1200 enfants à Saint Brieuc, des centaines partout en Bretagne qui dansent, chantent, jouent, luttent, découvrent la langue
Bretagne Culture Diversité avait rassemblé une soixantaine de personnes ce vendredi à Amzer Nevez pour réfléchir au fonctionnement des TAP (temps d'aménagement péri-scolaires, mis en oeuvre à la rentrée 2014 pour l'ensemble des écoles publiques).
La communauté de communes du pays de Quimperlé, la ville de Lorient, étaient souvent citées comme des exemples de bonnes pratiques : cent réunions de préparation pour Lorient, avec des ateliers dans la maison de quartier où la chanteuse intervenante fait chanter les parents et les enfants autour d'un café.
Certains se plaignent du manque de communication entre enseignants et animateurs, d'autres souhaiteraient un travail avec un territoire pour que les enfants puissent avoir de nombreux animateurs différents, surtout en zone rurale. Et reste l'inconnue : comment seront financés les TAP à l'avenir ?
■Mais, aussi bien pour financer les TAP que pour survivre aux raz-de-marée de la mondialisation, il faut à la Bretagne les structures - qui lui font encore défaut - d'un navire de haut-bord, afin de pouvoir faire route et ainsi agir sur son destin, au lieu de le subir au gré des éléments.
Et c'est bien sur ce point précis que les politiques bretons doivent se repositionner sans trop attendre s'ils veulent être en adéquation avec leur pays et représenter de fait ceux qui les ont élus.
Pour eux aussi, les temps ont changé...