Sur son blog, à la date du 21 novembre, Michel François (UDB) a pointé les députés de Bretagne, selon qu'ils ont, ou non, voté, la veille, pour l'amendement proposé par le député, Paul Molac, pour qu'un département puisse opter pour la région de son choix.
Le but était de pouvoir permettre à la Loire-Atlantique, en accord avec sa population, de rejoindre sa province d'origine, la Bretagne. Il commente aussi les positions des députés bretons selon leur département.
Il publie aussi une carte (diffusée, aussi, sur Twitter par Cédric Castelin) qui montre l'hostilité générale des députés français contre la Bretagne réunie, sauf en Bretagne et en Alsace. On la trouvera en illustration.
Christian Rogel
■Les téléphones de nos chers élus ont certainement surchauffé, à l'heure du vote, afin d'organiser cette pantalonnade qui est tout sauf improvisée.
Tout ceci confirme mon sentiment : cette pseudo-réforme a pour but d'étouffer certains territoires (dans le contexte européen que l'on sait) et d'empêcher l'expression démocratique locale.
Nos députés Molac, De Rugy, Le Fur, socialistes (?) n'étaient pas capable de trouver 30 députés, ump, écologiste, corse, alasacien, pour voter pour ?
Urvoas qui vote contre, sans garantie que son amendement à lui passe ! Et il ne passe pas !
27 contre, 21 pour
Et où sont les députés socialistes bretons ? Urvoas n'est pas capable de demander aux députés socialistes bretons d'être présents ?
Quelle grosse farce.
Vous voyez le CR Pays-de-la-Loire, les conseilles régionaux PS et UMP qui en vivent, voter à 40 ou 60 % pour le rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne ?
Par contre ce qui n'est pas du tout ridicule, c'est de peser sur la campagne dans le 44 et aux Régionales sur cette question ! Dans chaque canton, il faut savoir ce que les candidats feront de ce droit d'option. C'est une question d'actualité.
Tout comme le droit d'option peut très bien être modifié dans les années à venir...ce droit est accordé entre 2016 et 2019, en 2017 il y a des présidentielles. Tout comme la question des compétences des régions et départements peut tout à fait permettre également de nouveaux positionnements sur cette question. Bref.
J'ai lu un article du Télégramme ou Urvoas fait le déçu, «c'est fini il y en aura pour 40 ans», alors que depuis 3 ans les modalités de droit d'option ont sans arrêt été modifiées !
Jean Jacques Urvoas se fiche complétement de nous ! Il ment ...à ce point de cynisme, j'ai rarement vu.
Le gouvernement est contre la réunification. Les élus PS de Bretagne sont contre également c'est tout !
Accord Le Drian-Ayrault, il ne faut pas chercher plus loin.
Le vrai problème, la vraie insulte, c'est que Le Drian, Urvoas ou Lebranchu (et tous les autres derrière) se font élire en se faisant passer pour des pro-réunification alors que dans les faits ils font tout pour saborder cette possibilité.
Ce n'était pas un vote «solennel», mais c'était un vote «déterminant», le vote «solennel» ne faisant qu'entériner ce qui a été voter auparavant.
Molac n'était pas présent parce qu'il a été appelé, mais parce qu'il voulait etre présent. Qu'est-ce qui empêchait les autres députés bretons d'être présent ? Il faudrait leur poser la question : Pourquoi étiez-vous absent pour un si grand enjeu.
Une hypothèse est que les choses étaient décidées à l'avance, et que si tous les députés bretons avaient été présent, le gouvernement, ou Ayrault, ou je ne sais qui, aurait fait en sorte qu'un plus grand nombre de députés hostiles auraient été présents.
Absolument aucun amendement n'est passé, ni cette fois-ci, ni la fois dernière.
Est-ce dû au hasard ?!
Il est impossible que le gouvernement ne contrôle pas les amendements qui peuvent passer ou non. Le ministre de l'intérieur, me semble-t-il, était constamment présent.
Sinon, je rejoins Louis Le Bars : 40, 50 ou 60 %, ça change quelque chose ?
Ce qui pouvait changer quelque chose, c'était l'absence de veto de la région d'origine. Ce qui correspondait à un amenedement de Molac. Urvoas a voter contre !
Pour Urvoas c'est un échec, soit par duplicité, soit par incompétence et naïveté, ce qui pour nous revient au même.
Urvoas est trop lié à son parti et trop «faible» pour pouvoir nous être utile. Chez les socialistes français, c'est toujours les jacobins qui ont le dernier mot.
Pour nous, nous n'avons rien à attendre de l'assemblée «nationale» française.
