Jusqu'à présent, l'Union démocratique bretonne (UDB) était la seule formation bretonne à avoir présenté un nombre significatif de candidats lors des élections cantonales, qui sont devenues, en mars 2015, les élections départementales avec des binômes femmes-hommes dans des cantons deux fois plus grands et un mode de scrutin presque inchangé (bi-nominal à deux tours).
Cela a créé des difficultés supplémentaires pour trouver des candidats, car il fallait présenter une femme et un homme et un suppléant pour chacun en faisant appel, parfois, à la solidarité familiale.
De manière générale, les postulants ont annoncé leur engagement dans la bataille au tout dernier moment, et les électeurs ont fait peu confiance à ceux qui, visiblement, n'étaient là que pour une candidature qu'ils ont perçue, peu ou prou, comme factice.
Après le premier tour des élections départementales, les bons résultats, mettons ceux qui sont supérieurs à 10%, n'ont été obtenus que par des personnes déjà élues, sortantes ou déléguées dans leur Communauté de communes.
De là viennent les bons résultats de Christian Troadec (35,56%), à Carhaix, et Christian Derrien (25,59%), à Gourin et en alliance avec l'UDB, pour les listes Nous te ferons, Bretagne, ainsi que le score honorable de Daniel Kernalegenn (13,62%), bien connu dans l'ancien canton de Briec, et concourant sous le même label.
Dans la même catégorie, mais, un peu à part, se situe Yves Pelle, président du Parti Breton, et faisant équipe avec une personne connue pour son engagement à l'UMP, le binôme étant officiellement investi par l'Union de la Droite et du Centre à Rennes.
Il fait fructifier son élection à la mairie, en 2014, sur la liste d'opposition de droite, suivie d'une désignation comme conseiller communautaire de Rennes-Métropole.
Il y a là une rupture avec la maxime du Mouvement breton traditionnel qui proclamait sa neutralité, vis-à-vis de la classe politique française et de ses oppositions vues comme artificielles («Ni Rouges, ni Blancs, Bretons seulement»). Dans les 22,76% obtenus, il est impossible de distinguer les voix qui sont allées au Parti Breton et il n'est pas sûr que cette tactique fasse l'unanimité au sein du parti.
Autre résultat du à une bonne implantation, celui de Lionel Henry, auteur d'un dictionnaire du mouvement breton, dans le canton de Melesse (Ille-et-Vilaine) et dont les candidatures répétées et les fonctions d'adjoint au maire de Montreuil-le-Gast expliquent les 16,66% obtenus. Une liste divers gauche, écologiste et autonomiste a donc mis en difficulté le PS qui risque de perdre, si les électeurs «dissidents» du second tour se dérobent et l'exaspération contre l'impérialisme de Rennes-Métropole est un bon motif.
La stratégie de l'UDB a été diverse dans plusieurs cantons des Côtes-d'Armor où elle s'était associée à des partis de gauche (PS, Front de Gauche, EELV) avec des formules variables, souvent en fournissant un ou deux suppléants. Les résultats ne peuvent, alors, clairement lui être imputés. A Guingamp, Mona Bras obtient, sans alliance, 5,02 %.
Plus intéressant est le résultat du binôme Le Gall-Lefresne dans le canton de Rostrenen, car, sous les seules couleurs de l'UDB, il obtient 11,24%. On peut y voir, et le résultat de candidatures passées et un effet de bord du mouvement des Bonnets rouges qui avait ému les habitants, agriculteurs et petits entrepreneurs de cette zone.
La jeune nomenklaturiste PS, Sandra Le Nouvel, aura besoin de leurs voix pour ne pas trébucher (1), alors que les zones très rurales se sentent délaissées par l'Etat métropolisateur.
Les 7 binômes présentés en Loire-Atlantique l'étaient tous en autonomie complète et ont obtenu des votes oscillant entre 2,11% et 5,25%. En Morbihan, les 4 binômes sans alliance ont des résultats légèrement meilleurs, mais restent très faibles. Même Yann Syz, adjoint au maire de Lorient, ne valorise pas sa position (2,58%). Les résultats de Rennes, Brest 5 et de Douarnenez sont de même niveau.
A noter, un réel effort dans la communication : affiches de bonne facture et un site de campagne.
En Alsace, Unser Land-Mouvement alsacien était présent dans la moitié des 40 cantons. bien que souvent jeunes et n'ayant songé à faire campagne qu'en janvier, les candidats, portés par la vague d'indignation provoquée par la prétention socialiste à abolir un vieux pays d'Europe, ont réussi à faire de l'autonomisme alsacien, la troisième force politique de leur nation sans Etat qui avait su se gérer elle-même avant de retomber dans la grisaille jacobine. Il n'a manqué que 25 voix à un binôme pour être au second tour.
Au Pays basque-Nord, les candidats nationalistes de gauche d'Euskal Herria Bai se sont qualifiés pour le second tour dans plusieurs cantons, obtenant 16% en moyenne, et peuvent remporter des sièges. Ils ne donnent pas de consignes de vote ailleurs.
L'année 2015 est celle de la perte de toute notion de cohérence dans la stratégie des chapelles du mouvement breton. L'UDB est frondo-gauchiste en Kreiz Breizh, social-légitimiste ou écologiste radicale, ici ou là (2), Nous te ferons, Bretagne fait le grand écart entre l'image divers gauche de son leader et ses alliances diverses avec le Parti Breton, Breizh-Europa et... l'UDB (pas celle de Carhaix, bien sûr : elle peine à s'allier avec Troadec). Le Parti Breton met son drapeau indépendantiste dans la poche à Rennes et le déploie à Vannes.
Evidemment, les faibles résultats sont la faute aux méchants médias, mais on pourrait proposer une approche différente, celle de faire de la «vraie politique». Cela pourrait passer par un programme sans impasses sur la vie quotidienne des gens, des alliances claires ou mieux une plateforme commune, des candidats se préparant plusieurs mois à l'avance, de l'entrisme au niveau communal et une direction de campagne ferme et souple.
Car, être persuadé soi-même d'avoir raison n'a jamais convaincu quiconque.
(1) L'UDB Kreiz Breizh annonce ne pas donner de consignes de vote en raison des «compromis libéraux du gouvernement» et de la baisse des dotations de l'Etat aux communes.
(2) L'UDB dit qu'elle fait alliance avec ceux qui sont d'accord avec ses principes fondamentaux, mais omet de rappeler lesquels.
Merci au politologue Tudi Kernalegenn d'avoir autorisé l'ABP à publier sa carte montrant les résultats du mouvement breton
Christian Rogel
Licence pour reproduction intégrale, sous condition de mention de l'auteur et l'Agence Bretagne Presse
■Les résultats en Alsace et Pays basque montrent toute l'indigence du « mouvement breton » qui semble perpétuel, son enlisement mortifère dans la vase politique française, sa duplicité…
La naïveté et la bêtise toutes fraîches seraient peut-être pardonnables, mais depuis 70 ans cela devient porteur de désespoir.
Je reconnais personnellement l'authenticité bretonne du combat électoral qu'à une seule formation en Bretagne, celle de ceux qui se sont présentés courageusement à cette élection stupide parmi les stupides, c'est-à-dire la formation entraînée par Bertrand Deléon à Vannes ! Et de plus en affirmant leur volonté d'indépendance pour la BRETAGNE quoi que les uns et les autres nous puissions en penser !!!
Dommage que son développement tout récent ne lui a pas permis de présenter des candidats sur un plus large territoire. Leur «petit» score vaut pour moi, tous ceux des « autres », éparpillés mais bien réunis dans un échec de plus !
Les partis bretons sont des puces ! Et les puces vivent sur le dos des chiens ! Quand ceux-ci sont mourants, malades ou crevés les puces changent de chiens. Les partis « de Bretagne » ne survivent, illusionnent que grâce à ceux qui les portent et en sautillant de chiens en chiens, de PS en Pc, de FDG en EELV, ou NPA, etc.
Une politique « bretonne », une liberté « bretonne », un développement positif « breton »…ne sera jamais, au grand jamais, acquis par ceux qui se laissent porter et…nourrir par leurs porteurs car ils en dépendent et vont là ou ils ont accepté d'être menés. Et jusqu'à preuve du contraire, c'est à l'opposé de ce qui nécessaire et bon pour la BRETAGNE et « ses » Bretons.
Les électeurs bretons ont compris que les partis bretons et ceux qui les mènent sont des perdants… Ces préfèrent renoncer à leur identité et leur culture ( déjà perdues ou les mettre sous le tapis) et « jouer » _c'est amusant_ avec le poker électoral français, un coup je perds, un coup, je gagne. Plutôt que de perdre tout le temps… avec des gens qu'ils retrouveront de toute façon à la… finale du poker tricolore !...
