Poitou-Charentes en Aquitaine et la Vendée aussi !

Présentation de livre publié le 12/12/14 1:13 dans La réunification par Philippe Argouarch pour Philippe Argouarch
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Poitou-Charentes en Aquitaine et la Vendée aussi

En 2004, Raoul Mestre avait écrit «La fin des Pays-de-la-Loire : réunifions la Vendée et le Poitou» (voir notre article) mais, voilà, dix ans plus tard, un nouveau livre sur le sujet : Poitou-Charentes en Aquitaine et la Vendée aussi ! coordonné par Eric Nowak, mais rassemblant une douzaine d'universitaires, d'historiens et de spécialistes du Poitou.

Réunifier le Poitou

La couverture du livre est une carte de Mikael Bodloré-Penlaez, publiée sur l'ABP, il y a quelque temps. Si les auteurs ne sont pas contre la fusion du Poitou avec l'Aquitaine reformant l'ancien duché d'Aliénor, ils démontrent que la Vendée doit revenir dans la région Poitou dont elle faisait partie avant la création des Pays-de-la-Loire. Aux arguments historiques, culturels, linguistiques, les auteurs ont fait preuve d'imagination en allant explorer une zoologie commune comme l'aire d'extension du baudet du Poitou. Ils explorent le bio-régionalisme en montrant que le coeur du Poitou, l'ancien golfe des Pictons, devenu le marais poitevin, est partagé par trois départements : la Vendée, les Deux-Sèvres et la Charente maritime et deux régions. Un peu comme le pays de Redon, qu'on peut considérer comme le berceau historique de la Bretagne et qui est aujourd'hui morcelé aussi sur 3 départements et deux régions.

Encore et toujours les socialistes

La Vendée a été séparée du reste du Poitou par décret le 30 juin 1955, lors de la création des circonscriptions d'action régionales, selon un découpage proposé par l'énarque Serge Antoine, le même qui avait séparé la Loire-Atlantique de la Bretagne et proposé une région des Pays-de-la-Loire, capitale Nantes. A noter qu'ABP avait eu Serge Antoine au téléphone juste avant sa mort et que l'énarque s'est défendu d'être responsable des régions administratives venues ensuite, déclarant « avoir juste répondu à une mission de créer des circonscriptions économiques» sans aucune dimension politique. Serge Antoine fut juste un pion, l'Etat a utilisé ses régions économiques pour en faire des régions administratives par un tour de passe-passe comme nous l'expliquions (voir notre article) : «c'est le gouvernement du socialiste Guy Mollet qui a créé les régions et en particulier la région Pays-de-la-Loire. Le découpage en 22 régions est publié au JO le 6 décembre 1956, sous le gouvernement de Guy Mollet, suite à un décret du 30 juin 1955 signé par le président du Conseil des ministres, Edgar Faure, du parti radical-socialiste, alors que son gouvernement était doté de pouvoirs spéciaux, non-démocratiques, conférés à l'occasion de la guerre d'Algérie. » La régionalisation du socialiste Defferre en 1981, qui crée les régions administratives, refusera de revoir les limites des régions. Et c'est encore les socialistes, décidément, qui viennent de refuser la réunification de la Bretagne en décembre 2014. Ça fait beaucoup au palmarès socialiste et, bien plus que les super-préfectures de Vichy, qui, on le sait, ne devaient durer que le temps de la guerre. Nowak minimise le rôle de Vichy, d'autant plus que la super préfecture de Poitiers comprenait encore la Vendée. C'est bien Antoine et ensuite les socialistes qui ont séparé la Vendée du Poitou pour créer la région bidon Pays-de-la-Loire dans le seul but d'affaiblir la Bretagne. Autrement dit, ils savaient que l'identité poitevine était moribonde et qu'il n' y aurait pas de réactions. Ils savaient aussi qu'il y aurait des réactions en Bretagne... mais que la simple règle de la majorité parlementaire ferait que les réactions bretonnes n'aboutiraient pas. Comme disait Mirabeau «Vous êtes Bretons, mais les Français commandent !». Simple règle de démographie : une minorité nationale, reconnue ou pas, sera toujours une minorité politique.

