Projet audiovisuel breton : tout ça pour ça .......

Communiqué de presse publié le 10/04/15 17:21 dans Politique par Christian Troadec pour Christian Troadec
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C Troadec

Le Conseil régional a adopté ce vendredi un "projet audiovisuel breton" considéré comme une "expérimentation unique qui illustre une décentralisation pragmatique", projet se basant sur l'éventualité d'un développement de programmes

de France 3 Bretagne et sur la création d'une sorte de plateforme internet à la demande proposant les produits développés en Bretagne.

Depuis des années, le Conseil régional ( sans parler des promesses électorales répétées) a organisé ou soutenu réunions et autres colloques portant sur la création d'une télévision régionale émettant sur l'ensemble de la Bretagne. Tout ça finalement pour aboutir à une sorte d'accord

basé sur des hypothèses et une simple mise à disposition sur internet.

Comment se contenter de mesures aussi timides alors que la Bretagne a besoin d'une véritable télévision à l'image de toute région européenne digne de ce nom ? Comment passer à côté de l'opportunité économique, culturelle, linguistique que représente un vrai service audiovisuel régional ?

Ce qu'a retenu le Conseil régional n'est ni unique, ni pragmatique mais tout simplement frileux et sans ambition et incompréhensible.

La création d'une télévision régionale de plein exercice est nécessaire et urgente pour la Bretagne, Loire-Atlantique comprise.

(Pour mémoire, les Bretons paient près de 130 millions d'euros par an au titre de la redevance audiovisuelle dont moins d'un tiers revient en Bretagne pour financer notamment France 3 Bretagne.)

Christian TROADEC

Maire de Carhaix

Conseiller départemental du Finistère


Vos commentaires :
Mardi 7 mai 2024
konan lasceau : Encore et toujours la même vision de la Bretagne. Tout ce qui lui est arrivé depuis des siècles vu à travers le prisme de l'agression de l'Etat français, de la colonisation.
Oui, l'état français à ses responsabilités mais il n'est pas le seul. Ainsi, la main mise de la noblesse et d'une grande bourgeoisie terrienne n'est pas étrangère au fait que la Bretagne n'a pas eu un véritable essor dans d'autres domaines que l'agriculture (et encore, cet essor doit beaucoup une politique mise en place par un ministre et un gouvernement français dans les années 60) Ces «élites» terriennes n'investissaient pas dans l'industrie, ou très peu. Pas plus dans le commerce, ou très peu.
Mon père est parti travaillé à Paris en effet, comme beaucoup d'autres de sa génération. Dernier enfant d'une fratrie nombreuse issue premier mariage que vint compléter les enfants d'un remariage, il n'avait aucun avenir dans la petite ferme de ses parents d'autant qu'ils n'en étaient pas les propriétaires. Comme la majorité des petits agriculteurs de l'époque, ils louaient les terres tout autant que les bâtiments. Les propriétaires, je crois bien qu'il ne les à jamais vu, trop occupés qu'ils étaient à gérer leurs multiples biens. Qu'avait-il comme solution ? L'industrie ? Dans les années 50, regardez l'industrie en Bretagne. Elle est quasi inexistante. La faute de l'état ou la faute de ceux qui avaient les moyens financiers d'investir et qui se sont majoritairement contentés de gérer leurs terres. Les quelques réussites industrielles (conserveries par exemple) ne sont que très rarement issues de cette caste dirigeante. Donc la faute des deux. Pour avoir des entreprises, il faut des entrepreneur et sauf à penser à une économie administrée, ca n'est pas le rôle de l'Etat. Il peut favoriser par la mise en place d'infrastructure de transport par exemple. Et à ce propos, il y avait à cette époque un réseau de transport ferroviaire issu d'une volonté de la république. Comme quoi...
Pour le reste, je n'ai rien à ajouter. J'ai déjà répondu ailleurs. En me traitant de «bon petit français», vous n'êtes pas mieux que ceux qui, jadis, dénommaient ainsi les africains et les peuples colonisés. C'est à dire que vous n'avez aucun respect pour la personne en face de vous, de son histoire, de ses idées, de sa pensée. Vous ne voulez pas discuter avec elle. Vous balayez tout cela d'un revers de main, d'une phrase dédaigneux et d'une phrase que vous pensez assassine : un bon petit français...
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