Malgré une conjoncture morose, l’avenir du BTP nord-catalan est florissant. Ainsi, 250 millions d’euros annuels seront investis entre 2005 et 2010 pour la rénovation de la ville de Perpignan. La gare TGV, la phase 2 de l’espace Méditerranée, le nouveau Théâtre et la construction de nombreux logements sociaux font partie des nouveaux chantiers. Sur la même période, l’évolution annuelle du chiffre d’affaires du BTP, qui devrait atteindre 3%, permettra la création de 500 nouveaux emplois par an. Or, dans le cadre des transferts de compétences en matière de formation professionnelle de l’Etat à la Région, la prévision est inverse : l’offre de formations faite aux habitants du Pays Catalan devrait être réduite, au bénéfice d’une concentration vers Nîmes et Montpellier. Plus inquiétant, des savoirs-faire développés localement sont menacés de délocalisation vers l’Hérault. Bientôt, nos enfants n’auront pas d’autre alternative que nettoyer professionnellement les fesses de nos grands-parents. Le Bloc Català dénonce ce bradage annoncé des ressources de formation professionnelle.
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