Un amendement, soutenu par Paul Molac et De Rugy, proposant l'assouplissement du droit d'option, n'a pas été adopté par l'Assemblée nationale durant la nuit de lundi à mardi. L'écart de voix a été faible: seulement 4 voix. Des députés bretons ont voté contre, se plaint le député du Morbihan Paul Molac dans un twit ce matin.
D'autre part, l'amendement Le Fur proposé par les députés Marc Le Fur, Frédéric Lefebvre, Isabelle Le Callennec, Philippe Le Ray et Gilles Lurton pour la réunification de la Bretagne a aussi été rejeté.
Un amendement pour créer une région Alsace, présenté par Mme Zimmerman, a aussi été rejeté.
Un ultime vote, au scrutin public, aura lieu aujourd'hui mardi 9 décembre vers 17 heures sur la loi de délimitation des régions et le calendrier électoral.
L'association Bretagne Réunie a dressé un tableau des responsabilités des député bretons à ce jour : (communiqué du 26 novembre, il y a pu avoir des changements depuis...)
Les députés bretons ayant défendu la Réunification et l'assouplissement du Droit d'Option l'ont fait avec énergie et détermination. Ce sont :
Côtes d'Armor : Marc Le Fur, Annie Le Houérou
Finistère : Jean-Luc Bleunven
Ille-et-Vilaine : Thierry Benoît, Isabelle Le Callennec, Gilles Lurton
Loire-Atlantique : François de Rugy, Christophe Priou
Morbihan : Paul Molac, Philippe Le Ray.
Les 27 autres députés bretons, tous socialistes, ont voté pour le texte de Loi (23) ou se sont abstenus (4), obéissant ainsi aux consignes du Gouvernement et de leur parti qui ont décidé avec obstination le passage en force, au détriment de la France et de la Bretagne.
Ces 27 députés auraient pu faire basculer le vote en faveur de la Bretagne ; leur responsabilité est directement engagée.
Ce sont :
Côtes d'Armor : Michel Lesage, Viviane Le Dissez, Corinne Erhel
Finistère : Jean-Jacques Urvoas, Patricia Adam, Gwenegan Bui, Richard Ferrand, Chantal Guittet, Annick Le Loch, Gilbert Le Bris (abstention)
Ille-et-Vilaine : Nathalie Appéré, Marie-Anne Chapdelaine, François André, Marcel Rogemont, Jean-René Marsac (abstention)
Loire-Atlantique : Jean-Marc Ayrault, Marie-Françoise Clergeau, Dominique Raimbourg, Yves Daniel, Michel Ménard, Monique Rabin, Sophie Errante, Marie-Odile Bouillé
Morbihan : Hervé Pellois, Gwendal Rouillard, Jean-Pierre Le Roch (abstention), Philippe Noguès (abstention).
■Il faut un (des) parti(s) autonomiste(s) fort(s) comme le SNP en Ecosse. Car même si l'Ecosse n'est pas devenue indépendante, de part son poids le NSP a obtenu une autonomie avancée qui ne peut que faire rêver.
«Si c'est pas trist' quand mêm'!»
Evidemment, tout cela n'est que magouille et carambouille : nous sommes au théâtre.
en fait, aucun de tous ces élus ne voulait un retour à la Bretagne historique...
Une fois je vote contre, l'autre fois pour, cette fois c'est toi qui t'abstiens, l'autre fois je suis absent, la prochaine fois je vais à la cueillette aux champignons, et la suivante tu vas à la pêche aux moules...
Bref, arrêtons la mascarade mais n'oublions pas de faire fonctionner nos petits cerveaux... au moment des prochaines échéances électorales !
Par l'inversion de la mission fondamentale du député - normalement représentant du
peuple et payé par lui pour cette tâche - en servilité d'apparatchik aux ordres du Parti...
Par l'acceptation corporatiste de cumuls, détournant de la mission de base en fonction des responsabilités annexes exercées à temps partiel, mais trustant avantageusement plusieurs rémunérations...