Il faut que le mouvement breton trouve d'autre moyens que d'attendre un «bon vouloir» français qui ne viendra jamais.
Alwenn
... Alors ... quid des solutions à apporter?
Pour la Bretagne, c'est 15 députés présents sur 37, pour l'Alsace, c'est quasiment tous les députés, sinon tous.
Il y a quantité de départements qui n'ont aucun députés présents, et les deux départements de l'Alsace en ont 10 ! C'est donc qu'ils ont décidés d'être là de leur propre initiative, et pour soutenir les Bretons (9 sur 10). Si les 37 députés bretons avaient voulu être présent, qui leur aurait empêcher de l'être ? Personne.
Le gouvernement a mis en face suffisamment de députés hostiles pour empêcher que l'amendement ne passe.
Urvoas, qui est au coeur du système et qui devrait savoir comment ça se passe, joue les innocents déçus et amère, mais enfin, de qui se moque-t-on ? De qui se moque-t-il ? De nous !
«il y a une cuisine sous la coupe des responsables de groupes. J'ignore comment ça marche,»
Le vote à l'assemblée n'est que du théâtre, les choses sont décidés dans les coulisses, dans la «cuisine». La seule chose à savoir c'est qui choisit quel député sera présent.
Urvoas est un bel hypocrite :
«Le contexte est favorable. Ainsi, j'avais obtenu que la Commission des Lois donne un « avis favorable » à cette évolution. Il avait naturellement fallu convaincre mais les arguments avaient porté sur les participants à la réunion. Il avait ensuite été indispensable d'obtenir l'appui du gouvernement. Ce dernier, représenté en séance publique, hier jeudi après midi vers 16 h, par André Vallini avait fini par s'en remettre à la « sagesse » de l'hémicycle, ce qui en langage parlementaire décodé signifiait qu'il n'était pas hostile à l'adoption de l'amendement. Les feux étaient donc au vert.
Mais pour emporter la décision, il fallait une majorité. »
Pour l'emporter il fallait qu'il s'assure que les députés socialists présents soient favorables, et non hostile. C'est pas lui qui décide de la présence des députés ? C'est qui ?
Pour l'amendement Molac, tous les députés français sont contre, sauf deux + 21 entre la Bretagne et l'Alsace.
Urvoas et Le Drian ne sont pas capables d'obtenir des députés français le minimum du minimun du minimun. En voilà deux qui sont passé à côté de l'Histoire, la grande, mais c'était écrit à l'avance. Ce sont des serviteurs serviles d'un parti jacobin et anti-breton, anti-alsacien, anti-basque, etc.
Il faut écouter les applaudissements sur les bans de l'assemblée quand Valls dit qu'il n'y a pas un peuple alsacien. Ainsi donc, pour le «socialisme» français, il n'y aurait pas de peuple alsacien ? En vertu de quel axiome «socialiste» ?
Face à l'autisme des pouvoirs politiques français, il est donc inutile de croire que la Bretagne soit reconnue. Les hommes politiques français, même s'ils sont élus au départ par le peuple ne servent que la République et sont soumis aux partis républicains de France.
Par conséquent pour que cela puisse évoluer en notre faveur, il faut appeler à la destruction de la république française, telle qu'elle est dans son fonctionnement.
Maintenant : comment faire ?
Je vois 2 niveaux
Le premier pour les échéances électorales proches (à savoir les départementales et les régionales), il faut bien sûr que les partis et composantes réellement bretonnes s'unissent au maximum sans pour autant rechercher l'union totale.
Nous avons eu un bon exemple avec les dernières élections européennes où Troadec et son mouvement Bretagne et Progrès se sont associés avec le Parti breton, Breizh Europa et d'autres. (et cela en peu de temps, faut-il le souligner). Seule l'UDB a voulu faire cavalier seule, on a vu les résultats. Mal lui en a pris! Si pour les prochaines échéances, l'UDB continue, tant pis pour elle, on l'oublie.
Attention toutefois car le bon résultat de cette liste d'union est dû principalement à l'implantation de Troadec sur la région de Carhaix et Centre Finistère.
Mr Troadec, malgré tous ces défauts, est une personnalité médiatique qui ne laisse pas indifférente; on vote pour lui.
Cela signifie que pour pouvoir maximiser les chances sur les autres territoires, il faut trouver d'autres personnalités.
Par exemple qui pourraît représenter le Morbihan, les Côtes d'Armor, l'Ille et Vilaine ou la Loire-Atlantique. Est-il judicieux de penser que des personnalités connues (type Mr Le Fur dans le cas des Côtes d'Armor )viendraient à rejoindre cette liste d'union sur la Bretagne alors qu'elles sont déjà membres de partis jacobins et qu'elles doivent leur carrière à ces partis?
