2015 : Pour que ça “VALLS” il ne faudrait pas que ça cloche !

Communiqué de presse publié le 4/01/15 20:20 dans La réunification par Angèle Jacq pour Angèle Jacq

Valls et Hollande manquent lourdement de tonus et d'écoute mais surtout de vraies réformes pour de substantielles économies ! À les entendre, au tempo des discours, on a déjà beaucoup réformé, on réforme et l'on va encore réformer ! Tout cela, laissé à la discrétion des Hauts Fonctionnaires, sauf ce “Grand Soir” du découpage du territoire à la hache. Dans le monde occidental qui est le nôtre, du jamais vu ! L'apogée d'un sacrifice à la déesse jacobine !

Mais où sont les vraies réformes qui arrêteraient la dilapidation des biens publics… en 2020 peut-être ? En attendant, au-delà du “périph”, les “sans-dents” vont payer… selon leurs possibilités ? Que non. Selon les besoins draconiens de l'État !

Partant de cette exégèse, le quotidien central laissé à l'ÉNA de la promotion Voltaire rompus au pouvoir, qu'il soit de “gauche” ou de “droite”, l'exécutif “Président/Premier ministre” ne lésine pas sur le voyage, la radio, la TV, les visites, le bain de foule dans un milieu bien balisé… où l'on est sûr de ne pas subir les sifflets ! Car, l'½il braqué sur les sondages, Hollande remonte en frémissant et laisse apparaître une divine surprise : comme un hoquet de l'histoire, lui permettra-t-il une candidature – et la victoire - en 2017 contre un Sarkozy revenu ?

Le sourire aux lèvres, Hollande y croit : ah ! Être au pouvoir avec l'assurance de le garder. Quelle ivresse ! Dans tout cela, les réformes ne sont que des mots ou encore des coups de crayons sur une carte. C'est jouer avec l'Hexagone, comme Chaplin dans le “dictateur” jouait avec le globe ! Tandis que le tombereau des dettes croule sous le poids et la vitesse infligés par la soif inextinguible d'être et de demeurer au sommet de l'État ! C'est ainsi que ces dictateurs pratiquent la démocratie du vote auquel le peuple ne peut plus croire… si ce ne sont ceux qui se laissent abuser par le Front National dont nos “grands rêveurs de pouvoir” élargissent le lit !

Élections ? Exit des cantonales, en mars on double les mises avec les départementales – un homme, une femme ou inversement - astuces pour féminiser le monde politique et doubler ces élus sur un nouveau découpage mais de suppression du département ? Non, on garde la pile. Par ailleurs, à quoi servent les 238 sous-préfectures et leurs arrondissements, une majeure partie d'entre elles vidées, ou presque, de leur personnel ? À être des boîtes aux lettres de luxe au sens stricte du terme, où l'on dépose les demandes de papiers administratifs… aujourd'hui traitées par les préfectures ou les mairies ! Le coût de ce maintien ? 900 millions par an(chiffre approximatif) sans oublier l'entretien de tout un domaine immobilier d'époque, palais des grandeurs et sur le grand pied avec ses “coups de jeune” réguliers à chaque changement de sous-préfet : c'est le coût des jeux de chaises musicales administratives !

À côté de cela, on peut toujours reprocher aux “Bonnets Rouges” le remboursement des 840 millions à Écomouv pour le contrat annulé. Sachant qu'en Bretagne cette taxe aurait aggravé la crise sociale en agro-alimentaire avec combien de chômeurs de plus et de drames humains ? Par contre, en Alsace il était plus que nécessaire d'appliquer la taxe pour écarter les camions évitant de la payer en Allemagne. Les routes alsaciennes n'en peuvent plus de cet engorgement. Mais cela, les médias parisiens jacobins ne savent pas – ou ne veulent pas – l'expliquer.

Car en France, l'application de la loi d'une façon uniforme sur tout le territoire est figée dans le marbre ! Mais ce n'est qu'une façade arrangée selon l'humeur du pouvoir parisien ! C'est bien pour ça que ça cloche !

Mais revenons aux élections : des régionales en décembre nous annonce-t-on. Sur ce territoire déchiqueté ? C'est inacceptable et nous ne l'acceptons pas car nous n'avons pas été consultés. Ça continuera donc de clocher : car il n'y a pas de vraies réformes démocratiques sans pratiques démocratiques et donc d'économies dans le budget de l'État.

Mais de vrais impôts en sus pour le peuple de bas d'étage.

Comment pouvoir souhaiter une bonne année dans un contexte pareil ? Eh bien si ! Bloavezh mat contestataire car il ne peut être que de cette veine. Une veine ferme et saine où, face à l'adversité faite d'injustice et d'abus de pouvoir, on ne peut que hurler son dégoût.


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