Par l'incurie du travail parlementaire tolérant un absentéisme impensable ailleurs, et qui aboutit à une dénaturation de la représentativité populaire en raison du nombre périodiquement ridicule des votants et du jeu pervers des absences tournantes...
Forcément pour que le résultat soit le même à chaque fois, il y a arrangement entre PS et UMP... Urvoas était là et a voté pour l'«assouplissement» du droit d'option (en réalité un truc qui n'apporterait pas grand chose d'ailleurs).
Bref tout le monde brouille les pistes, en fonction sa fonction et sa circonscription, par contre le résultat final est acquis et convenu entre tout le monde. L'UMP et le PS sont mains dans la main, contre le peuple breton et sa demande de réunification. Mais ils ne l'assument pas électoralement et essaient de faire croire l'inverse, ce qui est pour moi le plus grosse scandale, une insulte à la Démocratie (outre que ses Partis créent des modes de scrutin sur mesure pour eux et s'autofinancent avec les Impôts).
Clairement, il y a un jeu UMP-PS sur cette question, tout le monde se renvoit la balle, mais tous sont indiscutablement contre. Seul le résultat compte et traduit le positionnement de ses élus et de leur Parti. Si les votes à l'Assemblée étaient incertains, il y aurait eu beaucoup plus de 50 députés hier, croyez-moi. Il y a donc accord entre les deux groupes.
Le commentaire de Peri Loussouarn sur ce fil voit très juste. C'est du théâtre. Le vrai problème selon moi n'est pas le résultat et le fait que le PS est viscéralement contre la réunification, le vrai problème c'est que les médias locaux et ces élus cherchent à faire croire aux bretons qu'ils se sont battus et/ou sont pour la réunification.
Les électeurs bretons sont désinformés.
Plus je relis Monsieur Urvoas, plus je pense qu'il n'a jamais été question de fusionner B4 et PdlL...le PS avait trés tot des idées claires là -dessus. Si le PS avait eu l'intention de faire quelque chose, il l'aurait fait sans problème. La carte à l'Ouest est complétement incohérente. Le Centre-Val-de-Loire reste seul par exemple.
Auxiette a été traité comme un Président de République bananière qu'il est, invité à l'Elysée durant les débats...et Valls est venu encore posé avec lui récemment pour lui refiler quelques millions. Dans quelle autre région a t-on vu cela ? Nulle part ! Les autres régions n'ont pour ainsi dire pas été consultées.
Cette Région Pays-de-la-Loire revêt une importance particulière pour l'exécutif et l'Etat français. C'est clair ! C'est une sorte d'Abkhazie-Transiestrie française de l'intérieur.
Parmi les votes POUR la nouvelle carte territoriale, figure le nom de Jean-Jacques URVOAS.
Parmi les votes CONTRE la nouvelle carte territoriale, figure le nom de Marc LE FUR.
Qui ment? Le site de l'Assemblée ou l'article du Télégramme? Qui est dans l'exactitude?
Piv a zo dezhañ ar gwirionez?
Merci pour l'information.
L'élu de Quimper vient s'expliquer où ?
Dans l'ABP, 7Seizh et autres où il est sûr de rencontrer des initiés difficiles à convaincre ?
Non ! Dans la page Quimper du Télégramme où il atteindra le grand nombre de ses électeurs, les seuls finalement qui lui importent pour une éventuelle ré-élection.
Il en va de même pour cet amendement rejeté avec arrogance par 50 députés sur 577!
Je ne vois personnellement aucune légitimité dans le résultat de ces votes sur la Stioupid Régionalisation. Je refuse sa légalité!!!
On peut déléguer son vote. On peut travailler dans les bureaux, dans un train, etc ... Ce qui compte c'est le vote OUI/NON. C'est le site de l'assemblée qui fait loi et référence. ( c'est la source unique du Telegramme ).
Le Cas Urvoas :
Sous toute réserve. Je ne suis pas psychiatre, ce qui d'ailleurs me permet de parler.
