Face à l'attentat perpétré ce jour à Paris, Marie de Blic tient à exprimer ses condoléances aux familles des journalistes et policiers tués lâchement ; elle dénonce avec force l'usage de la violence pour exprimer des désaccords.
Elle refuse cependant l'hypocrisie déferlant tout d'un coup sur le pays : l'union sacrée que certains voudraient créer à leur profit a déjà été espérée lors d'autres évènements (guerre en Irak, ...) et ne fut qu'un feu de paille.
Cet attentat aurait pu être évité si des décisions politiques courageuses avaient été prises : pourquoi n'a-t-on pas pris en compte les endoctrinements en prison, la libre diffusion d'appels au djihad, pourquoi a-t-on supprimé l'autorisation parentale de sortie du territoire pour les mineurs, pourquoi est-il interdit d'interdire...
Il est urgent d'empêcher d'autres attentats, et ce ne sera pas par la répression qui transformerait leurs auteurs en martyrs. La réaction devra être plus fine : en serons-nous capables ?
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