Le livre rentre dans le sujet complexe de l'unité linguistique du Poitou, ce qui n'a pas toujours été le cas. Il analyse en détail, le recul de la langue d'oc au profit du poitevin-saintongeais. Il considère, probablement à juste titre, que l'on ne parle pas le gallo au pays de Retz, mais bien le poitevin (et aussi le maraîchin qui en est une variante). En tous cas, Nowak s'en prend violemment aux Pays-de-la-Loire et déclare «que la Loire-Atlantique rejoigne la Bretagne tombe sous le bon sens».

Nous le pensons aussi.


Vos commentaires :
PIERRE CAMARET
Jeudi 14 novembre 2024
Fin des Pays de Loire : 2054... un peu de patience . C'est le dernier quart d'heure.

Pôtr ar skluj
Jeudi 14 novembre 2024
Les rêveries médiévistes me semble tout de même une base bien légère pour réformer l'organisation territoriale de la France. L'Empire Angevin était un empire, c'est-à-dire la réunion de plusieurs peuple ethniquement différentiés sous le pouvoir d'un même souverain. C'est au contraire à ces peuple que doit revenir une France fédérale. Je pense qu'il faut donc une région Poitou-Saintonge, un Limousin et une Gascogne qui correspondent à des patries charnelles au lieu de cette Aquitaine rêvée.

«Un peu comme le pays de Redon, qu'on peut considérer comme le berceau historique de la Bretagne»

En quoi ?

«'on ne parle pas le gallo au pays de Retz, mais bien le Poitevin»

Merci de signaler ce qui pourrait être une évidence mais qui est encore tabou chez les militants Bretons


Louis Le Bars
Jeudi 14 novembre 2024
Concernant l'origine du découpage, ce blog me semble particulièrement intéressant (Michel François, membre de l'UDB) : Voir le site

Pour résumer, les premières Régions en tant qu'entité administratives générales remontent bien à l'Etat Français du Maréchal Pétain en 1941, avec la création de super Préfets, les Préfets de Région. Rappelons qu'à l'époque, la France est divisé (y compris les départements) entre zones libre, occupée, interdite (et j'en oublie) + l'Alsace-Moselle directement intégrée au Reich. Par conséquent le découpage régional a du tenir compte de cela.

Michel François fait référence à un découpage qui a sans conteste inspiré celui de 1941 et encore plus celui de 1956, c'est celui des «régions économiques» de 1938(un regroupement de chambres de commerce en fait) sans réelle valeur économique et politique à l'époque mais dont la physionomie territoriale ressemble furieusement au découpage que nous connaissons (tout comme les noms de Régions). Par exemple en 1938, on retrouve déjà les «régions économiques» du Centre et des Pays-de-la-Loire, trait pour trait. En 1941, Pétain devra composer avec une zone d'occupation qui coupe l'Indre-et-Loire et la façade atlantique (poitou-charentes) en deux dans les terres.

article 1er du décret du 28 novembre 1938 : Voir le site

C'est l'époque des Daladier et compagnie. 2 ans après l'Assemblée nationale (toujours dominée par la Gauche radicale et socialiste issue du Front Populaire) donnera les pleins pouvoirs à Pétain alors que le Sénat s'y montre plus rétissant.

2 éléments à noter (à comparer à la situation de 2014) : en 1938 et 1956, la gauche (le PS et radicaux d'aujourd'hui en fait, sans les communistes qui sont opposants) est au pouvoir. La République est à l'agonie. 1938 : Les honteux accords de Munich (bien connus en république Tchèque), 1956 : Guerre d'Algérie.


P. Argouarch
Jeudi 14 novembre 2024
@pôtr Tout simplement parce que toutes les grandes batailles qui ont assuré l'indépendance du royaume breton se sont déroulées dans la région ou pas loin... comme la victoire de Nominoé contre l'empereur Charles le Chauve à Ballon près de Redon ou celle de jengland à Beslé entre les Francs et le roi breton Erispoe. Et c'est à Questembert, pas trés loin de Redon que les Vikings ont été battus. La capitale du royaume breton a même été Rieux où siégeait le dernier Roi breton : Alain Le Grand. Rieux était le centre stratégique du royaume car il bloquait les Francs venant de Rennes ou de Nantes et les Vikings qui remontaient la Vilaine. Construit sur une butte au milieu d'une immense zone inondée à marée haute, la forteresse était imprenable et ne fut démantelée que sur l'ordre de Richelieu. A Rieux, se trouvait aussi le seul gué ou une armée pouvait traverser la Vilaine sans perdre pied, à marée basse. L'abbaye Saint Sauveur de Redon a aussi joué un rôle prédominant pour établir l'indépendance religieuse du (indépendante de Tours) du royaume avec la création d'un archevêché breton. La tombe de Nominoé, le père fondateur du royaume se trouve toujours à Saint-Sauveur à ce que je sache... Si ce pays n'est pas le berceau historique de la Bretagne, alors je veux bien qu'on m'explique où c'est ?