Je suis dans le business. Et une de mes formations a été de détecter les manipulateurs. Utile aussi pour les ressources humaines.
J'en ai discuté avec des psy, la période actuelle du politiquement correct, du tout aseptisé favorise l'émergence de ce type de personnalité.
Les politiques utilisent les techniques de manipulation et ceci depuis toujours (même Jules César ... ). C'est la vie, tant pis pour les naïfs.
Maintenant en politique, on voit des types qui ne savent pas se gérer eux-même monter dans la hierarchie.
Ainsi je distinguerais les cas : Cahuzac et Thévenoud son procureur à charge. Le 1er a manqué de morale mais c'est du classique. Le second est probablement un manipulateur pathologique.
Dès le précédent vote j'étais tombé sur le blog Urvoas.
Mes alarmes s'étaient alors allumées.
Voir le site
Ce type n'arrive même pas reconnaitre son propre vote. Alors il accuse ses propres collègues, etc...
Il s'associe à ceux qui ont voté OUI tout en ayant voté NON. ( en outre statistiquement, j'ai bien dit statistiquement, le manipulateur aime le droit )
Oui le lien du télégramme.fr est instructif, il va dans le même sens de non reconnaissance de ses propres actes ( narcissisme ).
Ce type, incapable de soutenir le regard des autres, tient un discours différent selon l'interlocuteur.
Il avait fait le même cinéma au 1er vote. Je savais qu'il ferait le même cinéma par la suite.
Lors des prochaines élections, il continuera, accusera ses collègues PS et le monde entier, parlera flou avec des concepts fumeux ...
Il faut aussi rappeler que Mr Uvroas faisait partie des manifestations à Nantes.
Auxiette, Lebranchu, Ayrault ... peuvent être des adversaires, mais avec eux au moins c'est claire comme de la politique.
Sans doute cela a un lien avec la candidature de son fils aux Régionales Pays-de-la-Loire en 2016. M. Clergeau qui a soudain apparu dans la presse (qui ne servent vraiment plus que de courroie de transmission du pouvoir...) doit être rassuré. Il a l'air bien couvé ce petit...c'est la mode locale on dirait. Il y a un petit côté Corée du Nord au PS 44.
De mémoire il me semble bien que Madame Clergeau avait signé un texte de Bretagne Réunie en se déclarant pour la réunification...je m'en souviens, d'autant qu'ils n'étaient pas si nombreux. A vérifier !
Là elle a carrément voté contre un amendement qui prévoyait un seuil de 50 % et non de 60 % pour que le Conseil Régional Pays-de-la-Loire valide une éventuelle demande de rattachement du 44 à la Région Bretagne !!! Bref, autant dire qu'il y avait 0 risque pour leur strapontin, mais ils ont quand même voté contre tellement ils ont peur et ce ne sont pas de Démocrates.
Il va franchement pas falloir les lâcher. Une honte absolue.
Ca je sais pas, ces trois ont aussi changer d'avis, tantot pour le statut quo, tantôt pour la fusion, et Lebranchu a parfois dit qu'elle était pour la réunification, quand ce n'était pas d'actualité.
Le problème d'Urvoas, comme de Le drian, c'est leur obéissance au parti, tout en essayant d'obtenir quelque chose pour la Bretagne, mais là , c'est rapé.
Lebranchu, elle, pense comme ses maîtres. C'est pire, car avec ce genre d'individu, la Bretagne aurait subi le sort de l'Alsace.
Car Valls, les députés français et les Ayrault et Auxiette voulaient vraiment faire disparaître la Bretagne, comme au début de la révolution ! La mentalité française n'a pas changé d'un pouce.
Une et Indivible, telle doit être la république. Après avoir supprimer les «provinces» par une opération de découpage départementale, ce qui en avait subsister (l'Alsace et la B4) doit disparaître par une opération inverse : la fusion de région.
On se demande avec quels arguments les socialistes bretons vont encore pouvoir se présenter devant leurs élécteurs ! Aucun résultat, aucune promesse tenue !