Autre point : L'avantage d'avoir les élections départementales avant les régionales est que les premières peuvent servir de ballon d'essai et permettront de désigner la tête de liste pour les régionales....
Un autre avantage à avoir ces élections locales avant les élections présidentielles serait d'avoir élu des hommes/femmes breton(ne)s, donc d'avoir constitué un vivier de politiques bretons responsables.
2è niveau : le niveau national, c'est à dire le niveau de la République
Même si tout le monde en convient, il me semble utopique de croire en la constitution d'une liste des peuples de France et encore moins à son succès. La jacobinie veillera toujours au grain.
Par conséquent, la seule alternative est de voter pour un parti extrème (même si son idéologie est totalement mortifère et même si cela peut sembler exclu à premier abord) de façon à provoquer un tel séisme politique en France que la République française disparaîtra (je précise que nous ne sommes plus au temps d'abreuver les sillons avec le sang de nos ennemis)
Bien sûr cela sera une opportunité parfaite pour la Bretagne de prendre le large car en plus la Bretagne disposera déjà d'élus bretons, qui pourront négocier de façon démocratique à minima un véritable status d'autonomie et plus si affinité...
Pour moi ce parti extrême est le FN; il cumule tous les avantages. C'est un parti extrême et qui fait peur à nos hommes politiques de carrière. Son programme politique est totalement ubuesque et les français en ont tellement marre du système UMPS-UDI-FN-EELV... qu'ils sont prêts à faire le saut du vote...
Alors pourquoi ne pas aider au niveau «national» (au niveau républicain uniquement!) nos compatriotes d'outre-couesnon. Avec Marine, je vous garantie que notre matronne, la France va s'effondrer en peu de temp, se retrouver bloquée. Il sera alors opportun pour nous Bretons d'appliquer la maxime suivante : courage, fuyons !Mettons à l'eau l'annexe «Bretagne» et regardons le paquebot «France» sombrer...
Le Conseil Départemental de la Loire-Atlantique aura la faculté de voter pour ou contre son rattachement à la région Bretagne.
Le mouvement breton semble avoir cru qu'il suffisait de s'afficher un peu, de montrer qu'on pouvait rassembler 30.000 personnes dans les rues de Nantes, mais en Catlogne, c'est entre 1 et 2 millions !
On a eu aussi des communiqués triomphalistes, par exemple pour la «pression» sur les députés ! La «pression», c'est pas nous qui l'avons mise sur les députés !
Ce qui est pitoyable chez les députés socialistes, c'est leur absence de sentiment breton et leur absence de conscience des intérêts de la Bretagne.
Mais pour qui travaillent ces gens ?
Comme il n'y a aucune union pour un projet breton chez eux, on aboutit à rien. Certes, pas de fusion, ce qui est bien, malgré que certains continue de la vouloir, mais pas de réunification non plus.
Ces députés sont pitoyables.
Pitoyables aussi leur chefs !
Qui dirige au ps ? Le Drian ? Urvoas ? Ces gens là n'ont aucune autorité. Aucune force d'entraînement.
Nom du député Couleur politique Vote
Annick Le Loch SRC Pour
Chantal Guittet SRC Pour
Corinne Erhel SRC Pour
François André SRC Pour
Gwendal Rouillard SRC Pour
Gwenegan Bui SRC Pour
Hervé Pellois SRC Pour
Jean-Jacques Urvoas SRC Pour
Marcel Rogemont SRC Pour
Marie-Anne Chapdelaine SRC Pour
Michel Lesage SRC Pour
Nathalie Appéré SRC Pour
Patricia Adam SRC Pour
Richard Ferrand SRC Pour
Viviane Le Dissez SRC Pour
Tous appartiennent évidemment au PS et assimilés.
Il nous faut donc non seulement les dénoncer mais surtout les sanctionner au plus vite.
Je n'ai pas le détail des autres félons bretons venant de la Loire-Atlantique
A noter que seuls 2 députés du PS a osé voter contre. Il s'agit de Mme Annie Le Houérou et de Mr J-Luc Bleunven. Les députés Le Bris, Le Roch, Marsac et Noguès ayant préféré s'abstenir
Ben oui, si la Loire-Atlantique le veut, elle peut rejoindre B4 et reformer la Bretagne Historique !
D'une certaine façon, on peut dire qu'on a échappé à la guillotine française. Il suffit juste maintenant de convaincre la Loire-Atlantique de nous rejoindre.
