La préfecture maritime de l'Atlantique confirmait hier dans un communiqué la présence de drones au dessus de l'Ile-Longue, site militaire abritant les quatre sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE), pourtant interdit au survol sous peine de poursuites judiciaires.
Dans la nuit du 26 au 27 janvier, ainsi que dans la journée du 27 janvier 2015, les équipes de protection du site ont détecté des drones dans une vaste zone autour de l'Ile-Longue, couvrant pratiquement toute la presqu'île de Crozon. La préfecture maritime précise toutefois que «Ces détections ont été immédiatement traitées en mobilisant les moyens et les équipes de réaction prévus dans ce cas de figure».
Rassurante, la préfecture ajoute que « ces vols de drones n'ont pas présenté de menace caractérisée sur la sûreté des installations » de la base, et bien qu'un mouvement de SNLE ait été réalisé ce mercredi matin comme le confirme le capitaine de corvette Lionel Delort, aucun sous-marin n'était présent dans la rade lors des survols.
Les drones n'ont pas été retrouvés, et ces survols viennent s'ajouter à la vingtaine de détections autour des centrales nucléaires survenues ces derniers mois en France, dont les auteurs n'ont pas été identifiés.
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