Sa carte c'est juste un copier-coller du regroupement des chambres de commerce de novembre 1938. Pourquoi le cacher ? Ce serait intéressant de savoir le pourquoi.
Comme beaucoup ici l'auront noté, l'épisode bénéficie dans OF d'hier mercredi, en page Bretagne, d'un article non signé intitulé : «Régions: la double déception bretonne» et sous-titré «La réforme laissera bien les élus bretons sur leur faim».
Le ton étant donné, le lecteur moyen ainsi mis en bouche y apprendra également que «les parlementaires bretons qui avaient réclamé la réunification n'ont pas eu gain de cause».
Ledit lecteur, qui aurait vraisemblablement sauté au plafond si on lui avait précisé que les députés bretons partisans du retour au bercail de la L.A. n'étaient qu'un peu plus d'un quart seulement, (en gros 1 sur 4) restera sagement assis sur son siège après cette présentation cachottière, en plaignant même la malchance de ses malheureux mais courageux délégués.
Mince alors ! Il s'en est fallu de peu. Ah ce n'est pas facile ! Les pauvres... Enfin... ils ont fait ce qu'ils ont pu !
La dissimulation est entretenue quelques lignes plus bas où l'on relève : «les élus bretons, toutes couleurs politiques confondues, ont encore essayé hier d'assouplir ce droit d'option en ramenant cette majorité qualifiée de 3/5e à une majorité simple de 50 %».
Là , se dit le lecteur confiant, on aborde carrément la partie technique, preuve qu'on fouille la question à fond. Ah, c'est qu'ils vont chercher la petite bête, haha ! On a beau dire, on est quand même drôlement bien renseigné !
Sauf que, ce qui capital dans cette affaire, et qui est souligné par l'article de P. Argouarch, c'est bien entendu le lâchage en rase campagne de la Réunification de la Bretagne par 27 députés bretons, tous PS, sur les 37 représentants bretons. Et cela, le lecteur lambda de la presse subventionnée (laquelle possède par ailleurs de nombreux mérites, nous ne sommes pas sectaires) ne le saura jamais.
Il pourra donc continuer à voter en toute méconnaissance de cause.
Il y a également une Tribune du Président de l'Université de Nantes (celle qui supprime les cours en breton) dans Libération : Voir le site
C'est un grand plaidoyer pour le Grand-Ouest et contre la fusion Centre-Pays-de-la-Loire, on peut tout d'abord se demander si ce Monsieur ne sort carrément pas de son rôle et de sa Mission (il n'est pas un élu).
Je cite : «Les errements, les arrangements, que les citoyens observent malheureusement et qui les confortent dans des positions de replis ou de radicalisation, sont de nature à démontrer le décalage avec la réalité du terrain, et, en cela, une fusion de la région Pays-de-la-Loire avec la région Centre remet en cause toute la dynamique du Grand Ouest.»
«La fusion de la région des Pays-de-la-Loire avec la région Centre est un non-sens. Pour les Pays-de-la-Loire, au minimum un statu quo relatif, au mieux une fusion avec la région Bretagne.»
OR, il me parait important d'indiquer que dans les membres de ce pole universitaire «BRETAGNE-LOIRE» qui sert visiblement de test en vue d'une fusion, il apparait des organismes comme l'INSERM qui fonctionne à une échelle Bretagne-CENTRE-Pays-de-la-Loire !!
Donc non seulement le Président de la fac de Nantes sortait de ses missions pour faire de la Politique au service de Monsieur Auxiette, mais en plus les arguments qu'il employait dans la tribune de Libération sont factuellement mensongers.
Une fusion Centre-Pays-de-la-Loire n'empêche aucune coopération Universitaire avec la Région Bretagne.
La preuve : l'association Grand-Ouest réunit déjà des Universités de régions différentes et, en plus, elle intègre déjà pour certains de ses membres la Région Centre !!
