En ces temps perturbés, où les pouvoirs en place tâchent d'organiser le désordre pour mieux justifier « le retour à l'ordre » (pour ne pas dire qu'ils tâchent, par tous les moyens, de « reprendre la main »), nous poursuivons notre lecture des «Méditations» de Descartes entamée en septembre 2014. Nous commençons ici la lecture de la quatrième méditation de Descartes consacrée aux catégories de «vrai» et de «faux»: (voir le site)
Descartes ne parle pas simplement de « vrai » et de « faux » au sens logique (ou scientifique) de ces termes, mais plutôt en un sens spirituel, à savoir « ce que l'on fait vraiment » et « ce que l'on ne fait pas vraiment ». Ce qui explique que ces catégories soient davantage pour Descartes liées à la pratique qu'à la théorie. En effet, « ce que l'on fait vraiment » est pour Descartes « vrai » au sens où cela est lié au choix et à la décision d'agir. « Ce que l'on ne fait pas vraiment » est « faux » au sens où cela est plutôt lié à « ce que l'on laisse faire » ou « ce qui se fait malgré nous ». Ce que Sartre appelait « la mauvaise foi » (ainsi que nous l'avons pris en considération lors du printemps 2014).
Pour l'UPPB,
Breizh-ImPacte,
Simon Alain
■Tout à fait d'époque en période de non-réunification et de trahison des politiques devenue sport national hexagonal !!!