d
Jeudi 14 novembre 2024
bonjour

oui a la réunification du poitou . Fontenay le comte est lacapitale du bas-Poitou,les ducs d'aquitaine eaient enterrés dans l'abbaye de maillesais Aliénor d'Aquitaine est née dans l'abaye de neuil sur l'autise .
Bref l'histoire de l'aquitaine s'est construite dans cette partie du Poitou aujourd'hui en vendée .
La langue Occitane était parlée .
Puisqu'il ne faut retenir rien du passé je demande le rattachement de l'abbaye Royale de saint denis au bade wurtemberg .
Des gouvernants sourds aux désirs du peuple mènent ce pays a la catastrophe .Il n'y as pas de nation éternelle , et la France est a un tournant de son histoire et le moins que l'on puisse dire c''est que ce pays est en sortie de route , il n'y aura que la fin de triste .

VIVE LE POITOU REUNIFIE


Louis Le Bars
Jeudi 14 novembre 2024
Malheureusement la Région Poitou-Charentes n'a jamais rien fait pour réunifier le Poitou ! Il suffit pourtant de regarder une carte pour voir l'évidence... Alors je doute que cette question mobilise beaucoup du côté des Landes et Pyrénées-Atlantique.

A mon avis, partir de la langue est mauvais, l'Aquitaine n'a pas de langue. En plus si c'est pour nous dire que la langue de l'Aquitaine, c'est aussi le Pays de Retz (Pornic, Rezé,Saint-Viaud, Marais breton), on est pas sorti de l'auberge. Cela me rappelle des débats surréalistes sur certains forums. Mais il y a une Géographie (littoral Atlantique, climat) et une Histoire commune sur ce nouveau périmètre.

La Vendée peut être rattachée à 3 régions en cas de redécoupage : Aquitaine, Val-de-Loire (auquel cas l'ensemble du Poitou pourrait y être intégré) ou Bretagne.

Pour le Maine-Anjou (53-72-49), c'est naturellement le Val-de-Loire avec la Touraine et l'Orléanais


Pôtr ar skluj
Jeudi 14 novembre 2024
«Si ce pays n'est pas le berceau historique de la Bretagne, alors je veux bien qu'on m'explique où c'est »

Nous n'avons pas la même conception de la Bretagne. Pour moi, elle n'est pas défini par son indépendance politique mais par son originalité ethnique, linguistique et culturelle. Il me semble difficile de définir un «berceau» de cette originalité.


P. Argouarch
Jeudi 14 novembre 2024
@pôtr Mais vous ne savez pas lire ? qui vous parle de berceau culturel... j'ai écrit ««Un peu comme le pays de Redon, qu'on peut considérer comme le berceau historique de la Bretagne»». Je parle bien de «berceau HISTORIQUE,» qui se rapporte à l'histoire donc, à la genèse de l'état breton. Vous avez même recopié la phrase dans votre commentaire !

Josiane Rastapopoulos
Jeudi 14 novembre 2024
Le parler du Pays de Retz, est mâtiné de gallo, il n'y a pas de frontières hermétiques, ce n'est pas exactement du poitevin. Quant au breton, il fut parlé à l'intérieur d'une ligne délimitée entre Pornic au sud et Paimboeuf au nord, sur la partie ouest du Pays de Retz. Bravo en tous cas à nos ami(e)s vendéens pour cet ouvrage, chacun des départements pédéliens doit se réapproprier sont destin dans des espaces pertinents. C'est la bonne voie pour que disparaissent enfin ces stupides «pays de Loire».

Louis Le Bars
Jeudi 14 novembre 2024
Pendant ce temps là...«Pays-de-la-Loire et Poitou-Charentes font fi des frontières»

Voir le site


Ker itron al lann
Jeudi 14 novembre 2024
«Il considère, probablement à juste titre, que l'on ne parle pas le gallo au pays de Retz, mais bien le poitevin».
J'entends frémir la fontaine aux bretons...

