ÉLECTIONS DÉPARTEMENTALES - COMMUNIQUÉ DU PARTI DE LA NATION OCCITANE - 17 mars 2015
Ce qui devait être l'« acte trois de la décentralisation » de la république française aboutit notamment à des fusions de régions sans aucune consultation populaire et au mépris des identités et des cultures ainsi qu' à des découpages cantonaux souvent aussi arbitraires. À la veille des élections départementales, les compétences des assemblées qui vont être élues restent à définir. Les partis français s'affrontent sur ces «territoires» dans la continuité de leur lutte pour le pouvoir à Paris, qui est pour eux le seul objectif.
Une alternative d'espoir et de progrès pour le peuple occitan colonisé ne peut être construite qu'à partir des aspirations de la population, de notre affirmation en tant qu'occitans et de la volonté de prendre en mains notre avenir.
C'est pourquoi le Parti de la Nation Occitane appelle les électrices et les électeurs d'Occitanie à refuser leurs votes aux candidats des partis français, et à les donner aux candidats porteurs d'une revendication valorisant notre identité occitane.
Il soutient ainsi les candidats des partis et mouvements politiques occitans qui allient une revendication autonomiste et une démarche autonome.
Il soutient aussi la démarche des candidats « libres et indépendants pour le Gers », qui portent à leur façon les prémisses d'une telle alternative.
Dans les trop nombreux cantons où manquent de telles candidatures, le Parti de la Nation Occitane recommande un vote blanc ou « nul » de protestation.
PNO / 10, rue de Romas / 47000 AGEN / p-n-o@laposte.net
■Même si par ailleurs les résultats des partis dits «régionalistes»ou «autonomistes» etc... ne seront pas cette fois comptabilisés sous l'étiquette habituelle «REG».
Place Bauveau on aura donc beau jeu de constater dans les analyses de scrutins que la revendication
n'existe pas.
Ce courant politique sortira donc des écrans radar des prochaines élections départementales, puis régionales et disparaitra tout bonnement de la vie politique française...
Exemple de plus que la république n'est pas forcément la démocratie...