La réforme territoriale est passée.
La Bretagne reste seule, à quatre départements. C'est insatisfaisant.
On a toutefois évité la fusion-dilution dans un Grand Ouest mou.
Pour paraphraser un célèbre homme politique français dont l'oncle fut barde breton (1), nous avons perdu une bataille mais pas la guerre !
Tout reste, en effet, possible et les excellentes initiatives référendaires de l'association Dibab - que nous saluons au passage - montrent que l'opinion publique est avec nous : 75 % en faveur de la réunification à Saint-Viaud dans le Sud-Loire en cette fin d'année 2014 (2). Remarquable !
La leçon que nous pouvons tirer de l'intense mobilisation conduite par Bretagne Réunie (3), c'est qu'il n'est plus question maintenant de contester l'appartenance de la Loire-Atlantique à la Bretagne.
C'est une telle évidence qui fait que si vous interrogez un Parisien ou quelqu'un originaire d'une autre région de France, pour lui c'est clair : Nantes c'est la Bretagne !
Il est patent que Bretagne Réunie, à défaut d'un résultat favorable dans l'actuelle réforme territoriale, a, sans aucune équivoque, gagné la bataille de l'opinion. C'est une importante victoire qui garantit et assure la poursuite du combat.
(voir le site) de la Gorsedd, et cliquer sur Actualités ; (voir le site) pour actualités.
(1) (voir notre article) pour Charles de Gaulle pionnier de l'interceltique, par Bernard Le Nail et (voir notre article) pour Le texte intégral de la pétition de Charles de Gaulle pour les langues provinciales (1870), une étonnante modernité.
(2) Dibab à Saint-Viaud : (voir le site) : (voir notre article)
(3) Bretagne Réunie : (voir le site)
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