J'ignore l'âge de ceux qui émettent des commentaires plus ou moins satisfaits ou encore depuis combien de temps ils observent la situation bretonne en tous domaines, mais je suis étonné et troublé de voir que l'on puisse trouver quelque chose de positif, et de la matière à satisfaction dans ces élections et ces scores !
Totalement ou partiellement je ne m'en souviens plus. Je ne sais si cela vaut toujours pour aujourd'hui...
Bref, qu'on arrête de nous les classifier «Parti breton»...et en plus leurs scores sont ridicules. A quoi bon s'attarder dessus ?
Quand on s'allie coûte que coûte à nos «bourreaux», on n'est pas un Parti breton, mais un Parti supplétif en Bretagne.
Je suspecte même l'UDB d'être le Parti «utile» à torpiller toute émergence d'un mouvement breton sérieux...le choix des endroits où ils se présentent, leur ligne politique caméléon au grès des vents et des secteurs, leur véto à l'entrée de partis bretons dans des alliances pan-européennes de régionalistes, me laisse particulièrement dubitatif...
Je partage également les considérations navrées de LP Creton sur notre «pucier» politique. Sauf exception, on en vient à se demander si un simple comité des fêtes municipal ne s'y prendrait pas mieux en matière de cohésion, d'organisation, de préparation, de ciblage, de médiatisation et bien sûr d'attractivité...
Et malgré tout, ne serait-ce qu'en amateurs routiniers, nos puces ont quand même le mérite d'y aller (ce qui n'est pas le cas de beaucoup) alors que la grosse masse se laisse décerveler par la doxa tonitruée par tous les médias qui font journellement irruption dans leur séjour.
Ceci dit, les résultats sont à nouveau homéopathiques, c'est à désespérer : on dirait qu'il ne s'est jamais rien passé, y compris ces derniers mois... On applaudit ou on s'emporte de la même façon, non au sujet de ses propres réalités, mais au spectacle omniprésent de Versailles.
Est-il encore temps de s'organiser de façon cohérente pour les régionales ? Une bonne dose d'optimisme s'impose avant toute chose, cela ne fait pas de doute.
Néanmoins, une plateforme où, sans renier leurs fondamentaux, tous se mettraient d'accord sur une demi douzaine d'objectifs «pour la Bretagne», est-ce possible ? Non ? Alors quatre, ou trois ? Pas plus ? Alors mieux vaut prendre votre jeu de cartes et vous occuper à faire des réussites. Seul.
Sans se détourner des thèmes généraux qui font recette ailleurs, mais disparaissent ici sous le produit d'appel d'une revendication régionaliste certes légitime mais encore marquée au sceau du passéisme politique, qui est au contraire un refouloir. Est-ce la bonne approche ?
Avec une campagne du 21è siècle, internet, réseaux sociaux, sponsors, évènements médiatiques etc... même au coût minimum, en comptant sur le bénévolat de cultureux diffuseurs de bonne parole. Sans cette préparation propitiatoire, c'est aller pêcher le tacot à l'aveuglette, là où il n'y a que des lieus ou pas de poisson du tout. Est-ce étonnant de revenir encore une fois bredouille ?
Sinon que chacun vive sa vie de clone consommateur dans le Grand Ouest français ou européen, mais qu'on ne parle plus de Bretagne, ce sera plus euh... franc.
Pour répondre à une de vos questions implicite:
Pour ma part, j'ai 45 ans. Et cela fait plus de 20 ans que j'observe le «mouvement» breton, même si cela fut de loin quand j'étais en Suisse...
Comme dit en commentaire dans le sujet parlant du recul du PS, je trouve certains points positifs dans ces élections, ne serait-ce de voir qu'il y a une demande de liste bretonne, et la preuve que si nous sommes organisé, nous pouvons atteindre des scores plus qu'honorable comme dans certains cantons.
Cependant, je suis aussi exaspéré et désespéré.
Pourquoi?
Je suis exaspéré et désespéré de voir que nous sommes incapable de faire une seule liste, ayant pour seul but la Bretagne plutôt que de vouloir mettre en place son parti: Adsav, PB, UDB, Breizh Europa, NTFB, etc....
Tous ces partis ont en commun de vouloir au minima l'autonomie de la Bretagne, non???
Qu'est ce qui est le plus important? De végéter à des 5% en proposant plusieurs listes à des Bretons qui ne voient là qu'un combat de chef plutôt qu'une proposition claire?
Comment être pris au sérieux quand un parti, qui se dit autonomiste, défilant avec ses drapeaux pour la réunification de la LA à la Bretagne, propose des listes avec ceux-là même qui suivent les ordres de Paris en votant contre la réunification pour faire plaisirs à leurs chefs?
Pendant ce temps-là, les Alsaciens proposent un seul parti, et réussissent à devenir la 3ème force de l'Alsace. Les Écossais n'auraient certainement pas réussis à frôler l'indépendance en faisant comme les Bretons en proposant plus d'une liste!
Nous sommes plus d'un à réclamer cette seule et unique liste! Encore une fois, qu'est ce qui importe le plus? L'autonomie de la Bretagne (personnellement, je préfèrerai l'indépendance) ou se faire la «guéguerre» entre les partis?
Prenons tous les points en commun, faisons en un programme, une seule liste, qui ne soit ni de gauche, ni de droite, mais Bretonne. Présentons nous dans tous les cantons, à chaque élection, et, une fois le but de l'autonomie atteint, alors, déchirons-nous!
Mais là, c'est mettre la charrue avant les b½ufs!
Une liste d'indépendant, avec moins de 10000 ¤ à réussie un score de prêt de 10%!
Le sentiment Breton est là. Il est bien connu dans le reste de la france, mais au lieu de nous unir et de proposer une vision de l'avenir, de démontrer que nous pouvons être un pays viable, nous en sommes encore à faire une guerre d'ego. Les meilleurs scores ont été réalisés quand nous étions UNIS
Je suis aussi exaspéré et désespéré quand je vois que beaucoup préfèrent détruire une idée avant que de creuser celle-ci, que de la tenter...
De voir que nous sommes beaucoup à blablater, à analyser, mais incapable de nous organiser en véritable état. La Savoie l'a fait, et l'histoire nous apprend aussi que les pays ayant reconquis leurs libertés ont commencé ainsi!...
Bien sûr, cela demande du temps. Bien sûr cela demande un engagement...et oui, nous pouvons risquer l'emprisonnement... mais n'est ce pas un risque à prendre???
Je suis donc exaspéré et désespéré quand je vois que nous avons le potentiel, que nous pourrions être suivi par la population, mais faute de nous organiser, de proposer une vision claire, nous ne savons que blablater et proposer une multitude de liste aux élections, dont certaines, avec ceux-là même qui dépècent et affaiblissent la Bretagne....
Bien entendu, je pourrai continuer ainsi sur plusieurs points...
Je sais que aussi que je cries dans le désert, même si je sais aussi que plus d'un partage ce sentiments...
Je me dis alors que, peut-être, les choses évolueront... elles peuvent aller très vite... Mais encore faut il que nous soyons capable de nous unir sur nos points commun, plutôt que de nous désunir sur nos différences.
Une fois atteinte, l'autonomie ou l'indépendance, ce sera alors aux Bretons de trancher...mais proposons leur avant une vision claire et franche!
Le premier :
«Le pouvoir n'est pas en Bretagne, mais à Paris.» Les gens votent pour aujourd'hui pour Holland/Walls, Sarko, La Marine... pas pour le porte drapeau local de ces messieurs/dames dont souvent ils ne connaissent même pas le nom!
Le Deuxième :
«Les partis politiques bretons sont soit dans le consensus mou, soit piloté de France...» En tout cas, aucune créativité, aucun courage, bien pensant jusqu'au bout des ongles, fatigant à l'extrême pour les militants qui souvent passent l'éponge... (L'exemple de B.Deléon mis à part!)
Le Troisième :
«Il n'y a aucune véritable offre politique face aux partis français» : Pas d'Ecolo Breton, tout juste un NPA breton, un truc bizarre de gauche n'existant pas en France, Pas de Parti Social-Démocrate Breton, pas de Libéraux Breton, pas de Conservateurs bretons, tout juste une extrême droite bretonne.
Ce qui fait qu'aucun parti politique breton n'a pour mission de raccompagner à la frontière son alter-égo français...!
Nous en revenons donc au fondement de la question.
Qu'est ce qui est le plus important?
De faire triompher la Bretagne, et que celle-ci redevienne une nation?
Ou de faire triompher une idéologie?
Pour ma part, il est plus important de faire triompher le renouveau de la Bretagne.
Pour ce qui est des idéologies, nous avons les partis français!
Mais alors je vous entends: «nous pouvons très bien proposer une idéologie pour la Bretagne»...
Le problème est que nous n'en sommes pas encore là!
Nous n'avons pas encore l'autonomie!
Gagnons la d'abord, et, ensuite les Bretons ferons leur choix!
