Clet Abraham, l'artiste breton qui énerve la police japonaise

Dépêche publié le 11/02/15 14:47 dans Cultures par Christian Rogel pour ABP
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A Audierne, intervention de Clet Abraham avec le Goyen en fond
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Modification de panneau par Clet Abraham à Plouhinec (Poulgoazec)
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Audierne, détournement de Clet Abraham
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Sur l'ancien port de Pont-Croix, autocollant de Clet Abraham
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Clet Abraham à esquibien

Clet Abraham est un artiste breton, qui a acquis une reconnaissance internationale en installant dans les rues une figurine noire, « l'homme du commun », le plus souvent en parcourant les rues à vélo et en ornant les panneaux de circulation d'autocollants qui leur donnent un sens nouveau. Habitant Florence, il avait installé une grand effigie d'une silhouette noire prêt à enjamber le parapet du Ponte Vecchio, sur l'Arno.

Sa compagne japonaise, Mami Urakawa, et lui-même ont exercé leur talent dans la ville d'Osaka, au Japon, mais, comme le rapporte un blog du Monde, la police japonaise a été moins indulgente que les nombreuses villes où l'artiste du « street art » a exercé ses détournements sympathiques, généralement prises comme tels par les passants et les autorités. Certains municipalités le font retirer.

Début janvier, la police d'Osaka a interpellé Mami Urakawa et l'a retenue plusieurs heures et l'affaire a eu un certain retentissement dans le pays. Cet Abraham n'était plus au Japon et s'interroge sur le fait d'y revenir.

Clet Abraham, qui est le fils du romancier (et ancien gardien de phare), aujourd'hui décédé, Jean-Pierre Abraham, est attaché à Audierne et à sa région d'origine, ainsi qu'en témoignent les photos que nous publions et qui ont été prises à Audierne, à Pont-Croix et à Douarnenez et à Esquibien.

Le prénom, Clet (prononcez comme clette), qui est rare en Bretagne, a été donné dans la comme de Cléden-Cap-Sizun, car, l'église paroissiale a pour patron saint Clet, le troisième pape romain. En réalité, Clet a été mis, par les autorités religieuses, en camouflage du véritable saint breton, Kleden.

Christian Rogel

Licence pour la reproduction intégrale avec mention de l'auteur et de l'Agence Bretagne Presse


Vos commentaires :
Mardi 30 avril 2024
@Pôtr ar skluj
J'ai consulté la base Kerofis de l'Office public de la langue bretonne et on peut y voir qu'il n'y a pas de version bretonne du nom de lieu.
Cela veut dire que les responsables de la base n'ont pas rencontré une ancienne version du toponyme.
Ce qui ne veut pas dire qu'il n'y en ai pas, car Esquibien n'a pas eu (à la différence de Cléden, Audierne ou Pont-Croix) d'érudit local qui se soit intéressé à son histoire.
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