Le plus gros risque potentiel, c'est une Loire-Bretagne d'Orléans à Brest. Cette région Centre-Val-de-Loire (2,5 millions d'habitants avec une décroissance démographique) disparaitra en cas de fusion B4/PdlL c'est une évidence, et vu la tripotée d'anti-bretons au PS, on sait déjà ce qu'ils feront. Ce qui s'est passé pour l'Alsace avec la Champagne, c'est ce qui est prévu demain dans leurs têtes entre B4 et le Centre.
Dernière question : pourquoi les élus PS de B4 sont hostiles à une fusion Centre-Pays-de-la-Loire ??
Je ne digère pas cette (énième) tribune mensongère ahurissante publiée sur le site du Télégramme : Voir le site
Aucun commentaire n'a été publié. C'est non simplement de la propagande mais il y a aussi de la censure
Assemblée nationale, deuxième séance publique du lundi 08 décembre 2014) :
M. Jean-Jacques Urvoas (député PS de Bretagne, président de la commission des lois) : « Mais le texte n'est pas encore adopté. Toutes les batailles ne sont donc pas perdues, elles sont à mener. Mais parce que je récuse l'hypocrisie, je voterai de la même manière, dans cette nouvelle lecture, que lors de la première et de la deuxième : alors que je suis convaincu que la Bretagne doit avoir cinq départements, et par cohérence et solidarité envers mon groupe, car je ne suis pas ici simplement parce que je m'appelle Jean-Jacques Urvoas mais parce que j'appartiens à une majorité qui m'a soutenu, je ne voterai pas cet amendement. Mais je me battrai sur le droit d'option. »
M. Jean-Louis Christ : « Et votre conscience ? »
Plusieurs députés du groupe UMP : « Et l'Alsace ? »
M. Patrick Hetzel (député UMP d'Alsace) : « C'était d'ailleurs déjà l'objet d'une question écrite qu'il [M. André Scheider, député UMP d'Alsace] avait posée le 5 août dernier, à propos de l'article 5 de la Charte européenne de l'autonomie locale : « Pour toute modification des limites territoriales locales, les collectivités locales concernées doivent être consultées préalablement, éventuellement par voie de référendum là où la loi le permet. » Qu'a donc fait le Gouvernement pour que le présent texte de loi soit conforme à cette charte que la France a décidé de ratifier, un peu tardivement certes, mais qui la lie tout de même depuis le 1er mai 2007 ? (…) »
M. André Vallini, secrétaire d'État : « Pardon, monsieur Hetzel ! La Charte européenne de l'autonomie locale a une force juridique certes supérieure à celle de la loi, mais inférieure à celle de la Constitution. Elle ne peut donc pas servir de fondement à la suppression d'une prérogative que la Constitution a attribué au législateur. Celui-ci est parfaitement en droit de procéder aux découpages régionaux. »
La Charte ne supprime aucune prérogative de la Constitution, le législateur peut procéder au découpages régionaux, mais en tenant compte des éléments suivants :
Que dit la Constitution ?
Titre VI - DES TRAITÉS ET ACCORDS INTERNATIONAUX ARTICLE 55.
Les traités ou accords régulièrement ratifiés ou approuvés ont, dès leur publication, une autorité supérieure à celle des lois, sous réserve, pour chaque accord ou traité, de son application par l'autre partie.
En un mot, la Charte européenne de l'autonomie locale a primauté sur la loi, ce dont le gouvernement (M. Vallini) convient, CQFD1
Titre XII - DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ARTICLE 72.
Les collectivités territoriales de la République sont les communes, les départements, les régions, les collectivités à statut particulier et les collectivités d'outre-mer régies par l'article 74. Toute autre collectivité territoriale est créée par la loi, le cas échéant en lieu et place d'une ou de plusieurs collectivités mentionnées au présent alinéa.
Le législateur peut effectivement procéder aux découpages régionaux, comme le précise M. Vallini.
Et :
ARTICLE 72-1.
Lorsqu'il est envisagé de créer une collectivité territoriale dotée d'un statut particulier ou de modifier son organisation, il peut être décidé par la loi de consulter les électeurs inscrits dans les collectivités(...)
