- des journées de travail plus longues pour les élèves, ne faisant pas la différence entre le travail scolaire et des activités dont l'intérêt n'est pas toujours défini ;
- moins de repos pour les enfants : outre les journées plus longues, une demi-journée scolaire de plus (lorsqu'il y avait école le mercredi ou le samedi matin, il n'y avait pas d'autres activités) ;
- des repères sociaux brisés : une diminution du temps commun entre les parents et les enfants : les enfants sont éteints le soir, ils ne l'étaient pas autant avec les activités variées et plus libres des garderies. Ne parlons pas de ceux qui avaient la chance de rester en famille...
- moins ou plus du tout d'activités choisies en dehors de l'école ;
- moins de temps de préparation et de corrections pour les enseignants. Ajouté à la fatigue des enfants, donc la baisse d'attention, c'est une altération considérable de l'enseignement déjà malade ;
- les caisses de collectivités territoriales vidées : le centralisme français donne le coup de grâce aux municipalités déjà ruinées par la réquisition francilienne des finances publiques, combinée à la fermeture planifiée des services publics, par l'exode forcée des populations des territoires dévastés, etc.
- la multiplication d'emplois précaires pour pallier une réforme non anticipée. Les communes font même appel au site «Le Bon Coin»... L'Etat n'a honte de rien en imposant cela.
Alors les TAP (Temps d'Activité Périscolaire), on s'en tape ?
Dans ce chambardement aussi hasardeux que peu démocratique, des intervenants sont triés sur le volet et doivent être formés. Le travail des municipalités pour répondre à la demande est admirable ! Toutefois, la tolérance de l'Etat est de mise pour combler les déficits d'une réforme grotesque. L'Etat n'est pas aussi laxiste quant aux enseignants diplômés qu'il fait contrôler sans cesse, auxquels il confie des responsabilités croissantes alors que les moyens de ces derniers deviennent dérisoires et leurs salaires parmi les plus bas d'Europe.
L'éducation ne peut être bradée, si l'on considère que c'est la trame logique de la société de demain. Chaque enfant doit y acquérir les bagages nécessaires à son épanouissement.
Il s'agit d'une réforme non anticipée, mauvaise, irresponsable, impossible à mettre en place. Comment un gouvernement peut-il être aussi incompétent ?
Elle concerne plusieurs millions de personnes ; nous devrions être plusieurs millions à signer :
Les candidats de Notre Chance, l'Indépendance :
Bertrand Deléon, Lara Roché.
Remplaçants : Yves Le Floch, Rozenn Morvan.
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