Un pôle de droite, et un pôle de gauche... et les Bretons de Droite voulant l'autonomie ne voteront pas pour ceux de gauche et inversement!
Dépassons ces clivages Droite/Gauche!
Comme rappelé au-dessus, une liste d'indépendant, ni de droite, ni de gauche, mais locale a atteint près de 10% aux élections avec moins de 10 000 ¤
Franchement! Croyez-vous que nous sommes suffisamment avancés dans l'autonomie pour proposer déjà un choix qui divise dès le départ?
Croyez-vous vraiment que nous avons ce luxe?
Que faut-il mieux? Que nous en restions avec cette volonté de faire passer une idéologie avant la Bretagne au point que des partis se réclamant autonomiste et défilant pour le rattachement de la LA s'allient avec ceux même qui veulent la dissolution de la Bretagne???
Est-ce ainsi qu'Unser Land est arrivé à être la 3ème force de l'Alsace?
Il suffit de voir le résultat qu'ils ont fait pour en tirer les conclusions qui s'impose!!!
Restons avec nos clivages Droite/Gauche avant de nous préoccuper de ce qui nous importe le plus, la Bretagne... et nous n'y arriverons JAMAIS!!!....
Mais, dans ce cas, arrêtons de nous plaindre du jacobinisme français! Acceptons le fait que nous ne redevenions jamais autonomes, que tout se décide sur Paris, et contentons-nous de nos 5% de moyenne!
Il est plus que temps que nous arrêtions de tout mettre sur la faute de l'autre, sans faire nos mea culpa et chercher à changer ce qui ne va pas, à nous inspirer des autres et de leur succès, à apprendre de l'histoire.... et de se demander ce que nous voulons !
Voulons-nous au minima l'autonomie ? Ou voulons-nous juste une idéologie ? Et si nous voulons l'autonomie, quels sont les moyens que nous nous donnons pour y arriver ? Qu'est ce qui est le plus important ? La Bretagne ? Ou son parti politique ? Qu'est ce qui prime ? Donner une vision claire aux Bretons sur la possibilité de devenir autonome ? Ou leur proposer une multitude de parti, dont certain s'allie avec ceux qui détruise la Bretagne ????
Le jeu de proposer plusieurs partis et bien dans le cadre d'une Bretagne parfaitement française... Pas dans une volonté de reprendre son autonomie ou son indépendance !
Gagnons d'abord notre autonomie, notre indépendance avant de proposer une ligne idéologique !!! Une fois gagnées, les Bretons choissirons alors!
OK pour votre proposition, mais dans le même temps vous justifiez plus ou moins le fait que le président du «parti breton» (qui à la base se compare au SNP...) se présente dans u canton sous une bannière avec l'UMP (au 1er tour).
A partir de là je ne vois pas bien l'intérêt ?
Une liste bretonne plutot à gauche, une liste plutot à droite, OK...mais pas d'alliance avec les partis parisiens et en cas de consignes de vote, uniquement pour une liste bretonne non-affiliée à un parti parisien.
Bien sûr, il y a crédibilité et conviction. Je précisais simplement qu'être convaincu constitue sans doute le fondement de la réussite, pour peu qu'il s'agisse d'instruire une alternative. Ensuite, tout sera question de subjectivité.
Tout comme je pars moi aussi de constats, à savoir:
1) La Bretagne a des spécificités... Tout comme la Savoie à les siennes, l'Alsace à les siennes, le Pays Basque à les siennes, la Nouvelle-Calédonie à les siennes, l'Écosse à les siennes, la Catalogne à les siennes...etc...etc...etc...
2) Qu'il faut savoir ce que l'on veut en priorité: vouloir au minima une autonomie et s'en donner les moyens, ou pas.
3) Que les régions avec un fort taux en faveur de l'autonomie ou l'indépendance ne propose pas 36000 listes aux élections, mais une seule et unique et un seul but à leur électeur: l'autonomie ou l'indépendance vis à vis de leur puissance occupante!
4) Lorsqu'une situation n'évolue pas, que rien ne change, au lieu de rester sur le même constat, se dire que l'on ne peut rien y changer, il est peut-être temps de faire un constat d'échec et de changer de méthode...
5) Quelle crédibilité le mouvement breton a-t-il quand un parti se disant autonomiste, défilant pour le rattachement de la LA se rallie à ceux-là même qui sont jacobin et pour que la Bretagne reste en B4 et non redevienne B5?
Comment être crédible quand on préfère s'allier avec ceux qui combattent la Bretagne plutôt que de s'allier avec des Bretons, parce qu'ils ne sont pas du même bord idéologique, et les laisser par la suite choisir le style de gouvernement qu'ils veulent!!!
Bref, Je pourrai continuer ainsi, mais je pense avoir assez monopolisé le sujet...
Libre aux décideurs d'y réfléchir ou pas...
Le problème est que je suis loin d'être le seul à le penser et que nous voyons se profiler 2032 qui «fêteront» les 500 ans du «rattachement»...
Cette union existe et elle s'est exprimé lors de ces élections par les listes se revendiquant du label «Nous te ferons Bretagne» (Le mouvement Bretagne et Progrès de Troadec, Le Parti Berton, Breizh Europa et autres partis ont eu des prises de position claire là-dessus : relisez les communiqués de presse.
Le seul parti à ne pas avoir voulu privilégier l'union partout est l'UDB car pour elle, les valeurs de «gauche» passe d'abord avant tout attachement avec la Bretagne. Dans les autres cantons où cette entente NTFB n'était présente, d'autres partis (soit directement en leur nom ou individuellement) se sont présentés. Il n'y a pas de recoupement (à part encore l'UDB).
Maintenant il faut pouvoir transformer cet essai à l'occasion des prochaines échéances électorales qui sont les régionales!!! Restera à régler le cas particulier de la Loire-Atlantique où une entente bretonne aura par définition peu d'impact car il s'agira d'élections sur tout le territoire des Pays de Loire, à moins qu'une liste locale bretonne pour la Loire-Atlantique puisse négocier avec d'autres listes réparties sur les autres départements de ces Pays de la Loire....
N'eo ket echu! Betek an Trec'h !
Précisions concernant les autres :
- au Pays Basque Nord la coalition EHBai est portée majoritairement par AB. Le PNB ne la rejoint pas et présente quelques candidatures.
- Unser Land ne doit ses candidatures et ses scores qu'à la réforme territoriale ; ils n'auraient pas imaginé présenter des candidats dans la moitié des cantons il y a un an
Mais, quel est vraiment l'intérêt d'avoir autant de parti, qui tantôt se présente sous son nom, tantôt sous le nom du label, aux gré des alliances pour présenter une liste commune quand il pourrait y avoir un seul parti proposant un but clair : l'autonomie?
Y gagnons nous réellement en visibilité et en cohérence dans la population qui ne suit pas le mouvement breton?
Quel est l'avantage d'avoir dans un canton une liste NTFB, dans un autre canton une autre liste sous Breizh Europa, dans un autre encore MBP? Au lieu d'avoir un seul et unique parti pour chaque canton de Bretagne?
Sommes nous à ce point autonome et avec de tels scores (hormis sous le label NTFB) que nous pouvons nous permettre de présenter plus d'un parti?
Je vois donc, entre mes sanglots de pleureuses un début d'union, mais nullement l'intérêt d'avoir plusieurs listes quand nous sommes encore loin de pouvoir nous le permettre!
Donc oui, il y a un début d'union.. mais celle-ci sera réellement effective que quand BE, le PB, et MBP fusionneront et ne formeront qu'un seul parti: NTFB
C'est ce que beaucoup d'entre nous attendons et appelons de nos v½ux!
Alors, nous pourrons parler d'une véritable union!
Mais oui, ce début d'union est à souligner! et oui, il faut espérer que l'essai soit transformer...
Pour terminer, je reprendrai juste l'exemple de l'Alsace et d'Unser Land. 1 seul parti autonomiste, ne présentant qu'un seul but, l'autonomie.
Première élection en 1992 avec 1.85% des voix...
Mais entre chaque sanglots, j'attends vos lumières pour ce qui concerne l'intérêt d'avoir plusieurs parti au lieu d'en avoir qu'un seul et en quoi nous sommes réellement en mesure de nous le permettre..
On dirait une discussion de bon petits français formatés à la culture hors sol... sur le modèle du «Grande-Est» du «Grand-Ouest» du «Sud-Ouest», et des départements qui portent le nom d'une rivière... avec un logo à 2 balles...
En Europe, il y a :
des Communistes,
des Socialistes,
des Ecologiste,
des Sociaux-Démocrates,
des Libéraux,
des Chrétiens Démocrates,
des souverainistes
et des Nationalistes.
En Bretagne, en bon français, nous avons:
Une forme d'association communiste (Breizhistance), là au moins c'est clair mais est-ce un parti politique?!
