Respect de la démocratie et droits de l'Homme

Communiqué de presse publié le 12/01/15 0:22 dans Société par Angèle Jacq pour Collectif Breton pour la Démocratie et les Droits de l'Homme
t:0

Depuis mercredi, devant tant de barbarie, c'est la stupeur et Galv Karaez, collectif breton pour la démocratie et les Droits de l'Homme qui ½uvre à l'émergence de ces aspirations majoritaires parmi les citoyens ne peut que condamner cette haine et cette violence avec la plus grande fermeté. Toute notre émotion et notre compassion, en ce moment barbare, va vers les familles des victimes.

On peut partager - ou pas - les idées d'un journal, de journalistes. Cela c'est la liberté d'expression, base démocratique d'une vie en société. C'est utiliser le droit et les mots pour le dire.

Les peuples ont le droit de vivre culturellement leur différence et leurs diversités, chaque jour dans la proximité, et respecter la liberté de chacun qui s'arrête où commence celle de l'autre. Telles sont nos convictions quelles que soient leurs origines, leurs races, leurs religions.

Mais cela ne signifie en rien rejoindre l'unanimité demandée par le chef de l'État dans une république dite “indivisible” et qui se réclame comme étant le “pays des droits de l'homme” alors que démonstration est faite par ce même chef de l'État, d'un non respect des humains de ce pays. Cela par le massacre un soir de ses territoires sur un coin de table, le non-respect de l'unité territoriale de la Bretagne.

Le droit d'expression doit aussi être ceux du, et des peuples, qui vivent sur ces territoires dans la liberté, l'harmonie et le respect de leurs aspirations historiques légitimes.

Que ce moment puisse faire comprendre à tous et aux dirigeants français de prendre en compte les justes revendications des peuples quand elles sont pacifiques.


Vos commentaires :
Vendredi 3 mai 2024
@yann LeBleizh
Anjèle Jacq le Mardi 13 janvier 2015
@ yann lebleiz
" Le 28 février 2001, année des langues en Europe, Galv a tenu au Berlaymont la première conférence de presse jamais tenue dans le palais de l'Europe sur les problèmes et les lois non respectées par la France concernant, entre autres sujets, les langues minoritaires sur son territoire, dont le breton. Et donc, le non-respect par la France de l'article concernant l'obligation de l'État d'enseigner aussi l'enfant dans la langue de ses ancêtres.
Le 28 novembre de la même année en fin de matinée, nous avions été reçu par le directeur de cabinet du ministre de la culture de Flandre. En effet, la Belgique présidait l'Europe cette année-là et donc appliquant le droit fédéral de chaque province, la Wallonie présida l'Europe du 1er juillet au 30 septembre, suivie des Flandres, du 1er octobre au 31 décembre 2001 ! cela bien sûr, n'a pas été dit ni écrit en France ou si peu ! Nous avions donc remis un rapport sur langues et cultures en Bretagne à La Flandre afin d'essayer de faire avancer ces sujets et les résoudre.
Nous avons également expliqué à la déléguée de l'ONU venue à l'UNESCO à Paris, Madame Gay Mc Dougall, experte indépendante sur les questions des minorités qui dépend du haut Commissaire aux droits de l'Homme de l'ONU, cela l'après-midi du jeudi 20 septembre 2007. Le dimanche suivant les jeunes des bagadoù et des cercles prenaient d'assaut les Champs Elysées…
La première démarche a donné lieu à la mise à l'ordre du jour du problème breton au parlement européen grâce à Nelly Maes, alors présidente du groupe régionalistes et verts. On sait l'attitude négative et méprisante d'une majorité des députés français dans cette assemblée sur ce sujet qui, de ce fait, fut vite escamoté…
Le rapport de Madame Gay Mc Dougall, entre autres sujets concernant les minorités en France, a été sans ambigüité, mais comme vous ne semblez pas le savoir, l'ONU ne peut obliger un État à signer ce qu'il ne veut pas signer.
Dans l'un comme dans l'autre cas, ne l'oublions pas non plus, ce sont les États qui constituent ces assemblées, qui élaborent les lois de fonctionnement de celles-ci… en adéquation avec le droit des peuples ? On peut en douter.
Ne vous en déplaise, mais Galv Karaez qui existe depuis 1999, a essayé depuis lors de faire respecter le droit des Bretons et de la Bretagne autant que faire se peut. Le collectif breton, démocratie et droit de l'Homme a essayé et essayera toujours de défendre les Bretons, y compris les enfants, à défaut d'être défendu par les droits de l'Homme français. Car s'ils étaient défendus par les droits de l'Homme français, je pense que cela se saurait !”
0

Écrire un commentaire :

Cette fonctionnalité est indisponible en ce moment, mais existe sur votre ordinateur.

Combien font 2 multiplié par 0 ?
Note : Ce lieu est un lieu de débat. Les attaques personnelles ne sont pas autorisées. Le trolling est interdit. Les lois contre le racisme, le sexisme, et la diffamation doivent être respectées. LES COMMENTAIRES ÉCRITS DANS UNE LANGUE AUTRE QUE CELLE DE L'ARTICLE NE SERONT PAS MIS EN LIGNE.