Moi ce que je sais, c'est que le n°1 d'un modeste journal nommé «Breiz Atao» fut imprimé en janvier 1919 à …. Pornic!

Je sais également que René Yves Creston, de Saint Nazaire, Georges Robin de Nantes et Jeanne Malivel de Loudéac fondèrent en 1923 l'association «Unvaniezh ar Seiz Breur».

Je connais les exploits d'Alan Varvec en Pays Nantais et ceux d'un autre très célèbre breton, Cambrone.

Je sais que ce pays, était, est et sera toujours en Bretagne! Originalité linguistique… ou pas.

Sans Nantes, nulle Bretagne!


Pôtr ar skluj
Jeudi 14 novembre 2024
«Le parler du Pays de Retz, est mâtiné de gallo, il n'y a pas de frontières hermétiques, ce n'est pas exactement du poitevin.»

Personne n'a jamais pu me citer un seul trait gallo du patois du Pays de Retz. Si ce parler n'est pas purement poitevin, c'est qu'il a été francisé par l'influence nantaise.


Eric NOWAK
Jeudi 14 novembre 2024
Notre projet c'est de rattacher la Vendée à l'Aquitaine pour reconstituer un bloc poitevin-saintongeais d'un côté, et une Bretagne à 5 départements de l'autre... On ne parle pas de toucher aux départements... Du coup le Pays de Retz rejoindrait la Bretagne dont il fait partie depuis 1000 ans... D'un autre coté il faut bien dire aussi que le Pays de Retz a un parler de type poitevin-saintongeais marqué dans le sud du Pays de Retz (pronom personnels de la 1ère personne de type poit-saint commun avec l'occitan d'ailleurs), pronom personnel de la 3ème pers, suffixe issu du latin ellu, etc... Le parler du centre du Pays de Retz a déjà des traits gallos, mais encore suffisamment de traits poitevins-saintongeais pour verser du côté poit-saint : pronom personnel sujet neutre «o», démonstratifs en «qu-» comme en occitan, etc... Et dans le nord du Pays de Retz on doit parler gallo comme en Pays Nantais ! Ce qu'il faut c'est une reconnaissance par la Bretagne réunifiée de la spécificité linguistique poitevine-saintongeaise du sud et du centre du Pays de Retz. Vive la Bretagne réunifiée !!!

Eric NOWAK
Jeudi 14 novembre 2024
Vous pouvez nous retrouver sur facebook «Poitou-Charentes en aquitaine, et la Vendée aussi.» : Voir le site

Pôtr ar skluj
Jeudi 14 novembre 2024
Je salue Eric Nowak, j'ai une grande admiration pour votre ½uvre linguistique !

Mais ne croyez vous pas qu'il vaudrait mieux respectez les anciennes unités de vie ethno-linguistique et conserver la Gascogn, le Limousin et le Poitou-Charentes (augmenté de la Vendée) plutôt que de les noyer dans une grande Aquitaine ?


Tederic Merger
Jeudi 14 novembre 2024
La logique générale des méga-régions est de regrouper des territoires immenses autour de métropoles régionales jugées suffisamment fortes. Cette logique conduit à une méga-région autour de Bordeaux, une autour de Toulouse, une autour de Nantes... Pour Bordeaux et Toulouse, c'est fait (enfin, c'est juste commencé et ça n'ira peut-être pas au delà de 2017), pour Nantes, c'est un regroupement grand Ouest Pays-de-Loire-Bretagne qui le ferait.
Il faut réfléchir à d'autres logiques. Moi, je préconise des métropoles libres ex-régionalisées (Bordeaux, Nantes...) et des régions à forte assise géographique et historique («Grande Bretagne», Grand Poitou avec la Vendée, Grand Limousin, Grande Gascogne...).
Reste à peser politiquement...

Eric NOWAK
Jeudi 14 novembre 2024
Bien sûr qu'il aurait mieux valu « respectez les anciennes unités de vie ethno-linguistique et conserver la Gascogne, le Limousin et le Poitou-Charentes (augmenté de la Vendée)» mais sur un plan pragmatique, l'adhésion en bloc de Poitou-Charentes à l'Aquitaine conserve l'unité des 4/5 de l'ensemble poitevin-saintongeais... Voilà l'intérêt pour nous. Et si la Vendée suit... encore mieux. Remarquons que l'unité du Limousin se complète avec l'agrégation à ses limites de la Dordogne limousine et de la Charente limousine. Le perdant est la Gascogne... là est le malaise. Nous en sommes pleinement conscients.