Un «trucs de gauche» mal définie, sauf pour être copain comme cochon avec les Socialistes français.
Un parti «centre gauche urbain», Breizh Europa,
Un groupe fédérateur rural de la gauche à la droite, NTFB,
Un parti fédérateur de la gauche à la droite, PB,
Un parti nationaliste, ADSAV.
Franchement, dans ce paysage brouillon, QUI à pour mission ici de raccompagner à la frontière les communistes français, les Socialistes-jacobins français, la droite jacobine française, les nationalistes français????
Qui???
Le meilleur exemple est démontré par le fait que l'ensemble du mouvement breton tape plus sur ADSAV que sur le FN...
(Je ne défends pas ADSAV)
Mais quitte avoir des nationalistes à 20%, je préfère qu'il soit breton que français...
Hors, il faut le constater, pour le milieu breton le FN est plus acceptable qu'ADSAV... (ce qui est démonstratif de l'indigence politique bretonne)
et du fait personne ne s'occupe des autres partis politiques français....!
On se limite à le qualifier de jacobin, ce qui est vrai, mais également très limité en argumentaire...!
Donc, c'est pas prêt de changer!!!
Des ans qui ne développent pas chez moi le sentiment de posséder « la » vérité sur chaque chose, mais d'en posséder quelques particules établies durant mon vécu pas mal entamé quant à son capital.
Des particules que je demande volontiers d'associer, d'agréger pour bâtir, à celles qu'élaborent mes congénères et compatriotes, qu'ils soient plus jeunes, ou moins jeunes, avec leurs qualités très souvent tellement plus importantes que les miennes, qu'elles soient innées ou /et acquises mais qui, comme moi, ont aussi des lacunes, à part pour Attali, Valls ou Védrine …ou encore Mélenchon et quelques autres gourous.
Beaucoup ont ici bien des points de convergences, moins sur d'autres. Globalement des opinions souvent complémentaires mais dont les émetteurs sont demandeurs d'une Bretagne plus autonome, totalement autonome voire indépendante.
Mais quand Ar Vran voit du mouvement dans une énième « prise de position claire » notamment ici :
« Cette union existe et elle s'est exprimé lors de ces élections par les listes se revendiquant du label «Nous te ferons Bretagne» (Le mouvement Bretagne et Progrès de Troadec, Le Parti Berton, Breizh Europa et autres partis ont eu des prises de position claire là-dessus : relisez les communiqués de presse. »
Eh bien, moi qui refuse de voir de l'action, de la « vérité » là, où depuis des décennies il n'y a que discours et communications politiques, je ne peux être d'accord avec lui ! Discours et communications venant d'hommes et de femmes qui ont parfois, souvent « activement milité » ou « ½uvré », plus ou moins passivement dans des partis français de gauche et extrême, de droite et extrême, du centre et udi/udf, et qui consciemment ou non ont participé par action et par omission a l'état actuel de la Bretagne. Nous verrons donc ce dont ils décideront et seront capables!demain n'est jamais bien loin.
Voilà de leurs parts un « coming out » verbal, sans examen de conscience ni autocritique publiques, sans donner d'explications au peuple breton ils endossent sans problème, sans vergogne la Blanche Hermine de Bretagne faisant fi du symbole ! Utilisant aujourd'hui ou ponctuellement autrefois des morceaux de la langue bretonne pour leurs professions de foi et/ou métinges. Eh bien Non ! Les puces changent de robe canine…Opportunément ? Des paroles et des actes ?
Qu'ils jouent enfin cartes sur table !
Comme martèle Michel Prigent : « Union = efficacité...c'est pourtant pas compliqué à comprendre ! »
On a arrache a la Bretagne , la LA qui est le departement qui a le plus de valeur ajoutee.J'entends tres souvent , l'avenir de la Bretagne .. c'est la mer .... j'en suis bien d'accord .... mais pour developper ce secteur , il faut une Base Engineering . B4 ne l'a pas . La LA l'a, avec ses chantiers Navals ( commandes jusqu'en 2020 ).L'Outil Industriel pour le developpement des technologies , des equipements , des projets marins est en LA.
B4: ce sont l'agriculture , les retraites , les vacances.
Mr AUXIETTE qui n'est pas mon ami et GROSVALET (qui a ete reelu au Premier tour ?????)qui n'est pas mon ami d'enfance non plus , l'ont tres bien compris .
1 fois en 2005 le BNG et le PSdG en position de force décident de former un gouvernement bipartite, qui perdra ensuite les élections de 2009.
Aujourd'hui il y a 4 groupes puisqu'une autre coalition, Anova, s'est hissée au Parlamento.
C'est en 2009 que les nationalistes basques ont perdu le gouvernement de la CAB, mais pas sur une désunion quant à ETA - qui a toujours existé : c'est l'interdiction des candidatures gauche abertzale doublée de l'invalidation des votes déclarés nuls, qui ont donné une majorité de circonstance au PP-PSE.
En 2012 le PNV est premier et gouverne, EHBildu est deuxième.
1°) Des appels de plus en plus pressant à l'unité et à refuser de s'inféoder aux partis parisiens (notamment sur ce site)
2°) Des scores plus qu'honorables pour de nombreux candidats (il serait intéressant de les comparer au score NTFB+UDB dans chaque canton aux européennes
3°) Le refus de certains UDB de soutenir le PS (cf à Vannes : Voir le site ) Qui me parait encourageant et qui pourrait être utile pour aboutir à une liste commune aux régionales.
4°) Le score du FN a augmenté mais reste assez bas comparativement au scores en France (même si 15% dans le Finistère c'est beaucoup trop)
Donc j'apporte ma pierre à l'édifice et j'appelle aussi à l'unité, et ce le pus vite possible ! Dès les régionales ! Il nous faut une liste d'union de toute les personnes qui défendent la Bretagne, nationalistes, indépendantistes, régionalistes, peu importe ! Il faut un programme commun pour défendre notre région ! Nous avons la chance par rapport aux basques et aux alsaciens d'avoir notre région croupion (faute de grives) qui peut nous permettre de faire un score non négligeable ! Il faut viser les 10% de suffrages exprimés (aux européennes NTFB+UDB ont fait 9,22% sur la région administratives, on y est presque !) et avoir des élus !
Il faut également une liste d'union en Loire Atlantique même si les 10% relèvent plus de l'utopie...
Dépassons nos différences et concentrons nous sur ce qui nous rapproche : la Bretagne !
Continuerons-nous à présenter plusieurs listes?
Ou réussirons nous à nous présenter que sous une seule et unique: NTFB?
Et, le cas échéant, celle-ci se présentera-t-elle comme un énième parti politique, ou, comme dirait Yann LeBleiz, comme une liste qui a pour mission de raccompagner à la frontière les communistes français, les Socialistes-jacobins français, la droite jacobine française, les nationalistes français?
Serons-nous en moyen d'analyser, de nous inspirer des autres partis autonomistes faisant de bons scores?
Serons-nous capable d'appliquer des méthodes ayant permis à 3 listes d'indépendants, se présentant comme n'étant ni de droite, ni de gauche, mais d'intérêt locale d'atteindre des scores entre 9.82% et 16.66%?
Il ne nous reste que 9 mois pour répondre à ces questions....
L'Essentiel du combat breton a comme première étape d'obtenir le Pouvoir de décision et de gestion sur la Bretagne ! Dans le même élan, sur « tout » le territoire historique de la Bretagne ! Et rien d'autre ne devrait détourner de cet objectif jusqu'à que cela soit acquis !...
Cela acquis (chèrement peut-être? Mais nous payons tous les jours chèrement notre sujétion!) alors nous pourrons, et seulement l'Essentiel une fois en place, selon nos analyses, nos perceptions de notre territoire, nos choix et ceux de nos intérêts, nous atteler à …
a) Gérer l'aspect rural et l'aspect métropole, si la métropolisation devait avoir encore un sens …
b) Intégrer l'écologie dans les systèmes de production et tous les aspects et activités d'une société humaine responsable…
c) Bref! Organiser une nouvelle société qui ne devra rester une rêverie en Utopie, surtout pas ! Mais une société organisée avec un grand « pragmatisme utopique » !(;0)
Une fois de plus, seulement l'Essentiel obtenu permettra toutes les possibilités d'avenir, au lieu de se perdre dans les discussions actuelles plus ou moins idéologiques, de clans, de partis, qui organisent les divisions (par ceux qui y ont peut-être un grand intérêt !).
Sans l'Essentiel rien n'est, ne sera possible et pour y parvenir c'est entendu, les dogmes et idéologies qui nous infectent, sont de terribles diluants, dissociants, destructeurs de projets et diviseurs du peuple breton. Alors ceux qui s'en réfèrent, s'en réclament, s'en servent dans toutes nos élections sont les ennemis de l'Essentiel qui ne progresse pas depuis des dizaines d'années. Régresserait plutôt !
