La presse écrite n'est plus tenue à l'équité des candidats dans le rendu de leurs interventions, les reportages et analyses. Les médias audiovisuels le sont mais ne la respectent jamais. Le CSA, qui fixe les règles, n'intervient pas pour autant.
L'exemple de notre candidature en Vannes 1 est probant. Un seul article dans chacun des deux quotidiens alors que les partis politiques français ont eu de larges colonnes. Au-delà de ces généreuses tribunes, un élu comme François Goulard, s'exprime en tant que président du Conseil Général et occupe ainsi l'actualité avant les échéances électorales. Sur France 3, il fait l'objet d'une chronique régulière.
Et la campagne du président UMP du CG est bien rodée. Prenons à titre d'exemples deux points qui pourraient lui faire de l'ombre :
- La fronde contre l'augmentation brutale des tarifs préférentiels pour les îliens, décidée par le Conseil général du Morbihan, est contrée par une grande campagne de présentation du câble sous-marin reliant Belle-Île au continent. L'installation d'une nouvelle ligne électrique haute tension et l'accès à la fibre optique prévus depuis plusieurs années tromperont-ils l'électorat du département ?
- Localement, la reconstruction du quartier de la gare est le plus caricatural projet immobilier de Vannes. Cet endroit aurait pu répondre aux attentes économiques et aux besoins en termes d'équipements de Vannes et de voies d'accès au centre-ville. Pour masquer ses erreurs, l'UMP se permet d'obtenir une demi-page dans la presse quotidienne.
Ce ne sont que deux exemples concrets de ce monopole quotidien. Nous n'avons de notre côté que notre présence sur le terrain, nos tracts et quelques espaces sur la toile – une liberté visiblement en péril – pour être vus. Notre engagement quotidien dans la société participe quelque part à la plus honnête des politiques, or il est souvent le moins reconnu. Nous remercions justement les médias internet qui nous permettent de faire connaître nos valeurs.
Nous comptons sur notre électorat pour qu'il fasse valoir nos aspirations auprès de leurs proches et de leur entourage. Ces élections ne doivent pas devenir un nouveau marché de dupes.
Notons que tous ces partis sont responsables de la diminution des dotations de l'Etat aux collectivités territoriales. Il s'agit bien de la pire tragédie décidée ces dernières années : confisquer les impôts pour concentrer les dernières énergies sur un seul point : Paris. La pompe centraliste a décidé de donner le coup de grâce. Nous le remarquons : en nous privant de nos dernières forces, l'économie s'effondre, la dette de l'Etat à combler est abyssale, la population s'exile, les services publics ferment…
Pour y remédier sans plus attendre, nous vous invitons à connaître notre programme et nos interventions sur www.independance-bretagne.com
Notre chance est à saisir.
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