Toutefois, que dit la Charte européenne de l'autonomie locale ?
Article 5 – Protection des limites territoriales des collectivités locales
Pour toute modification des limites territoriales locales, les collectivités locales concernées doivent être consultées préalablement, éventuellement par voie de référendum là où la loi le permet.
Ce qui n'est en rien incompatible avec la Constitution et fait obligation à l'Etat l'ayant ratifiée de consulter ladite collectivité territoriale (au moins à travers ses élus) et de tenir compte de l'avis exprimé. CQFD2
Merci donc aux éminents constitutionnalistes de trouver des arguments contraires, lisez bien la Constitution, il n'y en a pas, la loi une fois votée sera anticonstitutionnelle et retoquée dès lors que le Conseil constitutionnel sera saisi.
Le gouvernement est dans l'erreur, il le sait, mais joue sur la résignation des élus pensant qu'ils ne saisiront pas le Conseil constitutionnel et des Alsaciens, moyennant quoi il les prend pour des imbéciles. Merci donc aux éminents constitutionnalistes de trouver des arguments contraires, lisez bien la Constitution, il n'y en a pas, la loi une fois votée sera anticonstitutionnelle et retoquée dès lors que le Conseil constitutionnel sera saisi.
Le gouvernement est dans l'erreur, il le sait, mais joue sur la résignation des élus pensant qu'ils ne saisiront pas le Conseil constitutionnel et des Alsaciens, moyennant quoi il les prend pour des imbéciles.
Ensuite l'internaute se pose la question de savoir si les élus de l'opposition vont tout simplement faire leur job et saisir le Conseil Constitutionnel une fois la loi votée...
C'est une bonne question, car moi au vu de la Comedia delle arte auquel on a eu le droit en Bretagne, je m'interroge sur l'action des uns et des autres et des motivations finales de cette Carte (qui ne soulève pas une tempête à l'UMP). Que fera l'UMP si ils reviennent au pouvoir en 2017 ?
M. Jean-Jacques Urvoas (député PS de Bretagne, président de la commission des lois) : « Mais le texte n'est pas encore adopté. Toutes les batailles ne sont donc pas perdues, elles sont à mener. Mais parce que je récuse l'hypocrisie, je voterai de la même manière, dans cette nouvelle lecture, que lors de la première et de la deuxième : alors que je suis convaincu que la Bretagne doit avoir cinq départements, et par cohérence et solidarité envers mon groupe, car je ne suis pas ici simplement parce que je m'appelle Jean-Jacques Urvoas mais parce que j'appartiens à une majorité qui m'a soutenu, je ne voterai pas cet amendement. Mais je me battrai sur le droit d'option. »
M. Jean-Louis Christ : « Et votre conscience ? »
Urvoas :
«par cohérence et solidarité envers mon groupe»
«parce que j'appartiens à une majorité qui m'a soutenu»
Voilà : l'appartenance au parti prime le reste.
Lebranchu avait dit qu'elle était un «petit soldat» de son parti.
Et Le Drian qu'il allait faire son «service militaire» Ã paris !
C'est consternant pour des gens qui sont sensés représenter ceux qui les ont élus, mais c'est comme ça, au moins pour les élus bretons.
Certains attendent des miracles pour les élections en faveur des partis bretons, ou d'un candidat régional, mais n'attendons pas de miracles.
Il existe d'autres moyens d'actions que les élections. Quand un groupe ne peut pas faire reconnaître ses droits par un Etat, comme c'est le cas des Palestiniens par rapport à l'Etat d'Israel, il y a la solution de la reconnaissance par la communauté internationale.
Il faut prendre conscience que la Bretagne a des droits, et les faire reconnaître par la communauté internationale.
Les socialistes laisseront disparaître la Bretagne par simple obéissance à leur parti.
J'attends de voir ce que feront les députés alsaciens.
On dit que le mouvement breton est divisé : il l'est parce que tout le monde n'attend pas la même chose. Entre décentralisation, autonomie et indépendance, les choix sont éparpillés et le mouvement informe.