Les principaux animateurs des formations que vous citez ont à peu près tous milité dans ou pour les partis hexagonaux, ont été comme culs et chemises avec eux, et pendant longtemps on demandé de voté pour leurs leaders, il a peu encore et encore aujourd'hui…
Et nous n'avons peut-être tout vu et tout entendu…
Ce qui pour tout individu sensé nécessite de retrouver/trouver la confiance dans une parole ou une promesse politique, et une qualité d'engagement dans un projet spécifiquement breton de large autonomie ou d'indépendance.
« La critique de ces mouvements fait le jeu du centralisme d'état et freine l'émancipation. » dites-vous? Non ! Ce sont eux ces politiciens qui freinent… Ou réduisent à néant…
Vous avez peur ? Vous êtes frileux ? Vous voulez nous faire taire BrékilBreizh ? Qui en seraient les plus grands bénéficiaires ? Ils doivent le savoir que ça ne va plus comme cela, ces formations bretonnes…Et parisiennes. Ô combien cela ne va pas!
Dire ce que l'on pense de leur système ! Écrire en chaussons sa révolte contre cette organisation désuète et dangereuse, c'est aussi militer pour une cause tout autant que distribuer en gros godillots à quelques dizaines de citoyens désintéressés ou non intéressés, des tracts sur une place de marché, et serrer faussement des paluches…
Le monde a changé, il fait se battre aussi pour obtenir et mettre en place d'autres moyens de communication.
Et un seul objectif pour tous Bretons sincères : L'Essentiel.
Que voulez-vous dire par là? que par définition toute personne qui aurait «servi» la France avant de découvrir un penchant pour d'abord servir la Bretagne doit être au mieux suspectée de «faux nez» ou d'hypocrite« ou pire de »traite à la cause«????
Restez réaliste ! Croyez-vous sincèrement qu'il existe une foultitude de Bretons qui sous prétexte de compromission avec la France ont préféré rester chez eux sans jamais avoir eu des contacts avec la République française. Je pense même que vous-même par vos activités de tous les jours vous vous comportez comme un citoyen français... parce que tout simplement on n'a pas le choix! Morvan Lebeque l'a même écrit : »Français sans problème, il me faut donc vivre la Bretagne en surplus, ou, pour mieux dire, en conscience..."
Que des hommes politiques bretons aient pu militer dans des partis hexagonaux avant de se découvrir breton, n'est pas un problème. Au contraire cela peut être un témoignage que ces hommes ne vivent pas hors-sol ou sont prisonniers d'idéologie jacobine.
En revanche et là où je vous rejoins il ne faut pas que ces hommes restent soumis à leurs anciennes appartenances. On leur demande justement le contraire ou de ne pas se compromettre avec les partis hexagonaux en appliquant la politique du strapontin... (C'est pour cela qu'à mon avis la stratégie de l'UDB est vouée à l'échec, il lui faudrait faire un révolution des mentalités. La question étant est-ce qu'elle le peut????)
Donc oui, encore heureux qu'il a y un semblant d'union où des Bretons se sont réunis pour défendre d'abord la Bretagne (je croix même que cela n'a jamais été fait par le passé). Que cela continue c'est tout le mal que je peux leur souhaiter
Pour être honnête, je n'ai pas vérifié cette info, tout comme il se peut que celle-ci n'était qu'une coquille.
Tout comme cette «information» n'était pas le sujet de l'article, mais une phrase dans l'article.
Quoiqu'il en soit, c'était un article dans le «Télégramme» à propos de «la liste d'intérêt locale» sur Quimper 2...
J'essaie de le retrouvé mais j'ai un «403 forbiden». Dès que cela sera fait, je ne manquerai de vous envoyer un lien ou le lire...
A moins qu'un autre ne le fasse avant!
J'ai bien lu de mes yeux embrumés par mes sanglots de pleureuse vos arguments, mais je n'y vois pas réponse à mes questions...
En effet, il y a un début d'alliance entre MBP, le PB et BE.
Oui, cette union, NTFB, est le label qui fait le plus de score, et à au moins le mérite d'exister!
Mais encore une fois, quel intérêt de présenter ici une liste NTFB, là une liste PB, ici encore une liste MBP et là encore une liste BE?
Et ce, au lieu d'avoir un seul parti se présentant uniquement sous le label NTFB...
Où est l'intérêt un nom pour la campagne, et un nom pour la ville?
L'intérêt ne serait-il pas plutôt de se mettre sous un seul parti, rassemblant ainsi les finances, les forces vives pour se faire connaître uniquement sous un seul nom?
Encore une fois, la plupart des militants non-inscrits dans des partis n'attendent que cela:
Une seule liste, ne se déclarant ni de droite, ni de gauche, mais ayant pour but d'amener à l'autonomie...
Quant à L'UDB et ADSAV, ils doivent se demander ce qui leur importe le plus: le triomphe de leur idéologie, ou celui de la Bretagne?
Les Bretons, une fois l'autonomie acquise, pourront alors choisir une idéologie... mais, en attendant, ni l'un, ni l'autre ne fait le jeu de la Bretagne, surtout quand on voit l'UDB s'allier avec ceux qui veulent la disparition de celle-ci!
Pour terminer, je dirai ceci:
Je ne suis pas proche d'ADSAV, mais oui, je suis choqué et ne vois aucune unité du mouvement breton quand, lors de la manifestation pour le rattachement à la Bretagne, on leur refuse de défiler avec leur drapeau, alors qu'on autorise ceux qui s'allient avec le parti socialiste qui fait tout pour le maintien des-pays-de-la-loire afin de faire plaisirs à un de leur baron...
Que l'on soit d'accord ou pas avec ce parti, ils y étaient, et défilaient pour la Bretagne.
Là encore, il nous faut savoir ce qui nous importe le plus: la Bretagne, ou une idéologie?
Les exclure de tel rassemblement est anti-démocratique, et ne pas faire confiance aux Bretons...
Gagnons d'abord notre autonomie, notre indépendance, et ensuite cela sera au Bretons de choisir leurs partis.
et si je vous disais que ces élections sont d'abord des élections locales, c'est à dire que chaque force peut se lancer pour se jauger et voir le score qu'elle ferait en fonction des zones d'implantation supposées importantes par elles?
En fonction des résultats obtenus, cela permet de se mesurer et surtout de mieux négocier la place de tête de liste pour les régionales...
Clairement au vue de ces résultats, on peut dire que le leader naturel de NTFB est et sera Mr. Troadec. (que cela plaise ou pas d'ailleurs...)
De la même façon on peut traès bien interpréter ces élections en disant que le combat politique breton n'est pas encore mur dans les territoires bretons qui sont en dehors de la zone d'implantation de Troadec. Que dans ces territoires on ne peut pas encore se passer d'avoir des alliances avec des partis hexagonaux sous peine d'avoir des scores confidentiels (Il reste du travail à faire...)
Que les Bretons ne sont pas encore prêts pour l'indépendance (cf très faible résultats de la liste du PB à Vannes) mais quand ils sont sensibilisés ils sont prêts à voter pour des politiques bretons qui pensent d'abord Bretagne.
C'est plutôt cela qu'il faut voir.
L'avantage d'avoir un label permet de relier des personnes ayant des sensibilités ou des approches différentes mais qui se sont réunis sur l'essentiel.
Après que l'on soit vert, bleu, gris, jaune ou je ne sais quoi, cela passe après...
Justement, n'est-ce pas triste?
@ Brocèlbreizh
«L'unité du mouvement breton, c'est concrètement l'Alliance NTFB:3 partis unis pour une même cause...BZH»
Bien mais alors pourquoi ne forment-ils pas un seul et unique parti au lieu de nous proposer plusieurs listes!
Où est l'avantage de proposer plusieurs listes!
La question est claire! Pas la peine de noyer le poisson!
@ Ar Vran
«Et si je vous disais que ces élections sont d'abord des élections locales, c'est à dire que chaque force peut se lancer pour se jauger et voir le score qu'elle ferait en fonction des zones d'implantation supposées importantes par elles?
En fonction des résultats obtenus, cela permet de se mesurer et surtout de mieux négocier la place de tête de liste pour les régionales...»
Et après on nous dit qu'il n'y a pas de «combat de chef»? Et qu'il y a unité du mouvement breton?
Les pleureuses, là, ne savent plus si elles doivent pleurer de rire, de tristesse, ou de rage...
A quand un véritable parti n'ayant comme intérêt la Bretagne et uniquement la Bretagne, qui ne soit ni de droite, ni de gauche et ayant comme objectif de raccompagner ses messieurs de Paris à la porte....
La demande est là, mais pas l'offre...
Donc, les pleureuses continueront à pleurer quand les autres continueront à noyer le poisson, et à trouver toutes sortes d'excuses pour que rien ne change... et, dans 50 ans, un Pierre Camaret dira que cela lui rappelle les discussions de sa jeunesse....
