecture est claire pour les députés, elle l'est peut-être moins pour les conseillers régionaux ?