Les députés ont voté définitivement voté l'article 1 de la réforme territoriale portant sur la carte des régions. Sans surprise, la carte adoptée est celle qui avait été portée par le groupe PS en première lecture à l'Assemblée Nationale, courant juillet. Malgré la mobilisation des élus et des citoyens, l'Alsace est noyée dans un « Grand Est » dénué de sens.
Pour les partisans d'une Bretagne réunifiée, l'essentiel du combat était aujourd'hui d'assouplir le droit d'option permettant à un département de changer de région. Ce dispositif aurait pu permettre de rectifier démocratiquement la carte technocratique présentée par le gouvernement.
L'UDB constate que le gouvernement aura tout fait pour empêcher un droit d'option simplifié. Malgré les interventions de nombreux députés, de tous les bords, et l'excellent travail du député Paul Molac, le droit d'option a été verrouillé. Pour changer de région, un département est tributaire du véto de sa région d'origine. Pour l'UDB, c'est aux habitants de la Bretagne de décider de leur avenir institutionnel.
Ce processus est un scandale démocratique. Le gouvernement a procédé à une modification des cadres de vie des citoyens et des citoyennes sans aucune consultation de la population. Les mobilisations populaires et les interventions des élus locaux ont été ignorées. Cette attitude blesse encore un peu plus la démocratie dans notre pays. Ce n'est pas acceptable.
Si l'État ne souhaite pas donner la parole au peuple sur cette question, nous le ferons car les habitants de la Bretagne ont le droit de décider. L'UDB appelle donc les militant-e-s de la réunification à s'associer à l'initiative de la plate-forme DIBAB, dans le respect de la neutralité politique de cette association, pour continuer le combat. Car tôt où tard, nous gagnerons.
Nil Caouissin, Porte-parole de l'UDB
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