Louis Le Bars
Jeudi 14 novembre 2024
«l'adhésion en bloc de Poitou-Charentes à l'Aquitaine conserve l'unité des 4/5 de l'ensemble poitevin-saintongeais...»

Très honnêtement le Poitou se retrouve fractionné (Vendée à part, une grosse perte) et devient une lointaine banlieue de Bordeaux...par ailleurs le Nord de la Vienne se rapproche quand même franchement culturellement de l'Anjou et de la Touraine ! (la région de Loudun faisait d'ailleurs partie du saumurois (Anjou)). Pourquoi vouloir se raccrocher à tout prix aux saintongeais (un dialecte d'Oil à part, au même titre que le normand ou le picard) ?? C'est un peu la cause de votre perte.

OK pour votre passage sur le Limousin-Dordogne, on peut toutefois remarquer que le dialecte limousin se rapproche plus de l'auvergnat que du gascon.

La Grande Aquitaine a surtout une certaine assise historique et géographique, le reste est assez contestable.


Eric NOWAK
Jeudi 14 novembre 2024
Dire que le «saintongeais» est un dialecte d'oïl à part au même titre que le normand ou le picard... est tout simplement un non sens. Ceux qui diffusent cette idée à l'heure actuelle n'y apportent aucun argument linguistique. Et pour cause : tous les travaux linguistiques abondent dans le même sens : saintongeais et poitevin sont deux variétés d'un même parler qu'au 19ème les spécialistes nommaient poitevin au sens large, et que maintenant on nomme poitevin-saintongeais. Et ce ne sont pas que les linguistes qui disent ça : la synergie des littératures d'expression saintongeaise et poitevine, des réseaux associatifs, des revues;, etc... vont dans le même sens. Le livre le montre suffisamment. Ensuite lire le livre montre qu'il y a nombre d'autres critères culturels qui montrent cette unité poitevine-saintongeaise... Enfin pour le Nord de la Vienne, un peu de lecture des pages d'un autre de mes ouvrages «Histoire et géographie des parlers poitevins et saintongeais» vous montrera tous les travaux qui attestent du caractère poitevin du sud du Loudunais (jusqu'à Loudun) et du sud du Chatelleraudais (jusqu'à Châtellerault) avec ensuite une zone mixte à tendance poitevine dans le nord du Châtelleraudais. Ceci est concordant d'ailleurs avec les limites d'appellations viticoles et de fromages, et assez proche des limites de toitures... Visiblement vous connaissez très très mal le sujet et n'avez aucune idée de l'intensité ds liens culturels du monde poitevin-saintongeais et des faisceaux de critères linguistiques et culturels qui le limite au Nord...

William
Jeudi 14 novembre 2024
Le rattachement du Poitou-Charentes à l'Aquitaine est un non-sens, une véritable trahison pour ce que nous sommes, nous Bocains-Vendéens. Avoir vendu le Poitou-Charentes à l'Aquitaine en faisant croire que nous pourrions y adhérer est une escroquerie. Notre identité n'est pas occitaine, ni gascone, ni limousine, ni basque, mais poitevine (Vendéenne).
Le Poitou-Charentes à une identité une âme, qui ne sont pas aquitaines.

gervais jean- marc
Jeudi 14 novembre 2024
La future région Pc A L ((CLAP), mais n'applaudissez pas) est beaucoup trop grande pour pouvoir être administrée sérieusement.La question est la suivante : qu'y a t il de commun entre le Bocage Poitevin et le Pays Basque?

Effectivement , il aurait fallu créer une région Poitou Charentes Vendée et rendre la Loire Atlantique à la Bretagne .

Les régions actuelles avaient été crées de telle sorte qu'il n y ait pas de conflits internes . Ne pas mettre Nantes et Rennes dans la même région, qui sera la capitale ?De même pour Caen et Rouen .

En tout cas la région CLAP ,ce n'est pas plus moche que PACA , mais ça ne fait pas trop franchouillard.


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