@ herve morvan
C'est bien ainsi que je l'ai pris! Et si j'en ai parlé, c'est afin que nous étudions leur méthodologie.
Mais je reconnais avoir peut-être relayé une information fausse suite à une coquille.
Mais au final, le plus simple est de leur posé la question directement...
Effectivement phénomène très intéressant. Cela me fait d'abord penser aux discussions de bistros où Il a y toujours un quidam qui sortira qu'avant de s'occuper du bien-être des Bretons, la France devrait aider les pauvres et trouver du travail pour les chômeurs ....
Ensuite pour un élection ayant un fort contexte local, je ne vois vraiment pas l'intérêt à parler de l'idée d'une fédération européenne. Il y a pour cela les élections européennes ou alors créons un parti pour la paix dans le monde et présentons des candidats pour les prochaines municipales dans la commune de Kerplouk de façon à être entendu!!!! Non mais :)
Pour BZH , il faut ACTUELLEMENT , une unite qui n'existe pas . Chacun veut etre le Chef ........ et une politique simple , compatible avec nos possibilites presentes.Parler VRAI , on ne rase plus gratis ( deja dit ).
Il y a de grands talents dans le mouvement Breton , mais ils ne s'imposent pas.......... mais , si ils disaient la verite , personne ne les suivrait . Le reve , c'est tellement agreeable .
Sagesse ? C'est quoi pour vous?
Et comme vous le dites quelque part plus haut : « Pour convaincre une population,le minimum est déja d'etre convaincu effectivement... »
Ensuite, relier pragmatisme et utopie « intellectuellement » ce n'est pas ce que je demande! Mais bien de « réaliser pratiquement » ce qui a un moment peut paraître « utopique », qui ensuite ne l'est plus.
Quelqu'un a dit : « Cela était impossible, c'est pour cela qu'ils l'ont réalisé » ( ;0))
De plus en ce qui concerne votre « nom ? » que je crois être toujours un pseudo composé des deux premières syllabes de « Brocél »iande accolées à « breizh » , je me suis seulement permis de prendre les deux premières syllabes de Brocéliande en Breton « Brekilien » et d'ajouter un B majuscule à Breizh, qui le vaut bien !
Je ne me souviens pas d'avoir moqué, ou stigmatisé volontairement un nom propre ou de famille…Le mien, repéré par mes petits « copains » depuis le cours préparatoire, m'a bien aidé a n'y trouvé aucun plaisir, et a respecté celui des autres …
…ce qui m'amène tout naturellement au « petit brin d'ouverture qui (me) ferait tant de bien …Envers des hommes et des femmes, mêmes politiques ». Ceux qui « sont parfois sincères » _ils se reconnaîtront_ ne sont pas concernés par mon manque d'ouverture supposée par vous, mais… tous, tous les autres, oui !
Cordialement je n'ai aucune raison de mettre en doute votre sincérité Brocèlbreizh.
La partie de mon commentaire que vous prenez : «Les principaux animateurs des formations que vous citez ont à peu près tous milité dans ou pour les partis hexagonaux, ont été comme culs et chemises avec eux, et pendant longtemps on demandé de voter pour leurs leaders, il a peu encore et encore aujourd'hui… »
Votre intervention :« Que voulez-vous dire par là? que par définition toute personne qui aurait «servi» la France avant de découvrir un penchant pour d'abord servir la Bretagne doit être au mieux suspectée de «faux nez» ou d'hypocrite« ou pire de »traite à la cause«???? »
Non ! Ce n'est pas ce que je veux dire, car je ne l'ai même pas pensé ! Mais vous posez cette problématique et vous faites des constats réels et vous y apportez des réponses comme quoi « poser une question c'est déjà avoir en grande partie ses réponses ».
Par contre une fois la prise de conscience bretonne faite par des Bretons et Bretonnes, et plus encore lorsqu'ils « se disent Bretons engagés et positionnés politiquement », ce sont les pratiques électorales auxquelles un certain nombre se laisse aller, qui pour moi sont des comportements « aberrants ».
Pour ne prendre comme exemple que le choix actuel _analysé et souligné par Christian Rogel_ d'Yves Pelle s'associant, malgré ses articles divers, à L' UMP alors qu'il ne peut ignorer le mal que les politiciens de cette formation, de cette ligne politique, ont fait et font à la Bretagne depuis fort longtemps.
Que dois-je penser des discours sur la « décentralisation nouvelle » de M. Le Fur ou d'I. Le Callennec, et tous les autres quelles que soient leurs formations politiques parisiennes? Les prendre pour argent comptant ? Et agiter mon Gwen Ha Du de contentement …D'où mon « Et nous n'avons peut-être pas tout vu et tout entendu »…
Les citoyens électeurs de base peuvent aussi également se poser ces question lorsqu'ils se déclarent être Breton d'abord…
Dans les années soixante dix, j'étais à l'UDB, et lors d'une discussion de préparation à une élection municipale, un député socialiste m'a carrément demandé de me présenter avec eux comme socialiste et non comme udébiste. Que croyez-vous que je lui ai répondu ???...
Je ne croyais pas, contrairement à certains udébistes, que la participation à l'Union de la Gauche Française soit bénéfique au combat Breton compte tenu de l'idéologie jacobine, et des enseignements de l'Histoire de France, au moins depuis la révolution de 1789 ! L'expérience inédite demandait cependant à être tentée…
Après 1981/83 je quittais l'UDB et n'ai plus adhéré à aucune formation politique, d'ailleurs inexistante ou parce que phagocytée par l'idéologie de gauche parisienne ! La droite française c'était hors de question !
Mon identité de Breton et le destin de la Bretagne primaient très largement sur les diverses idéologies et bréviaires.
Morvan Lebesque ? Personnellement je dirai : Breton sans problème, il me faut donc vivre la France en surplus…
Merci pour ces précisions.
Cependant permettez-moi d'insister sur un point essentiel qui je pense est source de malentendu. Je tiens d'abord à préciser que je ne suis pas militant du PB ou de NTFB (car hélas mon emploi du temps et ma localisation me le permettent pas) J'adore simplement observer les gens et mettre en relation leurs idéaux et leurs actions…
Vous écrivez « Pour ne prendre comme exemple que le choix actuel _analysé et souligné par Christian Rogel_ d'Yves Pelle s'associant, malgré ses articles divers, à L' UMP alors qu'il ne peut ignorer le mal que les politiciens de cette formation, de cette ligne politique, ont fait et font à la Bretagne depuis fort longtemps. »
Attention donc à ne pas tout mélanger. M. Pelle s'est associé à une liste de la Droite et du Centre pour l'Ille-et-Vilaine, cela ne veut pas dire qu'il s'est soumis à l'UMP. En plus il l'a fait en son nom personnel et non au nom du PB.
Lors des dernières municipales et contrairement à ce que certains ici insinuent, M. Pelle était sur une liste d'entente et non une liste de l'UMP. D'ailleurs la tête de liste, MrChavannat n'est plus adhérent de l'UMP mais de l'UDI (c'est dingue ce que l'on peut trouver sur internet : Voir le site
Enfin lors de ces élections municipales M. Pelle a été clair (il ne s'agit pas d'une soumission mais d'une alliance ; bien sûr comme je l'ai déjà écrit par ailleurs il ne faudrait que cette alliance locale se transforme avec le temps en une soumission, cf. le fâcheux exemple de l'UDB)
Plus généralement cela me fait penser à la question du verre à moitié vide ou à moitié plein.
D'un point de vue du verre à moitié vide, on peut effectivement dire que « ça y est après l'UDB, c'est au tour du PB de s'allier avec nos ennemis, le combat est perdu et on est reparti comme en 40… La Bretagne est perdue et honte aux traites !....
D'un point de vue du verre à moitié plein, on peut dire que maintenant en Bretagne même les partis hexagonaux traditionnels cherchent à avoir sur leurs listes des personnalités mettant en avant leurs qualités bretonnes s'ils veulent toujours exister en Bretagne. Je pense même qu'il en sera de plus en plus le cas pour les échéances électorales, il suffit de voir le début de la permanence d'un vote identitaire dans le Centre Bretagne (cf. NFTB) pour se dire que le temps du duopole politique semble révolu.
Cela est nouveau (et cela n'a JAMAIS été encore le cas, même il y a de cela 50 ans…) Avant c'était simple quand on était homme politique breton, il y avait intérêt à être parrainé (ou mieux cornaqué) par un parti républicain. Autrement c'était la garantie de faire des scores confidentiels. A votre avis, pourquoi par exemple M. Le Fur ne veut pas quitter l'UMP ? Parce que s'il le fait, il disparaîtra du paysage politique local en un rien de temps.
