Clet Abraham est un artiste breton, qui a acquis une reconnaissance internationale en installant dans les rues une figurine noire, « l'homme du commun », le plus souvent en parcourant les rues à vélo et en ornant les panneaux de circulation d'autocollants qui leur donnent un sens nouveau. Habitant Florence, il avait installé une grand effigie d'une silhouette noire prêt à enjamber le parapet du Ponte Vecchio, sur l'Arno.
Sa compagne japonaise, Mami Urakawa, et lui-même ont exercé leur talent dans la ville d'Osaka, au Japon, mais, comme le rapporte un blog du Monde, la police japonaise a été moins indulgente que les nombreuses villes où l'artiste du « street art » a exercé ses détournements sympathiques, généralement prises comme tels par les passants et les autorités. Certains municipalités le font retirer.
Début janvier, la police d'Osaka a interpellé Mami Urakawa et l'a retenue plusieurs heures et l'affaire a eu un certain retentissement dans le pays. Cet Abraham n'était plus au Japon et s'interroge sur le fait d'y revenir.
Clet Abraham, qui est le fils du romancier (et ancien gardien de phare), aujourd'hui décédé, Jean-Pierre Abraham, est attaché à Audierne et à sa région d'origine, ainsi qu'en témoignent les photos que nous publions et qui ont été prises à Audierne, à Pont-Croix et à Douarnenez et à Esquibien.
Le prénom, Clet (prononcez comme clette), qui est rare en Bretagne, a été donné dans la comme de Cléden-Cap-Sizun, car, l'église paroissiale a pour patron saint Clet, le troisième pape romain. En réalité, Clet a été mis, par les autorités religieuses, en camouflage du véritable saint breton, Kleden.
Christian Rogel
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■Ce point est intéressant. Je réfléchis souvent au moyen de sauver le français propre à la Basse-Bretagne, qui est en voie de francisation galopante.
«Toulemonde» n'est pas non plus sur la carte de Cassini. Je crois que nous n'en saurons pas plus...