Sans parler de l'éparpillement gauche-droite.
L'éparpillement est dans la nature humaine, mais en face de nous nous avons un Etat qui lui n'est pas éparpillée !
Une idée qu'on peut lire souvent sur ABP est qu'il ne faut pas effrayer les gens avec des demandes trop radicales, sous-entendu l'indépandence.
Donc, moins on demanderait, plus sûr on serait de l'obtenir.
FAUX !
Moins on demande, moins on obtient (sauf à être perçu comme inofensif, comme les Normands).
En réalité on n'obtient que si on a des cartes dans son jeu, si on arrive à créer un rapport de force.
On n'obtient pas en fonction de ce qu'on demande mais en fonction du rapport de force qu'on instaure.
Si nous n'avons rien obtenu, c'est que nous n'avons créer aucun rapport de force. Peut-être un peu quand même si on doit considérer la non-fusion comme un acquis.
Le mouvement breton doit se demander comment créer un rapport de force qui lui soit favorable.
Les élections en sont un, si on avait 35 députés acquis à la Bretagne, ça changerait certainement certaines choses.
Mais il faut réfléchir à autre chose.
Vous descendez de votre train au bout d'un moment et vous vous rendez compte, effaré, plongé dans l'incompréhension la plus totale que vous êtes sur une voie de garage désaffectée, dans un wagon désaffecté... Un tramway nommé EMSAV
Et vous vous demandez: Comment suis-je monté et resté «assis» si longtemps dans un tel wagon? Et pu croire qu'il m'emmènerait là où je voulais allé? Avec tous ceux qui comme moi rêvait, imaginait un ailleurs?
COMMENT?
...dure est la chute!
Vu que l'on peut s'asseoir (pour un certain temps) sur une réunification pure et simple de la Bretagne et que certains milieux nantais voudraient conserver leurs liens avec Angers et la Vendée sans s'enfermer dans le BZH historique, pourquoi ne pas lancer l'idée d'une région qui suivrait (sans le Cotentin) le massif armoricain ?
BZH historique + Mayenne + partie occidentale du Maine-et-Loire jusqu'à Angers inclus + Vendée.
Serait-ce si incohérent que cela ?
Je laisse le soins aux lecteurs de ce mot de méditer sur cette alternative ...
«Ce rideau cache une entrée de l'hémicycle dans lequel ils entrent très vite, parfois en courant, en riant, tout émoustillé par la belle “farce” qu'ils jouent. Un rush indigne, véritables pied-de-nez à la démocratie afin de peser - à temps - sur le bon bouton et obtenir le résultat mathématique souhaité… (voir l'après discours de Paul Molac à l'assemblée, Claude Bartolone au perchoir rit et invite les “députés-rideaux” à ne pas se bousculer pour parvenir au bouton de vote “ on connaît déjà le vote de chacun ! dit-il”)»
J'étais persuadé que ces histoire d'amendements était réglé à l'avance par le gouverneemnt, et ne passait que ce qu'il voulait. Mais sans savoir quelle technique il utilisait, et donc sans avoir la preuve.
Il faut retrouver ce passage où bartelone dit : “on connaît déjà le vote de chacun !"
Ca c'est de l'information, la seule qui vaille, le reste étant du théâtre, comme certains l'ont déjà bien compris depuis un moment, sinon depuis longtemps.
Les députés ne sont pas tous absents, certains sont derrière le rideau !
Alwenn
Ce qui est curieux c'est qu'il n'y a que 50 votants, 23 pour et 27 contre, mais dans l'assemblée, il y a beaucoup plus de 50 députés, au moins 80, si ce n'est plus. Les bans sont assez garnis. Pourquoi y-a-t'il plus de présents que de votants ?
On a besoin de lumière pour comprendre ce qui se passe.