Maintenant il en va tout autrement. Être parrainé par un parti hexagonal n'est plus forcément une garantie d'être élu. (A ce sujet il est salutaire que des associations comme Bretagne réuni n'appelle pas à voter pour des candidats qui ne se sont pas exprimés sur la réunification ; même l'UDB est partagée)
C'est bien là qu'est le changement de rapport de force. Bien sûr comme dans tout mouvement de fond cette dynamique ne se fait pas tout de suite, elle est progressive et il n'y a pas de retour en arrière.
Pour revenir sur la Bretagne, je pense qu'il sera de plus en plus difficile pour les partis hexagonaux standards de s'y maintenir s'ils ne changent pas leur logiciel de pensée. Or comme d'une part dans ces partis vous avez de nombreux apparatchiks tous aussi imbus les uns que les autres, et que d'autre part depuis 50 ans le modèle républicain de l'Etat-nation français a failli, tous ces bons politiques ne veulent pas du changement (car ils auraient trop à perdre) et ne peuvent le faire car ont été trop formatés pour l'envisager.
C'est donc là que se trouve (enfin !) l'opportunité de partis dits régionalistes. Charge à virer tous ces parvenus au moment où les forces bretonnes seront suffisamment importantes. Cela commence par pourquoi pas noyauter ces partis, à en tirer les bonnes idées et les mettre au rebus le moment venu.
Une petite piste pour les prochaines élections : peut être qu'il y a un intérêt que l'emsav se pose en rempart du FN en l'attaquant sur ces contradictions (elles sont nombreuses) mais surtout pas en l'attaquant sur les éternels sujets du racisme ou de l'insécurité ou du « tous pourris » (car dans ces « domaines le FN a su se jouer des autres partis hexagonaux avec merveille car il est maintenant considéré par beaucoup de personnes comme la seule alternative en France)
Donc clairement les prochains enjeux sont d'une part les régionales où une liste d'entente bretonne se doit d'être présente et de continuer à travailler de façon pragmatique et non plus idéologique au niveau local pour avoir une prise de conscience salutaire des habitants de la Bretagne.
J'arrête là car je n'ai pas envie de monopoliser le débat...
Ken tuch...
Je suis d'autant plus surpris de votre réaction quand je lis votre réponse à Léon-Paul Creton qui est arrivé pendant que je vous écrivais:
«L'autonomie. Celle-ci se fera le jour où tout le monde comprendra que l'union fait la force et que la désunion est notre faiblesse»
«Plus les bretons, dans leur diversités culturelles seront unis, plus certains hommes politiques seront enclin à faire ce qu'il faut»
Encore une fois, relisez ce que j'ai écrit, c'est ce que vous y verrai.
Une demande d'union entre le PB, Breizh Europa et MBP afin qu'il ne forme qu'un seul et même parti au lieu qu'ils soient dans une alliance de 36000 parti....
Et c'est ce que nombre de «pleureuses» demandent. Que l'on ait un seul parti qui soit fort au lieu de 36000 partis.
Que c'est 3 partis mettent leurs force en commun. Nous ne voulons pas de plusieurs partis cherchant à tout prix être les premiers, mais un parti alliant ses forces afin de nous amener vers l'autonomie sous une seule et unique liste: NTFB.....
Qu'en sera-t-il alors des listes Bretonnes?
Aurons-nous encore un parti se disant autonomiste et défilant pour le rattachement de la LA mais préférant s'allier avec ceux-là même qui maintiennent le statu-quo et veulent dissoudre la Bretagne?
Quand est-il de BE, du PB et de MBP? Se présenteront ils uniquement sous le label NTFB ou se présenter ont-ils chacun sous leurs noms?
Les différents partis Bretons feront ils passer l'intérêt de la Bretagne avant celui de leur parti?
Quant à mes écrits sur les forums, je les assume. Je ne me cache pas sous un pseudo pour se faire et oui j'utilise les réseaux sociaux. Si par ceux-ci j'arrive à convaincre ne serait-ce un seul que la Bretagne peut être à nouveau indépendante et parfaitement viable, qui lui-même en convaincra ne serait-ce un seul et faire boule de neige, alors, oui je penserai avoir servi mon pays. Et oui je ne ferai pas passer mon parti avant l'intérêt de la Bretagne, et je préfère qu'il disparaisse dans un autre plus fort que de vouloir absolument être le premier...
Pour quelqu'un qui aime la transparence, vous vous cachez sous un pseudo! quel transparence!
Vous vous dites démocrates, mais employez des méthodes qui ne le sont pas...
Maintenant qu'est ce que j'y écris...
Que la France n'est pas la démocratie qu'elle prétend être?
Quel scoop!
que la Bretagne à été annexé illégalement?
Là aussi! quel scoop!
Quel est parfaitement viable indépendante?
Ouah!!! le méchant indépendantiste!
Maintenant, vous voulez faire des attaques personnelles qui n'ont rien à voir sur des commentaires?
Que vous ne soyez pas d'accord avec moi, c'est une chose.
Que vous trouviez que j'ai tort, O.K. Je suis tout d'accord pour que vous me démontriez de votre science infuse et de vos analyses si pertinentes en quoi j'ai tort.
Je ferai alors publiquement mon mea culpa.
Puisque vous aimez tant les affres de l'internet, vous trouverez facilement mon adresse mail que j'ai entre autre donné ici.
Alors je vous invite à me joindre directement sur mon mail....
Vous remarquerez au passage que contrairement à vous, je ne me cache pas et que tout un chacun peu me joindre quand et comme il veut...
Quant à ceux qui veulent lire mes «édifiants» écrits, vous vous êtes déjà chargé de donner le lien.
Très courageux, entre parenthèse de dénoncer l'autre sous un pseudo! a timidité! quand tu nous tiens!...
A galon!
Pour votre information, le fait de ne pas dévoiler mon identité n'est en rien assimilable à de la timidité ou à un manque de courage. Je ne suis pas non plus présent sur les réseaux sociaux. Il s'agit uniquement d'un libre choix. Personne ne vous contraint à me lire ni à commenter ce que j'écris…
Ma curiosité intellectuelle m'a amené tout bonnement à rechercher vos écrits passés afin de mieux vous comprendre ; cela ne m'a pas aidé à cerner vos pensées si éloignées des miennes…
Je ne vais pas rentrer dans votre jeu et pester votre discours une fois de plus. Le mieux est pour moi de les ignorer et de laisser d'autres personnes réagir à vos écrits si bon leur semble…
Auf wiedersehen
Jérôme Abbassene:
« On a tenu la dragée haute aux gros partis nationaux. Nous avons financé notre campagne de notre poche : 9000 euros. Les appareils ne nous intéressent pas. Si nous construisons une majorité un jour sur une élection, ce sera sur un projet et pas sur des postes. Et on s'en ira si le contrat de mandature est violé. Nous avons toujours été clairs ! »
On peux trouver l'article aussi sur le lien suivant: Voir le site
Peux être est-il bon de creuser et d'analyser le succès de leur campagne... et s'en inspirer!
Je ne sais pas , si il y a eu une reponse du President Allemand .
La confrontation des idées me permettent d'évoluer: soit en me faisant changer d'idée, soit en en me faisant rectifier certains points de celles-ci en prenant en compte les arguments des autres, soit, pour finir, en me confortant dans mes idées..
Que l'on soit sous pseudonyme ne me gêne absolument pas. Mais que l'on fasse des attaques personnelles sous couvert de celle-ci en se réclamant de la transparence et utilisé des méthodes telles que celle-ci en se disant démocrate, me font réagir!
Les archives sont remplies de lettres dont les auteurs étaient trop timides pour signer de leurs noms...
De même, je ne vois pas ce que viens faire l'islam dans ce sujet concernant les élections, le mouvement Breton et les tactiques à avoir pour ne pas subir d'échec aux élections et pousser les électeurs de la Bretagne à rejoindre les partis autonomistes, ou à voter pour.
Mais j'attends que l'on m'explique l'intérêt pour la Bretagne d'avoir plusieurs partis politique au lieu d'en avoir un seul ayant comme but de nous amener à l'autonomie...
une constatation veut que lorsque un(ou une) candidat(e) s'allie avec un parti hexagonal pour remporter les élections au second tour, cela conduit à un échec. Cf les fameux binômes en Côtes d'Armor fait par l'UDB et le PS et en Ille-et-Vilaine avec le Parti Breton avec la Droite hexagonale.
Autant en Ille-Et-Vilaine cela était prévisible car Rennes est devenu une place forte du PS (avec comme conséquence une très faible chance de succès pour des listes alternatives), en revanche dans les Côtes d'Armor cela est plus inquiétant.
En effet ce département était considérée comme un département de gauche, donc on aurait pu penser que le fait de mettre en avant des binômes de Gauche (UDB-PSF) aurait conduit forcément à une victoire facile. Or contre toute attente, c'est la Droite et le Centre droit qui ont gagné.
