Le PCD prend position face au changement climatique

Communiqué de presse publié le 5/11/14 23:09 dans Environnement par Tanguy Le Mezec pour Tanguy Le Mezec
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Ancienne terre fertile

Le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC) vient de rendre son nouveau rapport : une alerte à la « bombe ».

Face à l'accélération du changement climatique dont l'activité humaine est partiellement responsable, Marie de Blic, déléguée pour le PCD en Bretagne, s'alarme et propose : «Nous ou nos descendants allons assister bientôt à l'impact de ce changement sur les rendements agricoles, à l'élévation des risques sanitaires ; les risques d'inondations soudaines à l'intérieur des terres et des régions côtières, provoqueront des millions de réfugiés climatiques».

Pour préserver ce «bien commun mondial» qu'est le climat, elle rejoint ceux qui préconisent la réduction de la demande de biens et services à forte émission de gaz à effet de serre, l'accroissement de l'efficacité énergétique, la réduction de la consommation de viande. Concernant les biocarburants, elle insiste sur le fait que seuls les terres, les récoltes, et les résidus qui ne sont pas nécessaires pour la production alimentaire doivent être utilisés pour produire ou économiser de l'énergie : «Il n'est pas concevable de provoquer la hausse des denrées alimentaires et la famine pour les populations pauvres du monde !»

Enfin, elle invite la société civile à prendre sa part dans la lutte face au réchauffement climatique, pour éduquer et inciter la population à adopter des styles de vie plus durables. La Conférence des Nations Unies sur le climat à Paris en décembre 2015 devra être exigeante.


Vos commentaires :
Emilie Le Berre
Dimanche 22 décembre 2024
Hélas, les changements que vous préconisez ne se feront pas de plein gré. Bien sûr une partie de la population a pris conscience de l'enjeu et agira en conséquence, au mieux le plafond atteindra 20%, un chiffre très optimiste.

Peut être vous me repondrez que les sondages montrent une grand majorité est d'accord pour faire quelque chose. Moi je vous dis, regardez par exemple les sondages sur la sauvegarde de la langue bretonne, vous avez 80% des personnes interrogées d'accord. Combien de brittophones en plus chaque année ?

J'ai longtemps travaillé dans le milieu industriel, essayez de faire comprendre qu'il va falloir manger moins de viande, expliquez qu'il va falloir consommer moins d'énergie tout en promettant le retour de la croissance à des gens, bien que travaillant dans le secteur énergétique «renouvelable», laissent leurs ordinateurs allumés 24h/24 (écran compris), laissent les portes ouvertes de locaux donnant sur l'extérieure avec le chauffage. Malgré les tentatives de faire prendre conscience de la situation. 100% vous disent, oui, oui il faut faire quelque chose. 1% vont essayer (je dis bien essayer).

Consommer moins d'énergie veut dire baisse de l'activité économique, baisse du niveau d'instruction (et oui c'est prouvé), plus de divorce (un couple divorcé c'est 60% d'énergie en plus), etc... Personne n'a envie d'entendre ça. Vous ne le lirez pas dans les journaux de peur de faire fuire le client.
C'est pour ça que je suis convaincue que ce sont les lois de la nature qui vont s'appliquer, pas de sentiment, pas d'idéologie, seulement les lois universelles qui sont invariables au cours du temps, on peut donc s'y fier.

La publication scientifique sur le climat représente plusieurs dizaines de milliers de pages par an (que personne ne lit), le rapport du GIEC en fait un résumé d'environ mille pages (que personne ne lit), pour terminer on peut lire dans la presse un résumé de ce rapport sur 1/4 de page, taux de compression environ 400000. Qui peut bien avoir une idée des phénomènes, qui plus est anxiogène, en cours avec 1/4 de page sur le sujet ?

Pas plus tard que la semaine dernière, les reportages, sur le week end avec des T° frolant les 30°C, n'avaient qu'un seul ton: «c'est magnifique, pourvu que ça dure.»

Dites moi si je me trompe, il me semble avoir remarqué un changement dans le discours sur le climat, de «il faut stopper le changement climatique» nous sommes passer à «il va falloir s'adapter». Preuve que le mécano est en train de prendre de l'élan.


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