Il y a un deal UMP-PS sur cette histoire de carte...très franchement l'UMP est bien silencieuse sur ce sujet. Elle soutient du bout des lèvres l'Alsace (uniquement car elle y a un électorat), mais c'est plus de la posture qu'autre chose. Un des révélateurs sera aussi les requêtes engagées pour anti-constitutionnalité. Pour le moment, je n'ai entendu parler uniquement d'une requête concernant le choix «avancé» de Strasbourg ce qui est dit long, très long ! Avec à sa tête, un maire UMP d'une ville de 45 000 habitants, tout à l'ouest du Grand-Est et qui se verrait bien prendre le rôle de Strasbourg...
Deux questions :
- Pourquoi aucun média ne mentionne cette question du nombre de votants, du résultats systématiquement identique, ou, au moins, ne pose la question ? On est en Chine niveau Démocratie et médias...enfin, je ne devrais pas dire cela en fait, car au moins les chinois ne font pas mumuse autoritairement avec leurs provinces à vrai dire.
- Quel est l'objectif final de cette farce ? On a bien compris qu'il y avait la volonté de faire disparaitre toute dimension politique des identités régionales, conforter les constructions technocratique (qui favorisent le désintérêt du citoyen au quotidien (et une nationalisation au moment des élections), donc une opacité plus grande, donc la liberté de magouiller plus tranquillement) etc...mais je me demande plus largement si le but n'est pas de pérenniser le millefeuille territorial. L'objectif initial de simplification et de réduction du nombre de structures était un leurre : c'est bien l'inverse qui est recherché. Multiplier les structures.
On aura les Régions, demain les sous-régions pour donner un os aux anciennes capitales régionales (Poitiers, Metz et consorts), les départements, les métropoles (par scission des départements), les agglos (parfois à l'intérieur même des métropoles comme à Paris !), les communes ... tout cela avec moultes élus.
Pour le PS le grand gain c'est que le nombre d'élus régionaux reste le même (une vraie prouesse ! aprés l'augmentation du nombre de conseillers départementaux de la réforme cantonale, la classe). Mais comme les anciennes petites régions avaient beaucoup d'élus par rapport à leur nombre d'habitants, avec les fusions c'est inversement les grandes zones urbanisées qui vont en bénéficier : le nombre d'élus urbains dans les nouveaux conseils régionaux vont augmenter (idem bien sur aux départementales). Or c'est dans ses zones urbaines que le PS fait ses meilleures résultats.
Ainsi en fusionnant Limousin, Poitou-Charentes et Aquitaine, le nombre total de conseillers régionaux restera le même mais il y aura un transfert du Limousin/poitou vers l'Aquitaine en terme de sièges. Idem en Rhone-Alpes-Auvergne, Nord-Picardie etc.
Là le PS vise le long terme. L'UMP elle y gagne idéologiquement, car cette histoire de grandes régions est beaucoup plus son fond de commerce à la base. Elle pourra gagner a court terme aussi aux prochaines régionales en jouant sur les mécontentements locaux.
Angers n'a rien à faire avec la Bretagne, pas plus que Tours ou Le Mans. Je ne vois pas cette ville comme une excroissance de Sucé-sur-Erdre.
Il fusionne de force des régions qui ne veulent pas fusionner, parce qu'il faut fusionner, la réforme le veut, mais la région Centre, non, elle, on ne la fusionne plus ! Elle demande la fusion avec les PDL ? C'est non, faut même pas en parler. Alors, on l'oublie. Personne n'en parle, ni la presse, ni les politiques, personne, OUBLIE TOTAL. A existe pas !
A si, elle a obtenu de s'appeler Centre Val de Loire !
LOIRE, tient, comme PDLoire !
La réforme est faite de manière totalement arbitraire, les critères utilisés à un endroit ne valent pas à un autre. On oblige certains à fusionner et pas d'autres.
Certains ont droit à la cohérence culturelle et historique (Normandie, ...) pas d'autres.
Même si les gens suivent cela de loin, pas dit que la réforme les rendent plus heureux et fasse remonter la côte d'amour des socialistes !
Il n'ont rien à gagner dans cette réforme.