Par conséquent peut-on considérer que l'UDB est devenu une machine à perdre????
«Troadec+BE+PB=NTFB!limpide?cool.»
C'est une blague ?
Pas de soucis à voir des partis différents mais que l'alliance soit la même partout... Or, ça ne l'est pas.
Je sais bien que le propre du militant est de caricaturer et simplifier pour convaincre mais là, c'est un peu gros.
«Et pour les grandes villes BE et PB ont fort à faire.C'est beaucoup plus compliqué que dans les ruralités.Et oui,Pelle a fait un très bon travail «personnel» à Rennes et ce dans l'intérêt commun NTFB.
La seule «déchirure» semble à l'UDB.(voir guingamp)»
C'est mignon le militantisme...
Je ne suis pas le dernier à critiquer l'UDB mais ce n'est pas BE et le PB qui pourront le remplacer.
L'UDB est indispensable pour un mouvement breton fort. C'est d'ailleurs pour cela qu'ils cherchent encore à faire cavalier seul. Hors rancoeurs personnels, l'UDB ne tardera pas à se mettre derrière Troadec, mais juste derrière, car si l'UDB se sait indispensable, il se sait aussi fortement menacé par l'affaiblissement du PS et d'EELV.
Est-ce qu'on sera capable d'avaler cette couleuvre au PB et à BE ? De finir derrière l'UDB ? L'UDB ne le fera pas. Les tractations vont être décisives et les égos risquent de faire très mal au dernier espoir de la Bretagne.
L'UDB n'est pas l'ennemi à abattre... Il est même indispensable au mouvement breton.
Cependant, le problème avec est que non seulement il veut faire cavalier seul (avec un peu d'espoir comme dans le cas d'alliance avec NTFB sur le canton de Gourin), mais surtout, il fait passer avant tout les idées socialistes... et donc, préfère s'allier avec le parti socialiste français qui vote le maintient de la LA hors de Bretagne et veux la dissolution de la Bretagne dans un grand ouest...
Il en perd de la crédibilité dans le mouvement breton...
Quant à Troadec, nous n'avions pas besoin de ces élections pour savoir qu'il était celui qui rassemble le plus derrière lui...et qu'il est en passe de gagner son pari...
Ar Floc'h, vous allez un peu vite en besogne, il ne faudrait pas que la grenouille se fasse plus grosse que le b½uf!!! Et de plus se sentir pousser des ailes qui ne seraient que des moignons duveteux...
On aura bien du mal à faire de moi un héritier de Maurras. Je ne partage ni son antisémitisme, ni sa haine de la Révolution, ni son idée simpliste qu'il suffirait de restaurer la monarchie pour que tous les problèmes de la France soient résolus. Si votre acte d'accusation tient toujours, faites ce que vous faites de mieux : une liste de citations que vous ne comprenez pas et tâchez donc d'exposer ma dette intellectuelle envers Maurras.
Vous me reprochez de faire appel à l'histoire et à la linguistique, excusez-moi d'avoir de la culture et de chercher à prouver ce que je dis. Tous le monde ne peut pas rester dans le flou de l'abstraction et de l'affirmation péremptoire. Il y a chez moi un fort soucis de rationalité et il est normal que ma pensée, même politique, s'appuie sur la science.
Enfin, votre allusion au malheur que je réserverais à mes contradicteurs est sans doute ce qu'il y a de plus grotesque dans votre réquisitoire. Je suis inoffensivement assis derrière l'écran de mon ordinateur, sans police politique à mes ordres. Vous avez à mon égard une rancune disproportionnée due à ce qu'une fois j'ai prouvé que vous vous trompiez, et que j'ai manifesté un peu d'agacement face à vos travers intellectuels. Il ne tient qu'à vous de cesser de vous ridiculiser.
A quand une association qui fasse le rôle «d'ambassade» et attaque sans relâche les instances internationale?
Je sais! il y en a toujours qui diront «il faut avant tout réfléchir, la Bretagne n'est pas l'Alsace, il faut prendre en compte les spécificités de la Bretagne, etc, etc»...
Mais à force d'analyser, on n'agit pas, sauf pour s'entredéchirer, et il y aura toujours une nouvelle excuse pour ne pas agir....
Triste spectacle!
Parfaitement d'accord avec vous sur la situation.
La répression n'est plus violente, mais est insidieuse, et la machine à laver le cerveau a parfaitement fonctionnée. Et la france est plus libérale que la Russie.
Mais, nous ne sommes pas les seuls dans ce cas. L'Alsace l'est. La corse l'est. La Savoie l'est aussi.
Cela ne les empêche pas d'agir.
Je ne connais que peu le cas de la Corse et de l'Alsace. Je connais mieux celui de la Savoie. On les entends moins, mais, ils agissent. Au niveau international, mais aussi au niveau national.
Ils se sont monter en état.
Bien entendu, cela ne change pas grand chose dans les faits. Mais, c'est le premier pas. Ils agissent aussi au niveau de l'ONU
Nous n'avons même pas ce premier pas! Incapable d'agir à cause de dissensions et de querelles incessantes!
Nous préférons croire que nous allons rallier les Bretons sur les bases d'un parti et qu'ils nous rejoindrons, non pas à cause d'une proposition claire, mais sur des bases de gouvernance: qui de droite, qui de gauche! Et certains préfèrent passer leur idéologie avant la Bretagne, quitte à s'allier avec ceux-là même qui détruisent la Bretagne, plutôt qu'avec des Bretons!
Nous avons un chemin tracé par le Docteur Melennec, docteur ès droit et ès histoire.
Qu'attendons nous pour reprendre ses travaux et pour créer une association pour nous défendre? Qu'il fasse le travail tout seul???? En sus de ses travaux???Ma proposition pour la créer est toujours d'actualité...
Heureusement qu'il y a Troadec. Grâce à lui et Au PB ainsi que BE, nous avons un embryon d'alliance. Je déplore juste qu'elle n'aille pas plus loin et que d'autre en soient exclus. Par choix, ou par idéologie.
De même son action pour les présidentielles: rallier à lui les parties autonomistes.
Mais un clou ne s'enfonce pas avec un coup tous les dix ans! Il faut taper dessus jusqu'à ce qu'il rentre..ou se torde. Mais dans ce cas, on change de clou ou... d'endroit (autrement dit, de tactique)!
Là encore, je suis d'accord avec vous, et je ne pense pas que vous puissiez trouver le contraire. Tout comme je suis d'accord avec les articles envoyés.
A moins de très mal me faire comprendre, ce qui peut-être le cas, je le conçois, que ce soit ici, ou là, que dis-je?
Nous devons avant tout savoir ce que nous voulons. Et si nous nous en donnons les moyens.
Or, il me semble que nous ne nous en donnons pas les moyens! Le mouvement Breton est frileux! Très frileux!
Surtout entre la période entre Mitterand et Sarkozy.
«houlà! avant de nous engager pleinement, réfléchissons fortement aux particularités de la Bretagne»... Glennmor lui même le dis dans un des articles envoyés: il n'y a pas de particularisme breton.
Il n'est plus temps de juste tremper son petit doigt pour tâter la température de l'eau. Mais rentrer dans le bain pleinement. Il faut faire feu de tout bois, attaqués sous tous les fronts.
Il est temps que nous nous organisions pour ce faire.
J'ai souvent écris qu'a l'exemple de la Savoie, nous devons nous organiser en État. Et coordonner le tout.
Un frémissement se fait,
Ici, le parlement de Bretagne avec l'initiative de la KAD.
Là, avec l'embryon d'alliance entre le PB, MBP et BE...
Les jeunes de moins de 35 ans sont à 53% pour l'indépendance.
Mais que leur proposons nous?
Des partis s'entredéchirant pour un canton, avec certains s'alliant avec ceux qui détruisent la Bretagne! Et ce, non pas sur la base de la Bretagne, mais sur des bases de programme politique!
Mais oui, il faut démontrer aussi que la france n'est pas la démocratie qu'elle prétend être. Comme dis Glennmor, «ce n'est pas une démocratie, c'est une république.»
En cela j'ai aussi proposé d'utiliser les réseaux sociaux.
S'appuyer que sur les travaux du Docteur Melennec est une erreur. Mais ne pas les utiliser, est aussi une erreur...
Ne s'appuyer que sur le passé, est une erreur. Mais le passé éclaire le présent. Ne pas l'utiliser est donc aussi une erreur.
Comme je le disais, il faut faire feu de tout bois. Or, là, nous ne faisons feu que d'une variété de bois, et en plus, nous nous disputons sur la grandeur du bois que nous utilisons!
Et je pense que ce n'est pas ainsi que nous y arriverons!
Ni en excluant certains sous prétexte que nous ne sommes pas d'accord avec leur idées... Ils travaillent aussi à leur manière pour la Bretagne et ont des points en commun avec les autres partis.