Les PDL peuvent faire veto ? Si la Loire-Atlantique le veut vraiment, les PDL ne peuvent pas imposer un veto comme ça.
A 2,5/5 ou à 3/5 (50% ou 60%) ça ne changera pas grand chose. C'est un peu plus dure, certes, mais si on arrivait à 50%, il ne serait pas beaucoup plus dure d'arriver à 60%.
Les socialistes bretons peuvent encore se rattraper sur cette question !
»
Pour faire face à l'Allemagne" Mais qu'est ce que ca veut dire ????«Même si tout le monde en convient, il me semble utopique de croire en la constitution d'une liste des peuples de France et encore moins à son succès. La jacobinie veillera toujours au grain.»
Vu les perspectives inédites de la prochaine présidentielle, il y a largement la place pour qu'un discours fédéraliste se fasse entendre et se construise une base solide pour changer la France.
Il faut être conscient qu'à l'heure d'aujourd'hui, on pourrait se retrouver avec un président sortant même pas candidat à sa succession après un seul mandat, mais qui en tout cas ne passera pas le 1er tour. Et un Juppé/Le Pen au 2nd tour, ce qui est attendu à la différence de 2002. Si en plus, Sarko faisait une candidature dissidente, ça serait un bordel monstre.
C'est une situation inédite ouvrant à de nombreuses perspectives.
Il faut pour cela que les partis Régions & Peuples Solidaires aient le courage de rompre avec EELV, surtout si sa direction s'allie avec le FdG, et se positionnent au centre en jouant l'ouverture aux micro-partis régionalistes durant les présidentielles. Il n'y a rien d'utopique à penser qu'une candidature soit possible (les chasseurs l'ont bien fait ! en plus, ce type de candidature récupérerait certainement le vote chasseur... bon, ok, ce n'est pas lourd). Et si la manoeuvre est bonne sur la durée, il y a espoir à ratisser de ci, de là pour obtenir un score négociable. C'est en tout cas ce que je comprends dans la stratégie Troadec.
C'est sûr, il n'y aura pas de prise de pouvoir mais en labourant bien le terrain et en semant comme il faut, il y a une place.
C'est dès maintenant que le mouvement breton doit y travailler. Les régionales sont évidemment essentielles mais elles ne doivent plus être vues comme l'élection la plus importante.
Le mouvement breton et les autres minorités hexagonales doivent se lancer dans les présidentielles dès le lendemain de celles-ci.
Dans votre remarque vous oubliez un paramètre essentiel qui est l'économie (que je n'ai d'ailleurs pas développé ici mais je vous invite à lire ce commentaire que j'ai rédigé à propos de la réunification ratée : Voir le site
En résumé pour les prochaines présidentielles face au désastre de F. Hollande et de la classe politique classique, la seule alternative qui restera est le FN.
Croyez-vous réellement que tout d'un coup saisi par la grâce nos politiciens traditionaux vont s'unir pour présenter une liste de «salut public». Bayrou a essayé il y a de cela 10 ans, on voit ce que cela a donné.
et en admettant que cette liste existe, croyez-vous que le futur président puisse faire les réformes tant attendues? Aller vers une VIè république qui sera fédérale ???
Avec la règle des copains et coquins qui a façonné la république française, et le degré de formatage jacobin de nos politiques et de la haute-administation; autant croire au père Noël.
La France en tant qu'état ne repose que sur une idéologie créée lors de la révolution française qui a été élevée au rang de religion d'état; donc il est tabou de vouloir la critiquer;cela signifie qu'elle est irréformable de l'intérieur.
N'oubliez pas que la situation économique de la France est critique. Si La France arrive encore à emprunter à des taux faibles, c'est uniquement grâce à sa puissance passée. Mais cela ne va durer. Il suffit de voir les différents lettres, rappels prononcés à son sujet par l'Europe et les organismes financiers mondiaux...
Pour revenir sur le FN, son avantage est que c'est un parti tellement coupé des réalités économiques que si on commence à appliquer le début de son programme (sortie de l'Euro, sortie de l'Europe...) la France va se retrouver bloquée et sera la risée du monde entier.
Il ne restera donc plus qu'à compter les jours pour saisir l'occasion pour la Bretagne de prendre le large et laisser les jacobins dans leur certitude et repli communautaire.
Si cela peut vous rassurer, appeler à la chute de la république française actuelle ne veut pas dire provoquer la révolution. Cela peut très bien se passer en gens civilisés, un peu à la manière du divorce entre la Tchéquie et la Slovaquie il a de cela quasiment 20 ans